« Combien pour me
refaire la vitrine ?
« Ma jolie p’tite
gueule de vingt ans
« Combien pour me
refaire la vitrine ?
« La carrosserie et
tout le ravalement ? »
Ah oui, évidemment pour une
Renaud aussi usagée, on ne retrouve plus les pièces détachées et il faut
souvent envisager l’échange standard… Cette charge guère galante mais pas
complètement hors-sujet tant la victime était à l’époque maquillée comme une
camionnette de roumains volée, est à mettre à l’actif de Thierry Le Luron,
imitateur de poche qui tirait à boulets rouges et dans tous les azimuts sur ses
têtes de turcs préférées.
Si Alice Sapritch s’en est à
la longue lassée, il faut dire qu’elle se faisait régulièrement traiter de chef
d’œuvre en péril, Line Renaud elle s’en est toujours amusée, même lorsque
Thierry reprenait à sa sauce le « Petit Chien dans la vitrine », qui
fut un grand succès de Mademoiselle from Armentières au temps du muet…
Le ravalement de façade,
nombre d’entre nous le redoutent, l’envisagent, l’espèrent ou l’appellent de
leurs vœux et de leur chéquier lorsque le poids des années se fait trop lourd à
porter, et lorsque le temps creuse d’affreux sillons pareils aux tranchées verdunoises
qui transforment une bombe anatomique en un vilain pétard mouillé tout fripé même
pas baisable par un aveugle…
Certains se lancent alors
dans une course à corps, et milliers d’euros, perdus pour tenter de conserver
un semblant de fraîcheur qui les fera paraitre, de dos, en pleine nuit et de
loin, encore consommables… Et c’est comme ça qu’on se retrouve un jour nez à
nez avec une Julie Piétri avec les yeux tellement tirés qu’on croirait qu’elle
s’est fait brider les yeux, une Sheila qui a les yeux dans les coins façon bâtonnet
de poiscaille Cap’tain Igloo, un Patrick Juvet tellement gonflé et lisse qu’on
croirait qu’il s’est fait aussi limer le visage, ou une Isabelle Adjani
tellement liposucée qu’on a certainement dû lui aspirer le cervelet (je ne suis
pas folle vous savez, bonsoir !)…
D’autres préfèreront se
retirer (ne me demandez pas de qui, je ne suis pas suffisamment introduit dans
le milieu pour connaître toutes les histoires de slips et de coulissages d’andouillettes
de l’hexagone) dès qu’ils sentiront les affres du temps s’inscrire sur leur
physique, ou dans leurs performances physiques.
Et c’est comme ça qu’on en
arrive à apprendre la retraite, à l’âge de 37 ans, de Thierry Henry, un des
bleus champions du monde en 1998… En retraite à 37 ans, évidemment, ça va faire
gueuler les caisses de retraite… Les journaux sportifs eux, sont trop occupés à
tresser des lauriers et baiser les paluches et les panards de la future
ex-connasse en short, déversant un concert de louanges ininterrompu, qu’on n’avait
pas entendu depuis la dernière mise à la retraite d’un footeux de seconde zone…
Puisque je sais que vous aimez
les odeurs musquées et viriles des vestiaires, ces effluves mêlées de slibard
souillé, de tee-shirt fumant de transpiration, de pieds qui puent et de
gel-douche Drakkar Noir, restons encore dans les vestiaires des connasses en
short, au risque de se prendre un penalty dans les Pays-Bas si jamais Gourcuff
s’en vient à passer par là…
Comme il est visiblement à
plaindre, financièrement parlant, Zlatanou tente de sortir la tête hors de l’eau
en lançant sa propre marque de vêtements de sports… Qu’ils vont être beaux, nos
racailles de cité avec leurs joggings en lycra Ibrahimovic à 200 boules l’exemplaire…
Ben quoi ? Vous n’imaginiez tout de même pas que ce serait vendu au tarif
Décathlon quand même…
Dans le domaine du CGT l’argent
par les fenêtres, c’est son leader qu’on rêve de voir passer la fenêtre, perte
et profits et toutes les couleurs, puisque de plus en plus de voix au sein du
syndicat réclament qu’on plume Titi le paon…
Puisqu’on parle de drôles d’oiseaux,
restons dans la cage aux oiseaux de la ménagerie politique, avec le plus rare
des drôles d’oiseaux socialistes, Ségolène Royal, la Dingo du Poitou qu’on va
pas tarder à appeler Ciboulette… Pourquoi ? Parce que son rythme de
croisière est de six boulettes par jour… Plus sérieusement, si l’on peut dire,
Notre Drame de la Bravitude Charentaise a plaidé pour un gel des tarifs
autoroutiers en 2015… Ne serait-ce son profil chevalin à lui faire courir dans la
troisième à Vincennes, ne serait-ce sa voix de crécelle éraillée qui ferait
presque aimer le timbre de voix de Zaz, ne serait-ce sa garde-robe de carnaval
dunkerquois qui feraient passer les tailleurs fluos de Roselyne Bachelot pour
le comble du chic, elle pourrait passer pour avoir des idées sympa…
Nettement moins sympa, la
nomination par le Nain d’une ex-FN comme secrétaire nationale de l’UMP… Franchement,
on dérive vers le n’importe nawak, on se vautre dans le sensationnel dans la
classe politique… Un facho à l’UMP, un homo au FN… Vous allez voir qu’à ce
train-là, on va finir par trouver un mec de gauche au PS…
Enfin, j’aimerai tant remplacer
un instant les journalistes qui chaque matin égrènent les difficultés routières
depuis le PC Bison Futé de Rosny Sous Bois, pour vous informer qu’un tronçon du
Périph’ parisien a été ce matin fermé à la circulation à cause d’inondations…
Décidément, après les taxis, voila une manif’ de femmes fontaines qui tourne
mal…
Et boucher le périph’, c’est
peut-être un moyen de limiter la mortalité sur les routes, qui repart à la
hausse depuis quelques mois… Bah, on dira que c’est toujours une solution aux
soucis des organismes de retraite…
Soit vous vous mettez la
gueule sur un platane, soit vous écouter « Eonta » de Iannis Xenakis,
que le Domaine Musical crée le 16 décembre 1964, une composition de musique moderne
qui fait passer les pires bouses d’Obsipo pour de l’ambroisie auditive… Mais
dans les deux cas, vous prenez cher !
Et le 16 décembre 1989, s’éteignait
dans une clinique madrilène, victime d’une tumeur aux poumons, Silvana Mangano,
59 ans, et actrice italienne réputée, notamment connue en France pour son
interprétation toute en sensualité dans « Riz amer » un film
néoréaliste italien de Guiseppe De Santis en 1949, qui sera le premier film a
hériter du « carré blanc » lors de sa diffusion à la RTF le 26 mars
1961, indiquant que le film n’était pas tous public… C’était encore à l’époque
où un corsage serré émoustillait et où une cuisse gainée de bas faisait grimper
aux rideaux…
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