« Cours après le temps,
cours après l'argent
Cours sans t'arrêter, si tu
veux gagner
Cours après la gloire, va
vers la victoire
Cours sans regarder ceux qui
sont tombés »…
Décidément, ce court extrait
des paroles de la chanson luxembourgeoise du Concours Eurovision 1982 me vrille
les tympans depuis ce matin… Et j’avoue que, ayant toujours été nullissime en
couse à pieds (un nonagénaire parkinsonien, aveugle au surplus, et cul de jatte
au surcroit, m’aurait enrhumé d’au moins quinze mètre sur un cent mètres départ
arrêté…), je cours, je cours, je m’essouffle, je crache mes poumons (en jurant
d’envoyer aux orties mon paquet de clopes), et j’ai la désagréable sensation de
pédaler dans la semoule, avec toujours la peur de faire une boulette qui me
mettrait dans un drôle de couscous…
Et faute d’avoir quatre
bras, deux cerveaux (je me demande déjà si j’en ai un en état de
fonctionnement, alors deux…), quarante-huit heures par jour, je me vois
contraint et forcé de devoir opérer des coupes sombres au grand jour, de
réduire drastiquement la longueur de ces brèves du jour (réduire au moins
autant que votre nouille, messieurs, se recroqueville par – 25 degrés
ambiants), bref de faire bref…
Surtout que l’actualité du
jour ressasse, remploie, recycle…
Enième épisode du grand
feuilleton « Tapie vs Etat », où ce dernier tente désespérément de récupérer
les 406 millions d’euros estourbis par Nanard les belles Burnes à l’occasion de
l’arbitrage bidon… Je ne sais pas pourquoi, ça semble mal barré…
Mal barrés également les « enfants
gâtés » du gouvernement, cible du mécontentement de 22 dépités socialistes
qui en appellent à la raison et à la cessation des querelles subalternes… Les
subalternes apprécieront…
Mal barrés également les Etats-Unis
qui se voient progressivement paralysés suite à l’échec de la loi de finances… Les
fonctionnaires pas payés… ça se passerait en France, mais on aurait une
révolution !
Révolution chez Monoprix,
obligés de fermer le rideaux à 21 heures à Paris en raison du blocage de la CGT
sur un nouvel accord négocié sur le travail de nuit… Où il est encore une fois
démontré que dans 99% des cas, les Syndicats sont des empêcheurs de tourner en
rond, emmerdant à qui mieux-mieux le pékin moyen… Les consommateurs
apprécieront au moins de ne plus CGT l’argent par les fenêtres…
En parlant de fenêtres,
voyons celle ouverte par le pape François à une réforme du Gouvernement de l’Eglise…
Un Pape décidément très pop, qui séduit partout, même Libé (c’est vous dire !)…
Faut qu’ils fassent gaffe chez Libé, ils vont finir grenouilles de bénitier s’ils
continuent !
Pas vraiment grenouilles de
bénitier, mais presque plus eau de boudin pour les connasses en short
marseillaises qui se sont encore pris un tacle dans les gencives face au
Borussia Dortmund… Et ils continuent pourtant à être grassement payés… Et si on
les menaçait de se prendre un pruneau dans le buffet en cas de défaite ? Ça
ferait couleur locale… Bon, je vous dis pas que ce serait pas injuste, je vous
dis juste que ça soulagerait…
Recyclage dans l’air ? Marine
Le Pen a indiqué mercredi qu'elle contesterait, y compris en justice,
l'étiquette d'extrême droite apposée au FN dans le but, assure-t-elle, de
l'affubler d'une image "bien crade"… Si le bouledogue blond
souhaitait piquer la place de Muriel Robin en qualité d’humoriste, elle y
réussit… Nous dire que le FN n’est « absolument pas un parti de droite »…
Non mais arrêtez-là ! J’ai mon rimmel qui se fait la paire et je viens de
ruiner mon slip !
Bon, je tente d’éponger le
rimmel et mon slip, pour vous faire part des anniversaires du jour, un deux
octobre qui vit en 1925, Joséphine Baker faire scandale dans la Revue Nègre ;
en 1950, la BD Peanuts naître aux Etats-Unis ; en 1972 l’approbation par
le Danemark de son entrée dans la CEE ; et en 1981, l’autorisation par le
Gouvernement des radios locales…
Et le 2 octobre 1974, l’ORTF
accueille sur ses antennes le dessin-animé Barbapapa, des formes colorées et
transformables à volonté… Le narrateur, Ricet-Barrier, est également l’interprète
de la chanson du générique, dans toutes les oreilles des quarantenaires qui
cherchent, d’une certaine manière, à rattraper ce temps irrémédiablement
terminé… Ah oui, vraiment, cours après le temps… Cours, Forrest, cours !!

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire