« Adios
amor, je m'en vais ce soir
« Car il
vaut mieux ne plus se revoir
« Ne
cherche pas à me retenir
« Adios
amor, laisse-moi partir »
A toutes
celles et ceux qui s’imaginent que je pourrais aisément parodier les paroles de
cette chouinante chanson de la couettue de la chanson française, je ne puis que
leur proposer un aller-retour bref mais intense sur les hauteurs empierrées du Parthénon
avec glissade intempestive sur une protubérance naturelle et turgide des
autochtones.
Non, je ne
leur ferai pas le plaisir de prétendre que Sheila a bramé une chanson
publicitaire en hommage à une spécialité laitière en forme de carré de pâte à
tartiner, chanson que se serait intitulé « Adieu Samos »…
Adios amor, chanson
déchirante du renoncement à un amour impossible, d’un adieu à un homme aimé…
Un adieu tout
spécial à Ludovic, le rejeton de la couettue qui s’est tu définitivement ce
weekend, à seulement 42 ans. Malaise persistant d’un enfant de star qui n’a
jamais su gérer ce statut, inconfort d’un enfant qui s’est malheureusement vu incarner
l’homme honni, le père déserteur et qui en a payé les pots cassés grâce à la
face de Findus que représentait sa mère…
Ludovic Chancel…
Mais là, il est définitivement tombé… R.I.P.
Adios amor…
Ne poussons pas non plus le bouchon trop loin jusqu’à un inconfort certain
façon suppositoire gonflable dans un couloir à prout infesté d’hémorroïdes en
crise, en ce qui concerne les petits mots doux dont on se complaît d’affubler Isabelle
Geffroy, l’inénarrable et craspec Zaz…
Adios Crassous,
puisque la coasseuse entend faire une pause artistique car elle a besoin de se
nourrir d’autres choses… Puisse-t-elle se bâfrer de savon…
Adios amor de
mis amores et ciao ciao bambinos ! C’est pire qu’à Gravelottes, c’est
uber-dantesque, c’est post cataclysmique ! On ne parle plus de Tour de France
mais de jeu de massacre à bicyclette. A qui le tour de se manger un plot en
béton, une rambarde ou un talus ? Qui va se faire râper le cuissard
mouleburnes jusqu’à l’os sur le bitume en quasi-fusion ? Ce n’est plus un
classement au mérite et à la piquouse dans les miches, c’est un classement par
élimination…
Adios amor,
et tchao à toutes nos idées reçues sur les eaux quasi-radioactives de la Seine,
que les poulbots rebaptisaient la Sale… Bientôt, le fleuve parisien sera
accessible à la baignade, assure Notre Drame de Paris, Anne Hidalgo. Accessible
à la baignade avec une combinaison intégrale en kevlar ignifugé et traité
anti-Tchernobyl… Accessible à la baignade… Enfin, sauf si Zaz…
Adios Amor…
Adios tout ce qui pouvait me rattacher à toi ! Auf wiederseh’n tous les
petits grigris, mèche de cheveux fétiche, pendentif marotte, chaussette marinée,
slip tâché… Sauf si vous avez eu la chance de passer durant la dernière guerre
mondiale entre les mains de Herr Doktor SS Augustin Hirt. Vous aurez peut-être
la chance de retrouver un lambeau de peau de Tante Hannah, des ongles d’Oncle
Schlomo, suite à la découverte, à l’Université de Médecine de Strasbourg de
restes humains issus d’expériences nazies menées par le docteur Hirt. Vous
reprendrez bien un peu de Momie Rachel ?
Adios amor…
Car notre amour prend l’eau… Enfin, pas autant que le métro de Paris, qui s’est
vu largement inondé suite aux importants orages parisiens. AU moins, ça
nettoiera les couloirs… Et ça pourra donner des idées à la maire, en vue d’une
possible extension de Paris Plage…
Adios Amor…
Enfin, bye bye Valou… Exit Valérie Pécresse qui renonce à briguer la tête de ce
qui reste de droite en France, et préfère lancer son propre mouvement. Comme
nom, on peut immédiatement penser à « par ici la sortie »…
Adios amor…
Et arrivederci à toutes nos espérances d’un futur nucléaire ! Bon, d’accord,
on déterre sous l’EPR de Flamanville des déchets enfouis depuis plus de trente
ans. Mais dans le même temps, Monsieur Hulot affirme qu’il veut fermer jusqu’à dix-sept
réacteurs nucléaires… Et pour avoir de l’électricité, on pédalera, on rouvre
les mines de charbons, on brûle les invendus de Mazarine Pingeot ?
Adios amor… Ça
peut sonner comme une saga estivale, ces navets télévisés aseptisés qu’on vous
bombarde comme autant de couches de crème solaire indice quarante-douze pendant
les soirées tièdes. Parfois c’est d’un tel niveau de cuculapralinade que vous
arrivez à digérer de traviole vos douze ricards tassés et roter de la merguez
de porc toute la nuit…
Au programme
de la saga estivale 2017, je vous propose « C’est pas moi, c’est faux,
vous mentez », produit réchauffé depuis octobre 1984. Résumé du dernier
épisode ? Après les révélations du mystérieux cousin de la jambe du
milieu, Murielle dite Bidendum se fait coffrer par la Maison Poulaga, et se met
à table (la gourmande), avouant les torgnoles reçus pour ne pas moufter. Et là,
c’est Marie-Ange qui affirme qu’elle ne l’a jamais frappée… Non, juste mise une
danse d’anthologie…
Trop addictif
ces vieilles séries pourraves…On connait tous les rebondissements, mais on
regarde quand même.
Adios amor…
Adieu à tous nos espoirs de changement à la SNCF… Le premier TGV Paris
Saint-Brieuc arrive à destination avec deux plombes de retard. D’accord, c’est
en Bretagne et faut débroussailler la voie avant de passer, mais tout de même… « Laissez-vous
prendre par le train » disait la pub… C’est pas une raison pour l’avoir
dans le fion question horaires…
Adios amor…
et goodbye à toutes nos illusions sur les groupes de rock qui nous ont fait
ruiner des slips et des tee-shirts ados. A cause des orages dantesques, l’avion
de Depeche Mode a été bloqué ce lundi sur l’aéroport de Châteauroux… Un peu
comme si on t’annonçait : Madonna a fait une sieste improvisée sur la
banquette arrière de la DS d’apparat sur le parking du Mammouth de Ploumanac’h-sous-Varech…
Et le 10
juillet 1967, Albertine Sarrazin ne se réveillait pas d’une opération
chirurgicale mal préparée à la Clinique Saint-Roch de Montpellier. Malgré ses
29 ans, elle était usée par le tabac, l’alcool et sa chaotique de petite
voleuse, qu’elle raconta dans son roman le plus connu, « L’astragale ».
Suite au procès intenté par son mari, les pratiques des anesthésistes vont
changer. Adios amor, tu n’es pas morte pour rien…
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