mardi 9 décembre 2014

Brèves du 09 décembre 2014

Ne voulant pas l’ombre d’un quart de nanoseconde passer pour une réincarnation de Chouchou (pas la blonde hystérique de la série télévisée, mais la couscoussière marocaine incarnée déjà à l’époque avec un manque de talent flagrant par Gad Elmaleh), j’hésite au-delà du raisonnable de m’écrier : « J’adooooooooooooore les sushis ! »…

J’ai des ascendances auvergnates, mais ce n’est pas pour autant que je me hasarderai à glapir sur tous les toits que j’adore les soucis… D’abord parce que je subodore que vous vous foutez complètement de connaître mes préférences florales, et ensuite parce vous vous en cognez encore plus de savoir qu’à un bouquet de soucis, je préfère six roses (Borloo, lui, c’est la cirrhose qu’il préfère)…

Ah mais ne poussez pas mémé dans les orties, les bégonias ou les escaliers selon vos affinités ou vos envies d’héritage ! Parce que c’est encore un de ces jours où, loin d’être frêle comme une pâquerette perdue dans ses pensées, je serai prompt à vous envoyer sur les roses si vous me titillez le pistil en me traitant de bergamote sauvage ou de renonculacée…

Pour votre gouverne, il faut absolument que vous sachiez, et si c’est dans la colle ça lui donnera l’inimitable texture veloutée de la crème de marrons, que la renonculacée est un mot valise ancien, désignant des personnes connues qui s’emmanchent modérément… oui, des gens de renom-cule-assez…

Et les soucis, pas les fleurs non, les vrais, les durs, les tatoués, ceux qui en ont dans le slip, crachent par terre, fument des Gitanes sans filtre et se torchent avec du papier de verre parce qu’il n’y a que ça qui les fait marrer avec le Thermogène et les sinapismes à la moutarde, il y en a pléthore dans l’actualité du jour…

A tout seigneur, tout honneur, et la place de choix du souci du jour revient à Ségolène Royal, la Dingo du Poitou qui une fois de plus ouvre tout grand son irrépressible robinet à conneries en affirmant vouloir revenir sur l’arrêté préfectoral interdisant, à Paris intra-muros, les feux de cheminée à compter du premier janvier prochain. Jamais avare de déclaration fumeuses, Notre Drame de la Bravitude va certainement montrer de quel bois elle se chauffe, au risque d’enflammer un débat dont il ne restera plus que des cendres à descendre une fois l’extinction des feux ordonnée…

Actualité toujours fumante avec les agitations sporadiques à la CGT, où les révélations sur le train de vie de Thierry Leapon ont mis le feu aux poudres, pour reprendre un vocabulaire qui ferait chaud au cœur de Ségo, toujours chaude comme un tisonnier chauffé à blanc. Le trésorier a démissionné, certainement parce qu’il avait CGT l’argent par les fenêtres, et Titi cherche par tous les moyens à sauver son fauteuil, dont on ne sait pas d’ailleurs s’il a été ou non rénové aux frais du syndicat…

Des sushis… pardon, des soucis, au Conseil Constitutionnel (des sushis chez les cacochymes constitutionnels, ce serait suicidaire… A part la polenta, la bouillie et le tapioca bien dilué, rien de plus solide n’est toléré), avec l’arrivée de Lionel Jospin en remplacement de Jacques Barrot, fraîchement décédé… Ah ils vont se fendre la pêche, au Conseil Constitutionnel ! Yoyo la déconne vient caser ses fesses au Conseil, et je doute qu’il fasse quoi que ce soit pour dérider l’ambiance empesée et compassée…

De compassé à passer pour un con, il n’y a qu’un pas que nous franchirons avec la grâce d’un tutu éthéré de jeune rat de l’opéra qui loupe pour la soixante-sixième fois le double pas chassé latéral avec double boucle piquée et salto arrière avec rétablissement sur la pointe des dents et se viande méchamment sur le parquet de la salle d’entrainement…

Compassés de passer pour des cons, les 200 salariés d’Ecomouv’ qui se retrouvent sur la carreau après la cessation des activités de la société, conséquence directe de la reculade du gouvernement sur l’écotaxe… Je suis à peu près sûr que Tout Mou ne viendra pas s’en vanter devant les caméras avec son sempiternel regard de benêt adipeux ravi de sa connerie ambiante…

Et il était au sommet de son art de cocu content lorsqu’il a annoncé la libération du dernier otage français dans le monde, Serge Lazarevic, retenu au Sahel… Ne vous méprenez pas, je suis évidemment ravi que l’on ai pu le récupérer sain et sauf…

Ce qui m’horripile, c’est que l’annonce de cette libération tombe précisément la veille de la manifestation parisienne des avocats et autres professions libérales contre le projet de loi Macron… Déjà que les média s’en branlaient intégralement de nos revendications, là, ils vont nous zapper complet ! Merci, Ducon !

Si seulement le Porcinet sudoripare avait sobrement annoncé la chose, passe encore… On aurait dû se fader quelques branlettes journalistiques avec fellation des micros et épanchement jouissif en direct à l’antenne sur quelques chaînes infos, ce qui est un moindre mal… Non, Flamby joue les Monsieur Plus de Bahlsen et en rajoute une couche bien sirupeuse, en affirmant que la France n’a versé aucune rançon pour sa libération… Ben voyons ! Et la marmotte, le papier d’alu, le chocolat… Et Laetitia, panpan dans le valseur, Johnny décati, pas pour l’argent… Et Ribéry, Zahia, sa minorité et ses gros seins, pas vu qu’elle était mineure quand elle le pompait…

Et pendant ce temps que Zahia, à l’instar des Sahdoks, pompait, outre-Rhin, Encula Merkel était triomphalement réélue à la tête du CDU… On pourra critiquer son physique de pot à tabac qui fait passer Martine Aubry pour la réincarnation de Claudia Schiffer, ses tailleurs taillés à la Libération par un tailleur déjà démodé, sa mine chafouine et sa moumoutte jaune crin ; mais cette femme dirige depuis neuf ans une Allemagne qui se porte de mieux en mieux… Alors critiquez tant que vous voulez, mais des grandes saucisses comme ça, on aimerait bien en avoir au pouvoir en France…

En parlant de saucisses, en voila une momifiée, la chère de louche Dalida, qui le 9 décembre 1978 obtient un disque d’or pour son medley disco « Génération 78 »… Déjà à cette époque-là, on recyclait les vieux trucs ringards…

Et le 9 décembre 1977, la première ligne du Réseau Express Régional (RER) la ligne A, est inaugurée par le Président de la République Valéry Giscard d'Estaing. Elle concerne le tronçon central Auber-Gare de Lyon et l'ouverture de la branche Noisy-le-Grand/Mont d'Est. Et haexagonalement connu par tout le monde… Qui n’a jamais entendu parler des perturbations sur la ligne A du RER… M’enfin, faire inaugurer un truc long et tout dur qui rentre et qui sort dans des trous noirs par un Président dont on sait qu’il était un grand tireur (et pas simplement aux safaris) et un sauteur impénitent (en longueur, largeur et surtout profondeur), c’est d’un goût douteux, non ?

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