jeudi 11 décembre 2014

Brèves du 11 décembre 2014

« Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand… »

Cette antienne, répétée d'une voix goguenarde sur les ondes de Radio Londres par Pierre Dac pendant la guerre de 39-45, sur les motifs de "La cucaracha", illustre parfaitement l’ambiance qui règne entre les médias et les robes noires…

« Radio Paris ment, Radio Paris ment… Radio Paris est alle… grouiiikkkk schllfffff..  Touboubouboudoum… Touboubouboudoum… Ici l’ombre ! Les avocats parlent aux justiciables… »

Il va peut-être falloir en arriver là, pour espérer être entendus dans ce bras de terre contre le pot de fer qui oppose les avocats, et plus généralement les professions libérales au Macaron moisi de Bercy… C’est quand même hallucinant le black-out quasi-complet qui est organisé autour des diverses actions menées par les robes noires et la manifestation parisienne d’hier…

Je mets de côté les Notaires qui eux ont eu droit à l’antenne ouverte de RMC, à croire que Bourdin a des soucis de successions à régler… Mais pour les autres, les Huissiers, les avocats et consorts… Vous en avez entendu parler, à part un demi entrefilet dans la feuille de chou locale et trente secondes de bouche-trou à la fin des actualités régionales télévisées, quand déjà tout le monde s’est barré pour aller se bâfrer le gratin de macaronis aux douze fromages ?…

Ah on se gausse des années sombres de la RTF puis de l’ORTF où le Ministère de l’Information faisait la pluie, le beau temps, et le reste à la télévision et à la radio, mais de nos jours, ce n’est guère mieux ! Je ne sais pas qui a remplacé Peyrefitte et ses oreilles en radar sous la Présidence du Tout Mou, mais je puis vous assurer que la connivence est de mise !

Pas UN papier, pas un reportage positif sur l’action des corbeaux à bavette… On critique parce que ces nantis de baveux veulent s’en mettre encore plus plein les fouilles… Et on fait la part belle à quelques renégats qui approuvent la réforme Macron… Et on télévise plein pot Sa Seigneurie le Bâtonnier de Paris, suce-boule particulier de Manu Macaron, qui organise une contre-manifestation sur la tombe du soldat inconnu…

On voudrait en haut lieu étouffer la révolte qu’on ne s’y prendrait pas autrement ! On va même jusqu’à ne laisser apparaître sur Google que les articles favorables au projet de loi de mes couilles ! Même en Chine, ils n’osent plus faire une telle censure ! On réanime Anastasie, et elle jouit d’une sacrée santé, la salope !

On critiquait l’ORTF parce qu’il était souvent la Voix de son Maître en matière d’information, mais France Télévisions et TF1 ne sont guère mieux sous Hollandouille !

Je ne vais pas vous emmerder plus que de raisons face à ces gesticulations bien vaines puisque les nantis (les vrais) de la République, les journalistes, les reporters télé, les radioteurs de tous poils se sont ligués pour laisser tomber une chape de plomb sur nos revendications…

Ah il doit être au nirvana 24 heures sur 24, la tête de nœud de Bercy… Avec les dizaines de suce-boules, lèche-cul et autres dégustateurs de rondelles en tous genre qui gravitent autour de lui… Non content d’avoir mis le boxon, Manu Mac-Ron (comme Mac Donald, il nous fait bouffer de la merde) se permet de faire des commentaires, en technocrate imbu de lui-même et énarque déconnecté de la moindre réalité quotidienne… A propos du travail dominical, Manu estime que le doublement du salaire n’est pas forcément la solution… Ah bon ? Et il propose quoi, Manu la Science ? Un Bounty et une gâterie ? Il ne veut quand même pas que les salariés aillent bosser sept jours sur sept gratuitement ? Après tout, nos grands-parents se sont battus pour avoir un jour de repos hebdomadaire, et lui, il vient cracher dans la soupe… Mais quelle tête à claques ce mec !

C’est comme la comptine, quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, on l’a en tête et on la garde ! « Et ron et ron, petit con de Macron »…

Attention, ce n’est pas une insulte ! J’opterai plutôt pour la constatation désolée… Et une désolation d’autant plus amère que les petits cons, ça pullule en ce moment…

Bon, vous avez le petit con posthume, genre Mohammed Merah, dont on vient ouvrir le cercueil pour révéler qu’entre deux tueries, il aurait braqué une bijouterie… Information capitale, en effet… Et pour se détendre le soir, il se faisait fumer la merguez entre deux taffes de tarpé ?

Vous avez aussi, dans un autre style, plus « raffiné », plus « tout gentil qu’il ferait pas de mal à une fille » (mais qui n’hésiterait pas à baiser bien profond les électeurs, dans tous les sens du terme), Sébastien Chenu, ancien secrétaire national de l’UMP, et accessoirement co-fondateur de Gaylib, vient d’être recruté par le FN… Euh, faudra lui expliquer que les casques à pointe de collection de Marine, on ne s’en sert pas comme plus anal, et que la francisque du Maréchal Pétain n’est d’aucune utilité pour le fist-fucking…

Pour aller avec le petit con, vous avez la grande conne, penchant féminin qui peut se montrer nettement plus dangereux, surtout si elle est Sinistre de la Culture… Au lieu de laisser s’embourber dans les méandres de l’oubli sa crasse inculture de l’œuvre de Modiano, Fleur Pellerin en remet une double couche bien épaisse en balançant qu’un ministre de la  Culture n’est pas payé pour lire des livres chez soi… Et t’es payée pour quoi, grosse truffe ? Pour te goinfrer de petits fours dans les vernissages ? Pour ronfler comme un sonneur au théâtre et à l’opéra ? Pour se faire chier sa race à une conférence sur l’élevage des pastèques chez les Aztèques au Moyen-âge ? Face à une telle tourte, on en vient à regretter Toubon, voire même Trautman qui, il faut bien l’avouer, n’avaient ni l’un ni l’autre inventé le bidon de deux litres…

Un bidon de deux litres au goût amer, puisque c’est le 11 décembre 1982 que le quatuor suédois ABBA, gagnants du Concours Eurovision 1974, offre depuis Stockholm sa dernière prestation publique avant sa dissolution, transmise dans l'émission britannique "The late, late breakfast show", en interprétant la chanson « When all is said and done »… Tout es dit, en effet…

Et le 11 décembre 1967, le prototype du premier supersonique franco-britannique Concorde 001 vient d'être présenté à la presse et au public, dans les ateliers de l'aérospatiale de Toulouse-Blagnac. Résultat d'une coopération de plusieurs années entre la compagnie française Sud-Aviation et la société britannique British Aircraft Corporation, le Concorde devait, d'ici à 1975, effectuer des vols commerciaux réguliers entre Paris et Rio de Janeiro, entre Heathrow et Bahreïn et entre Paris et Caracas. Voire entre Roissy et Gonnesse…

 

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