mardi 1 octobre 2013

Brèves du 1er octobre 2013



Aujourd’hui est un jour spécial à n’en point douter,
Et l’on aura tôt fait de répondre sitôt interrogé,
A la question insidieuse qui taraude et vous poursuit,
Qui à peu de frais et beaucoup d’anxiété vous fait passer la nuit.

Cette question la voici, la voila, dans sa nudité originelle,
Et sa réponse je l’espère ne vous laissera pas trop de séquelles,
Puisque je vous sais fragile comme des pâquerettes de Saint-Flour,
Je vous abreuve de chroniques depuis trois cent soixante cinq jours.

J’entends en sus des hourras, les critiques et les commérages d’ici
Qui prétendent déjà qu’en solo aujourd’hui je vais me souffler la bougie
Détrompez-vous, c’est tous ensemble que nous le ferons, jolie partouze
Eh oui, je n’ai pas changé : con à bouffer de la bite par paquet de douze.

Depuis un an, tant et tant choses mises en abîme dans ces chroniques,
Un pape pas pop, des manifs très gays, des politiques qui nous niquent
Des tas de connasses en short, des pelletées de mononeuronaux cassos,
Des catastrophes mais aussi de belles joies pour bien lier la sauce.

Alors, à l’aube de la deuxième saison de ces brèves pas brèves
Déjà dans le stylo et sur le clavier je sens monter la sève
J’espère que dans les prochains mois les muses m’habitent
Pour vous parler encore de M’âme Jeanssen et de moulebite.

Et avant que de revenir incontinent à des choses plus terre à terre,
Les futilités qui vous enchantent, les nouvelles qui vous atterrent,
Je me dois de vous adresser très sincèrement et du fond du cœur
Mille remerciements de vos commentaires me remplissant de bonheur.

Allez zou, revenons aussi brutalement qu’un retournement de veste de Jean-Louis Borloo à la prose, beaucoup plus malléable en cette matière, pour traiter des petites insignifiances de l’actualité du jour…

Force est de constater que celle-ci est chargée, au moins autant que l’haleine de Colin Farrell après deux paquets de Marlboro, avec notamment le début du procès du « gourou du bien-être », Pierre Pallardy, ex-figure connue du petit écran et ex-ostéopathe du Tout-Paris, accusé de viols sur dix-huit patientes. Eh non, le bien-être n’est pas toujours une chose pénétrante…

Pénétrant aussi, mais plus par son arrière-goût assez désagréable, cette nouvelle de l’absence de poursuites à l’encontre du buraliste marseillais qui a tiré sur ses braqueurs… Sans tomber dans les excès américains, il est quand même hallucinant de voir que l’on est plus attaché à poursuivre les victimes en légitime défense que les voyous… Vous me direz que ces derniers se sont fait la paire, alors…

Ce qui s’est carapaté également, c’est la belle unité gouvernementale que Pépère tentait d’afficher lorsqu’il posait, la cravate de traviole et le costume prêt à exploser, sur le perron de l’Elysée l’année dernière. Depuis, il a toutes les peines du monde à faire cesser la cacophonie de ses ministres, forts en gueule… Faut dire que les engueuler en tapotant du doigt sur un coin de nappe molletonnée, ça n’aide pas à asseoir son autorité…

Et ce n’est pas cette grosse déconvenue qui arrangera les choses : Pôle emploi a révélé lundi qu'un grave bug chez SFR a largement contribué à gonfler le recul des inscrits en août qui, sans cet incident, aurait été moitié moindre… Au Ministère du Travail, on sort les avirons pour jouer D’Aboville… Ah oui, si vous vous posiez la question, SFR ça signifie Se Faire Radier…

Pour continuer à se miner le moral, il faut que vous sachiez, et de préférence dans le trou, c’est plus hygiénique, que les vignerons se plaignent… Bon, ok, chaque année, ils nous font le coup et sortent leurs mouchoirs…. Les volumes s’annoncent historiquement bas… Ah ben non alors ! Si même la piquette, le gros rouge qui tâche et le jaja arrache-gorge doivent se payer au prix du Petrus 1948, on est mal barrés…

Et ne comptez pas vous rabattre sur les boissons énergisantes pour oublier vos mécomptes pinardiers… Il semble que ces canettes qui font florès depuis quelques années soient moins innocentes qu’il n’y parait… Finalement, Coffe a peut-être raison, on mange et on boit vraiment de la merde…

Et je ne parle même pas de la polémique du moment, ces ouvertures dominicales qu’on monte en épingle… Et dire que nos ancêtres se sont âprement battus pour obtenir de ne plus travailler le dimanche… Leurs descendants foutent tout cela à la poubelle en arguant de modernité et de progrès… Y a vraiment des coups de pieds au schmoutz qui se perdent…

Pour finir avec une douceur inégalable, voici une nouvelle tranche du célèbre gâteau judiciaire de la célère gâteuse judicieuse… L’Ex et Eric Woerth se pourvoient en cassation à la suite de la décision de validation de la procédure d’instruction concernant Mamy Gaga… Que les scénaristes sous Prozac de Plus Belle la Vie s’en inspirent, voila un feuilleton feuilleté qui ne manque ni de craquant (ni de croquant, vu l’âge de Liliane), ni de moelleux, ni de ressort…

Du moelleux, on en a aussi dans les anniversaires du jour, un 1er octobre chargé, puisqu’en 1946, tombe le verdict du procès de Nuremberg ; en 1949 est proclamée la République Populaire de Chine (ce qui va faire rire jaune) ; en 1959, Jacques Brel chante « Ne me quitte pas » ; en 1967 est diffusée sur la deuxième chaîne de l’ORTF la première émission en couleurs ; en 1969, Concorde franchit le mur du son (et en 2000 il franchira le mur de l’hôtel) ; et en 1977, Pelé met fin à sa carrière en marquant son 1281ème but.

Et le 1er octobre 1955, au Salon de Paris, dessinée par le designer italien Flaminio Bertoni avec André Lefèvre, ingénieur issu de l'aéronautique, le dernier modèle de Citroën est présenté, un véhicule révolutionnaire par bien des aspects, sa gueule de requin, sa suspension hydropneumatique vomitive, son volant monobranche, ses coloris flashys avant l’heure… Déesse de l’automobile moderne, la DS voit le jour, et entame une carrière de vingt ans, faisant le bonheur de millions de conducteurs, et sauvant la vie du Général en 1962… 

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