mardi 22 octobre 2013

Brèves du 22 octobre 2013



Vidé ! Ben voui, y a des jours comme ça où l’on se sent aussi vidangé que les bourses ribéryesques après une visite en forme de va-et-vients dans les Pays-Bas zahiesques… Aussi purgé qu’un compte en banque après le passage de Moscovici, le Ministre de nos Sous… Aussi creux que le cerveau des Concons à Cancun…

Bref, y a des jours où l’on se réveille avec le QI d’un poulpe mort (à deux près, celui de Patrice Evra, avec un avantage pour le poulpe), l’énergie d’un beignet ramolli par l’humidité ambiante, et chevillée au corps avec des tirefonds de 48 l’envie irrépressible de faire corps encore quelques heures avec votre lit…

Et alors que l’on se hasarde à roucouler d’une voix de rogomme le dernier tube à la mode en version Mika eunuque (vu le temps, ça ne pourra être pire) dans la clameur du lavabo qui se vide, on se prend en pleine poire façon bourre-pif à la Lino Ventura tous les poncifs de l’actualité du moment…

Je sais que les tranches d’information radiodiffusées doivent parfois puiser dans la redite si elles ne veulent pas être réduites à vingt minutes, préliminaires compris, mais là, on frise l’indigestion de réitérations répétitives dont l’itération rabâchée redouble le sentiment de redite ressassée…

On en a soupé de l’affaire Léonarda et de ses suites plus ou moins grandguignolesques… Quand on pense que l’opinion se passionne pour une gamine à gueule de raie qui ridiculise le Président normal dans un français pas normal, qu’on lui offre une voie royale pour revenir seule en France où elle aura tout loisir de louper l’école… Quand on constate que Jean-Vincent Placé appelle à la reprise du mouvement lycéen en faveur de l’expulsée kosovare (ce qui est parfaitement dé-Placé)… Quand on s’imagine que les journalistes de tous bords s’en chopent une tellement dure qu’on pourrait fendre le lavabo des vécés en relayant les pitreries indignées des bobos et les ululements de Chonchon…

Et pendant ce temps… Pendant ce temps, le chômage continue à faire des ravages, les impôts poursuivent leur croissance, on vole des portables (seulement depuis qu’on les a inventés, dixit Didine Morano, la nouvelle Elisabteh Teissier de la politique)… Mais ça, ça n’impressionne pas les télé-addicts et le lecteur en pantoufles qui garde le papier pour les commodités…

On s’en contrecogne des pseudo-révélations sur les écoutes américaines… Déjà, c’est surprenant que les amérlocs nous écoutent, eux qui traditionnellement ne veulent jamais rien entendre… Et la convocation de l’ambassadeur américain par Fafa (qui a dû lui faire les gros yeux et remuer son index en signe de remontrance) a dû faire pâlir Obama de trouille…

On peut parfaitement se passer des considérations oiseuses du mec en marinière qui tente d’exister en affirmant à qui ne veut plus l’entendre que Peugeot doit rester français… Quand on voit le succès franc et massif qu’a remporté son système de défense d’Arcelor-Mittal, on se dit que très bientôt, le Lion de Belfort va rire jaune…

Mais alors, me direz-vous, quelles nouvelles, quelles dépêches, quels faits me siéent ? Mais des actualités brulantes, des nouvelles d’importance !

Comme par exemple ce titre dans Corse Matin où l’on apprend qu’un apnéiste de 20 ans à trouvé la mort par noyade à La Castagna, portant à cinq le nombre d’accidents de plongée de l’année… Quand on vous disait que les corses étaient des feignasses… Même la flemme de remonter à la surface… et de reprendre leur souffle… Heureusement que nos apnéistes vedettes ne sont pas corses… on les retrouverait tous au fond de la piscine…

Incontournable de savoir que le plus grand regret de la vie de James Franco est de ne pas être gay… Si ce n’est que ça, qu’il aille passer un weekend dans le Marais, et à mon avis, il sera très vite introduit dans le milieu en chantant enfin « Non, rien de rien, non, je ne regrette plus rien »…

Capital, de savoir que « L’Auvergne protège bien ses secrets industriels » en Une de La Montagne… Ah ça, ils protègent jalousement les recettes des aligots et de Giscard, nos cousins auvergnats !

Tout comme on pense avoir précieusement conservé la recette de l’éternelle jeunesse de certaines de nos stars, vedettes, demi-hasbeen et autres monstres sacrés, cageots, thon et pouffiasses de notre cinéma français…

Passons sur le visage de poisson-lune d’Isabelle Adjani (qui n’est pas folle, vous savez, bonjour !), les babines en forme de flacon de Canard WC d’Emmanuelle Béart, les yeux dans les coin façon Cap’tain Igloo de Sheila (qui n’est pas actrice, certes, on a qu’à regarder son « Bang Bang » pour comprendre…), la réfection totale de façade façon « j’ai pris le pare-brise de plein fouet » de Carlita (la chaudière de l’Ex qui fait beaucoup de cinéma en muet…)…

Intéressons-nous au cas d’école pour les cliniques de chirurgie esthétique, de rénovation de vieux meubles et les plâtriers… le seul qui en vaille vraiment la peine… Mademoiselle Catherine Dorléac, qui s’est mieux fait connaitre du milieu du cinéma sous le nom de Catherine Deneuve… Deneuve à occasion non cotée à l’Argus, puisque l’éternelle rénovation de façade en cours du cinéma (que des langues malveillantes surnommaient également la pute du cinéma français tant elle a vu passer de Derniers Métro et de Sauvages) fête aujourd’hui ses 70 ans… Nul doute qu’elle s’en est fait mettre encore une fois un grand coup avec une longue seringue…

Et nous en mettrons un coup plus modeste en ce qui concerne les anniversaires du jour, puisque c’est le 22 octobre 1949 qu’Emil Zatopek améliore encore son record du monde du 10.000 mètres (ndlr pour Deneuve, ce ne sont pas 10.000 mètres de câble, désolé) ; le 22 octobre 1962 que les tensions se cristallisent autour de la crise des missiles à Cuba avec le discours grave de JFK ; le 22 octobre 1978 que Jean-Paul II est intronisé (malgré les pratiques en cours au Vatican, ce n’est pas une cochonceté)…

Et le 22 octobre 1979 débute la belle histoire du conte musical de Philippe Chatel, « Emilie Jolie », enregistré avec la complicité de grandes vedettes (au nombre desquelles Georges Brassens et Sylvie Vartan dans le rôle de l’autruche), et dont les mélodies parfois un peu doucereuses vont bercer des générations d’enfants… Et quand on est vidé, ça vous remplit d’un bien-être simple et réconfortant…

 

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