mardi 2 décembre 2014

Brèves du 02 décembre 2014

Dieu que ce monde est superficiel !

Serais-je en une nuit devenu un Monsieur Jourdain de la philosophie, un nouveau BHL qui, chemise ouverte et poils pectoraux en bataille, partirait pourfendre la bêtise humaine partout où elle se trouve, c’est-à-dire partout ? L’intégrale du savoir des philosophes anciens aurait-elle infusé en moi telle un sachet d’infusion Saveurs du soir dans un mug Mickey ? Ou essayai-je simplement de trouver une entame pas trop pourrave pour la chronique du jour ?

Les trois, mon Général ! Ce n’est cependant qu’une constatation quotidienne, en ces périodes troublées où nous devons sans cesse composer un personnage pour convenir aux conventions, aux autres, à la société… Le monde qui nous entoure est superficiel… et si l’on souhaite se plonger à corps perdu dans une cause, une organisation ou une personne, on ressort souvent avec une belle bosse… Ça manque de profondeur !

Que les affolés du carrelage bleuté qu’on regarde à travers des lunettes de nage sans respirer et enserré dans un triangle de lycra moulechouquettes se rassurent, les piscines sont toujours aussi profondes, et l’on en ouvre même avec des fosses de quarante mètres, histoires de se rejouer le Grand Bleu version eau chlorée…

Ce n’est finalement que l’actualité, ses futilités et ses acteurs qui est de plus en plus superficielle, et tout à la fois de plus en plus profonde question nullité et abêtissement des masses.

Plus nos politiques veulent être superficiel, essayer d’appâter le couillon avec des promesses toutes faites, plus ils creusent l’insondable trou de la bêtise primale et crasse… Vous avez encore sous les yeux de la mémoire le gamin tout penaud, pris les mains dans le pot de confiote qui tente de s’excuser en disant que c’est le pot qui a commencé… Eh bien, Macron c’est à peu près la même chose… Evoquant le brillant succès remporté par le pacte de responsabilité, il cafte que c’est aussi l’échec du MEDEF… Faut dire que leur usine à gaz était tellement bien foutue au départ…

Puisque l’on parle de gaz, glissons tout de suite, tel le prout vaseliné sur une toile cirée enduite de savon noir, vers une baisse qui fait plaisir, celle des carburants. On se réjouit de constater que les prix à la pompe (et non pas le prix de la pompe, parce que dans le premier cas, on remplit, et dans le second, on se vide) continuent de baisser… Mais on ne peut en profiter.. Le tarif des péages ne cesse de grimper, notre pouvoir d’achat schusse vers des profondeurs insondées où même la main de l’homme n’a jamais mis le pied, et les primes d’assurance flambent tellement qu’on croirait que les assureurs sont tous pédés actifs tant on nous la met profond…

Profonde aussi, la réflexion de Yannick Noah suite à la cuisante défait des Bleus à la Coupe Davis… Arnaud Clément, une des têtes pensantes du tennis français, s’est déclaré choqué de ces propos rudes… Ah ben v’la le bal des débutantes qui reprend, avec les pucelles à moitié déniaisées qui prennent des poses et miment d’être outrées en entendant poil couille ou bite…

Restons dans le slip, en évoquant un joli trou du cul, Aloïs Brunner, sémillant criminel de guerre nazi, qui serait, apprend-t-on simplement aujourd’hui, mort en Syrie en 2010… C’est curieux, ça ne me donne pas envie de chialer comme un môme…

Encore une disparition, celle de P.D. James… Que Ttitine Broutin ne débouche pas le Champomy, ce n’est pas un suceur de merguez, c’est juste le nom d’une romancière de polars célèbre…

Tiens, restons dans le beauf et le bas de béret fachoïsant, avec Alain Delon… Le seul, l’unique, LE Alain Delon… Figurez-vous que le Samouraï vendait ses armes de collection, dont la fameuse Winchester de la série télévisée « Au nom de la Loi »… Lesquelles ont réussi de belles enchères, rapportant plus de 162.000 € à Monsieur Klein… A propos, s’il vend ses pétoires, c’est que le vieux beau ne veut plus tirer un coup ?

Ce n’est plus un coup unique, ni un one shot, mais bien plutôt une rafale version peloton d’exécution que Bruno Le Roux, chef des parlementaires socialistes, a décoché à Sarko ce matin sur Inter… On le sentait la bouche pincée en cul de poule en train de pondre à l’idée de devoir prononcer le nom de celui qui virera Pépère de l’Elysée, mais il y est allé de sa petite saloperie, distillant fielleusement qu’il trouvait une forme de vulgarité dans la façon de faire de la politique du secoué de l’épaule… Et les ratages à répétition du Tout Mou, ce n’est pas vulgaire, peut-être ?

Bon, ne nous énervons pas, j’ai encore le brushing qui va se barrer façon Roux et Combaluzier et je vais ressembler à une version mouillée du lead singer d’Europe (vous savez, les suédois chevelus et dopés à la testostérone des années 80)… Restons en superficie, au ras des pâquerettes, avec la fin de la nouvelle saison de danse avec les Stars…

Ah, il y en a eu des fuites urinaires sur les prestations de Rayane Bensetti, le vainqueur, un minet propret sur lui avec pas un poil qui dépasse, de Brian Joubert, le patineur en tenue moulante qui ressemble à un Candeloro qui ne se casse pas la gueule, ou de Tanya Kinsinger, une blondasse ancienne actrice de sitcom conne…

Et quand on pense que Grégoire Lyonnet, le manche à couilles d’Alizée, a été obligé de quitter l’émission parce que Madame avait piqué sa crise de jalousie… Au prétexte qu’elle avait peur que Nathalie Péchalat lui saute sur le slip… Eh oh, elle s’occupe déjà du percolateur de la doublure lumière de Georges Clooney, Jean Dujardin… A moins alors qu’elle n’ait besoin de la crème de Grégoire pour se faire un irish coffee…

A parler d’incendies culottiers, parlons d’une des maîtresses en la matière, Madonna… Mémère sortait le 2 décembre 1990 l’album « Justify my love »… Pas besoin de justifier ton amour, on sait que tu es une vorace de la saucisse-purée…

Et le 2 décembre 1961, stupeur sur le tatami du Stade de Coubertin, à Paris. Anton Geesink, une belle plante de judoka néerlandais d’un mètre quatre-vingt-dix-huit et cent quinze kilos, immobilise le japonais Sone… Et devient ainsi le premier champion du monde non japonais… Après Sone sonné, les japonais durent rire jaune de cette mauvaise blague… Car un tel affront, ce n’est nippon, ni mauvais…

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