jeudi 31 octobre 2013

Brèves du 31 octobre 2013



A tous les pisse-froids réactionnaires, râleurs patentés, roumégaïres professionnels et autres pisse-vinaigre expérimentés, je vous adresse aujourd’hui un « NON ! » aussi définitif que la connerie chronique des candidats de téléréalité et aussi ferme que la merguez à tête chercheuse de Ribéry à la vue d’une Zahia tarifée.

Tout ne va pas à vau-l’eau, tout n’était pas mieux avant, tout ne part pas en couilles (mais tout part des couilles après la manutention adéquate)… Certaines choses, traditions ou manifestations résistent au marasme ambiant, font de la résistance et s’accrochent tels des morpions dans un calbut à la propreté relative.

Et j’en veux pour preuve cette fumisterie de fête d’Halloween, qu’on a cru bon d’importer des States voici quelques décennies, et dont on nous farcit annuellement la citrouille, à l’instar des potirons qui vont fleurir dès ce soir… Pour voir des gamins déjà hideux au naturel costumés des tenues abominables dont même le plus clodo des Kosovars ne voudrait pas tambouriner aux portes en réclamant des bonbons sans un merci en retour, pour contempler des pétasses déguisées en sorcières et garnies d’une bougie dans le potiron, pour contempler des beaufs de première bourre lamentablement grimés en vampires grâce à une nappe à carreaux et vingt centilitres de ketchup sur la bouche (donnant l’impression qu’ils viennent de faire minette à une salope ayant ses ragnagnas)…

Ça donne bougrement envie, hein ! Toutefois, il est juste de remarquer que cette année, on nous a moins beurré la tartine de cette manifestation oubliable ; peut-être était-ce dû au déjà grand-gignolesque spectacle de nos gouvernants se débattant avec les difficultés de l’exercice du pouvoir…

Toujours est-il qu’au seuil de ce long weekend, l’actualité ne fléchit hélas pas, et nous donne à boire et à manger… Certes, il ne faut pas avoir le bec fin et le palais gourmet ; certains plats étant parfois à la limite du comestible…

La moins digérable est cette rumeur apparemment pas si infondée que cela sur l’existence d’un «cabinet noir » à la solde de Pépère, qui enquêterait sur les archives électroniques protégées de l’Ex… Ce qu’évidemment l’Elysée dément, la main sur le cœur et la mine effarée de circonstance… En son temps, Cahuzac avait agi de même…

On avalera guère plus facilement ce bobard selon lequel l’Elysée n’a jamais versé de rançon pour libérer les otages, et notamment ceux du Niger… Alors que le chiffre de 21 millions d’euros circule, le ministre délégué aux Relations avec le Parlement joue la grande scène de l’Acte II… Ben voyons, on y croit tous…

Le plat de résistance est sans nul doute la rendez-vous de Flamby avec les patrons de clubs de foot pour discuter de la taxe à 75 %... Pépère affirme qu’il ne pliera pas sur ce point… Il est cependant fort à craindre que le gland de l’Elysée sera plus chêne que roseau dans cette affaire-là…

C’était prévisible, et ça se produit… Alors que la promulgation de la Loi par Tata Titine date d’il n’y a pas six mois, voila-t-y pas qu’on assiste à grand renforts de manchettes dans la presse aux premiers divorces pour tous… Avec une parfaite égalité puisque un couple féminin et un couple masculin décident de rompre leurs unions. Pour arriver à cela, c’était bien la peine de se casser le cul (au propre comme au figuré…)… Bah, ça donnera toujours un peu de boulot aux avocats…

Après ces plats roboratifs, que diriez-vous d’un dessert au goût un peu plus saumâtre, limite vaseux ? On a retrouvé dans la Somme, onze ans après leur disparition, la 405 Peugeot de Pierre Mortier et de son fils… Avec prend-on soin de nous préciser, des restes humains à l’intérieur… Bonne digestion… en espérant que les proches des Mortier ont des alibis en béton…

Finalement, on dirait que l’actualité a pris quelques libertés et se met en roue libre avant ces trois jours où chacun aura la liberté d’honorer ses morts par une pensée, une bougie, une visite à la pierre tombale, ou le dépôt d’une gerbe (due à un abus de choucroute aux fraises rissolées dans la mayonnaise au fenouil)…

Honorons également les anniversaires de ce 31 octobre, car en 1512, on inaugure la fresque de la Chapelle Sixtine ; en 1956, les soviétiques décident d’étouffer la révolution hongroise et la crise du Canal de Suez débute ; en 1975, Queen sort « Bohemian Rhapsody », un tube qui ne se couine pas ; en 1979, Roman Polanski donne à voir « Tess » ; et en 1984, Indira Gandhi, premier ministre indienne, est abattue par ses propres gardes du corps.

Et le 31 octobre 1962, quatre journalistes télévisés, Joseph Pasteur, Michel Péricard, Georges Penchenier et Jean-Paul Pajard sont sanctionnés (mutation, blâme et lettre d’avertissement), décisions prises par la direction de la RTF découlant de la grève du 17 octobre, où pour la première fois, le journal télévisé est remplacé par un interlude sur les nénuphars. La cause de ce mécontentement ? L’intensification de la propagande gouvernementale sur l’information… Il fut des temps où le pouvoir ne plaisantait pas, et ne pliait pas devant les boss de connasses en short et aux couilles en or… 

mercredi 30 octobre 2013

Brèves du 30 octobre 2013



Ma che freddo fa !

L’exclamation, qui est également le titre d’une chanson du Festival de San Remo 1969 (sorte d’Eurovision italienne où les titres sont à peine plus mauvais, mais au moins, ils sentent le chianti, le prosciutto et le parmegiano), me sauta brutalement au visage lorsque, l’esprit encore embrumé des rêves de la nuit et de la promesse des DAM (les fameux dossiers à merde qui ne devraient jamais quitter les latrines de chaque cabinet), j’ouvrais la fenêtre pour aérer les miasmes nocturnes et respirer à pleins poumons l’air urbain, joyeux mélange de gaz d’échappement de véhicules mal réglés et de personnes tout aussi mal réglées mais amatrices de plats hautement pétogènes, de déjections canines qui ne manquent pas de se glisser subrepticement sous les semelles de vos escarpins à mille balles la paire, et d’émanations quasi-toxiques de la Lopez du cinquième, dont les effluves matinales dont qu’on se demande si elle déjeune vraiment avec de la chicorée Leroux et des tartines de morue salée…

Eh oui, quoi qu’il se passe, le français est un inextinguible râleur, rouméguant à qui-mieux-mieux sur la cherté de la vie quand il est un assisté de première pression, sur l’incompétence des incapables de gauche quand les incompétents de droite sont dans l’opposition, et vice-versa, sur l’andouille qui lui grille la priorité quand lui vient de carboniser un stop, sur tout, son contraire, et réciproquement…

Il fait trop chaud et l’on se laisse presque tenter par la chemisette alors qu’on devrait disparaître sous les tricots de corps, écharpes et bonnets fourrés ? On maugrée sur ce foutu réchauffement climatique qui décidément est une saleté puisqu’elle fait fondre les glaçons dans le Ricard deux fois plus vite…

Il fait un poil frisquet, et il faut pour combler un besoin tout aussi naturel qu’urinaire s’armer d’une fourchette à escargots et d’une pince à cornichons pour débusquer sa vipère de broussaille des replis de chair ? On maudit les pintades de la météo qui pourtant n’ont aucune responsabilité dans l’affaire, sauf celle de s’habiller soit comme des collégiennes de quinze ans à qui les seins poussent au moins autant que l’envie de se faire ravager les Pays-Bas, soit comme des clowns relookés par la collection ’65 d’Emmaüs…

Le français moyen et la moyenne des français sont râleurs… C’est un fait, et quand on a comme emblème un coq, animal de basse-cour réputé pour chanter haut et fort en cassant les oreilles du voisinage tout en ayant les pieds dans la merde, on ne s’en étonne qu’à moitié…

Et lorsqu’en plus, l’actualité s’y prête, alors là, on n’a plus aucune excuse, et l’on y plonge avec une délectation qui n’a d’égale que celle quasi-jouissive que M’âme Jeanssen éprouve lorsqu’elle dit du mal de la Lopez du cinquième qui écoute du Linda de Suza à plein volume…

Comment ne pas râler lorsqu’on entend la Ministre de la Réforme de l’Etat annoncer que Pépère et ses nullos planchent sur une taxe poids-lourds variable selon les régions ? Question arbitraire devant l’impôt, Pépère risque de faire péter tous les témoins… On paiera combien ? Ça dépend de l’endroit où vous roulez…

Comment ne pas pester face à la valse hésitation du Gouvernement qui fait de jour en jour preuve de sa difficile compréhension de la marche du pays ? Le Premier Sinistre suspend l’écotaxe face à la mobilisation bretonne, revire pour la taxation des comptes épargne, tergiverse sur la taxe à 75 % des connasses en short… Bref, c’est la Giscardanse brocardée en 1974 par Yves Lecoq : « Un pas en avant, deux pas en arrière »…

