mardi 23 décembre 2014

Brèves du 23 décembre 2014

J’aurais aibé bous inderbréder une jolie perceuse pour bous agonbagner vers la belle duit de Doël où toutes les grosses cochonnes… Euh… Addendez… PROUUUAAAAAAARFF !!! Aaaah ! Un bon coup dans le Kleenex, une huitre de plus pour le réveillon, et me voilà un autre homme, le nez libéré et la glotte alerte…

Je disais donc que j’aurai aimé vous interpréter une jolie berceuse pour vous accompagner vers la belle nuit de Noël où toutes les grosses cloches sonnent… Seulement… Ce n’est évidemment pas l’envie qui m’en manque, malgré une énergie proche de l’amibe anémiée qui me donne furieusement l’envie de vacances… Mais le contexte et les futilités de l’actualité ne donnent pas forcément envie de faire la fête, de rigoler, de festoyer, d’entonner des refrains joyeux…

Certes, je sais que les fêtes de fin d’année qui s’annoncent, avec leur cortège de cadeaux, de repas en famille ou solitaires, d’indigestions, de doigts martyrisés par le couteau à huitres, d’oncles bourrés comme un coing qui dans la macarena à moitié à poil sur la table basse du salon avant de se casser la gueule comme des étrons frais, de cadeaux splendides qui finiront dès le lendemain en achat immédiat sur ebay, et de bougies qui filent le feu au sapin…

Je sais que vous attendez avec une anxiété non feinte les quatre-vingt huit bêtisiers de fin d’année où l’on vous rediffusera encore et encore Denise Fabre qui se dévisse le dentier, Nancy Reagan qui se prend une gamelle, et Gainsbourg qui invite Whitney Houston à se faire rectifier le tuyau d’échappement…

Vous piaffiez d’impatience dans la tante… pardon, dans l’attente des sempiternels téléfilms de Noël et des films cuculapralinesques qu’on regarde la bave aux lèvres et la boite de chocolats à la main, lové sous la couverture polaire alors que des flocons de neige s’accrochent aux carreaux…

Eh bien non ! Le ravissement de ces moments magiques, ce sentiment indéfinissable au moment de mettre le petit Jésus dans la crèche, au sens premier du terme, bien entendu, cette torpeur bienfaisante qui vous envahit en regardant la Messe de Minuit en mondovision depuis Saint Pierre de Rome, ça n’est pas pour tout de suite !

Vous le savez, les emmerdements volent en escadrille… Eh bien, les convois funèbres aussi, hélas… Est-ce le changement de météo brutal ou la perspective de se fader un énième réveillon avec les sempiternelles conneries télévisées, mais nous enregistrons un net pic de cassage de pipes depuis trois jours…

Dimanche, Udo Jürgens… Hier, Maurice Duverger, constitutionnaliste réputé, et Joe Cocker… Aujourd’hui, Jacques Chancel…

Au revoir donc à la voix ébréchée à l’alcool, aux drogues de tout poil et au tabac de Joe Cocker, interprète inclassable et de grande classe, dont la gestuelle scénique laissait à penser qu’il venait de se prendre une décharge de 380 dans les nougats, ou les derniers albums de Zaz et Christophe Maé dans les étagères à mégots… Lui qui chantait ses expériences hallucinogènes (« High time we went » (on est allé haut)), et son besoin de l’aide amicale, il n’a hélas eu nul besoin d’un peu d’aide de ses amis pour succomber au crabe…

Au revoir également à Jacques Chancel, 86 ans, dont l’inimitable voix a bercé des générations d’auditeurs au micro de France Inter grâce à ses Radioscopie de grande tenue… Jamais pédant, jamais pédé non plus, toujours cultivé, ces émissions étaient certes propice à vous faire ronfler, mais elles témoignent d’une époque où l’on savait divertir en cultivant… En guise de goodbye, reprenons la question fétiche de Jacques S’écroule…oups, non, Chancelle, « Et Dieu dans tout ça ? »… Il va avoir incessamment avoir la réponse…

Les emmerdements volent en escadrille, les illuminés qui foncent la foule en bagnole, en criant, dit-on « allah akhbar » aussi ! Après le siphoné de Joué, ce sont deux chauffards qui à Dijon et Nantes tentent de diminuer le chômage et le problème de retraites en lançant leur bagnole dans la foule… Pour l’esprit de Noël, on a connu mieux…

Evidemment, le Pétillant tente désespérément d’éteindre les braises en affirmant, un peu trop rapidement semble-t-il, qu’il n’y a aucun rapport entre ces trois drames… Et tout aussi évidemment, Marine Le Pen dénonce une tentative de minimisation, allant jusqu’à parler d’attentat… Ah ! nos politiques et leur sens de la mesure… La trêve de confiseurs n’est pas pour demain !

Surtout que le Premier Sinistre « craint » que les chiffres du chômage ne soient pas bons pur Novembre… Traduire : j’ai vu les sondages, c’est un tsunami, c’est pire que catastrophique, mais je ne voudrai pas que la bûche vous reste en travers de l’œsophage…

Et pendant ce temps, que fait Flamby ? Eh bien il se ballade ! Le Tout Mou est attendu à Saint Pierre et Miquelon, où il fait le déplacement spécialement pour un peu plus de 6.000 personnes ! Ils vont nous l’accueillir sous des trombes d’eau en lui offrant la primeur de la danse du croissant à scooter, vous croyez ?

Franchement, tout va mal en France, et lui, il ne pense qu’à valider sa carte grand voyageur de chez Air France… A un point tel, c’est plus de la connerie, c’est de la synthèse !

Synthèse de la connerie également chez Daniel Barenboïm qui interrompt un récital de Schubert à cause d’un flash d’appareil-photo… Et pourrit la coupable d’un hautain « ceux qui font des photos sont mal éduqués »… Et ceux qui interrompent un récital à cause d’un égo surdimensionné, que sont-ils ?

A Schubert, peut-être préfèrerez-vous « She’s like the wind », la chanson de la bande originale du film Dirty Dancing, qui depuis le 23 décembre 1987 fait mouiller des quantités industrielles de petites culottes et de strings fluos avec la danse lessive… euh, lascive de Patrick Swayze et Jennifer Grey…

Et le 23 décembre 1955, Max Ophüls offre en cinémascope et en stéréophonie un film salué par la critique mais boudé par le public : « Lola Montès ». Donnant à Martine Carol le rôle le plus marquant de sa carrière, ce film qui sera hélas mutilé en deux versions raccourcies est inspiré de la vie (racontée par Cécil Saint-Laurent) de la célèbre danseuse et courtisane du XIXème siècle Lola Montez, qui fut l'intime de Franz Liszt et de Louis 1er de Bavière…

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, ainsi se terminent nos brèves de presque de l’année 2014, nous vous remercions de votre attention et de vos commentaires, à toutes et tous de Joyeuses Fêtes ! A vous Cognacq Jay, à vous les studios !

