jeudi 18 décembre 2014

Brèves du 18 décembre 2014

« Là au Copa Copacabana
« Le coin le plus chaud de La Havana
« Là au Copa Copacabana
« Passion et musique ce sont des mots magiques
« Là au Copa… »

Brushing peroxydé et surlaqué au vent, robe à froufrous virevoltante et flashy que même les plus vulgaires travelos de bas-étage n’oseraient plus mettre pour carnaval, esquissant quelques pas de danse pseudo-disco au péril de ses dix centimètres de talons aiguille sur un play-back complet que ne renieraient pas Dalida et Sylvie Vartan réunies, Line Renaud nous offre avec son essoufflement légendaire son adaptation française du tube « Copacabana » de Barry Manilow.

Un tube qui ne s’embête pas de précisions géographiques, tant en version originale qu’en version française… Alors que les noctambules intercontinentaux ne pourront ignorer que le Copacabana était un night-club new-yorkais célèbre, Line Renaud s’époumone qu’il se situe à La Havane, à Cuba…

Dans le genre introduction liminaire du début pour commencer capillotractée, j’ai rarement dû faire pire depuis deux ans… Evoquer la mémoire des jeunes années de Line Renaud, ce qui revient à parler du temps des balbutiements de la photographie, pour évoquer les derniers évènements cubains… Fallait oser ! Remarquez, j’ose tout, et c’est d’ailleurs à cela qu’on ne reconnait…

Mais à nouvelle réjouissante, il fallait une musique d’accompagnement gaie… Genre le Requiem de Mozart, le Carmina Burana d’Orff, ou le dernier Vincent Delerm… Un truc bien pêchu, insouciant, le machin qui vous met des fourmis dans les jambes …

Pas certain tout de même que tous les cubains, les mariés comme les andouilles du cru… pardon ! les cons cubains, soient ravis qu’après un demi-siècle de « guerre froide », les Etats-Unis décident de renouer le dialogue politique avec eux… A croire qu’Obama n’a plus que ca à fiche… Ou alors, il a besoin d’une nouvelle cargaison de nouveaux cigares cubains de fort calibre… Eh oui, ceux de son prédécesseur, Bill Clinton, conservaient un désagréable goût de moule…

Nul doute qu’après ce remarquable coup médiatique, Cuba va devenir « the place to be » des semaines à venir… Et jamais en retard d’une idée pour se faire mousser la teinture, Jack Lang a d’ores et déjà déclaré que Flamby se devait d’aller à Cuba… S’ils ont besoin de flotte, on leur prête sans limitation de durée… Par contre, leur envoyer Pépère comme symbole de la réussite du monde libre, je doute que ce soit pertinent… Ah, sacré Jack ! Envoyer le trempeur de croissant dans un pays où d’accortes cigarières tripotent des trucs longs et durs à longueur de journée…

Ne voyez-vous pas clair dans le jeu de l’éternel Ministre de la Culture, des cocktails onéreux, des inaugurations à la mord-moi-le-nœud et des plumes dans le cul ? Hollandouille s’envoie en l’air direction Cuba, essuyant quelques orages et trois impacts de foudre, il atterrit à la Havane, réception officielle, défilé dans les rues, il voit tous ces cigares dans les barbus, ça lui fait monter le percolateur en pression, Raul Castro lui offre un barreau de chaise à fumer et crac, Pépère lui saute dessus et lui refait le coup de la rue du Cirque ! Du coup, crise internationale, emprisonnement du Tout Mou dans les geoles cubaines, vacance du pouvoir en France… Vu la situation pourrie, personne ne veut y aller, et là, paf ! Une voie royale pour Jack qui se fait introduire en haut lieu, et devient Reine de France…

Ah oui, tant qu’à faire, autant rétablir la Monarchie… ça ferait tellement plaisir à Zemmour de se retrouver sous l’ancien régime… La pelle à merde des pamphlétaires ne sait plus quoi faire pour faire parler de sa gueule pourrie et après sa nouvelle provocation en Italie, crie désormais à la manipulation… On aurait mal retranscrit ses propos… Bah, faut les comprendre, les macaroni… Essayez de comprendre ce que dit un mec qui défèque en parlant…

Bon, n’essayez pas non plus de comprendre ce que le Sinistre de nos Sous, le mec qui sent le Sapin, a déclaré en demandant aux patrons de ne pas trop augmenté les salaires… Si maintenant, même les socialos demandent aux employeurs de serrer la vis sur les salaires, où va-t-on ma pauv’ Lucette, où va-t-on ?

N’essayez pas plus de comprendre ce qu’écrit Michel Houellebecq, puisque de la bouche même de l’un des spécialistes de son œuvre, il ne faut pas le lire au premier degré… Personnellement, j’ai résolu le problème, je ne le lis pas du tout, et je m’en porte plutôt bien !

Peut-être vous porterez-vous mieux, messieurs, si les personnes qui partagent votre vie suivaient ce cours quelque peu particulier, dispensé en Russie contre la somme de 85 euros… Une experte en la matière donne en effet des cours… de fellation ! Eh oui, ça s’apprend de pomper le macaroni à béchamel ! Pour éviter les rayures au gland laissées par une canine qui dépasse ou un incisive par trop incisive, apprenez donc à engloutir les vipères de caleçon ou les anacondas de boxer…

Et j’ai gardé cette info pour la bonne bouche, si j’ose dire, parce qu’avec ce qui précède et la vedette intéressée par cette dernière nouvelle, on serait tenté d’en faire des gorges chaudes… Nabila est sortie de prison ! Placée en contrôle judiciaire, la téléphoniste nichonnée s’est vue imposer comme obligation de ne pas rencontrer Thomas Vergara et de ne pas évoquer l’affaire dans les médias… Est-ce par pure charité que la gourdasse a été libérée, ou parce que le Juge avait prévu de farcir une dinde pour Noel ? En tout cas, c’est pas sympa pour Nabila de l’extraire sa geôle… dire que c’était la seule cellule grise qu’elle avait…

Et le 18 décembre 1976, les téléspectateurs de TF1 voient arriver sur leurs écrans le premier épisode d’une série devenue culte et increvable, mais fatigante tant elle a été multi rediffusée depuis : « La petite maison dans la prairie ». Créée en 1974 aux Etats-Unis, cette chronique de la famille Ingalls, des pionniers du dix-neuvième siècle à base d’amour familial, crainte de Dieu, coupage de bois, tirage de langue de cette chipie de Nellie Oleson et de cassage de gueule dans les champs se déclinera en 205 épisodes jusqu’en 1983… Débordante de bon sentiments, et parfois même de cuculterie, elle mériterait de se voir rebaptisée « La petite maison dans la niaiserie »…

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