Comment ne pas s’interroger sur la fantastique coïncidence des cafouillages ministériels avec la providentielle libération des otages d’Aqmi au Niger ? Flamby a dû allonger la monnaie pour que cette bonne nouvelle tombe pile au moment où il se démène dans une merde noire… Mais se dit « déterminé » à libérer tous les otages français de par le monde… Si c’est comme pour la courbe du chômage, ils sont mal barrés…

Comment ne pas se pincer le nez façon « putain mais qu’il est con, çui-ci » face au Manifeste des 343 salauds (pendant masculin ou prétendu tel du Manifeste des 343 Salopes de 1971) qui réclame le droit à « leur pute » sous le titre touchant de « Touche pas à ma pute ».. Tire-là si les couilles te démangent, mais ne la touche pas… Quand on voit ceux qui déclarent aller aux putes et se lever contre la pénalisation de la clientèle putophile, on se dit qua ça sent la droite bien néoréac’, le bobo en mal d’exposition médiatique, et l’opportuniste de première… Jugez plutôt : Eric Zemmour, Frédéric Beigbeder, Nicolas Bedos, Philippe Caubère, Basile de Koch…

Comment ne pas penser que La Poste est définitivement timbrée quand on lit que la novelle agence postale de Bordeaux n’a pas de boite aux lettres en extérieur… Interdiction parait-il des Bâtiments de France, qui ont pourtant autoriser les hideux distributeurs de billets… Comme quoi, l’Administration a déraison que la raison ignore…

Comment ne pas désespérer devant les affiches des films actuellement au cinéma, et se précipiter sur une énième projection privée de « Mon curé chez les nudistes » ou « Deux enfoirés à Saint Tropez », histoire de relever le niveau intellectuel et pictural ? Ben quoi ? On nous beurre la raie façon « Charente-Poitou ça rentre partout » avec « Gravity » un navet d’où surnagent juste quelques belles images de la Terre… Revisionnez « Home » et ça vous évitera un ticket… On fait un foin sur le nouvel épisode de « Thor »… Alors qu’on peut résumer les deux plombes de ce film plombé comme l’histoire d’une blonde avec un marteau…

Ne nous mettons cependant pas martel en tête pour célébrer dignement les anniversaires de ce 30 octobre car en 1922, Mussolini forme un gouvernement fasciste suite à la marche sur Rome de ses Chemises noires ; en 1940, Petain annonce la collaboration française avec l’Allemagne (glorieux souvenir, tiens !) ; en 1962, Françoise Hardy passe à la télé lors de la soirée du référendum et décroche la timbale avec sa mièvrerie plaintive « Tous les garçons et les filles de mon âge » ; en 1974, « Robin des Bois » version Walt Disney arrive sur nos écrans ; en 1979, la mort du Ministre du Travail Robert Boulin pose question (encore de nos jours… Un ministre du Travail qui se tue à la tâche, ça le fait justement… tâche…) ; et en 1980, Coluche annonce sa candidature à la Présidence de la République (et se verra crédité de 16 % d’intention de vote !).

Et le 30 octobre 1938, l’adaptation radio du roman de H.G. Wells, « La Guerre des mondes » et remarquablement interprété en direct sur les ondes de CBS par Orson Welles va terroriser l’Amérique… Aujourd’hui, un résultat sensiblement égale est atteint avec les disques de Lara Fabian, de Zaz et de Christophe Maé… Chaque époque a les génies qu’elle peut…

mardi 29 octobre 2013

Brèves du 29 octobre 2013



Guitare en mains, moumoutte pure acrylique laquée au Kärcher, pantalon moulebite en tergal luisant gris souris avec sous-pull en Dralon orange assorti, il est là, devant le micro, fixant la caméra de ce regard délavé et tombant de cocker triste, prêt à nous crucifier d’un récital de trois heures trente au cours duquel on verra à intervalle régulier en arrière-plan les ambulanciers débarrasser sur des brancards les spectateurs inanimés, le créateur de « L’eau vive », des interminables émissions télévisées « Bienvenue », de la chanson luxembourgeoise au Concours Eurovision 1977 et de la plus célèbre paire de lèvres botoxées à mort, s’apprête à l’ouvrir…

Qui ne se souvient de ces souvenirs télévisés douloureux, immanquables ingrédients des soirées de réveillons qui vous poussaient à éteindre le poste, et à l’annonce desquels grand-mère se défonçait les tympans à grands coups de tisonnier, le chien sautait par la fenêtre et le papier-peint à motifs floraux se décollait de lui-même…

Et devant les caméras noir et blanc de la première chaîne de l’ORTF, notre Guy Béart national égrenait avec la régularité d’une pendulette en marbre rose quelque peu ébréchée et pas mal sonnée les titres-phares de son répertoire, nous amenant surement à des envies de suicide au gaz grâce au four de la cuisinière électrique et à la somnolence totale passées les 23h30…

Si l’on avait eu la chance d’avoir Christophe Maé comme dinde de réveillon de Noël, l’intégrale de ses succès aurait été plus succincte, et l’on aurait pu aller pioncer dès 21h15…

Alors qu’avec l’inextinguible troubadour à la voix faussée, on se tartinait des chansons à rallonge pendant des heures, prenant soudain conscience de ce que pouvait être l’éternité… Ah, on s’en souviendra du « Grand Chambardement », du « Chahut bahut », du « Tournez rotatives », du « Demain, je recommence »…

Demain, je recommence… un joli titre, qui s’applique si bien à l’actualité du jour, tant les titres des torche-culs, feuilles de chou, journaux honnêtes et quotidiens qui font bien au café à côté de son déca et de son e-clope, nous servent du réchauffé…

Vu les températures qui fraîchissent (il était temps, fin octobre avec des velléités de manches courtes, c’est pas franchement logique), on aurait bien besoin de se réchauffer…

Mais si c’est pour se fader les sempiternels poncifs dont nos journaux regorgent à en vomir de lassitude, non, merci bien !

Ras la casquette de se tartiner les énièmes épilogues conclusifs de l’affaire Léonarda, ce vomitif cageot kosovar dont les parents attaquent désormais l’état français en réclamant un titre de séjour…

Par-dessus le brushing des pas-de-deux gouvernementaux sur l’ecotaxe contre laquelle les bretons (qui ont des chapeaux ronds, ne l’oublions pas) se battent jusqu’à nous en beurrer la raie comme un kouign-aman trop gras… Dont le Ministre Le Foll nous dit qu’il ne peut revenir en arrière mais dont Z’Ayrault annonce la suspension (bonjour la cohésion ministérielle…)…

Plus envie d’écouter quotidiennement les exploits hollandouillesques de chute dans les sondages qu’on croirait au final qu’on a élu le premier président spéléologue…

Marre d’entendre les journalistes télévisés (la crasseuse à perruque de la Une et le Playmobil à moumoutte en crin de la Deux) agiter des hochets pour nous détourner de nos inquiétudes quotidiennes pour faire bouillir la marmite et essorer nos économies à régler nos impôts…

On se contretape le coquillard de savoir que Fabius est en visite en Slovaquie, on en a rien à battre que l’institutrice accusée de la mort d’un gosse puni ait été relaxée, on se tartine le fondement de la victoire en appel des Castorama pour rouvrir le dimanche…

Ah ça ! Quel plaisir de voir le dimanche matin déambuler dans les rayons des beaufs de première pression encore mal remis de la beuverie de la veille, l’œil cerné d’un container, l’haleine chargée à la 1664, le jogging luisant qui colle aux profiteroles et le tee-shirt douteux où l’on lit le menu de la veille…

Allez, brisons-là le flot de ma mauvaise humeur (un temps de chiotte, une nuit courte, ça suffit à vous retourner un homme, et je ne parle pas de ce qui se passe dans votre dos au bois de Boulogne…)…

Voyons les anniversaires du jour, puisqu’en c’est en ce 29 octobre, qu’en 1923 naît la république Turque (célèbre pour ses chiottes) ; en 1946 Cocteau sort sa belle bête pour Jean Marais… enfin, sa « Belle et la Bête » ; en 1959 naît Astérix ; en 1965 que Ben Barka est enlevé en plein Paris ; en 1966, Brel abandonne la scène à l’Olympia ; et en 1981, Brassens signe avec la Camarde au bas d’un parchemin…

Et le 29 octobre 1963, sort sur les écrans le film de Jean-Luc Godard, « Le mépris » inspiré du roman d’Alberto Moravia, avec une Brigitte Bardot brune pour l’occasion. L'histoire d'un couple qui tombe en désamour, au cours d'un séjour professionnel, à propos d'un scénario de film et son tournage… Rien d’exceptionnel, surtout lorsqu’on sait que Godard est à la réalisation… Et pourtant, la musique de Georges Delerue relève le tout, ainsi que le cultissime échange Bardot-Piccoli sur les parties de son anatomie : « Et mes fesses, tu les aimes, mes fesses »… Elle aurait dû regarder Piccoli, elle aurait bien vu que oui… Une forme d'hommage à Brassens, puisqu'il pense nécessairement à Fernande...

lundi 28 octobre 2013

Brèves du 28 octobre 2013



« Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte… »