 

lundi 22 décembre 2014

Brèves du 22 décembre 2014

- Mais qui vois-je donc s’offrir à mes yeux qui en frisent dans ce seyant manteau de mohair vieux rose à liseré bleu nattier ? M'âme Jeanssen ! Quel plaisir de vous revoir ! Je vous croyais absente pour les fêtes !
- Nan mais vous plaisantez ou vous rigolez ? Avouez franchement que vous voulez ma mort, hein !
- Pourquoi souhaiterais-je une telle issue ?
- Aller passer les fêtes de fin d’année chez mes neveux ? Non mais vous savez où ils crèchent, mes neveux ? A Saint Théophraste de Ploumenac’h le Jeune, un joli port de mer du trouducu du monde où il gèle à pierre fendre dès la mi-octobre…La dernière fois que je suis allé y passer le réveillon, la chaudière avait lâché, on a tout mangé congelé et on ouvrait le frigo pour se réchauffer de temps à autre…
- Le froid ça conserve…
- Oué, c’est comme la bourgeoise à mon neveu, une fana des conserves… Pas foutue de réussir un plat ou de le faire réchauffer convenablement… Le dernier Noël, il a fallu attendre la buche glacée et le champagne pour dire « enfin quelque chose de chaud »…
- La cuisine n’est pas un art pratiqué par tout le monde, vous savez…
- De là à flinguer Escoffier à chaque fois qu’on fait une omelette, y a de la marge, non ? Et pis, dites, j’ai passé l’âge de jouer les Candeloro de province, moi…
- Qu’est-ce à dire ?
- Dans leur bled, y a pas une rue de niveau ! Alors  pour aller acheter le pain, on patine d’un coin de rue à l’autre…
- Au moins, ça économise les semelles…
- Oué, mais ça vous ruine les fémurs…Alors, si c’est pour faire comme en 91 le réveillon de la hanche, non merci bien !
- Donc vous fêterez Noël toute seule…
- Encore heureux ! Au moins, je mettrai le programme qui me plait, j’aurai pas à partager ma bûche grand-marnier crème au beurre vanille avec M’âme Sauzède, et elle viendra pas me lamper mon mousseux…
- Vu comme ça…
- Et comment que vous voulez le voir ? Dites, déjà qu’on nous sucre Eric Zemmour de chez i-Télé, je vais pas en plus me fader la soixante-quinzième rediffusion de Mayerling non plus !
- Eh oui, le petit tas de boue à trombine de rat musqué défiguré sent trop la vase… Et ainsi, il pourra encore une fois créer la polémique…
- Mais qu’est-ce qu’ils attendent pour tirer la chasse et qu’on n’en parle définitivement plus, ah la la !
- M'âme Jeanssen, faites attention, faut quand même pas traiter Zemmour de merde… ce serait infamant pour les étrons…
- Oué, ben question étron, j’en connais un de belle taille… Ce connard de conducteur qui s’est amusé à faucher des passants en gueulant Allah Akbar… Ça commence à bien faire, leurs pitreries qu’on tente désespérément de rattacher au Djihad…
- Effectivement, la moutarde va nous monter au nez… surtout parce que le fait-divers s’est produit à Dijon…
- Ils commenceraient presque à nous faire chier, avec ce genre de nouvelle invérifiable… Et en pleine épidémie de gastro, c’est mal choisi ! Avec la grève des médecins en plus, ça va être la grande course à la porcelaine et aux bouchons pour colmater les issues qui fuient…
- Ou alors, l’engorgement des urgences… Tout ça parce que le lapinou sous ecstasy Marie-Folle Tour-Vaine s’obstine à reformer un système qui ne marchait pas trop mal, pour en faire une usine à gaz qui ne fonctionnera plus du tout… Parfois, on préfèrerait presque rester au dix-neuvième siècle…
- Pourquoi ? Vous voulez revivre les premiers adieux de Sheila et Mireille Mathieu ?
- Vous savez M'âme Jeanssen que cette génération de chanteurs a semble-t-il à nouveau le vent en poupe… Regardez Daniel Guichard qui remonte inlassablement sur scène (peut-être qu’il en tombe régulièrement), ou même Jean-Luc Lahaye qui fête ses trente-cinq ans de carrière…
- L’affolé du string en futal de cuir ? Trente-cinq ans qu’il beugle ? Ah ben, ça m’a paru plus long… beaucoup plus long…
- Rassurez-vous, tous les artistes n’ont pas cette longévité… surtout lorsqu’après une période de gloriole, ils annoncent qu’ils veulent casser leur image et donner une nouvelle orientation à leur carrière…
- Vous pensez au moule à gaufres à perruque hirsute, là, le Kev Adams ? Depuis qu’il ne veut plus être catalogué « humoriste des ados », il se prépare une voie de garage royale, le pauvre chouchou…
- En parlant de chouchous, je pense que vous allez flaquer d’aise en ouvrant le prochain torche-cul du jeudi… On a eu du mariage royal ce week-end en Angleterre…
- Quoi ? Les rosbifs couronnés se marient, et on ne m’avertit pas ?
- Oh, c’était je pense un mariage sobre et intime, à peine cinquante personnes furent introduites, dans tous les sens du terme, à Old Windsor, pour l’union de Sir Elton John et son manche à couille de longue date, David Furnish…
- Et il n’avait pas invité la Reine ?
- Ah que non ! Ça aurait fait une Queen de trop !
- Une Couine de trop, mais un roi en moins… Vous avez entendu, M'âme Jeanssen que l’une des stars de la chanson de langue allemande était partie vers d’autres cieux, ce weekend ?
- Ach nein ! mécékidon ?
- Si je vous dis qu’il est parti d’une crise cardiaque à l’âge de 80 ans, alors qu’il était encore en activité et qu’il a crée plusieurs centaines de chansons, c’est clair pour vous ?
- Comme un tas de boue !
- Eh bien, je vous le dis tout clairement : Udo Jürgens est mort… Pour les profanes, c’est le chanteur qui a décroché la première victoire autrichienne à l’Eurovision en 1966 avec « Merci chérie »…
- Ah ben pour le coup, on ne lui dit pas merci !
- Allez, ne soyez pas triste, M'âme Jeanssen, et pour vous consoler si besoin, je vous propose de visionner un film dont la pellicule est usée à force de diffusion à la télé pour les fêtes de fin d’année…
- Si vous cherchez à m’emballer pour une soixante-seizième diffusion de Mayerling, vous allez tâter de mon sac en polychlorure de vinyle glacé imitation crocodile…
- Mais non voyons ! Je voulais juste vous rappeler que le 19 décembre 1955 sort en Autriche le film « Sissi », qui se base sur l'histoire d'amour de l'impératrice Sissi, jouée par Romy Schneider, et de l'empereur François-Joseph, joué par Karlheinz Böhm. Et qui donnera lieu à deux suites, « Sissi impératrice » et « Sissi face à son destin »…
- Une autrichienne impératrice, cinquante-neuf ans avant Conchita Wurst… On aimerait lui dire « Merci chérie »… 

vendredi 19 décembre 2014

Brèves du 19 décembre 2014

Il serait, à mon humble avis, des plus déplacés en ces temps troublés où l’on ne sait pas de quoi demain sera fait et où l’on a peine à se sortir les doigts du fondement pour espérer commencer à penser à la probabilité d’une éventuelle survenue de jours meilleurs, de ne pas s’employer consciencieusement à respecter les traditions.

Evidemment, chaque moment important de l’année est soumis à son lot de traditions plus ou moins folkloriques, plus ou moins respectées, plus ou moins connues… Mais le moment le plus chargé en traditions est celui qui s’annonce devant vos yeux ébahis, devant vos mirettes ébaubies (Ewing), devant vos phares de Berliet de lapinou sous acide :les fêtes de fin d’année.

