« You're
a playboy, sure, a playboy, but a playboy
« That's
not what I'm looking for
« Keep
your feelings on the rocks, never mind who take the knocks
« Boy oh
boy, that's you, and that's why we're through
« Double-O
but no sorry, there's no seven there for me »
Ne croyez pas
qu’au Grand Concours Eurovision de la Chanson Européenne qui se la pète dans le
slip, on n’ait jamais eu l’intention d’approcher à distance raisonnable des
sujets de société graves et pertinents, du genre à vous flanquer le moral dans
les socquettes et un rictus à la Roger Gicquel.
On a su traiter
des douloureux problèmes de société, y compris jusqu’au phénomène du playboy
qui mène grand train, conduit le dernier cabriolet en vogue, fume des
américaines, sirote du champagne millésimé, écluse des louchées de caviar
sevruga gros grain et frivolise dans la soie sauvage de ses draps à deux
blindes la paire.
C’est à la
jeune finlandaise Ann-Christine que revint le redoutable privilège lors du
Grand Prix 1966 de sulfater tous les rouleurs de mécaniques en un peu moins de
deux minutes dix, l’air goguenard qui va bien en prime devant les fiers micros
de Télé Luxembourg.
Et plus d’un
demi-siècle après, force est de constater que les rouleurs de mécaniques, les
viveurs insouciants, les tombeurs et autres Dom-Juan de la bagatelle bombent
toujours autant le torse quand on les admire béatement et ne se sentent plus le
slip rétrécir si on les honore d’un compliment doucereux.
Et au
contraire, deviennent d’une humeur massacrante si le menu fretin qui succombe à
ses œillades et flaque à la seule pensée de ses mâles étreintes ne s’en laisse
pas compter.
Je ne sais
pas ce qui a bien pu se passer l’autre vendredi à l’Elysée pendant qu’on préparait
le mari-à-Brigitte pour la grande parade tricolore, il a avalé de traviole, on
lui en a coincé une en remontant la fermeture-éclair de la braguette, ses
minets se sont fait porter pâle ; bref ! Manu était d’une humeur
massacrante quand il est monté dans la tuture militaire avec le grand ponte en
vert recouvert de trois kilos de médailles.
Lui qui n’a
jamais eu le plaisir de la bite au cirage ou de la corvée de pluches, il a dû
croire que la grande muette était un genre de poule de luxe qu’on entretient à
rien branler, ou presque, et s’est mis en tête de lui couper les vivres (à
défaut des joyeuses).
Et pour
rajouter au bonheur, il a salué le généralissime chef des Tas Majeurs
(comprendre Régine, Magloire et Massimo Gargia) en lui demandant si, sans déc’ ses
décorations en fer blanc, il les avait chouravé aux russes…
Tronche du
Général De Villiers qui a préféré présenter sa démission aujourd’hui, plutôt
que de recevoir des ordres de ce petit merdeux aux costards ajustés pour mieux
se faire renifler la nouille à béchamel dans les arrière-boutiques interlopes
de la Maison de la Radio.
De Villiers
démissionne, mais rassurez-vous, le Puy du Fou va très bien !
Manu veut
mettre l’armée au pas ? Ouh, mais c’est qu’il nous ferait presque peur, le
blondinet avec son poil de cul sur la langue ! Et si le nouveau nommé,
François Lecointre, lui fait grise mine, il va se rouler sur la table du Conseil
des Ministres en menaçant de faire pipi sur la marqueterie d’époque ?
Non,
décidément, les playboys ne sont pas à la bonne, en ce moment, dans la paysage
politique français. Les prétendues belles gueules se sont fait laminer aux dernières
érections pestilentielles (a chao les Le Foll, Galouzeau, Wauquiez, Baroin et
consorts) et il convient de composer avec entre autre le faciès d’ours mal
léché (vilaine Raquel, va !) d’Alexis Corbière et celui de constipé
chronique de Méluche.
Ce dernier va
encore nous fondre une bielle en direct live, puisqu’il a été visé par l’enquête
sur les emplois fictifs des assistants parlementaires, suite aux dénonciations
d’une dépitée frontiste. Le Che des banlieues ouest fulmine contre les fachos
et les pisseurs de copie qui révèlent que finalement, ses insoumis ne valent
pas mieux que les autres…
La preuve ?
Raquel Garrido, la Wonder Woman version Bibendum de la France Insoumise rejoint
l’équipe d’Ardisson sur C8. La pin-up de Méluche chez Bolloré, autant essayer d’imaginer
DSK dans un monastère moldo-slovaque, et Cyril Féraud hardeur chez Marc Dorcel…
Mais son manche à couilles l’assure, elle aura la dent dure. Apparemment l’appendice
impair médian composé de tissus érectiles d’Alexis s’en souvient encore…
Du poireau au
légume, il n’y a qu’un pas. Et l’on recause de Vincent Lambert, puisque le
Conseil d’Etat a jugé illégale la suspension de la procédure d’examen d’interruption
des traitements. Ah ! on va avoir le déplaisir de revoir ses psychorigides
de géniteurs venir beugler leur soupe catho-intégriste tiédasse tout en
réclamant de la dignité… Mais on peut pas le laisser végéter et s’éteindre en
paix, ce pauvre mec ?
Un peu comme
ce quarantenaire qui a agonisé près de la salle de shoot Lariboisière à Paris
pendant près d’une journée complète sans que personne ne s’en émeuve, les
secours alertés estimant que son état ne nécessitait pas d’évacuation
immédiate. A ce compte-là, je vous annonce que Salvador Dali est en forme
olympique et que Jacqueline Maillan pète le feu à sen cramer la gaine Sloggi…
Max Gallo,
par contre… Il serait légèrement décédé, selon des sources concordantes qui ont
annoncé que l’écrivain avait replié son pébroque à 85 ans, et au moins autant
de bouquins écrits sur tant de sujets. Son jugement semblait amoindri ces
derniers temps puisqu’il avait cru en Nicolas Sarkozy. Vous me direz qu’il y en
a qui croient en Wauquiez, et qui ne sont pas enfermés dans des chambres
capitonnées avec des pyjamas à longues manches…
Des nouvelles
rafraichissantes, pour terminer. Un couple momifié a été rendu par le glacier
dans le massif des Diablerets, soixante-quinze ans après sa disparition, le 15
août 1942. Soulagement dans ce qui reste de famille des grands-parents de
Véronique Courjault, les corps parfaitement conservés de Monsieur et Madame
Dumoulin, qui devaient avoir des têtes à sucer des glaçons, recevront enfin une
sépulture décente. Ils devraient être incinérés…
Et à partir
du 19 juillet 1937, à Munich, les nazis organisent une grande exposition de ce qu'ils
présentent comme la production d'artistes bolcheviks et juifs, l’art dégénéré ;
ou « Entartete Kunst », selon l’expression officielle adoptée par le
régime nazi pour interdire l'art moderne en faveur d'un art officiel appelé l'« art
héroïque ». Facétie de l’histoire les nazis reprisent le terme « dégénéré »
des écrits du penseur juif Max Nordau. Mais c’est un détail, me direz-vous…
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