C’est avec ces quelques vers (en plus de ceux qui le rongent depuis 1896) de Verlaine (qui parait-il possédait le rein beau…) que je vous propose de débuter la semaine, amputée comme nous le savons, et pas seulement à la lanoline et aux enzymes gloutons qui gardent à mon teint diaphane de Mylène Farmer échappée à trente ans de goulag, amputée disais-je d’un jour pour laisser libre cours à une crise de chrysanthèmerie aigue qui fera au moins la fortune des fleuristes si elle n’ajoute pas à l’affection que nous portons à nos chers disparus…

Et cette semaine tronquée ne s’ouvre pas sous les meilleurs hospices (qu’ils fussent de Beaune ou d’ailleurs) puisque les morts se comptent presque à la pelle, pareils aux feuilles mortes de Prévert (franchement, parler d’automne pour un mec qui s’appelle Pré vert, c’est un peu comme si Valérie Damidot parlait d’esthétisme architectural)…

Emporté au vent mauvais, le chanteur Lou Reed, dont le teint pâle la voix traînante et le visage lugubre ferait passer Sardou en pleine crise d’hémorroïdes pour un Patrick Sébastien sous exta… Malgré des paroles évoquant la drogue et la transsexualité, son plus gros succès public restera « Take a walk on the wild side », en 1972, repris dans un spot de pub dont le nom m’échappe obstinément, chassé par le vent mauvais…

Emporté également, sans que pourtant cela fasse les unes des journaux, Kadir Nurman, à l’âge de 80 ans… Lui aussi son plus gros succès remonte à 1972, lorsqu’il créa à Berlin le fameux kebab, ce sandwich à la viande d’agneau grillée qui n’a pas vraiment fait s fortune puisque non breveté par ses soins, mais qui s’est répandu comme la peste en Europe, occasionnant au passage des chiasses carabinées et des courses effrénées à la porcelaine chez des cadrillons à scooter qui avaient eu la mauvaise idée ‘en acheter chez des salingues qui se mouchaient dans la sauce blanche…

Comme quoi on fait également deux poids deux mesures dans les morts… Lou Reed ou Kadir Nurman ont pourtant chacun à leur façon nourri tout un peuple…

Emporté de ça, delà, le Pépère’s Lonely Bouffons Socialos Band qui a force de revirements, volte-faces, et autres retournements pourraient donner des cours aux meilleures gagneuses de la Rue Saint-Denis… Des retirades face à la révolte bretonne de l’éco-taxe jusqu’à la reconsidération de la taxation de l’épargne, même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut que constater un Gouvernement déboussolé, qui avance à tâtons, tenant au petit bonheur la chance un nouvel impôt et s’empressant de le retirer si l’opinion roumègue… Finalement, Le Luron avait hélas déjà raison lorsqu’en 1981 il parlait de l’expérience socialiste en disant qu’en tant qu’expérience, ils ne savaient pas où ils allaient… Les Poppys pourraient vous le chanter : « Non, non, rien n’a changé »…

Feuille morte, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir ? Voire ! A peu près aussi consistant qu’elle, le guide des socialos a justifié sur les ondes de Radio Luxembourg la retirade gouvernementale sur les produits d’épargne en disant préférer « un gouvernement qui ne s'obstine pas », et qui est « sensible à ce que disent les Français »… Lui, il essaie de sauver sa tête…

Le moins qu’on puisse dire est que Pépère ne s’obstine que dans un domaine : la connerie répétitive, les gaffes à répétition, et l’amateurisme gouvernemental… Et après un tel show, comment voulez-vous qu’on soit crédible à l’international ? Encula Merkel, hyper-excité de la Würste depuis les écoutes américaines, se détend le brushing en se repassant les meilleures interviews de Pépère… Il paraît qu’elle a déjà ruiné trois canapés tant elle se pisse de rire…

Vent mauvais, tant il est fort et risque de causer des dégâts dans le Nord, placé en alerte orange… Au moins les ch’tis pourront reprendre en cœur tout en haut de ch’terril « Dès que le vent soufflera, je repartira »…

Nouvelle incontournable, celle lancée par la Française des Jeux qui proposera sous peu un jeu avec Nabila, la shampouineuse téléphoniste. La question principale qui taraude les éventuels joueurs : le jeu « Nabila », à tirer ou à gratter ? Lé réponse ? Tu la grattes et tu la tires… Non mais allô quoi !

Enfin, vent mauvais sur ces parents inqualifiables qui ont laissé leur gamine grandir dans le coffre de leur voiture… une martyre dont on ne sait même pas l’âge exact, puisqu’elle n’a pas été déclarée à l’Etat-Civil… Après l’enfant du placard, les bébés du congélo Courjault, la gamine de la malle…

Pas de feuilles mortes dans le mille-feuilles de la mémoire en ce 28 octobre, qui vit en 1949 la mort de Marcel Cerdan ; en 1960 la sortie de « Zazie dans le métro » au cinéma ; en 1962 la fin de la crise des missiles de Cuba ; en 1981 la barre des deux millions de chômeurs franchies, et en 1982 les socialistes espagnols arriver au pouvoir.

Et le 28 octobre 1791, Olympe de Gouges présente à l’Assemblée Nationale la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, une révolution pendant la Révolution, qui hélas ne fut suivie d’aucun effet… Une déclaration emportée au vent mauvais comme la feuille morte…

vendredi 25 octobre 2013

Brèves du 25 octobre 2013



Il est parfois surprenant de constater comme le temps qu’il fait peut se mettre à l’unisson des évènements de ce bas monde, pour accompagner le caractère dramatique ou le côté joyeux et primesautier de la chose… Le temps radieux après les terribles inondations de Nîmes en 1988, le soleil éclatant pour les attentats du 11 septembre 2001, la flotte incessante pour les premières démarches officielles de Pépère 1er, le coup de foudre du même Flamby lors de sa visite à Encula Merkel (je parle du coup de jus sur son avion, il a des goûts féminins discutables mais pas à ce point…)…

Et le ciel ripoliné gris souris qui nous tient lieu aujourd’hui de voute céleste s’accorde assez bien à la couleur guère chatoyante de l’actualité du jour, laquelle alterne nouvelles pas sympas et annonces déprimantes…

Franchement, comment voulez-vous avoir envie de vous précipiter dans le premier magasin venu pour y faire des folies de votre carte bancaire lorsque l’on prend conscience de l’incroyable pression fiscale que les neuneux du Gouvernement entretiennent sur les français, les prenant pour des vaches à lait corvéables à merci, et sans fin ?

Et au lieu de prendre l’argent là où il est (pour une grande partie dans leurs poches), ils préfèrent par couardise le pomper chez ceux qui ne diront rien, ou dont les vaines agitations, les saines colères façon Notre Drame de la Bravitude ou les grommellements façon fin de soirée à 4 grammes dans chaque œil seront dédaigneusement ignorés…

Au lieu de presser jusqu’à la dernière goutte les classes moyennes qui n’en peuvent plus de cracher au bassinet pour payer les allocs, les frais de santé des CMU et les bravades médiatiques de toutes les connasses façon Léonarda, osez vous acheter des couilles et aller chercher le pognon chez des personnes dont une ponction supplémentaire n’engagera pas la stabilité financière !

Car je vous parie mon billet que les gugusses du Pépère Lonely Bordélique Gaucho’s Band vont se retirer encore plus vite que DSK au Sofitel de leurs promesses de taxe aux trois-quarts des très hauts revenus qu’ils entendent appliquer aux connasses en short… Ben oui, ces dernières menacent de faire grève, sous prétexte que c’est inadmissible de les pomper de cette manière… Certes, ils préfèrent la pompe façon Zahia ou Gorcuff dans les vestiaires, mais c’est indécent de venir ainsi chialer et faire des minauderies quand on se fait des couilles en or tous les mois…

Encore une reculade gouvernementale ? Bah, on y est habitués, et ce sera au moins la seule promesse de campagne enfin réalisée par le Guignol de l’Elysée : rassembler tous les français… contre lui, certes, mais c’est déjà le point positif de son quinquennat, non ?

Pour le reste, même le plus socialiste des socialos est acculé à reconnaître que Hollandouille les enfile les unes après les autres… La dernière en date ? Sa réaction d’autosatisfaction face aux chiffres du chômage pour septembre :il se félicite d’une « évidente décélération par rapport à ce que nous constations (il y a) un an où le chômage augmentait de 30 à 40.000 par mois »… Sauf qu’avec un bond de près de 4 %, c’est une augmentation de 60.000 personnes…

Augmentation aussi, mais dans la grogne face aux grands oreilles américaines qui écoutaient avec un égal bonheur plus de 35 dirigeants européens, dont le portable de la saucisse allemande, Frau Encula Merkel Von Würste und Bier, qui a piqué une grosse colère à lui faire tourner le tonneau de choucroute… Ah ! L’Amérique ! Pays de rêve, de liberté, de progrès… Et de paradoxe aussi… Les ricains font toujours cavaliers seuls et ne nous entendent jamais… mais ils nous écoutent…

Et là, chapeau ! Pour écouter les chansons de Mireille Mathieu, les réflexions de Nabila la téléphoniste ou les considérations oiseuses de Lucchini sous acide… faut être blindé…

Alors qu’on continue à nous beurrer la raie (sans douter pour pouvoir mieux nous fourrer avec les nouvelles mesures fiscales d’égalité des glands de gauche) avec les énièmes soubresauts agonisants du cas Léonarda, on passe à côté, volontairement ou pas, d’infos autrement plus capitales…

Capitale, l’info selon laquelle Patrice Evra a été blanchi par la FFF… qui accuse TF1 d’avoir poussé le pauvre chérubin à bout et de l’avoir fait craquer… Ils ne s’imaginent quand même pas que Téléfoot avait invité cette connasse en short pour disserter sur la mécanique ondulatoire ou Schopenauer ?