Ah ! les fêtes de Noël et du Nouvel An ! On en ferait une encyclopédie en douze volumes in octavo imprimé en police 6 sur papier bible qu’on en aurait pas tout dit ! Foisonnement des traditions, multiplicité des passages obligés, joie d’offrir, plaisir de recevoir, émerveillement des enfants, satisfaction des parents…

Il m’a paru important, au seuil de ce weekend où vous allez avoir presque tous l’idée de génie de vous précipiter dans les centres commerciaux, supermarchés et autres complexes de consommation de masse pour effectuer dans l’urgence et les odeurs peu flatteuses de transpiration les derniers achats pour Nowel et faire virer la carte bleue à l’écarlate, de rappeler quelques unes des traditions bien ancrées , telles le morpion dans une toison pubienne où le gel douche est une option hebdomadaire…

Comment éviter la tradition la plus établie en cette saison, celle qui ravit tous ses adeptes et qui leur laisse toujours un sentiment de chaleur et un doux parfum… la gastro ! Comme chaque année, la gastro revient en force à quelques heures du réveillon, et ça sera la course à la porcelaine accompagnée de gargouillis d’outre-tombe et des nausées de parturiente, et un soulagement tout passager avec le crépissage des toilettes et moucheté marron clair en relief…

Autre grande tradition, la grippe, où vous serez forcément ravis de passer votre réveillon de Noël au pieu avec 40 de fièvre, des frissons et des courbatures tandis que la parentèle réunie festoiera dans la pièce voisine à grands renforts de foie gras et d’huitres…

Plus spécifiquement réservée aux fins gourmets, la tradition de l’ouverture de ces putains de bourriches d’huitres qui vont vous entailler les mains jusqu’à l’os et vous permettent de finir le réveillon bien entouré aux urgences… En comparaison, la tradition du découpage de la dinde fourrée aux marrons complètement massacrée par les coups de couteau rageur du cousin Edmond déjà bien attaqué par les trois kirs royaux et la demi-bouteille de Sauternes qu’il s’est lampé avec le foie-gras à l’armagnac, ce serait presque de la roupie de sansonnet…

Pour en arriver à déguster la bûche faite maison qui a effectivement en commun avec le rondin de bois son caractère ligneux, il vous aura fallu surmonter les hystériques hurlements des gamins de la maisonnée, à peu près jamais contents des cadeaux offerts, et les remarques acerbes de la tante Marthe qui glisse in petto que franchement, le pull cheminée en bayadère mimosa et pourpre en taille 36 quand on est surnommé « Sauvez Willy » à la piscine municipale, c’est pousser la délicatesse dans ses derniers retranchements…

Nowel, c’est aussi le temps du partage et vous serez aux anges d’aller passer deux plombes interminables à écouter le babillage sénile d’une vieille tante dans l’odeur flatteuse de couches pleines et de pet foireux d’un mouroir de banlieue…

Et si, pour tenter d’échapper à toutes ces traditions pourtant si tenaces et attachantes, vous souhaitez faire une retraite monacale dans un monastère orthodoxe au fin fond du Caucase ; finalement, on ne vous en tiendra pas forcément rigueur…

Evidemment, on n’est pas obligés de respecter ces traditions, on peut s’en affranchir volontiers, ou au contraire se soumettre à des rituels encore plus drastiques, s’astreignant à passer de bonne fêtes quoi qu’il arrive… même si on nous apprend au moment de mettre le petit Jésus dans la crèche que l’oncle Gontran a fermé son parapluie il y a trois mois et que les pompiers viennent de le retrouver dans son deux-pièces cuisine à cause de l’odeur encore plus pestilentielle qu’à l’habitude et qui a finalement dérangé les voisins… même si entre la poire et le fronton, Kévin lâche une bombe atomique en clamant qu’il ira passer le réveillon de la Saint Sylvestre avec Kader, qui lui tambourine le croupion depuis six mois sans que personne n’en sache rien… même si la cousine Josiane vous pleurniche dans le creux de l’oreille et pour la soixante-sixième fois comme ce salopard de Raymond l’a trompée pendant dix-sept longues années avec cette pouffiasse de Gisèle du service comptabilité…

Oui, il vous faudra passer de bonnes fêtes, même si l’on sait que désormais, le maire FN de Hayange est inéligible pour un an en raison d’un manquement d’une particulière gravité dans ses comptes de campagne et qu’il a annoncé qu’il relevait appel de cette décision « éminemment politique »… Oué, mais ça, c’est un dét-heil !

De bonnes fêtes pour vous, même s’il vous reste en travers de la gorge que le Pétillant est allé faire une visite surprise aux employés des abattoirs de Gad... vous savez, les illettrés méprisés par Macaron… Franchement, il ose tout ce mec !

Tout comme vous ne pourrez pas vous priver d’une seconde part de bûche, c’est toujours ça de pris, après avoir appris que Pépère estime les prévisions de croissance pour 2015 insuffisantes pour réduire le chômage…. Lui, le chantre de l’inversion de la courbe, ça doit lui faire mal du derche d’annoncer ça…

Oui, passons de bonnes fêtes, même si la beauté blonde et radieuse de Virna Lisi s’est définitivement fanée dans son sommeil, partant vers des rivages apaisés à l’âge de 78 ans. Éclectique et exigeante dans ses choix, l’italienne récemment veuve après 53 ans de mariage avait impressionné par sa composition dans la Reine Margot… Ciao, ciao, bambina…

Avant que de vous vautrer dans les chants de nowel pas toujours digestibles, réécoutez le « Blue Suede shoes » enregistré par Carl Perkins le 19 décembre 1955, mais popularisé par Elvis Presley quelques mois après.

Et le 19 décembre 1977, TF1 versait encore à l’époque dans le programme de qualité pour les fêtes en offrant aux téléspectateurs le premier des six épisodes de « Au plaisir de Dieu », mini-série adaptée du roman homonyme de Jean d’Ormesson et narrant l’histoire d’une famille d’aristocrates français, les Plessis-Vaudreuil. Les programmes télé de fête… voila une tradition qu’on aimerait bien retrouver… 

jeudi 18 décembre 2014

Brèves du 18 décembre 2014

« Là au Copa Copacabana
« Le coin le plus chaud de La Havana
« Là au Copa Copacabana
« Passion et musique ce sont des mots magiques
« Là au Copa… »

Brushing peroxydé et surlaqué au vent, robe à froufrous virevoltante et flashy que même les plus vulgaires travelos de bas-étage n’oseraient plus mettre pour carnaval, esquissant quelques pas de danse pseudo-disco au péril de ses dix centimètres de talons aiguille sur un play-back complet que ne renieraient pas Dalida et Sylvie Vartan réunies, Line Renaud nous offre avec son essoufflement légendaire son adaptation française du tube « Copacabana » de Barry Manilow.

