jeudi 8 mars 2018

Brèves du 08 Mars 2018

« La meilleure méthode de contraception
« C'est pas la pilule ou la capote, non
« Pour freiner le flot de la natalité
« Il n'est qu'un remède : "soyez pédés !"
« Soyez donc lesbienne ou bien bisexué
« Et dites donc merde à la pharmacopée
« Et dites donc merde à votre sens chrétien
« Pour changer un peu, devenez pédés ! »

Quel meilleur hommage pourrait-on rendre à la femelle immuable, l’éternelle pisseuse, l’indestructible râleuse, la sempiternelle casse-bonbons, la perpétuelle rouspéteuse, que ces quelques vers issus du cerveau fécond de Patrick Font, au temps de son duo très gaucho-anar avec Philippe Val ?

Patrick Font qui, si respectueux de la femme, n’hésitera pas à détourner du mineur afin de laisser les bonnes femmes se questionner paisiblement et  en rond les ovaires anxieux…

Quel hommage plus vibrant que cet impératif conseil d’aller se faire beurrer le sillon interfessier à la béchamel humaine ou d’élargir le cercle de nos relations afin qu’elles puissent en tout impunité s’asseoir sur un petit-suisse sans l’écraser ?

Quel compliment des plus achevés que cette invitation aux savonnages virils de sulfateuses à purée sous les douches des vestiaires du club de danse !

Messieurs, respectez la journée de la femme ! Honorez-les comme elles le méritent, et proposez-leur galamment d’attendre à demain pour finir la vaisselle et le ménage…

Tout de même, quelle sombre idiotie, cette journée de la femme ! On croirait presque qu’il s’agit d’une épidémie comme il existe une journée de la peste bubonique ou une journée de l’audition des disques de Louane…

Ça me fait bien rigoler, « la journée de la femme » ! Encore une pouffiasserie putassière inventée par des viragos bitophobes pour tenter d’asseoir autrement que sur leurs miches désertées du moindre désir charnel une prétendue supériorité de la mamelle sur le pipeau à jus…

Faites-vous brasiller l’abricot de cette prétendue mise à l’honneur d’un jour, et laissez-vous traiter comme des moins-que-rien le reste de l’année… A quoi sert de vous porter sur un plateau le huit mars alors que c’est vous qui le portez le reste du temps, dans un bouge où l’on vous file la main au valseur plus souvent qu’à votre tour ?

Pour honorer les femmes, soyez pédé, disait Patrick Font… Moi j’veux bien… Mais franchement, déchirer les coutures du slip pour mes semblables, ça me paraît parfois quelque peu débandant… Surtout quand se présente à l’élargissement du couloir à Bounty des spécimens façon Massimo Gargia ou Michel Houellebecq…

Autant se soulager les réserves ADN et se rincer l’eau du bocal à olives avec de vraies pétasses, de véritables cagoles de compétition, les seules avec de vrais morceaux de morue dedans !

Puisqu'on vient de les évoquer, je saute sur l'occasion (et uniquement sur ça...) pour souhaiter à toutes les morues, connasses, pouffiasses, et autres Eve Angeli une excellente journée de la femme... A l'instar de toutes les grandes catastrophes et autres fléaux internationaux, il fallait bien qu'on célèbre la femme d'une manière ou d'une autre... Misogynie à part, cette "journée mondiale" est une belle connerie... Et pourquoi pas une journée de l'homme, une journée de la jeune fille, une journée de la gougnotte en devenir et une journée de la tarlouze en chaleur ??? C'est en vérité minimiser et stigmatiser le rôle de la femme... Alors bonne journée aux mamans, épouses et autres sœurs... Bref, happy day à "l'avenir de l'homme"...

En un mot, « Bonne fête, Paulette ! »

Bonne fête, Arlette, Josiane, Mauricette, Cunégonde, Mahaut, Rolande, Raymonde, Marie-Félicité, Georgette, et autre Nadine…

Oui, Bonne Fête Mesdames, Mesdemoiselles, jeunes filles, vieux trumeaux, viragos homenasses, brouteuses saphiques, escaladeuses de braguettes, bigotes de bénitier, demi-vierges folles et cocottes à la motte incendiée !

C’est avec une sincérité qui me déchire le cœur jusqu’à l’extrême limite de la fracture du myocarde, une humilité qui ferait passer le moins présomptueux des pusillanimes pour un dangereux m’as-tu-vu, et une déférence à faire bouillonner jusqu’à évaporation tous les serviles serviteurs courbés dégoulinants d’obséquiosité flagornante, que je vous souhaite une excellente Journée Internationale de la Femme !

A l’instar d’ailleurs du Connard à L’orange qui déclara naguère aux femmes son « immense respect », un habile stratagème de Donald Trump pour se les mettre dans la poche, et se les embarquer chez lui un doigt dans la chatte façon pack de bières…

Profitez avec une avidité de biafraise affamée devant un buffet campagnard garni de ces vingt-quatre heures durant lesquelles on viendra vous beurrer la tartine de fausses flatteries sur votre statut, votre courage et la justesse de votre combat. La vaisselle, les courses, le torchage des moutards et l’épongeage du mari peuvent bien attendre jusqu’à demain…

Réserver une journée aux femmes, c’est aller au parfait opposé de ce que cette journée est censée représenter. C’est stigmatiser encore plus ces femelles à la migraine toujours mal placée et à la langue toujours pendue là où il ne faut pas.

Réserver une journée à la femme, c’est la rétrograder au même niveau que ces insignifiantes broutilles dont on nous gonfle le mou durant ces 450 journées internationales qui surchargent le calendrier. C’est les traiter à l’égal du pop-corn (fêté le 19 janvier), de la photographie au Sténopé (24 avril), de la frite belge (1er août), des terrines de pâtés de campagne à l’armagnac vieux (31 avril), de la rétention d’eau en milieu aqueux lors d’apnées de quatre minutes vingt (31 juin), de la polycarpie rhumatisante des Pygmées monocouilles de Moldo-Slovaquie Septentrionale (30 Février), ou du moulebite en lycra vert qui fait déborder les poils sur le côté (31 septembre)…

Et maintenant, il ne vous reste plus qu’à vous abonner au Mouvement Français pour le Planning Familial, crée le 8 mars 1956 sous le nom de « La Maternité Heureuse », mouvement féministe et d’éducation populaire, qui défend le droit à la contraception, à l’avortement et à l’éducation à la sexualité… Avec des travaux pratiques ?

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