Irremplaçable, la nouvelle de la parution du dernier album d’Astérix, qui s’en va faire un tour du côté des Pictes, dans un 35ème album déjà promis à des records de vente… A coup sur, l’action se déroulera à Pontarlier, et nos héros d’enfance vont s’écrier désormais « il sont fous ces roumains »…

Incontournable, cette annonce de la sortie du premier film porno d’Allan Théo… 38 ans aux prunes (et je ne parle pas de celles qu’il a dans le slip) et au moins autant de singles ratés et de reconversions avortées depuis son demi-succès au moment des boys-bands… Là, fi de singles, Monsieur Théo sort son trente centimètres pour fourrailler Madame son épouse durant 18 minutes explicitement pornographiques… A l’époque qualifié de boys-band à lui tout seul, Allan prouve quinze ans plus tard que le boy bande…

Et enfin, le ciel gris souris s’accorde sans doute à la couleur des cœurs en Espagne où l’on a appris la mort à l’âge de 82 ans de l’un des monstres sacrés de la chanson : Manolo Escobar. Celui-ci était également connu en France grâce à des tubes d’été qui sentaient bon le sable chaud, la crème solaire, la moule gluante et le dessous de bras transpirant : « El porompero », et l’immortel « Y viva España »…

Et sur les étagères de la mémoire en ce 25 octobre ? En 732, Charles Martel arrête la razzia arabe à Poitiers ; en 1947, Bumbo vole vers les cinémas français ; en 1955, le micro-ondes arrive sur le marché américain ; en 1976, Raymond Queneau nous quitte en nous laissant heureusement cent mille milliards de poèmes ; et en 1983, Microsoft lance le premier logiciel de traitement de texte compatible IBM, le Microsoft Word…

Et le 25 octobre 1968, Roger Vadim met sur la toile une adaptation de la première bande dessinée pour adultes, « Barbarella » et confie le rôle principal de cette héroïne au physique de BB à sa compagne de l’époque, Jane Fonda, bien plus ridée qu’aujourd’hui, devenue intemporelle à force de bonbonnes de botox dans la gueule. Un joli nanar avec décors carton-pâte, sylphides dénudées en plein espace et moulebite spatial pour les épèbes… Néanmoins, un film ancré dans son époque puisque Paco Rabanne a créé les costumes, David Gilmour de Pink Floyd a participé à la musique et Anita Pallenberg, à l'époque compagne de Keith Richards, y joue le rôle de la Reine Noire… Tellement bien ancré qu’il n’ pas franchi les générations… 

jeudi 24 octobre 2013

Brèves du 24 octobre 2013



Et si je vous proposais aujourd’hui une recette ? Oh, je sais bien que je ne peux prétendre au titre de meilleur cuisinier de France, mais je ne flaque pas version nymphomane en chaleur par nuit de pleine lune devant Master Chef, Panique en cuisine, et autres âneries téléréalitesques à consonance comestible et alimentaire… Et vu l’heure postprandiale, propice aux endormissements subreptices devant un dossier rébarbatif, un bouquin soporifique (non, je ne parle pas du dernier Nothomb…) ou un téléfilm américain concon (oui, je sais, pléonasme), il serait déplacé de vous proposer les secrets de la choucroute sucrée aux cervelles d’agneaux frites au saindoux ou du boudin aux fraises flambé au marasquin…

Ma recette du jour, c’est une tête dans le cul façon « insomnie clairdelunesque », servie avec des yeux en trous de pine et valises assorties.. Autant vous dire que la fraîcheur de teint et la vivacité d’esprit n’étaient pas mes vertus cardinales ce matin…

Et que j’aurais fort volontiers zappé mon exercice quotidien de fadaises si je n’avais feuilleté d’un doigt distrait la presse du jour, écouté quelques flashs d’info et vu certaines dépêches télévisées… Mais des futilités comme celles que nous offre l’actualité du jour, ça ne se laisse pas passer… C’est comme la paire de Repetto en peau de fesse de veau élevé sous la mère à un demi-smic la paire, dont le prix est multiplié par deux avant l’application d’un rabais exceptionnel de 50 %, on s’y précipite dessus comme Borloo sur un cubi de Gévéor, Adjani sur une injection de botox (je ne suis pas folle vous savez… Bonjour !), Ribéry sur une pute bulgare vulgaire (re-pléonasme) ou Zaz sur une savonnette… Euh, non, quand même pas, faut rester réaliste…

C’est vrai quoi, Zaz qui aurait envie de se laver… Allô, non mais allô quoi !

En parlant de téléphone, les écoutes de la NSA américaine continuent à faire éclater leurs scandales dans les différents pays européens où les grandes oreilles ricaines ont écouté sans vergogne… Dernière victime en date, la Chancelière allemande, dont le portable aurait été placé sur écoute… Et Obama d’affirmer à Encula Merkel qu’il ne l’écoute et ne l’écoutera pas… Certes, mais vous noterez qu’il n’a pas employé le passé… Sacré Barack !

Sacrée ? Consacrée ? Ou plus vraisemblablement sacrée conne, notre givrée de Melle, la Dingo du Poitou, Notre Drame de la Colère Saine, Ségolène Royal, dont le niveau de connitude a fait péter tous les témoins et jalons déjà placés très haut en politique… La siphonée charentaise n’a rien trouvé de mieux que de poser pour un remake de « La liberté guidant le peuple » de Delacroix pour illustrer un article sur le courage en politique… Hier encore, face à sa bravitude ou à sa colère saine face à l’Ex, on hésitait à dire qu’elle était réellement idiote… La preuve est désormais rapportée…

Toujours dans le domaine de la connerie pure et dure, cette pétition lancée par une belle brochette d’inutiles et d’oubliés de la politique, des média et des sciences, aux fins de changer le statut réservé aux animaux dans le Code Pénal… L’article 528 dudit code considère les animaux comme des biens meubles. La vingtaine d’illuminés, au nombre desquels les philosophes Michel Onfray et Luc Ferry, l'écrivain Erik Orsenna, de l’Académie française, l'astrophysicien Hubert Reeves, président de Humanité et Biodiversité, et Matthieu Ricard, moine bouddhiste et docteur en génétique cellulaire, proposent la création d’une catégorie leur soit spécialement aménagée entre les personnes et les biens. Bizarre que BB ne fasse pas partie de la bande d’andouilles… Ou alors, elle s’est rendue compte de la totale vanité de la demande…

Mieux vaut, face aux problèmes actuels (un chômage qui va jouer au trampoline en septembre, plus d’un tiers des français a du mal à payer sa facture d’énergie, l’enculage à sec de la taxe sur les PEA et PEL…), poser les vraies questions, les interrogations essentielles, celles qui font vibrer les français, celles qui feraient passer les emmerdements gouvernementaux pour de la roupie de sansonnet : « Qui est le père de la petite Zorah Dati ? »

Voila, ça ‘est intéressant, ça, ça fait vendre du papier, écouter les modulations de fréquence, regarder le brushing blond sur pattes de la Deux… Apparemment, le plus beau dentier de toutes les politiques est très au courant, puisqu’elle intente une action en justice à l’encontre de Dominique Desseigne, auquel Raticha demande la somme de 6.000 € de pension alimentaire… Ce n’est pas précisé, mais vu les goûts de luxe de l’Ex-Garde des Sots, cette somme est mensuelle… Si c’est bien lui le père, Dominique Desseigne a la giclée de purée la plus chère du monde…

On en est pas encore à 6.000 € le jet, mais on en prend tout doucement le chemin, avec le vote d’une taxe sur les boissons énergisantes, de l’ordre de 33 centimes par canettes… Il parait que Red Bull donne des ailes… En tout cas, ce qui est certain est que ça donnera du blé à l’Etat !

Allez, pour terminer avec non pas un goût de plâtre ou de cendrier dans le gosier, mais avec un net relent de réchauffé, un petit coup de Léonarda ? Alors que la chieuse kosovare fait sa belle en déclarant désormais « hésiter » sur la proposition à la con de Pépère, on nous apprend que sa sœur réside régulièrement en France et qu’elle pourrait accueillir l’emmerdeuse… Sauf que la sœur douche tout le monde en déclarant que ce n’est pas à l’ordre du jour, et que son logement est trop petit… Tant d’amour sororal, ça fait mal au bide…

Pour soigner ces aigreurs d’estomac, juste quelques pastilles puisées ça et là sur les étagères des anniversaires de la mémoire à souhaiter en ce 24 octobre : en 1599, Henri IV et Margot se séparent ; en 1940, Pétain rencontre Hitler à Montoire (une entrevue qui fit Führer en son temps…) ; en 1973 est décreté le cessez-le-feu dans la guerre du Kippour ; et en 1980, séparation officielle de Jane Birkin et de serge Gainsbourg.