Un tube qui ne s’embête pas de précisions géographiques, tant en version originale qu’en version française… Alors que les noctambules intercontinentaux ne pourront ignorer que le Copacabana était un night-club new-yorkais célèbre, Line Renaud s’époumone qu’il se situe à La Havane, à Cuba…

Dans le genre introduction liminaire du début pour commencer capillotractée, j’ai rarement dû faire pire depuis deux ans… Evoquer la mémoire des jeunes années de Line Renaud, ce qui revient à parler du temps des balbutiements de la photographie, pour évoquer les derniers évènements cubains… Fallait oser ! Remarquez, j’ose tout, et c’est d’ailleurs à cela qu’on ne reconnait…

Mais à nouvelle réjouissante, il fallait une musique d’accompagnement gaie… Genre le Requiem de Mozart, le Carmina Burana d’Orff, ou le dernier Vincent Delerm… Un truc bien pêchu, insouciant, le machin qui vous met des fourmis dans les jambes …

Pas certain tout de même que tous les cubains, les mariés comme les andouilles du cru… pardon ! les cons cubains, soient ravis qu’après un demi-siècle de « guerre froide », les Etats-Unis décident de renouer le dialogue politique avec eux… A croire qu’Obama n’a plus que ca à fiche… Ou alors, il a besoin d’une nouvelle cargaison de nouveaux cigares cubains de fort calibre… Eh oui, ceux de son prédécesseur, Bill Clinton, conservaient un désagréable goût de moule…

Nul doute qu’après ce remarquable coup médiatique, Cuba va devenir « the place to be » des semaines à venir… Et jamais en retard d’une idée pour se faire mousser la teinture, Jack Lang a d’ores et déjà déclaré que Flamby se devait d’aller à Cuba… S’ils ont besoin de flotte, on leur prête sans limitation de durée… Par contre, leur envoyer Pépère comme symbole de la réussite du monde libre, je doute que ce soit pertinent… Ah, sacré Jack ! Envoyer le trempeur de croissant dans un pays où d’accortes cigarières tripotent des trucs longs et durs à longueur de journée…

Ne voyez-vous pas clair dans le jeu de l’éternel Ministre de la Culture, des cocktails onéreux, des inaugurations à la mord-moi-le-nœud et des plumes dans le cul ? Hollandouille s’envoie en l’air direction Cuba, essuyant quelques orages et trois impacts de foudre, il atterrit à la Havane, réception officielle, défilé dans les rues, il voit tous ces cigares dans les barbus, ça lui fait monter le percolateur en pression, Raul Castro lui offre un barreau de chaise à fumer et crac, Pépère lui saute dessus et lui refait le coup de la rue du Cirque ! Du coup, crise internationale, emprisonnement du Tout Mou dans les geoles cubaines, vacance du pouvoir en France… Vu la situation pourrie, personne ne veut y aller, et là, paf ! Une voie royale pour Jack qui se fait introduire en haut lieu, et devient Reine de France…

Ah oui, tant qu’à faire, autant rétablir la Monarchie… ça ferait tellement plaisir à Zemmour de se retrouver sous l’ancien régime… La pelle à merde des pamphlétaires ne sait plus quoi faire pour faire parler de sa gueule pourrie et après sa nouvelle provocation en Italie, crie désormais à la manipulation… On aurait mal retranscrit ses propos… Bah, faut les comprendre, les macaroni… Essayez de comprendre ce que dit un mec qui défèque en parlant…

Bon, n’essayez pas non plus de comprendre ce que le Sinistre de nos Sous, le mec qui sent le Sapin, a déclaré en demandant aux patrons de ne pas trop augmenté les salaires… Si maintenant, même les socialos demandent aux employeurs de serrer la vis sur les salaires, où va-t-on ma pauv’ Lucette, où va-t-on ?

N’essayez pas plus de comprendre ce qu’écrit Michel Houellebecq, puisque de la bouche même de l’un des spécialistes de son œuvre, il ne faut pas le lire au premier degré… Personnellement, j’ai résolu le problème, je ne le lis pas du tout, et je m’en porte plutôt bien !

Peut-être vous porterez-vous mieux, messieurs, si les personnes qui partagent votre vie suivaient ce cours quelque peu particulier, dispensé en Russie contre la somme de 85 euros… Une experte en la matière donne en effet des cours… de fellation ! Eh oui, ça s’apprend de pomper le macaroni à béchamel ! Pour éviter les rayures au gland laissées par une canine qui dépasse ou un incisive par trop incisive, apprenez donc à engloutir les vipères de caleçon ou les anacondas de boxer…

Et j’ai gardé cette info pour la bonne bouche, si j’ose dire, parce qu’avec ce qui précède et la vedette intéressée par cette dernière nouvelle, on serait tenté d’en faire des gorges chaudes… Nabila est sortie de prison ! Placée en contrôle judiciaire, la téléphoniste nichonnée s’est vue imposer comme obligation de ne pas rencontrer Thomas Vergara et de ne pas évoquer l’affaire dans les médias… Est-ce par pure charité que la gourdasse a été libérée, ou parce que le Juge avait prévu de farcir une dinde pour Noel ? En tout cas, c’est pas sympa pour Nabila de l’extraire sa geôle… dire que c’était la seule cellule grise qu’elle avait…

Et le 18 décembre 1976, les téléspectateurs de TF1 voient arriver sur leurs écrans le premier épisode d’une série devenue culte et increvable, mais fatigante tant elle a été multi rediffusée depuis : « La petite maison dans la prairie ». Créée en 1974 aux Etats-Unis, cette chronique de la famille Ingalls, des pionniers du dix-neuvième siècle à base d’amour familial, crainte de Dieu, coupage de bois, tirage de langue de cette chipie de Nellie Oleson et de cassage de gueule dans les champs se déclinera en 205 épisodes jusqu’en 1983… Débordante de bon sentiments, et parfois même de cuculterie, elle mériterait de se voir rebaptisée « La petite maison dans la niaiserie »…

mercredi 17 décembre 2014

Brèves du 17 décembre 2014

Dussé-je me faire portraiturer à la chinetoque aujourd’hui, je crois sincèrement que l’on obtiendrait quelque chose à base d’amibe, de loque, de flan à la vanille démoulé hors du frigo par quarante à l’ombre, de tête dans le pâté et d’esprit aussi vide que le cerveau d’une Miss France… L’énergie d’un bulot mort, l’œil pétillant d’une sole qui attend le chaland depuis huit jours sur l’étal du poissonnier, bref, une réussite totale due en grande partie à ces cochonneries de sirènes d’alerte qui se sont déclenchées apparemment sans raison à une heure et demi du matin…

Ah ! que le réveil est dur, et je ne parle pas ici d’érection matinale, lorsque la fatigue de l’année s’accumule, et que les nuits se font de plus en plus difficiles à mesure que les vacances s’approchent et que les dossiers stagnant sur le bord du bureau depuis la dernière guerre ne veulent décidément pas diminuer…

Ah ! Qu’il est ardu de se convaincre de la nécessité impérieuse de se lever et de se diriger d’un pas alerte, l’œil aux aguets et le jarret tendu vers le jet purificateur de la douche qui douchera les miasmes de la nuit et les derniers lambeaux de sommeil délicatement attachés à vos paupières !

