lundi 17 juillet 2017

Brèves du 17 Juillet 2017

« C’est Venise, pour l’éternité,
« Venise est en tournée,
« Mesdames et messieurs, applaudissez »

Ne niez pas, vous avez un jour ou l’autre entendu cette mélopée surjouée par Hervé Vilard qui tentait de se refaire une santé discographique à Venise après avec constaté que Capri, c’est fini. Un soir de cafard, un matin de gueule de bois, une fin de nuit de beuverie sur des disques improbables… Vos tympans meurtris résonnent encore de la déclaration d’amour à la ville éternelle aussi convaincante qu’un repentir antialcoolique de Renaud de la mère Vilard…

Et comme dirait Oldelaf dans sa tristitude « Et ça fait mal ! »

Ça fait mal parce qu’autant de mauvaise foi et de bons sentiments en carton-pâte en moins de quatre minutes, fallait oser !

Fallait oser, surtout, de procéder à une telle opération d’entubage à grande échelle. Ce voyagiste lorientais s’en est chargé et a vendu froidement à plusieurs centaines de clients un voyage tout frais compris, hébergement trois étoiles et visite de tous les hauts lieux culturels de la ville à Venise… Dans le Doubs !

Voila un voyagiste breton soucieux du confort de ses pigeons, euh, de ses clients ! Tous ces touristes qui vont avoir l’immense privilège de séjourner à Venise en plein mois d’août tout en s’épargnant la foule, le bruit et l’agressivité commerciale de la Cité des Doges. Et certains osent encore se plaindre ! Ingratitude bretonne !

Ingratitude politicienne également ! Ô ingratitude de l’électeur qui en a plein le dos de se la faire mettre dans les grandes largeurs sans un quelconque adjuvant lubrifiant ! Vilénie urnière de ce pantin crédule qui décide d’une vague tsunamiesque de dégagisme !

Comment désormais nos politocards vont-ils faire pour s’octroyer des défraiements de potentat ougandais, des salaires de ploutocrate soviétique avide de pognon, des notes de frais byzantines ? Qui dit branlée électorale dit baisse des subventions étatiques. Et vue la déculottée historique du PS, les subventions lâchées par la nouvelle administration Jupitérienne risquent fort de ressembler à un pourboire écossais.

Et rue Solférino, on grince des dents comme de vieux gonds mal graissés. Le temps de la disette semble arrivée et les rares survivants de la gauche envisageraient même de vendre l’immeuble historique… Vous souvenez-vous de la rigueur que vous aviez imposé à la France au début des années quatre-vingt ? Donc, vous vous serrez la ceinture, et vous verrez qu’on s’y habitue hélas très vite…

Si à gauche, ça sent le sapin, ça ne sent pas non plus la rose de l’autre côté de l’échiquier politique. La droite à été carbonisée façon vieille niçoise au bronzage biscotte cramée, et les ténors qui péroraient haut ont dû rabaisser leur caquet et jouer un ton et demi en dessous…

Même le Harry Potter vieux nous la joue humilité et regard oblique sur les godasses ! François Baroin a annoncé vouloir redevenir un militant comme les autres, le genre à tracter sur les marchés miteux dans des banlieues merdiques et à coller les affiches à la force du poignet. Ben voyons, et Toutansourcil va rendre ses costards à treize mille boules ? Restons dans un semblant de vraisemblance, tout de même…

Pas grave, dès qu’on est sous le feu des projecteurs, sous les sunlights des média, plus rien n’a véritablement d’importance, et il est possible de tout oser, sans pour autant se faire automatiquement taxer de déficients intellectuels façon Audiard.

Autant vous dire que dans ce domaine, la Rouquine de Lépanges ne laisse pas passer son tour. Elle a demadné sa remise en liberté alors qu’elle est incarcéré pour des choses vilaines pas biens… Le motif ? Elle aurait laissé un roux sur le feu…

Roux, blonds, bruns, auburn ou aux burnes, on n’en laissa pas un trainer lors de la rafle du Vel’ d’hiv’, les 16 et 17 juillet 1942. Le mari de Brigitte nous l’a faite soft lors des cérémonies d’hommage et a bien volontiers reconnu la responsabilité de la France dans le révoltant coup de filet… Car attention, ici comme ailleurs, Simone veille…

Quel week-end de fou pour notre Jupiter élyséen ! Vendredi, il se cogne le connard à l’orange et son porte-manteau qui tire une tronche de cent pieds en toutes circonstances ; il fait mumuse sur les Champs-Elysées dans la jolie voiture militaire avec la joli tutume des dimanches à côté d’un militaire décoré comme un sapin de Noël (ça doit l’exciter les uniformes, il n’osait plus bouger dans la bagnole... Ou alors, ils l’avaient cloué au sol pour pas qu’il tombe) ; il regarde passer toute la puissance militaire française et notamment un mouton appartenant à la légion (pauvre bête il doit marcher à la Donald)…

Et sans prendre la temps d’avaler un sandwich, le voici parti à Nice pour commémorer le strike du camion sur la Promenade des anglais. Et hier, il remet ça au vel’ d’Hiv’… Soit il a un excellent déo qui ne salope pas ses limaces, soit il ne transpire pas sous les bras (Brigitte doit lui débroussailler les aisselles a lance-flammes), soit il a un wagon de chemises de rechanges…

Bien qu’il fut le maître du déguisement avec des masques à faire pâlir Fantômas dans une série télévisée de grande renommée, il ne sut pas éviter le masque du ridicule dans « Cosmos 1999 » avec ses tenues en jersey beigeasse à pattes d’eph’ et sa cosmicitude de pacotille. Martin Landau a pris son dernier aller simple vers son Cosmos 1999 à l’âge de 89 ans, preuve qu’une fois de plus la mission n’était pas impossible…

Passage d’arme à gauche à l’identique pour le réalisateur George Romero, surtout célèbre pour avoir réinventé le film d’horreur avec la sanguinolente « nuit des morts vivants » qui vous aura sans doute fait passer d’excellentes nuits…

Et le 17 juillet 1941 naissait celui qui un jour vit des extra-terrestres sans pour autant en faire la une de son journal télévisé, Jean-Claude Bourret. Il sera en charge des journaux télévisés du week-end sur TF1 entre 1975 et 1987, annonçant entre autres que non, le nuage de Tchernobyl ne s’était pas arrêté net aux Alpes. Un scoop qui démontre que Jean-Claude n’était pas bourré à l’écran… 

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