Et le 24 octobre 1957, à seulement 52 ans, le grand couturier Christian Dior meurt foudroyé par une crise cardiaque… Sa première collection, "Corolle", présentée en mois de février 1947, révolutionnera la mode. Avec son premier tailleur Pierre Cardin, il invente une nouvelle femme regalbée aux épaules menues, à la poitrine relevée, à la taille très cintrée et aux jambes un peu moins découvertes sous des jupes juponnantes…Le « New Look » était né… Dior est rappelé par Dieu pour rhabiller les anges… Je ne connais pas la recette, mais la pilule fut dure à avaler… 

mercredi 23 octobre 2013

Brèves du 23 octobre 2013



On va encore une fois m’accuser de ressortir du placard tout ce qu’il y a de plus ringard, des antiquités antédiluviennes de l’ère pré-Sapritch aux premiers 78-tours de Mireille Mathieu en passant par le dernier film réussi d’Alain Delon (contemporain de l’apparition du cinéma parlant), mais j’y suis douloureusement acculé (oh oui ! oh oui !! Accule-moi bien à fond ! Envoie-moi au septième ciel côtoyer Vénus et Nirvana réunis d’un grand coup de rein libérateur ! Colle-moi au mur et fouraille-moi le corridor à prouts de ton tournevis à vérin hydraulique et purée concentrée intégrée !, comme aurait dit dans un râle de plaisir inassouvi Christophe Willem à Manu Moire, ou Zahia au Picasso des connasses en shorts, quoique dans ce dernier ça, c’eût été plus proche de « Ziva oh voui je viens nardine… »)…

J’y suis douloureusement acculé, car il n’est un secret pour personne, surtout depuis le 98ème retour scénique de Charles Aznavour, que ce sont dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes. Bon, quand on voit Catherine Deneuve et Jeanne Moreau, on se dit que certaines soupières doivent sûrir le potage…

Et aujourd’hui, me revient brutalement en mémoire cette musiquette de l’entre-deux-guerres (la période des adieux de Line Renaud), due à la baguette frétillante de Ray Ventura « Tout va très bien, Madame la Marquise »…

Et aujourd’hui, malgré des voix discordantes qui tentent de prévenir les mauvaises nouvelles à venir, on tente de nous faire gober que tout va bien, que le ciel est bleu, que l’avenir est rose et que Pépère est The Greatest Président de tous les temps…

Telle était la mission commando de Bruno Le Roux, sur les ondes d’Inter ce matin, qui affirmait sans rire que Flamby avait mis en œuvre 80 % de ses promesses électorales… Ah, ce qui explique les 80 % de mécontents…

Le même Bruno Le Roux se lançait ensuite dans le numéro gouvernemental habituel sans filet destiné à anésthésier la population grâce à des prédictions complètement fantaisistes (le pouvoir d’achat va augmenter, la reprise est là, la France va mieux) ou des effets d’annonces parfaitement foireux (le chômage va baisser)…

Sur ce dernier point, c’est le vilain petit canard du Pépère’s Lonely Socialos Branquignol Band, le Ministre qui sent le sapin, qui joue les voix de faussets et les oiseaux de mauvaise augure en annonçant que « les chiffres ne seront pas bons en septembre ». Et en rejette la responsabilité sur le bug informatique de SFR qui « a augmenté la baisse au mois d'août, et qui va augmenter la hausse au mois de septembre » C’est clair comme un bain de boue…

La boue où Marine ne manquera de traîner la Commission des Comptes de Campagne qui a refusé de lui rembourser près de 700.000 euros de dépenses de sa campagne présidentielle de 2012… Parmi lesquelles le paiement de ses agents de sécurité et l’organisation d’une Université d’été… D’autres candidats malheureux se sont vus retoqués, à l’instar du Béarniais (des factures d’ORL et d’huile de colza), de Chonchon (deux douzaines d’écharpes rouges et une citerne de sirop pour la voix)…

De la voix, Sapin et Le Foll n’en manquent pas pour railler l’enfantillage et le manque de maturité de Placé, qui a appelé les lycéens à poursuivre leur mobilisation en soutien au pot à tabac kosovar qui nous les broute menu depuis quinze jours… Pour un candidat à Matignon, une telle erreur stratégique est impardonnable… Remarquez que quand on voit ce qui nous préside…

Dans la catégorie têtes couillonnées et glands de ce monde, la rubrique préférée de Stéphane Bern qui n’en finit pas de s’astiquer le sceptre sur le dernier numéro de « Point de Vue » avant de lâcher la gelée royale sur le poster déjà souillé d’Elisabeth Two, le baptême de George, le fils du futur et de la salope de la middle-class, en présence de seulement 22 invités… On sent que Bebeth II n’apprécie guère le royal dépotis : elle s’impatiente avant de partir à Balmoral, elle réduit les frais pour le baptême… A continuer ainsi, elle va laisser Qué-Kate le démerder elle-même ! Shocking !

On parlera à peine du flop du contrat de génération, encore une idée forcément géniale pondue par des technocrates qui se sont bien branlé sur le sujet mais qui, en pratique, est parfaitement inapplicable… Eh oui, le fossé des générations est toujours là !

Un mot des sports avec cette nouvelle branlée infligée à l’OM (trois défaites en trois matchs) par Naples lors de la Ligue des Champions… Ils sont tellement ravis de se faire mousser la nouille dans les vestiaires, les douches, les backrooms et les hôtels de passe qu’ils s’imaginent que c’est pareil sur le terrain… Notons quand même l’éclair de lucidité de André Ayew qui reconnaît qu’il « faut se taire et aller au boulot samedi »… Cent fois sur le sommier remettez l’ouvrage… Pour des branleurs, ça leur va bien !

N’allez pas vous exciter le macaroni ou le bouton pour autant sur les anniversaires du jour, un 23 octobre qui vit en 1942 la bataille d’El-Alamein ; en 1956, Budapest se soulever contre le gouvernement communiste d'Ernö Gerö et l'occupant soviétique ; en 1966, Jimi Hendrix enregistrer « Hey Joe » ; en 1970, la sortie du « Cercle rouge », un succès posthume pour Bourvil dans un rôle sombre ; en 1983, le double attentat du Drakkar, au Liban ; et en 1985 la fondation du RAID, unité d’élite de la Police française (des mecs vraisemblablement dopés au Viagra…).

Et le 23 octobre 1952, Charles Chaplin met à l’affiche « Limelight », un monument du cinéma sur la condition artistique, avec des scènes extraordinaires d’émotion, une musique qui vous hante (« deux petits chaussons de satin blanc… » que toutes les grands-mères ont fredonné au moins une fois à leurs bambins), et des numéros d’acteurs époustouflants (Charlot dans un rôle dramatique, Claire Bloom ou encore Buster Keaton, revenant des enfers…). C’est définitivement dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe… 

mardi 22 octobre 2013

Brèves du 22 octobre 2013



Vidé ! Ben voui, y a des jours comme ça où l’on se sent aussi vidangé que les bourses ribéryesques après une visite en forme de va-et-vients dans les Pays-Bas zahiesques… Aussi purgé qu’un compte en banque après le passage de Moscovici, le Ministre de nos Sous… Aussi creux que le cerveau des Concons à Cancun…

Bref, y a des jours où l’on se réveille avec le QI d’un poulpe mort (à deux près, celui de Patrice Evra, avec un avantage pour le poulpe), l’énergie d’un beignet ramolli par l’humidité ambiante, et chevillée au corps avec des tirefonds de 48 l’envie irrépressible de faire corps encore quelques heures avec votre lit…

Et alors que l’on se hasarde à roucouler d’une voix de rogomme le dernier tube à la mode en version Mika eunuque (vu le temps, ça ne pourra être pire) dans la clameur du lavabo qui se vide, on se prend en pleine poire façon bourre-pif à la Lino Ventura tous les poncifs de l’actualité du moment…

Je sais que les tranches d’information radiodiffusées doivent parfois puiser dans la redite si elles ne veulent pas être réduites à vingt minutes, préliminaires compris, mais là, on frise l’indigestion de réitérations répétitives dont l’itération rabâchée redouble le sentiment de redite ressassée…

On en a soupé de l’affaire Léonarda et de ses suites plus ou moins grandguignolesques… Quand on pense que l’opinion se passionne pour une gamine à gueule de raie qui ridiculise le Président normal dans un français pas normal, qu’on lui offre une voie royale pour revenir seule en France où elle aura tout loisir de louper l’école… Quand on constate que Jean-Vincent Placé appelle à la reprise du mouvement lycéen en faveur de l’expulsée kosovare (ce qui est parfaitement dé-Placé)… Quand on s’imagine que les journalistes de tous bords s’en chopent une tellement dure qu’on pourrait fendre le lavabo des vécés en relayant les pitreries indignées des bobos et les ululements de Chonchon…

Et pendant ce temps… Pendant ce temps, le chômage continue à faire des ravages, les impôts poursuivent leur croissance, on vole des portables (seulement depuis qu’on les a inventés, dixit Didine Morano, la nouvelle Elisabteh Teissier de la politique)… Mais ça, ça n’impressionne pas les télé-addicts et le lecteur en pantoufles qui garde le papier pour les commodités…

On s’en contrecogne des pseudo-révélations sur les écoutes américaines… Déjà, c’est surprenant que les amérlocs nous écoutent, eux qui traditionnellement ne veulent jamais rien entendre… Et la convocation de l’ambassadeur américain par Fafa (qui a dû lui faire les gros yeux et remuer son index en signe de remontrance) a dû faire pâlir Obama de trouille…

On peut parfaitement se passer des considérations oiseuses du mec en marinière qui tente d’exister en affirmant à qui ne veut plus l’entendre que Peugeot doit rester français… Quand on voit le succès franc et massif qu’a remporté son système de défense d’Arcelor-Mittal, on se dit que très bientôt, le Lion de Belfort va rire jaune…

Mais alors, me direz-vous, quelles nouvelles, quelles dépêches, quels faits me siéent ? Mais des actualités brulantes, des nouvelles d’importance !