Ah ! Qu’il est délicat de ne pas envoyer bouler avec la grâce du discobole qui lance avec toute l’énergie du désespoir le dernier 33-tours de Mireille Mathieu chantant en ouzbèque les boulets de confrères et de clients qui s’emploient consciencieusement à vous les briser menu avec des banalités dont la futilité intégrale pourrait même apparaître à la plus ignare des candidate des Concons à Cancun…

Ah ! Qu’il est épineux de devoir sans cesse plonger encore plus profond dans l’actualité que l’apnéiste en moulebite ajusté qui racle les carreaux de porcelaine du fond de la piscine dans l’espoir secret de se procurer une demi-molle exploitable qu’il ira achever en repeignant les douches et son compagnon de stimulation bucco-manuelle à visée orgasmique…

L’approche de la trêve des confiseurs flingue la bonne actualité, la news croquignolesque qui croustille sous la dent comme une cuisse de biafrais patiemment rôtie au miel et au four, l’entrefilet saignant comme votre connasse de collègue de bureau pendant ses règles, la nouvelle débile à souhait qui ferait passer le dernier Marc Levy pour du Montaigne…

On se croit parti pour la quête du graal de l’actualité, on revient avec les reliques mitées de Sainte Ursule (oui, celle qui rit quand on…)… On imagine pêcher le gros barracuda qui fera le buzz dans les gazettes, on fait frire penaud une sardine qui, à défaut de boucher le Vieux Port de Marseille, embaumera votre cuisine pour trois jours…

Et question effluves nauséabondes, nous avons des spécialistes qui s’appliquent à oublier le déodorant du bon gout sur l’aisselle de leurs faits, gestes et paroles…

La palme de la puanteur revient, encore une fois, à Eric Zemmour, la fouine vomitive dont on se doute rien qu’à le voir vomir sa haine putride qu’il a une haleine de poney mort qui relèverait une momie et décollerait sans aide extérieure le papier-peint collé à la glu. Conscient qu’il se doit d’aller toujours plus loin dans la connerie et la beaufitude crasse, le polémiste lâche de nouveaux propos choquants sur les musulmans dans un journal italien… J’imagine aisément que son trou du cul doit être vachement jaloux de ce qui sort de sa bouche…

Moins méchant, mais qui ne sent tout de même pas bon, genre le mec atteint d’halitose sévère qui suce une demi-douzaine de valda, Laurent Wauquiez, la nouvelle pelle à merde de l’UMP qui ne trouve rien de mieux à faire pour tuer le temps que de faire mesurer son bureau de fonction pour être bien certain qu’il n’est pas plus petit que celui de sa rivale, NKM… Au lieu de se creuser le cortex à trouver des idées et des propositions neuves pour être en mesure d’offrir une alternative crédible à Pépère, Lolo préfère s’infantiliser et jouer à savoir qui a la plus grosse… Et dire que ce genre de connard est payé par nos impôts…

Encore un incapable grassement rémunéré par la République, et qui pourtant ne cesse d’enfiler les perles, les conneries et les vieilles de son quartier, le Sinistre de je ne sais plus quoi, François Rebsamen, qui craque son caleçon et lâche une perlouze de première bourre en faisant allusion à une possible nouvelle réforme des retraites… Rétropédalage triple pression du service presse du Tout Mou, qui dément avec la force d’un arracheur de dents qu’il n’y aurait pas de nouvelles réformes d’ici à la fin du quinquennat… Déjà qu’ils sont dans l’écarlate question opinion publique, ils ne veulent quand même pas virer tout de suite dans le cramoisi…

Cramoisis de honte, les inqualifiables raclures de bidets qui ont osé perpétrer une tuerie dans une école de Peshawar devraient l’être éternellement… Flinguer à tout-va des gamins et des ados qui n’avaient rien demandé d’autre que de vivre à peu-près normalement, c’est faire preuve d’une inhumanité effrayante et montre que définitivement, les affolés du Coran, les fanatiques enturbanés de je ne sais quel Djihad improbable sont irrémédiablement les pires des enculés de leur putain de race de merde…

Sans transition, et avec la fleur aux dents tel un bellâtre à œillades niaiseuses qui exhibe ses ratiches pour des promos de dentifrices triple-blancheur, des nouvelles des pipoles au rayon carnet rose… Non, le carnet rose n’est pas le journal intime d’Orlando, mais l’égrenage quasi-jouissif pour certaines pétasses de banlieue des célébrités ou demi-mondaines qui se sont fait bomber la guérite récemment ou qui démoulent le gluant à grands renforts de shoots dans le bide et de flashs sur l’épisiotomie…

Justin Timberlake et Jessica Biel attendent leur premier enfant… Crô-mimi, hein ? (Attendez-moi un instant, je vais vomir et je reviens…) Espérons que le moutard soit une fille, comme ça, au moment de l’accouchement, on pourra dire que Jessica coule une Biel…

Allez, pour effacer le goût saumâtre et nettement périmé de cette dernière vanne (vous me direz que lors d’un accouchement lorsqu’on perd les eaux, on ouvre les vannes, et les jambes), faites-vous donc une injection de Pépère… enfin, dussé-je dire de David Bowie, puisque c’est le 17 décembre 1973 que parait son album « Hunky Dory » sur le label RCA.

Et le 17 décembre 1972, le Parti Communiste Français porte à sa tête celui qui concourra de manière non négligeable à son naufrage façon Titanic mais qui fera marrer la France entière par sa faconde, ses formules à l’emporte-pièce et son sens tout particulier de la grammaire et de la syntaxe française : Georges Marchais. Monsieur « c’est un scandââââl’ », qui avait peint à la main les avions allemands dans les usines Messerschmitt pendant la guerre et qui fit la joie des chansonniers de tout-poil, avait l’habitude d’éluder les question gênantes de sa formule « C’est p’tet pas vot’ question, oui, mais c’est ma réponse »…

mardi 16 décembre 2014

Brèves du 16 décembre 2014

« Combien pour me refaire la vitrine ?
« Ma jolie p’tite gueule de vingt ans
« Combien pour me refaire la vitrine ?
« La carrosserie et tout le ravalement ? »

Ah oui, évidemment pour une Renaud aussi usagée, on ne retrouve plus les pièces détachées et il faut souvent envisager l’échange standard… Cette charge guère galante mais pas complètement hors-sujet tant la victime était à l’époque maquillée comme une camionnette de roumains volée, est à mettre à l’actif de Thierry Le Luron, imitateur de poche qui tirait à boulets rouges et dans tous les azimuts sur ses têtes de turcs préférées.

Si Alice Sapritch s’en est à la longue lassée, il faut dire qu’elle se faisait régulièrement traiter de chef d’œuvre en péril, Line Renaud elle s’en est toujours amusée, même lorsque Thierry reprenait à sa sauce le « Petit Chien dans la vitrine », qui fut un grand succès de Mademoiselle from Armentières au temps du muet…

Le ravalement de façade, nombre d’entre nous le redoutent, l’envisagent, l’espèrent ou l’appellent de leurs vœux et de leur chéquier lorsque le poids des années se fait trop lourd à porter, et lorsque le temps creuse d’affreux sillons pareils aux tranchées verdunoises qui transforment une bombe anatomique en un vilain pétard mouillé tout fripé même pas baisable par un aveugle…

Certains se lancent alors dans une course à corps, et milliers d’euros, perdus pour tenter de conserver un semblant de fraîcheur qui les fera paraitre, de dos, en pleine nuit et de loin, encore consommables… Et c’est comme ça qu’on se retrouve un jour nez à nez avec une Julie Piétri avec les yeux tellement tirés qu’on croirait qu’elle s’est fait brider les yeux, une Sheila qui a les yeux dans les coins façon bâtonnet de poiscaille Cap’tain Igloo, un Patrick Juvet tellement gonflé et lisse qu’on croirait qu’il s’est fait aussi limer le visage, ou une Isabelle Adjani tellement liposucée qu’on a certainement dû lui aspirer le cervelet (je ne suis pas folle vous savez, bonsoir !)…

D’autres préfèreront se retirer (ne me demandez pas de qui, je ne suis pas suffisamment introduit dans le milieu pour connaître toutes les histoires de slips et de coulissages d’andouillettes de l’hexagone) dès qu’ils sentiront les affres du temps s’inscrire sur leur physique, ou dans leurs performances physiques.

