lundi 10 juillet 2017

Brèves du 10 Juillet 2017

« Adios amor, je m'en vais ce soir
« Car il vaut mieux ne plus se revoir
« Ne cherche pas à me retenir
« Adios amor, laisse-moi partir »

A toutes celles et ceux qui s’imaginent que je pourrais aisément parodier les paroles de cette chouinante chanson de la couettue de la chanson française, je ne puis que leur proposer un aller-retour bref mais intense sur les hauteurs empierrées du Parthénon avec glissade intempestive sur une protubérance naturelle et turgide des autochtones.

Non, je ne leur ferai pas le plaisir de prétendre que Sheila a bramé une chanson publicitaire en hommage à une spécialité laitière en forme de carré de pâte à tartiner, chanson que se serait intitulé « Adieu Samos »…

Adios amor, chanson déchirante du renoncement à un amour impossible, d’un adieu à un homme aimé…

Un adieu tout spécial à Ludovic, le rejeton de la couettue qui s’est tu définitivement ce weekend, à seulement 42 ans. Malaise persistant d’un enfant de star qui n’a jamais su gérer ce statut, inconfort d’un enfant qui s’est malheureusement vu incarner l’homme honni, le père déserteur et qui en a payé les pots cassés grâce à la face de Findus que représentait sa mère…

Ludovic Chancel… Mais là, il est définitivement tombé… R.I.P.

Adios amor… Ne poussons pas non plus le bouchon trop loin jusqu’à un inconfort certain façon suppositoire gonflable dans un couloir à prout infesté d’hémorroïdes en crise, en ce qui concerne les petits mots doux dont on se complaît d’affubler Isabelle Geffroy, l’inénarrable et craspec Zaz…

Adios Crassous, puisque la coasseuse entend faire une pause artistique car elle a besoin de se nourrir d’autres choses… Puisse-t-elle se bâfrer de savon…

Adios amor de mis amores et ciao ciao bambinos ! C’est pire qu’à Gravelottes, c’est uber-dantesque, c’est post cataclysmique ! On ne parle plus de Tour de France mais de jeu de massacre à bicyclette. A qui le tour de se manger un plot en béton, une rambarde ou un talus ? Qui va se faire râper le cuissard mouleburnes jusqu’à l’os sur le bitume en quasi-fusion ? Ce n’est plus un classement au mérite et à la piquouse dans les miches, c’est un classement par élimination…

Adios amor, et tchao à toutes nos idées reçues sur les eaux quasi-radioactives de la Seine, que les poulbots rebaptisaient la Sale… Bientôt, le fleuve parisien sera accessible à la baignade, assure Notre Drame de Paris, Anne Hidalgo. Accessible à la baignade avec une combinaison intégrale en kevlar ignifugé et traité anti-Tchernobyl… Accessible à la baignade… Enfin, sauf si Zaz…

Adios Amor… Adios tout ce qui pouvait me rattacher à toi ! Auf wiederseh’n tous les petits grigris, mèche de cheveux fétiche, pendentif marotte, chaussette marinée, slip tâché… Sauf si vous avez eu la chance de passer durant la dernière guerre mondiale entre les mains de Herr Doktor SS Augustin Hirt. Vous aurez peut-être la chance de retrouver un lambeau de peau de Tante Hannah, des ongles d’Oncle Schlomo, suite à la découverte, à l’Université de Médecine de Strasbourg de restes humains issus d’expériences nazies menées par le docteur Hirt. Vous reprendrez bien un peu de Momie Rachel ?

Adios amor… Car notre amour prend l’eau… Enfin, pas autant que le métro de Paris, qui s’est vu largement inondé suite aux importants orages parisiens. AU moins, ça nettoiera les couloirs… Et ça pourra donner des idées à la maire, en vue d’une possible extension de Paris Plage…

Adios Amor… Enfin, bye bye Valou… Exit Valérie Pécresse qui renonce à briguer la tête de ce qui reste de droite en France, et préfère lancer son propre mouvement. Comme nom, on peut immédiatement penser à « par ici la sortie »…

Adios amor… Et arrivederci à toutes nos espérances d’un futur nucléaire ! Bon, d’accord, on déterre sous l’EPR de Flamanville des déchets enfouis depuis plus de trente ans. Mais dans le même temps, Monsieur Hulot affirme qu’il veut fermer jusqu’à dix-sept réacteurs nucléaires… Et pour avoir de l’électricité, on pédalera, on rouvre les mines de charbons, on brûle les invendus de Mazarine Pingeot ?

Adios amor… Ça peut sonner comme une saga estivale, ces navets télévisés aseptisés qu’on vous bombarde comme autant de couches de crème solaire indice quarante-douze pendant les soirées tièdes. Parfois c’est d’un tel niveau de cuculapralinade que vous arrivez à digérer de traviole vos douze ricards tassés et roter de la merguez de porc toute la nuit…

Au programme de la saga estivale 2017, je vous propose « C’est pas moi, c’est faux, vous mentez », produit réchauffé depuis octobre 1984. Résumé du dernier épisode ? Après les révélations du mystérieux cousin de la jambe du milieu, Murielle dite Bidendum se fait coffrer par la Maison Poulaga, et se met à table (la gourmande), avouant les torgnoles reçus pour ne pas moufter. Et là, c’est Marie-Ange qui affirme qu’elle ne l’a jamais frappée… Non, juste mise une danse d’anthologie…

Trop addictif ces vieilles séries pourraves…On connait tous les rebondissements, mais on regarde quand même.

Adios amor… Adieu à tous nos espoirs de changement à la SNCF… Le premier TGV Paris Saint-Brieuc arrive à destination avec deux plombes de retard. D’accord, c’est en Bretagne et faut débroussailler la voie avant de passer, mais tout de même… « Laissez-vous prendre par le train » disait la pub… C’est pas une raison pour l’avoir dans le fion question horaires…

Adios amor… et goodbye à toutes nos illusions sur les groupes de rock qui nous ont fait ruiner des slips et des tee-shirts ados. A cause des orages dantesques, l’avion de Depeche Mode a été bloqué ce lundi sur l’aéroport de Châteauroux… Un peu comme si on t’annonçait : Madonna a fait une sieste improvisée sur la banquette arrière de la DS d’apparat sur le parking du Mammouth de Ploumanac’h-sous-Varech…

Et le 10 juillet 1967, Albertine Sarrazin ne se réveillait pas d’une opération chirurgicale mal préparée à la Clinique Saint-Roch de Montpellier. Malgré ses 29 ans, elle était usée par le tabac, l’alcool et sa chaotique de petite voleuse, qu’elle raconta dans son roman le plus connu, « L’astragale ». Suite au procès intenté par son mari, les pratiques des anesthésistes vont changer. Adios amor, tu n’es pas morte pour rien… 

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