Comme par exemple ce titre dans Corse Matin où l’on apprend qu’un apnéiste de 20 ans à trouvé la mort par noyade à La Castagna, portant à cinq le nombre d’accidents de plongée de l’année… Quand on vous disait que les corses étaient des feignasses… Même la flemme de remonter à la surface… et de reprendre leur souffle… Heureusement que nos apnéistes vedettes ne sont pas corses… on les retrouverait tous au fond de la piscine…

Incontournable de savoir que le plus grand regret de la vie de James Franco est de ne pas être gay… Si ce n’est que ça, qu’il aille passer un weekend dans le Marais, et à mon avis, il sera très vite introduit dans le milieu en chantant enfin « Non, rien de rien, non, je ne regrette plus rien »…

Capital, de savoir que « L’Auvergne protège bien ses secrets industriels » en Une de La Montagne… Ah ça, ils protègent jalousement les recettes des aligots et de Giscard, nos cousins auvergnats !

Tout comme on pense avoir précieusement conservé la recette de l’éternelle jeunesse de certaines de nos stars, vedettes, demi-hasbeen et autres monstres sacrés, cageots, thon et pouffiasses de notre cinéma français…

Passons sur le visage de poisson-lune d’Isabelle Adjani (qui n’est pas folle, vous savez, bonjour !), les babines en forme de flacon de Canard WC d’Emmanuelle Béart, les yeux dans les coin façon Cap’tain Igloo de Sheila (qui n’est pas actrice, certes, on a qu’à regarder son « Bang Bang » pour comprendre…), la réfection totale de façade façon « j’ai pris le pare-brise de plein fouet » de Carlita (la chaudière de l’Ex qui fait beaucoup de cinéma en muet…)…

Intéressons-nous au cas d’école pour les cliniques de chirurgie esthétique, de rénovation de vieux meubles et les plâtriers… le seul qui en vaille vraiment la peine… Mademoiselle Catherine Dorléac, qui s’est mieux fait connaitre du milieu du cinéma sous le nom de Catherine Deneuve… Deneuve à occasion non cotée à l’Argus, puisque l’éternelle rénovation de façade en cours du cinéma (que des langues malveillantes surnommaient également la pute du cinéma français tant elle a vu passer de Derniers Métro et de Sauvages) fête aujourd’hui ses 70 ans… Nul doute qu’elle s’en est fait mettre encore une fois un grand coup avec une longue seringue…

Et nous en mettrons un coup plus modeste en ce qui concerne les anniversaires du jour, puisque c’est le 22 octobre 1949 qu’Emil Zatopek améliore encore son record du monde du 10.000 mètres (ndlr pour Deneuve, ce ne sont pas 10.000 mètres de câble, désolé) ; le 22 octobre 1962 que les tensions se cristallisent autour de la crise des missiles à Cuba avec le discours grave de JFK ; le 22 octobre 1978 que Jean-Paul II est intronisé (malgré les pratiques en cours au Vatican, ce n’est pas une cochonceté)…

Et le 22 octobre 1979 débute la belle histoire du conte musical de Philippe Chatel, « Emilie Jolie », enregistré avec la complicité de grandes vedettes (au nombre desquelles Georges Brassens et Sylvie Vartan dans le rôle de l’autruche), et dont les mélodies parfois un peu doucereuses vont bercer des générations d’enfants… Et quand on est vidé, ça vous remplit d’un bien-être simple et réconfortant…

 

lundi 21 octobre 2013

Brèves du 21 octobre 2013



Je vous parle d’un temps,
Il n’y a pas si longtemps,
Où la vie était chouette…
Chaban à Matignon, semait la révolution
Et si notre humble panier pour faire à manger
Ne payait pas de mine,
C’est ça qui était bien,
De vivre sains souci, sans peur du lendemain…

Que Monsieur Aznavour veuille bien me pardonner ce détournement de paroles, mais il y a des moments où l’on ne peut s’empêcher de lorgner dans le rétroviseur et se dire, finalement, qu’avant, ce n’était pas si mal que ça… C’était un temps où l’on pouvait rouler à tombeau ouvert sur les autoroutes sans boucler sa ceinture de sécurité, où l’on pouvait s’encrasser les poumons à loisir dans tous les lieux publics, où les vols de téléphones portables n’existaient pas (merci à Nadine M. pour cette fulgurance), où il était plus facile de parler du téléphone qu’au téléphone, où la télévision se matait en noir et blanc sur seulement trois chaînes, où les émissions de téléréalité n’existaient pas (et nous épargnaient les Concons à Cancun, les Pédales à Ibiza, les miauleuses de mièvreries et autres considérations sur le shampooing)…

En ce temps-là, je n’avais pas encore vingt ans (en fait, j’en avais moins deux) et l’ORTF coproduisait des séries tout de même moins con que les « Plus belle la vie », « Sous le soleil » et autres nullités navrantes où les pendules sur les cheminées sonnent plus juste que les acteurs… Parmi ces feuilletons multi-rediffusés depuis, il y en a un qui est orphelin depuis hier…

Georges Descrières nous a quitté, lui qui a su incarner avec classe, distinction et panache le héros de Maurice Leblanc, Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, sur la géniale musique de Jean-Pierre Bourtayre… C’était le plus grand des voleurs…

Lui, c’était le plus gros des violeurs… et il a également cassé sa pipe ce weekend… Emile Louis, le violeur en série, est parti rôtir en enfer… Les âmes des disparues de l’Yonne n’auront pas une larme pour leur bourreau…

Bourreau, bourrer… le « coq à l’âne » est osé, mais qu’importe… On nous bourre le mou avec les primaires socialistes marseillaises, qui font la une des chaînes nationales et câblées, comme si le destin de la France en dépendait… Et la victoire surprise de Patrick Menucci face à la boulette Ghali va encore réactiver les journalistes… Ah elle doit l’avoir mauvaise, la couscoussière à peine moins vulgaire que Morano…

Et, toujours classe, distinguée, modérée, Miss Ghali (qui fanfaronnait voici quelques semaines au micro d’Inter en se voyant déjà Mairesse de Marseille) accuse le Gouvernement d’avoir pesé pour sa défaite (encore eût-il fallu pour cela qu’il ait du poids…) et laisse ses supporters siffler copieusement le dit Gouvernement… Qui n’a pas besoin de ça, vous vous en êtes aperçus…

Ce n’est plus une ambulance sur laquelle il serait mal venu de tirer, c’est un corbillard que conduit désormais Pépère et son Socialo’s Big Bordel Gaucho’s Club. Avec sa désastreuse intervention télévisée de samedi, dont l’amateurisme le discute à l’idiotie de la proposition de retour sans sa famille, Hollandouille signe son naufrage présidentiel, payant au prix cher des années d’entre-deux et de lâcheté politique… S’il n’était le Chef de l’Etat, c’en serait parfaitement risible…

Finalement, les socialos sont autosuffisants… Ils n’ont même plus besoin de la droite ou de l’extrême-droite pour se court-circuiter… Ils s’en chargent eux-mêmes ! De Chonchon fronto-gauchiste qui se tire des rafales de mitraillette dans les panards aux torpilles anti-Valls de la majorité, en passant par le fiasco présidentiel télévisé, avec un inhumain chantage à la clé, les Copé, Fillion et (hélas) autres Marine peuvent ronfler tranquilles…

Un qui aurait mieux fait de continuer à ronfler tranquille sur le banc de touche, c’est le petit prétentieux de l’Equipe de France de football, Patrice Evra, qui s’est offert une sortie dans l’émission Téléfoot dont on ne peut pas précisément penser qu’elle sera bénéfique à son « image », une notion qu’il a en obsession… Ce petit bout de bâton merdeux traite plusieurs commentateurs sportifs de clochards et de parasites (Michel Fernandel, Rolland Tournevis, Bixente Lizarazu et Pierre Menès, ndlr), et ne frémit pas d’affirmer que « Les gens ont une bonne image de moi, c'est pas ces clochards qui vont salir mon image. Qu'ils arrêtent de mentir aux Français »… Quand on est un titulaire discutable de l’équipe nationale de connasses en short, avec des performances très irrégulières, on ferme son claquemerde et on chausse ses crampons et on va s’entrainer… C’est qu’il rendrait presque Ribéry sympa, ce con !