Et c’est comme ça qu’on en arrive à apprendre la retraite, à l’âge de 37 ans, de Thierry Henry, un des bleus champions du monde en 1998… En retraite à 37 ans, évidemment, ça va faire gueuler les caisses de retraite… Les journaux sportifs eux, sont trop occupés à tresser des lauriers et baiser les paluches et les panards de la future ex-connasse en short, déversant un concert de louanges ininterrompu, qu’on n’avait pas entendu depuis la dernière mise à la retraite d’un footeux de seconde zone…

Puisque je sais que vous aimez les odeurs musquées et viriles des vestiaires, ces effluves mêlées de slibard souillé, de tee-shirt fumant de transpiration, de pieds qui puent et de gel-douche Drakkar Noir, restons encore dans les vestiaires des connasses en short, au risque de se prendre un penalty dans les Pays-Bas si jamais Gourcuff s’en vient à passer par là…

Comme il est visiblement à plaindre, financièrement parlant, Zlatanou tente de sortir la tête hors de l’eau en lançant sa propre marque de vêtements de sports… Qu’ils vont être beaux, nos racailles de cité avec leurs joggings en lycra Ibrahimovic à 200 boules l’exemplaire… Ben quoi ? Vous n’imaginiez tout de même pas que ce serait vendu au tarif Décathlon quand même…

Dans le domaine du CGT l’argent par les fenêtres, c’est son leader qu’on rêve de voir passer la fenêtre, perte et profits et toutes les couleurs, puisque de plus en plus de voix au sein du syndicat réclament qu’on plume Titi le paon…

Puisqu’on parle de drôles d’oiseaux, restons dans la cage aux oiseaux de la ménagerie politique, avec le plus rare des drôles d’oiseaux socialistes, Ségolène Royal, la Dingo du Poitou qu’on va pas tarder à appeler Ciboulette… Pourquoi ? Parce que son rythme de croisière est de six boulettes par jour… Plus sérieusement, si l’on peut dire, Notre Drame de la Bravitude Charentaise a plaidé pour un gel des tarifs autoroutiers en 2015… Ne serait-ce son profil chevalin à lui faire courir dans la troisième à Vincennes, ne serait-ce sa voix de crécelle éraillée qui ferait presque aimer le timbre de voix de Zaz, ne serait-ce sa garde-robe de carnaval dunkerquois qui feraient passer les tailleurs fluos de Roselyne Bachelot pour le comble du chic, elle pourrait passer pour avoir des idées sympa…

Nettement moins sympa, la nomination par le Nain d’une ex-FN comme secrétaire nationale de l’UMP… Franchement, on dérive vers le n’importe nawak, on se vautre dans le sensationnel dans la classe politique… Un facho à l’UMP, un homo au FN… Vous allez voir qu’à ce train-là, on va finir par trouver un mec de gauche au PS…

Enfin, j’aimerai tant remplacer un instant les journalistes qui chaque matin égrènent les difficultés routières depuis le PC Bison Futé de Rosny Sous Bois, pour vous informer qu’un tronçon du Périph’ parisien a été ce matin fermé à la circulation à cause d’inondations… Décidément, après les taxis, voila une manif’ de femmes fontaines qui tourne mal…

Et boucher le périph’, c’est peut-être un moyen de limiter la mortalité sur les routes, qui repart à la hausse depuis quelques mois… Bah, on dira que c’est toujours une solution aux soucis des organismes de retraite…

Soit vous vous mettez la gueule sur un platane, soit vous écouter « Eonta » de Iannis Xenakis, que le Domaine Musical crée le 16 décembre 1964, une composition de musique moderne qui fait passer les pires bouses d’Obsipo pour de l’ambroisie auditive… Mais dans les deux cas, vous prenez cher !

Et le 16 décembre 1989, s’éteignait dans une clinique madrilène, victime d’une tumeur aux poumons, Silvana Mangano, 59 ans, et actrice italienne réputée, notamment connue en France pour son interprétation toute en sensualité dans « Riz amer » un film néoréaliste italien de Guiseppe De Santis en 1949, qui sera le premier film a hériter du « carré blanc » lors de sa diffusion à la RTF le 26 mars 1961, indiquant que le film n’était pas tous public… C’était encore à l’époque où un corsage serré émoustillait et où une cuisse gainée de bas faisait grimper aux rideaux…
 

lundi 15 décembre 2014

Brèves du 15 décembre 2014

« White and black
« Danse, balance sur le white and black blues
« Nous, les blacks
« Nous sommes quelque millions, treize à la douze
« Paradisiaque
« Africa, mon amour, j't'ai dans la peau
« White and black
« Qu'importe la couleur? Tous égaux »

Très honnêtement, je ne suis pas loin de penser que Gainsbourg avait de près ou de loin un peu trop fumé son Ricard et bu un peu trop de Gitanes sans filtres quand il accoucha des paroles de « White and black blues », dernière médaille d’argent française à l’Eurovision grâce à Joëlle Ursull.

Qu’importe la couleur, tous égaux ? Si je n’avais mis mon rimmel à dix boules le tube, je me fendrais d’un rire tempétueux qui humidifierait tout autant mes pattes d’oie que mes sous-vêtements… Voila une belle foutaise en vérité !

Nous ne sommes absolument pas égaux, et il suffit de s’en convaincre de balader un œil distrait dans les douches d’un club de sport pour se convaincre que l’égalité des sexes est une supercherie monumentale !

En matière de sexe, comme ailleurs, nous ne sommes absolument pas égaux, et certaines professions, ou corporations, sont nettement mieux vues que d’autres…

Je ne parle pas au niveau de sa perception parmi le public, tant il est vrai que les Huissiers et les Percepteurs des impôts n’ont pas forcément le succès et l’estime publics qu’ils mériteraient… C’est plutôt au niveau de l’attention que portent les pouvoirs publics que l’inégalité se fait la plus ressentir…

Si vous écoutiez France Inter ce matin, vous avez certainement renversé le café brûlant sur les cuisses dans un hurlement de douleur mêlé de jurons gratinés, ou enfoncé la brosse à dents jusqu’à la luette en entendant la dernière minute lancée à 8 heures 40 par Patrick Cohen : le Ministère de l’Intérieur annonçait l’interdiction dès janvier prochain de l’application Uberpop, qui faisait concurrence aux taxis… Lesquels taxis avaient débuté leur opération escargot moins d’un quart d’heure avant !

Vous foutez plus de 50.000 personnes dans la rue pour lutter contre une réforme plus que dangereuse de la Justice, et vous ne faites pour ainsi dire pas plus de vagues que l’annonce du dernier lifting de Sheila… Vous êtes 100 couillons qui commencent à rouler en première sur le périph’ parisien, et hop ! on accède à vos moindres désirs en moins de temps qu’il n’en faut à Ribéry pour affoler la frisée d’une Zahia de passage…

Vous la sentez, la différence de traitement ? Et en plus, pour parachever la chose, Harlem Désir vient déclarer que la Loi Macron est une bonne chose pour le pays, puisqu’il faut faire disparaître les rentes… Bon, certes, venant de Désir, ça ne peut être qu’une connerie, mais tout de même… Causer de rentes, alors que ces andouilles de politiques sont les premiers rentiers de France, c’est paradoxal, non ?

