Ne voulant pas l’ombre d’un
quart de nanoseconde passer pour une réincarnation de Chouchou (pas la blonde
hystérique de la série télévisée, mais la couscoussière marocaine incarnée déjà
à l’époque avec un manque de talent flagrant par Gad Elmaleh), j’hésite au-delà
du raisonnable de m’écrier : « J’adooooooooooooore les sushis ! »…
J’ai des ascendances
auvergnates, mais ce n’est pas pour autant que je me hasarderai à glapir sur
tous les toits que j’adore les soucis… D’abord parce que je subodore que vous
vous foutez complètement de connaître mes préférences florales, et ensuite
parce vous vous en cognez encore plus de savoir qu’à un bouquet de soucis, je
préfère six roses (Borloo, lui, c’est la cirrhose qu’il préfère)…
Ah mais ne poussez pas mémé
dans les orties, les bégonias ou les escaliers selon vos affinités ou vos
envies d’héritage ! Parce que c’est encore un de ces jours où, loin d’être
frêle comme une pâquerette perdue dans ses pensées, je serai prompt à vous
envoyer sur les roses si vous me titillez le pistil en me traitant de bergamote
sauvage ou de renonculacée…
Pour votre gouverne, il faut
absolument que vous sachiez, et si c’est dans la colle ça lui donnera l’inimitable
texture veloutée de la crème de marrons, que la renonculacée est un mot valise
ancien, désignant des personnes connues qui s’emmanchent modérément… oui, des
gens de renom-cule-assez…
Et les soucis, pas les
fleurs non, les vrais, les durs, les tatoués, ceux qui en ont dans le slip,
crachent par terre, fument des Gitanes sans filtre et se torchent avec du
papier de verre parce qu’il n’y a que ça qui les fait marrer avec le Thermogène
et les sinapismes à la moutarde, il y en a pléthore dans l’actualité du jour…
A tout seigneur, tout
honneur, et la place de choix du souci du jour revient à Ségolène Royal, la
Dingo du Poitou qui une fois de plus ouvre tout grand son irrépressible robinet
à conneries en affirmant vouloir revenir sur l’arrêté préfectoral interdisant,
à Paris intra-muros, les feux de cheminée à compter du premier janvier
prochain. Jamais avare de déclaration fumeuses, Notre Drame de la Bravitude va
certainement montrer de quel bois elle se chauffe, au risque d’enflammer un
débat dont il ne restera plus que des cendres à descendre une fois l’extinction
des feux ordonnée…
Actualité toujours fumante
avec les agitations sporadiques à la CGT, où les révélations sur le train de
vie de Thierry Leapon ont mis le feu aux poudres, pour reprendre un vocabulaire
qui ferait chaud au cœur de Ségo, toujours chaude comme un tisonnier chauffé à
blanc. Le trésorier a démissionné, certainement parce qu’il avait CGT l’argent
par les fenêtres, et Titi cherche par tous les moyens à sauver son fauteuil,
dont on ne sait pas d’ailleurs s’il a été ou non rénové aux frais du syndicat…
Des sushis… pardon, des
soucis, au Conseil Constitutionnel (des sushis chez les cacochymes
constitutionnels, ce serait suicidaire… A part la polenta, la bouillie et le
tapioca bien dilué, rien de plus solide n’est toléré), avec l’arrivée de Lionel
Jospin en remplacement de Jacques Barrot, fraîchement décédé… Ah ils vont se
fendre la pêche, au Conseil Constitutionnel ! Yoyo la déconne vient caser
ses fesses au Conseil, et je doute qu’il fasse quoi que ce soit pour dérider l’ambiance
empesée et compassée…
De compassé à passer pour un
con, il n’y a qu’un pas que nous franchirons avec la grâce d’un tutu éthéré de
jeune rat de l’opéra qui loupe pour la soixante-sixième fois le double pas
chassé latéral avec double boucle piquée et salto arrière avec rétablissement
sur la pointe des dents et se viande méchamment sur le parquet de la salle d’entrainement…
Compassés de passer pour des
cons, les 200 salariés d’Ecomouv’ qui se retrouvent sur la carreau après la cessation
des activités de la société, conséquence directe de la reculade du gouvernement
sur l’écotaxe… Je suis à peu près sûr que Tout Mou ne viendra pas s’en vanter
devant les caméras avec son sempiternel regard de benêt adipeux ravi de sa
connerie ambiante…
Et il était au sommet de son
art de cocu content lorsqu’il a annoncé la libération du dernier otage français
dans le monde, Serge Lazarevic, retenu au Sahel… Ne vous méprenez pas, je suis
évidemment ravi que l’on ai pu le récupérer sain et sauf…
Ce qui m’horripile, c’est
que l’annonce de cette libération tombe précisément la veille de la
manifestation parisienne des avocats et autres professions libérales contre le
projet de loi Macron… Déjà que les média s’en branlaient intégralement de nos
revendications, là, ils vont nous zapper complet ! Merci, Ducon !
Si seulement le Porcinet
sudoripare avait sobrement annoncé la chose, passe encore… On aurait dû se
fader quelques branlettes journalistiques avec fellation des micros et
épanchement jouissif en direct à l’antenne sur quelques chaînes infos, ce qui
est un moindre mal… Non, Flamby joue les Monsieur Plus de Bahlsen et en rajoute
une couche bien sirupeuse, en affirmant que la France n’a versé aucune rançon
pour sa libération… Ben voyons ! Et la marmotte, le papier d’alu, le
chocolat… Et Laetitia, panpan dans le valseur, Johnny décati, pas pour l’argent…
Et Ribéry, Zahia, sa minorité et ses gros seins, pas vu qu’elle était mineure
quand elle le pompait…
Et pendant ce temps que
Zahia, à l’instar des Sahdoks, pompait, outre-Rhin, Encula Merkel était
triomphalement réélue à la tête du CDU… On pourra critiquer son physique de pot
à tabac qui fait passer Martine Aubry pour la réincarnation de Claudia Schiffer,
ses tailleurs taillés à la Libération par un tailleur déjà démodé, sa mine
chafouine et sa moumoutte jaune crin ; mais cette femme dirige depuis neuf
ans une Allemagne qui se porte de mieux en mieux… Alors critiquez tant que vous
voulez, mais des grandes saucisses comme ça, on aimerait bien en avoir au
pouvoir en France…
En parlant de saucisses, en
voila une momifiée, la chère de louche Dalida, qui le 9 décembre 1978 obtient un
disque d’or pour son medley disco « Génération 78 »… Déjà à cette
époque-là, on recyclait les vieux trucs ringards…
Et le 9 décembre 1977, la
première ligne du Réseau Express Régional (RER) la ligne A, est inaugurée par
le Président de la République Valéry Giscard d'Estaing. Elle concerne le
tronçon central Auber-Gare de Lyon et l'ouverture de la branche
Noisy-le-Grand/Mont d'Est. Et haexagonalement connu par tout le monde… Qui n’a
jamais entendu parler des perturbations sur la ligne A du RER… M’enfin, faire
inaugurer un truc long et tout dur qui rentre et qui sort dans des trous noirs
par un Président dont on sait qu’il était un grand tireur (et pas simplement
aux safaris) et un sauteur impénitent (en longueur, largeur et surtout
profondeur), c’est d’un goût douteux, non ?
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