En parlant de cons, dont on sait depuis Audiard qu’ils osent tout, En voici venir une belle brochette, en la personne des instances dirigeantes du parti d’extrême-droite, oups, pardon, du parti facho, qui veut porter plainte contre la Garde des Sots, après qu’elle ait dénoncé le « contenu de cette pensée mortifère et meurtrière": car pour le FN, "c'est les Noirs dans les branches des arbres, les Arabes à la mer, les homosexuels dans la Seine, les Juifs au four et ainsi de suite". Tout ça parce qu’on l’avait traité de singe… Elle leur a simplement rendu la monnaie de leur pièce, et pas en monnaie de singe…

Utiliserons-nous la même monnaie guère monnayable (sauf peut-être pour acheter des bananes…) pour se payer une tranche du gâteau d’anniversaire des vieilleries de ce lundi 21 octobre ? C’est en tous cas en 1520 que Magellan franchit le détroit qui portera son nom (encore un sodomite qui élargit les étroits…) ; en 1680 qu’est fondée la Comédie Française (s’il avait sur qu’Isabelle Adjani en serait, Louis XIV aurait réfléchi à deux fois…) ; en 1805 que Nelson nous fait son Trafalgar ; en 1879 qu’Edison invente la lampe à incandescence (ce mec était vraiment une lumière) en 1959 que sort en salles « La mort aux trousses » d’Hitchcock ; en 1974, Maurice Siegel, PDG d’Europe 1, est révoqué pour « persiflage » (alors qu’il ne s’agissait que de parasites sur les Grands Ondes…) ; et en 1984, François Truffaut prend son dernier métro, vaincu par une tumeur au cerveau (ce qui n’arrivera jamais à Nabila ni à Mickael Vendetta…).

Et le 21 octobre 1934 parait pour la première fois en France un journal de bandes dessinées qui va rencontrer un succès non démenti depuis, un presque octogénaire qui a toujours bon pied bon œil… « Le Journal de Mickey » débarque en France… Que de souvenirs et quel plaisir de dévorer toutes les semaines ces pages colorées et divertissantes… mais ça, c’était avant l’informatique et Internet… Je vous parle encore d’un temps, il n’y a pas si longtemps, où la vie était vraiment chouette…

vendredi 18 octobre 2013

Brèves du 18 octobre 2013



En guise de cordial bonjour à ces messieurs avec tape virile dans le dos qui vous fait sauter la clavicule et de respectueuses pensées courbées à s’en faire péter le lumbago pour ces dames, je vous adresse tout simplement un « beep ! beep ! » qui vous rappellera sans doute vos jeunes années (je sais que pour certains, ça va chercher carrément dans les années 70, 1870 entendons-nous bien) et les dessins animés qui meublaient les après-midi pluvieux…

Bip-Bip et Vil Coyote, ça ne vous rappelle rien ? L’oiseau moqueur un poil déplumé qui enrhume toujours son prédateur et le nargue d’un son évoquant plus un klaxon quelque peu encombré que les vocalises d’une castafiore de concours… Je me vois aujourd’hui un peu comme un mix entre le résultat d’un accouplement aussi furtif que productif entre ce drôle d’oiseau et Speedy Gonzalez pour le côté survolté, un proctologue dans une citerne de pâté pour le penchant « yeux en trous de pine et tête dans le pâté » et un plat de jelly anglaise à la framboise saveur rôti pour le versant « motivation »…

Autant vous dire que la chronique du jour est le fruit d’un geste d’inconscience collective à moi tout seul, mais qu’il a fallu au surplus faire délicatement murir, à l’image du fruit encore un peu vert qui vous irrite les papilles en plantant votre dentier dans la chair juteuse, ou du bouton d’acné que vous triturez jusqu’à ce que, devenu un joli gyrophare rouge, il ne vous pète entre les doigts dans un jet crémeux qui n’st pas sans rappeler la purée de votre copain Kévin, qui balance l’eau bénite avant même que l’enfant Jésus ne soit dans la crèche…

Faudra vraiment que je pense à distribuer des sacs à vomi… ça vous évitera d’avoir à vomir en serrant les dents pour retenir les meilleurs morceaux…

En parlant de morceaux, voyons avant le weekend les morceaux des futilités de l’actualité qui voudraient nous mettre en pièces… ou en tous cas de nous couper en deux, à défaut de nous plier en quatre… Et le tout au trot puisque j’ai moi aussi des envie de ouikènde…

Une fin de semaine qui s’annonce assez mouvementée pour le pétillant Manu de l’Intérieur, qui revient des Antilles plus tôt que prévu, en raison du rapport d’enquête sur l’affaire Léonarda… dont le père a reconnu ouvertement avoir menti aux autorités françaises… Et on voudrait garder des énergumènes sur notre territoire ?

Question drôles d’énergumènes, nous avons aussi notre quota dans nos partis politiques, notamment au Front National, vous savez, ce parti facho qui refuse de se faire appeler d’extrême droite… Une de ses candidates n’a rien trouvé de plus chic et classe que de comparer la Garde des Sots, Titine Taubira, la Tata des tantes, à un singe… Certes, elle n’a pas une beauté classique qui se remarque immédiatement, mais tout de même… Heureusement, la jeune guenon du FN a été suspendue… La dépêche ne dit pas si elle remontée dans son cocotier…

Une première pour la dernière… Une nouveauté pour cet ultime jour travaillé de la semaine : Le tribunal de Lille a accordé jeudi à deux femmes "l'adoption plénière" de deux enfants, "premier cas d'adoption de l'enfant du conjoint dans une famille homoparentale". Donc, deux mères formant une paire ont légalement un enfant issu de la mère et de la paire du père… Si vous ne comprenez pas, ne vous mordez pas la paire, faites vous la paire sans pour autant vous jeter dans la mère…

Une autre paire qui se fait la paire, c’est celle de Lui… Non, pas le magazine pseudo-intello-cochon qui reparaît actuellement, mais celle d’Alain Delon, qui a eu la bonne idée (oui, çà lui arrive de temps à autres, entre deux déclarations homophobes ou extrémistes) d’abandonner la présidence à vie du Comité Miss France… qui avait émis des réserves sur ses propos frontistes… « Votre polémique est aussi absurde que narcissique et obsessionnelle. Votre attitude est un mépris à l’égard de votre public qui est en droit de voter pour qui il veut, un déni de réalité manifeste » a déclaré Tête de Melon qui confirme bien qu’en plus d’être une tête à claques, il est aussi une tête de nœud…

Puisqu’on parle de tête, prenons garde de ne pas la perdre, à l’instar de cette femme de 59 ans retrouvée décapitée à Saint-Fons, dans la banlieue lyonnaise… Son fils âgé de 33 ans et semblant ne pas jouir de toutes ses facultés mentales a été placé en garde à vue… Dommage, une spécialiste des ourlets (qui servent à raccourcir les étoffes) qui avait de l’étoffe et qui a été raccourcie…

Ne raccourcissons pas les fracassantes déclarations de Pépère sur les débats qui déchirent sa majorité et qui ont sidéré par leur audace, leur abruptitude et leur fermeté définitive l’ensemble de la classe politique et des media… Pourquoi ? Ben, parce qu’on ne peut raccourcir le néant… Flamby 1er ne pipe mot sur les questions brulantes, fidèle à sa tradition de mollesse et d’entre-deux… ça, c’est bon pour les fromages, pas pour les politiques…

Heureusement, face au mutisme gênant d’Hollandouille, qui une fois de plus espère que l’orage passera sans qu’il est besoin d’ouvrir son parapluie et son claquemerde, nous avons la loquacité inutile de Valoche Rottweiler, qui donne son avis sur le cas Léonarda… Avec tout le respect dû à sa condition de Première Potiche de France, de femelle et de vioque vu les rides émaillant son visage de peau de vache, on s’en contre-tamponne le coquillard !

Je sais que ça n’intéresse personne mais j’ai reçu aujourd’hui l’avis d’imposition pour la taxe foncière… C’est gentil de la part des instances socialistes qui dirigent la région, ils ont joint à l’envoi un fiole de vaseline « Doussanus »… Faut dire qu’ils ont tellement l’habitude d’enc… la population, à gauche…

Enfin, avant que de vous asséner les anniversaires poussiéreux du jour, j’ai une requête à formuler auprès des princes des profondeurs, les Guillaume Néry, Pierre Frolla, et autre Morgan Bourc’his qui s’enfoncent dans les abysses à la force de leurs poumons : Une fois récupéré votre moulebite imprudemment égaré (coucou Morgan…), allez donc voir dans votre grand bleu si vous retrouvez la côte de popularité de Pépère…

Oui, je sais je ne manque pas d’air, mais pour l’apnée, c’est somme toute recommandé, non ?