Vous me direz que dans les futilités de ce lundi matin, les déclarations intelligentes ne sont pas légion, et les entrefilets dignes d’intérêts se font aussi rares qu’une lueur d’intelligence dans les yeux d’une Miss France…

Vous serez certainement ravis d’apprendre que Lara Fabian, oui, oui, la chanteuse à yeux de vache de l’Aubrac sous acide et larynx en corne de brume, participera au Festival de San Remo 2015 avec la chanson « Voce »… Et se trouve du même coup sélectionnable pour représenter l’Italie à l’Eurovision 2015… Tu parles d’un cadeau !

Toujours dans le domaine eurovisuel, la dernière déclaration renversante de Conchita Wurst, la gagnante 2014… Josiane Saucisse ne se voit pas en vieille drag-queen et pourrait remiser un jour ou l’autre le personnage qui l’a rendu célèbre… Bah, les vieux travelos, ça peut avoir du charme : regardez Régine, Patrick Juvet, Mireille Mathieu, Sylvie Vartan…

Encore une petite incursion chez les chanteuses, avec M. Pokora, la fiotte tatouée comme Wentworth Miller et qui couine comme une porte mal graissée, et son nouveau titre d’artiste masculin francophone de l’année aux NRJ Music Awards 2014… Il n’a rien foutu de l’année, on ne l’a, Dieu merci, pas entendu sur les ondes, et on le bombarde artiste de l’année ! Soit il a des relations haut placées, soit il suce bien !

Cela faisait longtemps que notre connasse en short préférée, la Joconde des stades avec sa coupe de tifs ridicule qui fait passer Mireille Mathieu pour une icône de la modernité capillaire, n’avait fait parler d’elle… C’est désormais chose faite, puisque l’on apprend que Zlatanou a récemment déménagé pour investir un modeste appartement de 600 mètres carrés dans le seizième arrondissement de Paris, pour un loyer de 30.000 €… C’est vrai qu’avec le boulard qu’il se trimballe, il lui faut de l’espace…

Boulard encore, si ce n’est boulet, avec Florian Philippot, qui est venu couiner sur Inter l’atteinte « gravissime » à sa vie privée suite aux photos publiées par Closer de lui et de son manche à couilles… On ne peut pas dire qu’il était ravagé par l’indignation, la tante à Marine… On sentait nettement qu’il était en service commandé et qu’il s’indignait sur ordre…

Et le 15 décembre 1963, Jean Ferrat publie « Nuit et brouillard », vibrant hommage aux victimes des camps de concentration nazis, mais qui n’est pas forcément recommandé les lundis matin, lorsque vous avez la tête dans le derche et le moral à la cave…

Et le 15 décembre 1960, tous les Belges suivent aujourd'hui à la télévision le mariage de leur roi Baudouin avec Dona Fabiola de Mora y Aragon qui, vêtue d'un manteau de cour bordé de vison, un bouquet de fleurs d'oranger à la main, a suscité des commentaires lyriques sur le petit écran notamment de la part de Léon Zitrone qui, sur le réseau Eurovision, s’est certainement lustré le sceptre royal… 

vendredi 12 décembre 2014

Brèves du 12 décembre 2014

Mes pauvres amis lecteurs, si vous saviez comme parfois, les opinions cocardières, lapalissadesques et chauvinistes à tout crin de M'âme Jeanssen se révèlent d’une acuité des plus perçantes…

Vous l’aurez je n’en doute pas déjà entendue vitupérer sur ces incapables de la météo qui nous conseillent les tongs en décembre et le double col roulé en juillet, voire sur les grandes surfaces qui mettent en rayon les jouets de Noël dès le premier octobre, et nous imposent les gâteaux des Rois à partir de la mi-décembre…

Nanmécépavrékanmême qu’ils nous avancent tout en nous chamboulant l’horloge biolorythmique comme un shaker… Déjà que le temps passe de plus en plus vite, ils voudraient nous faire fêter Noël le 5 décembre ou quoi ?

Effectivement, je serais tenté de croire que pour certains, cette année, Noël est arrivé avant l’heure… Notamment chez Closer, où les journaleux du Torche-cul du jeudi se frottent les mains en triple vitesse et se contemplent les coucougnettes qui prennent une jolie coloration dorées suite à leur dernier scoop…

Non, ce n’est pas comme la couverture vous le laisse subodorer la double mise à bas monégasque qui va faire le Noël avant terme de Closer… C’est bien plutôt l’outing d’une personnalité politique, appartenant à un parti où bouffer de la bite par paquet de douze quand on est un mec n’est pas forcément accueilli avec des hourras enthousiastes… Florian Philippot (qui pour le coup (dans le pot) en a manqué) a été surpris en romantique compagnie de son prétendu compagnon en weekend amoureux à Vienne, un lieu de prédilection quand on aime les saucisses… viennoises.

Evidemment, Marine Le Pen a esquivé le coup en déviant sur l’atteinte à la vie privée jugée insupportable… Et pour le coup, après le ralliement de Sébastien Chenu, co-fondateur de Gaylib, et la révélation de l’envie de chorizo à la crème de Florian Philippot, le Front National devient peu à peu un repère de tapettes… et se renommera bientôt le Fion National…

Toujours dans la liste interminable des trous du cul, figure à une bonne place Bastien Millot, le cofondateur de Bygmalion, qui se retrouve en garde à vue puisque soupçonné de favorisitme à Menton… En sortira-t-il la tête haute ?

Un qui a piqué du nez, et pas seulement dans la poudre, c’est el Pibe de Oro, Diego Maradona, qui de jour en jour ressemble de plus en plus à son sosie gonflé à l’hélium, qui s’endort en plein discours présidentiel… On eut crû que ce fut un discours de Flamby écrit par Z’Ayrault, mais non, cela se passait à Caracas… D’un côté ou de l’autre de l’Atlantique, les politiques sont tout autant soporifiques…

Et encore, mieux vaut-il que nos politiques soient somnifères que malhonnêtes… Dissociation quasi-impossible, tant les deux qualités sont indissociables de nos jours… En tout cas, elle n’a pas été faite par le Tribunal Correctionnel qui, dans le procès Xynthia, a lourdement condamné (quatre ans ferme) le Maire de la Faute Sur Mer… Sur Mer… et à la mairie, visiblement…

Si en France, on se limite à des magouilles financières, des bidouillages sur les permis de construire, et autres sauteries entre conseillers municipaux dans l’arrière-salle du Conseil, l’écharpe en bandoulière et le sceptre à neige liquide en bouche, les Etats-Unis eux, sont passés dans une autre dimension…

Une dimension qui est évoquée avec des pudeurs de jeune fille et des précautions extrêmes par les responsables qui admettent du bout des lèvres que oui, peut-être, un jour ou l’autre, dans des circonstances toutes particulières, ils eurent quelquefois recours à des méthodes d’interrogatoire dites répugnantes… C’en est tellement confit de faux-culterie que ça en deviendrait presque plausible…

Et dans la série, mieux vaut entendre ça que d’être sourd, Laure Manoudou, vous savez la sœur d’une nageuse en moulebite, a été interpellée à Disneyland après avoir chouravé pour 200 € à l’étalage… Elle a piqué un porte-clés ? C’est quand même le comble pour une nageuse d’être à court de liquide…

Allez, je vous laisse préparer les arbres de Noël, les menus de réveillon, les listes de cadeaux qui vont bien vous prendre la tête parce que vous ne trouverez jamais ce que vous cherchez, et surtout votre weekend…

