mercredi 2 octobre 2013

Brèves du 02 octobre 2013



« Cours après le temps, cours après l'argent
Cours sans t'arrêter, si tu veux gagner
Cours après la gloire, va vers la victoire
Cours sans regarder ceux qui sont tombés »…

Décidément, ce court extrait des paroles de la chanson luxembourgeoise du Concours Eurovision 1982 me vrille les tympans depuis ce matin… Et j’avoue que, ayant toujours été nullissime en couse à pieds (un nonagénaire parkinsonien, aveugle au surplus, et cul de jatte au surcroit, m’aurait enrhumé d’au moins quinze mètre sur un cent mètres départ arrêté…), je cours, je cours, je m’essouffle, je crache mes poumons (en jurant d’envoyer aux orties mon paquet de clopes), et j’ai la désagréable sensation de pédaler dans la semoule, avec toujours la peur de faire une boulette qui me mettrait dans un drôle de couscous…

Et faute d’avoir quatre bras, deux cerveaux (je me demande déjà si j’en ai un en état de fonctionnement, alors deux…), quarante-huit heures par jour, je me vois contraint et forcé de devoir opérer des coupes sombres au grand jour, de réduire drastiquement la longueur de ces brèves du jour (réduire au moins autant que votre nouille, messieurs, se recroqueville par – 25 degrés ambiants), bref de faire bref…

Surtout que l’actualité du jour ressasse, remploie, recycle…

Enième épisode du grand feuilleton « Tapie vs Etat », où ce dernier tente désespérément de récupérer les 406 millions d’euros estourbis par Nanard les belles Burnes à l’occasion de l’arbitrage bidon… Je ne sais pas pourquoi, ça semble mal barré…

Mal barrés également les « enfants gâtés » du gouvernement, cible du mécontentement de 22 dépités socialistes qui en appellent à la raison et à la cessation des querelles subalternes… Les subalternes apprécieront…

Mal barrés également les Etats-Unis qui se voient progressivement paralysés suite à l’échec de la loi de finances… Les fonctionnaires pas payés… ça se passerait en France, mais on aurait une révolution !

Révolution chez Monoprix, obligés de fermer le rideaux à 21 heures à Paris en raison du blocage de la CGT sur un nouvel accord négocié sur le travail de nuit… Où il est encore une fois démontré que dans 99% des cas, les Syndicats sont des empêcheurs de tourner en rond, emmerdant à qui mieux-mieux le pékin moyen… Les consommateurs apprécieront au moins de ne plus CGT l’argent par les fenêtres…

En parlant de fenêtres, voyons celle ouverte par le pape François à une réforme du Gouvernement de l’Eglise… Un Pape décidément très pop, qui séduit partout, même Libé (c’est vous dire !)… Faut qu’ils fassent gaffe chez Libé, ils vont finir grenouilles de bénitier s’ils continuent !

Pas vraiment grenouilles de bénitier, mais presque plus eau de boudin pour les connasses en short marseillaises qui se sont encore pris un tacle dans les gencives face au Borussia Dortmund… Et ils continuent pourtant à être grassement payés… Et si on les menaçait de se prendre un pruneau dans le buffet en cas de défaite ? Ça ferait couleur locale… Bon, je vous dis pas que ce serait pas injuste, je vous dis juste que ça soulagerait…

Recyclage dans l’air ? Marine Le Pen a indiqué mercredi qu'elle contesterait, y compris en justice, l'étiquette d'extrême droite apposée au FN dans le but, assure-t-elle, de l'affubler d'une image "bien crade"… Si le bouledogue blond souhaitait piquer la place de Muriel Robin en qualité d’humoriste, elle y réussit… Nous dire que le FN n’est « absolument pas un parti de droite »… Non mais arrêtez-là ! J’ai mon rimmel qui se fait la paire et je viens de ruiner mon slip !

Bon, je tente d’éponger le rimmel et mon slip, pour vous faire part des anniversaires du jour, un deux octobre qui vit en 1925, Joséphine Baker faire scandale dans la Revue Nègre ; en 1950, la BD Peanuts naître aux Etats-Unis ; en 1972 l’approbation par le Danemark de son entrée dans la CEE ; et en 1981, l’autorisation par le Gouvernement des radios locales…

Et le 2 octobre 1974, l’ORTF accueille sur ses antennes le dessin-animé Barbapapa, des formes colorées et transformables à volonté… Le narrateur, Ricet-Barrier, est également l’interprète de la chanson du générique, dans toutes les oreilles des quarantenaires qui cherchent, d’une certaine manière, à rattraper ce temps irrémédiablement terminé… Ah oui, vraiment, cours après le temps… Cours, Forrest, cours !!

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