Prenons une belle bouffé d’air poussiéreux sur les étagères de la mémoire à la journée du 16 octobre : en 1685, Louis XIV révoque Edith de Nantes (à moins que ce ne soient les Chantiers de l’Atlantique…) ; en 1945, on crée le Commissariat à l’Energie Atomique ; en 1959, une sonde russe nous offre les premières photos de la face cachée de la lune (et gare au premier qui voudra me sonder pour voir la face cachée de ma lune…) ; en 1968, Bob Beamon explose le record du monde de saut en hauteur avec 8,90 mètres (plus de 55 cm de gagné, on a dû le sentir passer…) ; et en 1972, débarque sur la première chaîne de l’ORTF les aventures de « L’autobus à impériale », dont le meilleur moment était sans doute le générique…

Et le 18 octobre 1973, Gérard Oury présente sa nouvelle comédie, « Les Aventures de Rabbi Jacob », mettant en scène l’impayable Louis de Funès, Suzy Delair (toujours aussi avec son tralala), Claude Piéplu (toujours aussi Shadoks), Miou-Miou (toujours aussi tarte), Henri Guybet (« Salomon, vous êtes juif ?? »… Si la galéjade et le rire l’emportent haut la main, Gérard Oury fait passer le message que les trois principales religions ne sont pas si éloignées les unes des autres, au fond… Comme le dit Salomon à Rabbi Slimane « on est tous un peu cousins »… Tant que ce ne sont pas des tantes… 

jeudi 17 octobre 2013

Brèves du 17 octobre 2013



L’avenir de la France est assuré, et ce n’est pas demain que notre beau pays, à la fière tradition culturelle et élitiste, patrie de Guy Lux, Richard Clayderman et Christophe Maé, sombrera dans le dépeuplement… Rassurez-vous, la mère des cons est toujours enceinte… Et on pourrait même supputer que les cons de l’année prochaine sont déjà là, vu le climat dans lequel on baigne…

Ce n’est pas que les Clients du cabinet soient moins bas de plafond ou plus fournis neuronalement parlant (faut pas croire aux miracles même lorsqu’à Lourdes, on est dans la grotte jusqu’au cou…), mais il semblerait qu’une frange de nos concitoyens aient dû vendre jusqu’à la dernière once d’humour pour régler leur sodomie profonde au gravier… pardon ! leurs impôts sur le revenu…

On sait que certaines catégories socio-professionnelles ne sont pas par nature enclines à posséder un sens de l’humour débridé ni une largeur de vue panoramique (et j’adresse d’ores et déjà mes condoléances attristées à tous nos amis fonctionnaires des ASSEDIC, des Impôts, ainsi que toutes les aubergines qui inondent les pare-brises de papillons), mais c’est toujours un délice (de Padoue, ou de Pas-Dur pour les bande-mou) de se faire traiter de « honte », de « reflet de la gauche bobobo » et de « connard de merde » par commentaires sur réseaux sociaux interposés…

« Reflet de la gauche bobobo »… Si j’en avais porté, mon Rimmel se serait fait la paire… moi, un inféodé aux théories tragico-comiques de Pépère et de son Socialo’s Lonely Branquignol’s Band ??? Je n’aime pas étaler mes convictions politiques, mais ceux qui me connaissent quelque peu en profondeur (attention au premier qui me pond une cochonceté…) savent que je ne bande que très modérément en relisant l’édition pleine peau et approuvé par le Kremlin des mémoires de Georges Marchais, et que je ne me pâme que très exceptionnellement en admirant le portrait en pied de Jaurès…

Cela confirme en tous cas ce que disait Desproges : On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde…

En tous cas, il faut que vous sachiez (et de préférence ni dans mes bottes, ni sur mes chroniques) que je ne parle jamais aux cons… ça les instruit…

Alors tant pis…Eh Ducon ! Oups, pardon ! Eduquons les masses laborieuses et populaires qui s’abiment les mimines aux tâches inférieures et les poumons aux Gitanes sans filtre, les middle classes qui s’imaginent être les égaux des Rockfeller parce qu’ils s’endettent sur trente ans pour un pavillon avec vue sur voie ferrée, voire nos égaux dont on se demande parfois s’ils n’auraient pas un petit pois à la place du cerveau tant c’est l’encéphalogramme plat question jugeote…

La Justice a tranché : on peut violer sa femme… Enfin, le viol entre époux a été reconnu par une décision récente de la Cour d’Assises du Val de Marne en condamnant à trois ans ferme un homme qui s’était passé du consentement de son épouse pour lui récurer le plat à lasagnes… Mais attendez, le viol c’est quand l’un des deux ne veut pas… Ben, lui, il voulait bien, alors… qu’est-ce qu’on vient lui chercher des poux dans la moumoutte ? (à l’attention des coincés du fion, donneurs de leçon, dévots de Finkielkraut et autres idolâtres des leaders extrémistes, ce message : « ATTENTION, DEUXIEME DEGRE… CECI EST DE L’HUMOUR »…

Je ne sais par contre si ce sondage est une blague ou non, sachant que ça vient de BFM, on peut s’attendre à tout et même au reste ; mais les français estiment que la laideur d’extrême-droite serait la meilleure opposante à Pépère et à son ramassis de branquignols… Et évidemment, on bavasse sur les dérives alarmantes de ce pays de facho… Sachons raison garder, comme aurait dit le Grand Jacques (le bouffeur de pommes, pas celui qui promenait son cul sur les remparts de Varsovie), et observons que ce ne sont pas les chiens qui aboient le plus fort qui mordent le plus… (à l’attention des amateurs de saluts le bras tendu, de crânes rasés, de croix bizzaroïdes et de méchouis à la merguez vivante… allez vous faire foutre, et ça, ce ne sera pas un détail sentant le gaz…)

Un autre « détail » qui lui commence à sentir franchement mauvais, ce remue-ménage qu’on orchestre savamment autour de l’expulsion de Léonarda (punaise, même dans les vieux pornos hongrois des années 70, on n’osait pas un prénom pareil)… Les collégiens se mobilisent (ça leur fera toujours des heures de cours en moins, aux branleurs boutonneux qui s’excitent la nouille en cours de math devant un poster de Britney Spears ou de Just Imbibé), les associations humanitaires crient au scandale (scandalisez-vous plutôt pour la pauvreté galopante et la précarité inquiétante de nos « vrais » français avant d’aller verser des larmes de crocodiles sur toutes les ethnies du monde), et la gauche s’enflamme contre Manuel Valls (c’est marrant, on aurait pensé que Chonchon, le frontiste de gauche, aurait voué Manu aux Gémonies avec des trémolos de tragédienne grecque dans la voix… même pas un petit rot d’indignation…).

On se focalise contre cette pauvre gamine, dans le but peu avouable de couper le souffle des lecteurs en pantoufles qui gardent le papier journal pour les commodités (à se torcher avec du papier, autant que ça vienne directement d’un torche-cul) ; mais il faut préciser que c’était au premier chef le chef de famille, sans papier notoire et délinquant récidiviste, qui était visé par l’expulsion… Mais ça, c’est moins vendeur, et en plus, ça donne raison au Ministre de l’Intérieur dont les ambitions présidentielles ont désormais des canines qui raient le plancher de l’étage du dessous…

Et pour clore cette page kosovare, cette fulgurance inspirée par un lecteur que j’espère assidu : quand on pense à toutes ces gamines, dindasses à la démarche d’oie blanche, boudins imbaisables même par un aveugle priapique, pots à tabac tout juste bonne à bourrer les pipes et autres tromblons qui s’imaginent des reines de beauté alors qu’elles ne sont que des impératrices du mauvais goût, qui font des castings de téléréalité pour être connues l’espace d’un instant fugace… Alors qu’il suffit de se faire expulser d’un bus…

Heureusement, enfin, surtout pour les ricains, parce qu’ici, on s’en tamponne royalement, le Congrès est arrivé in-extremis à un accord sur le budget, ce qui évite aux Etats-Unis de se déclarer en défaut de paiement. Trop fort, l’Oncle Sam ! Tout comme dans leurs fictions, c’est le drame assuré et bing ! coup de théâtre et happy end à quelques secondes du moment fatidique… On se demande presque si c’était pas scénarisé, leur petit show…

Et enfin, le Centre International de Recherche sur le Cancer enfonce les portes largement ouvertes des évidences et annonce comme une révélation fracassante que la pollution de l’air extérieur est cancérigène… Et dire qu’on paye des mecs pour nous dire des trucs pareils… En tous cas, moins on respirera, moins on risquera de développer un cancer du poumon… Donc, on enfile son moulebite et on va prendre des cours d’apnée avec les Pierre Frolla, Guillaume Néry, Morgan Bourc’his et consorts…

Prenons quand même un peu d’air avec les anniversaires du jour, 17 octobre puisque c’est en 1961 qu’une manifestation parisienne et pacifique des indépendantistes algériens est réprimée dans le sang par le Préfet Maurice Papon ; en 1973, IBM invente le premier disque dur dit Winchester ; en 1983, meurt le Professeur Raymond Aron, figure éminente de la pensée française du vingtième siècle ; et en 1984, le jeune premier sinistre Laurent Fabius inaugure son one-man-show télévisé mensuel sur TF1 « Parlons France »…

Et le 17 septembre 1968, durant les Jeux Olympiques de Mexico, les athlètes américains Tommie Smith et John Carlos, champions du 200 mètres, montent sur le podium à la 1ère et à la 3ème place et au moment où retentit l'hymne américain et s'élève la bannière étoilée, ils baissent ostensiblement la tête et lèvent leur poing ganté de noir. Par ce geste qui leur coûtera la fin de leur carrière, ils affichent leur soutien au mouvement antiségrégationniste américain des Black Panthers. Lino Ventura disait des cons qu’ils osaient tout… Heureusement qu’il n’y avait pas qu’eux…