Et n’oubliez pas que le 12 décembre 1962, la RTF proposait pour la première fois à l’antenne une émission enfantine imaginée par Claude Laydu « Bonne nuit les Petits »… La grosse voix chaleureuse de nounours les accompagnera au lit pendant les fêtes de fin d’année, puis à partir du début de 1963, les bercera chaque soir… Avec Nicolas, Pimprenelle, et le Marchand de sable, nounours s’imprimera dans la mémoire collective avec une belle couleur de nostalgie enfantine fixée à jamais par l’inaltérable vernis du cétémieuavan…

jeudi 11 décembre 2014

Brèves du 11 décembre 2014

« Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand… »

Cette antienne, répétée d'une voix goguenarde sur les ondes de Radio Londres par Pierre Dac pendant la guerre de 39-45, sur les motifs de "La cucaracha", illustre parfaitement l’ambiance qui règne entre les médias et les robes noires…

« Radio Paris ment, Radio Paris ment… Radio Paris est alle… grouiiikkkk schllfffff..  Touboubouboudoum… Touboubouboudoum… Ici l’ombre ! Les avocats parlent aux justiciables… »

Il va peut-être falloir en arriver là, pour espérer être entendus dans ce bras de terre contre le pot de fer qui oppose les avocats, et plus généralement les professions libérales au Macaron moisi de Bercy… C’est quand même hallucinant le black-out quasi-complet qui est organisé autour des diverses actions menées par les robes noires et la manifestation parisienne d’hier…

Je mets de côté les Notaires qui eux ont eu droit à l’antenne ouverte de RMC, à croire que Bourdin a des soucis de successions à régler… Mais pour les autres, les Huissiers, les avocats et consorts… Vous en avez entendu parler, à part un demi entrefilet dans la feuille de chou locale et trente secondes de bouche-trou à la fin des actualités régionales télévisées, quand déjà tout le monde s’est barré pour aller se bâfrer le gratin de macaronis aux douze fromages ?…

Ah on se gausse des années sombres de la RTF puis de l’ORTF où le Ministère de l’Information faisait la pluie, le beau temps, et le reste à la télévision et à la radio, mais de nos jours, ce n’est guère mieux ! Je ne sais pas qui a remplacé Peyrefitte et ses oreilles en radar sous la Présidence du Tout Mou, mais je puis vous assurer que la connivence est de mise !

Pas UN papier, pas un reportage positif sur l’action des corbeaux à bavette… On critique parce que ces nantis de baveux veulent s’en mettre encore plus plein les fouilles… Et on fait la part belle à quelques renégats qui approuvent la réforme Macron… Et on télévise plein pot Sa Seigneurie le Bâtonnier de Paris, suce-boule particulier de Manu Macaron, qui organise une contre-manifestation sur la tombe du soldat inconnu…

On voudrait en haut lieu étouffer la révolte qu’on ne s’y prendrait pas autrement ! On va même jusqu’à ne laisser apparaître sur Google que les articles favorables au projet de loi de mes couilles ! Même en Chine, ils n’osent plus faire une telle censure ! On réanime Anastasie, et elle jouit d’une sacrée santé, la salope !

On critiquait l’ORTF parce qu’il était souvent la Voix de son Maître en matière d’information, mais France Télévisions et TF1 ne sont guère mieux sous Hollandouille !

Je ne vais pas vous emmerder plus que de raisons face à ces gesticulations bien vaines puisque les nantis (les vrais) de la République, les journalistes, les reporters télé, les radioteurs de tous poils se sont ligués pour laisser tomber une chape de plomb sur nos revendications…

Ah il doit être au nirvana 24 heures sur 24, la tête de nœud de Bercy… Avec les dizaines de suce-boules, lèche-cul et autres dégustateurs de rondelles en tous genre qui gravitent autour de lui… Non content d’avoir mis le boxon, Manu Mac-Ron (comme Mac Donald, il nous fait bouffer de la merde) se permet de faire des commentaires, en technocrate imbu de lui-même et énarque déconnecté de la moindre réalité quotidienne… A propos du travail dominical, Manu estime que le doublement du salaire n’est pas forcément la solution… Ah bon ? Et il propose quoi, Manu la Science ? Un Bounty et une gâterie ? Il ne veut quand même pas que les salariés aillent bosser sept jours sur sept gratuitement ? Après tout, nos grands-parents se sont battus pour avoir un jour de repos hebdomadaire, et lui, il vient cracher dans la soupe… Mais quelle tête à claques ce mec !

C’est comme la comptine, quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, on l’a en tête et on la garde ! « Et ron et ron, petit con de Macron »…

Attention, ce n’est pas une insulte ! J’opterai plutôt pour la constatation désolée… Et une désolation d’autant plus amère que les petits cons, ça pullule en ce moment…

Bon, vous avez le petit con posthume, genre Mohammed Merah, dont on vient ouvrir le cercueil pour révéler qu’entre deux tueries, il aurait braqué une bijouterie… Information capitale, en effet… Et pour se détendre le soir, il se faisait fumer la merguez entre deux taffes de tarpé ?

Vous avez aussi, dans un autre style, plus « raffiné », plus « tout gentil qu’il ferait pas de mal à une fille » (mais qui n’hésiterait pas à baiser bien profond les électeurs, dans tous les sens du terme), Sébastien Chenu, ancien secrétaire national de l’UMP, et accessoirement co-fondateur de Gaylib, vient d’être recruté par le FN… Euh, faudra lui expliquer que les casques à pointe de collection de Marine, on ne s’en sert pas comme plus anal, et que la francisque du Maréchal Pétain n’est d’aucune utilité pour le fist-fucking…

Pour aller avec le petit con, vous avez la grande conne, penchant féminin qui peut se montrer nettement plus dangereux, surtout si elle est Sinistre de la Culture… Au lieu de laisser s’embourber dans les méandres de l’oubli sa crasse inculture de l’œuvre de Modiano, Fleur Pellerin en remet une double couche bien épaisse en balançant qu’un ministre de la  Culture n’est pas payé pour lire des livres chez soi… Et t’es payée pour quoi, grosse truffe ? Pour te goinfrer de petits fours dans les vernissages ? Pour ronfler comme un sonneur au théâtre et à l’opéra ? Pour se faire chier sa race à une conférence sur l’élevage des pastèques chez les Aztèques au Moyen-âge ? Face à une telle tourte, on en vient à regretter Toubon, voire même Trautman qui, il faut bien l’avouer, n’avaient ni l’un ni l’autre inventé le bidon de deux litres…

Un bidon de deux litres au goût amer, puisque c’est le 11 décembre 1982 que le quatuor suédois ABBA, gagnants du Concours Eurovision 1974, offre depuis Stockholm sa dernière prestation publique avant sa dissolution, transmise dans l'émission britannique "The late, late breakfast show", en interprétant la chanson « When all is said and done »… Tout es dit, en effet…

Et le 11 décembre 1967, le prototype du premier supersonique franco-britannique Concorde 001 vient d'être présenté à la presse et au public, dans les ateliers de l'aérospatiale de Toulouse-Blagnac. Résultat d'une coopération de plusieurs années entre la compagnie française Sud-Aviation et la société britannique British Aircraft Corporation, le Concorde devait, d'ici à 1975, effectuer des vols commerciaux réguliers entre Paris et Rio de Janeiro, entre Heathrow et Bahreïn et entre Paris et Caracas. Voire entre Roissy et Gonnesse…