J’ai failli
attendre…
Ah, chers
amis lecteurs, ne vous pensez pas la réincarnation moderne du Roi Soleil (le
rôle est déjà pris par son équivalent jupitérien) et ne faites pas comme Vatel qui
se désespérait d’attendre la marée au point de se faire sauter le caisson.
Vous
faillites attendre… Et moi donc ! Voila que s’achève une de ces journées
où vous n’avez pas le temps de vous retourner (pratique si l’on est adepte des levrettes
entre deux portes cochères et trois dunes capagathoises), et encore moins d’aménager
votre pensée d’une manière suffisamment satisfaisante pour ne pas passer pour
le dernier des ersatz de succédanés de Nabilla.
Si par-dessus
le marché, vous saupoudrez le tout d’une ribambelle de clients parfaitement
chtarbés de la cafetière dont on comprend aisément qu’ils soient placés en
hôpital psychiatrique… A côté d’eux, nos politocards passent pour de dangereux
rigolards !
A l’image de
notre cher Ministre de l’économie de moyens et de neurones, Bruno L’Adjoint…
euh, Le Maire (autant s’adresser au Bon Dieu plutôt qu’à ses seins, surtout s’ils
ressemblent aux gants de toilette de Brigitte), qui a annoncé la
nationalisation temporaire des Chantiers Navals de Saint Nazaire.
J’ai failli
attendre… Oui, mais ma présence est temporaire, façon Le Maire. Ah, alors, tu
seras encore là dans dix ans… En politique, le temporaire est d’une perception
différente et il s’apparente fort au définitif. Rappelez-vous de la funeste
vignette automobile qu’on allait violemment embrasser en cas de non-port de la
ceinture de sécurité… Mesure temporaire !
Donc,
nationalisation définitive des Chantiers navals…Une décision plutôt bien
accueillie par les syndicats. Trop fort le mari à Brigitte ! Il se met
même les syndicats dans la fouille… Et par la même occasion l’opinion dans l’autre
fouille, pour avoir résisté aux ritals. Décidément, Manu a vraiment les
fouilles curieuses (la contrepèterie se vérifiant aussi…).
Bon, il
risque aussi de récolter un autre surnom, celui d’anti-Robin des Bois, avec sa
propension plus que naturelle d’aller piquer dans les poches des plus démunis,
ou prétendus tels, sous couvert de justice sociale. Le surnom est d’Adrien
Quatennens, dépité insoumis rouquemoute façon Boris Becker sans la raquette…
Ah, ça fait
jaser, cette baisse des aides au logement, avec un rabotage de cinq euros par
mois ! Méluche qui joue la ménagère type à l’Assemblée alors qu’il n’a
jamais acheté le moindre des produits qu’il brandit… Je conçois que cinq euros
peuvent représenter beaucoup pour certains, mais pourquoi ne pas acheter un ou
deux jeux de gratte-gratte de moins par mois, ou un paquet de clopes en moins ?
Dans le même
temps, on leur couperait leur indemnités qu’ils brameraient comme des veaux qu’on
égorge dans un abattoir non conventionné par les viragos des bêbêtes…
J’ai failli
attendre… Et pourtant, c’est arrivé ! L’Assemblée Nationale a finalement
voté l’interdiction des emplois familiaux pour les parlementaires… Beau geste,
mais faut-il que les décrets d’application soient publiés… Fût-ce le cas, on
aura le mois suivant un accroissement du taux de chômage de quinze pour cent…
Allons, ne
mettons pas le feu au Gouvernement du Doudou, qui a fort à faire avec les
incendies qui ravagent le Sud-Est et son slip… Pour le premier, il semble que l’on
ait retrouvé les responsables de plusieurs départs de feux à Martigues, deux
jeunes gaulés avec des allumettes et des briquets dans leurs sac-à-dos. Pour le
second… Avez-vous le numéro de l’Elysée ?
- J’ai failli
attendre… De toutes façons, t’es en retard !
- Oui, mais
moi je sens bon, moi…
Foin de
commentaires vachards et de remarques qui sentent le gaz… A l’instar de celle,
qui n’est peut-être qu’un détail pour vous mais qui veut dire beaucoup à toutes
les âmes qui y sont resté, de Neunœil de Montretout, en 1988 à propos de l’ancien
maire de Saint-Etienne et ministre de VGE, Michel-Durafour, qui vient de partir
en fumée à l’âge de 97 ans ; le funeste Durafour-Crématoire qui réveillait
une brûlante actualité à vert-de-gris assorti…
J’ai failli
attendre… Aussi, pour ne pas vous faire plus attendre, je brise là le flot de
la chronique du jour, et vous laisse déguster la chaleur retrouvée…
Et le 27
juillet 1938 celle qui sera la troisième gagnante hexagonale du Grand Prix
Eurovision de la Chanson Européenne en 1962, avec la couinante chanson « Un
premier amour », Isabelle Aubret. Avec son regard de cocker triste et ses
yeux qui pissent, conséquence d’un très grave accident de la route en 1963,
Isabelle Aubret rempilera sous les couleurs françaises à l’Eurovision en 1968
avec « La source », une histoire sylvestre de viol de mineure
poétiquement transposée.
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