« Si
j'avais un marteau
« Je
cognerais le jour
« Je
cognerais la nuit
« J'y
mettrais tout mon cœur
« Je
bâtirais une ferme
« Une
grange et une barrière… »
Une
barrière électrifiée, si l’on en croit son caractère survolté qui aurait fait
passer la centrale nationale d’EDF pour une dynamo fatiguée… Et elle aurait été
alimentée correctement, car il était au courant pour que ça s’applique…
Avant
que de me précipiter au-devant du court-circuit, je retire les doigts de la
prise et laisser les dernières secousses électriques s’estomper et le coup de
jus s’écouler…
On
en a fait une caisse et demi hier, nous célébrions le quarantième anniversaire
de la mort de Claude François, chanteur blond au mélodies efficaces, à la voix
de canard coincé dans un tuyau de poêle et bordé par un quintet de filles à poêle,
pardon, à poil ou peu s’en faut qui se trémoussaient au millimètre sur des chorégraphies
qui tenaient plus du réveil musculaire selon les Cinquante Nuances du
Kama-Sutra version Viagra que du slow langoureusement soporifique.
Eh
oui, quarante ans déjà qu’il a voulu jouer les Valérie Damidot avant l’heure,
le Cloclo…. Lui qui n’avait jamais pris un coup de jus (témoignage d’une époque
où il y avait encore des chanteurs à minettes hétérosexuels)…
Je
me suis par ailleurs laissé dire que Claude François avait été en son temps approché
par Jean-Marie Le Pen pour devenir la mascotte du Front National, sa blondeur
faisait de lui un parfait bon Aryen… Et rétrospectivement, le coup de jus final
avait excité Jean-Marie comme une roumaine au Salon de la Caravane, lui qui
avait comme surnom durant la Guerre d’Algérie « Là où y a de la gégène, y
a pas de plaisir »…
Neunœil
de Montratout qu’on a par ailleurs décongelé à l’occasion de son interview à France
Inter ce matin, où il a comme à son habitude salué Nounours Demorand d’un « Salut
Gaucho de mes deux » et balancé de l’eau bénite sur Hallah Salamé en guise
d’exorcisme, avant de balancer la purée comme en 40, se disant victime d’un
complot juédo-maçonnique téléguidé par les potentats apatrides levantins ayant
abouti à l’élection de François Mitterrand.
Le
temps que les infirmières lui fassent une piqure et remettent le dentier en
place à l’instar de l’œil de verre à l’aide d’une cuillère parisienne, il avait
retrouvé son papier et dénonçait avec vigueur et un bon demi-litre de
postillons un assassinat politique : « Tu quoque, mi fili ».
Oui,
on peut dire « toi aussi mon fils », quand on mire la dégaine de camionneuse
est-allemande sous stéroïdes de Marinette, la fifille qui a décidé de
débaptiser le Front National en un Rassemblement National… C’est l’Himalaya qui
accouche d’un pet-de-nonne, ou bien ?
Rassurez-vous,
du FN au RN, c’est comme du Raider au Twix. On a eu la trouille mais au final,
c’est toujours aussi dégueulasse…
D’autant
plus que le nom aurait déjà été déposé en 2013 par un obscur politocard de
droite… Chiche qu’il va monnayer la cession de sa propriété intellectuelle avec
marine qui, pourra à la limite prendre comme slogan « Moi, boche et
méchante »…
On
parle gros sous à la droite extrême, puisque Papi Gégène a aussi besoin de
sortir le chéquier pour rembourser, avec Bruno Gollnisch, sorte de Hitler
himmlérisé, mais en pire, près de 600.000 euros de frais parlementaires que le
Parlement Européen leur avait versés à tort… Encore un qui ne se gênera pas
pour vitupérer sur la Communauté Européenne…
Vitupération,
noms d’oiseaux et ovaires en surchauffe au programme du dernier numéro de l’interminable
talk-show de Ruquier, qui prend l’antenne à 23 heures et ne la lâche que le
lendemain avant Le Jour du Seigneur… On savait que Yann Moix était un teigneux
imbuvable dont la principale occupation était de se tirebouchonner la nouille
en disant du mal de bouquins qu’il n’avait pas lu, mais ça, c’était avant
Christine Angot…
Une
gorgone en pleine ménopause, une virago en overdose de MLF, une malbaisée
chronique qui ne sait que défoncer les invités, pour le plaisir de faire un
strike, mais qui a trouver à qui parler en la personne d’Éric Dupont-Moretti
qui, muni d’un calme olympien, a su river le clou de la chroniqueuse agressive
comme un pou sur une tête de rastaman…
Un
aparté à destination de Ruquier : Ne t’obstine pas Lolo, c’est pas un
travelo, malgré les apparences, t’arriveras pas à tes fins ! Vire-là, que
vous restiez entre vrais mecs !
Des
mecs qui ont des couilles au cul (et pas toujours les siennes), comme cet
usager d’un avion qui, nu à bord et en plein vol, se masturbait en matant un
film X. Parfois, pour s’envoyer en l’air, deux précautions valent mieux qu’une…
Et
la plus élémentaire des précautions est de vérifier sa vue… Pour éviter de
reproduire ce moment gênant en Haute-Saône où les Gendarmes procédaient à un
contrôle de la passagère d’une voiture, qui s’est avérée être une poupée
gonflable. Ce n’était pas le moment de se dégonfler…
C’est
ce que s’est dit cet escort-boy qui visiblement en a eu plein le cul et a
préféré cracher le morceau (à défaut d’autre chose) en dénonçant l’homosexualité
de quarante prêtres du Vatican… Seulement quarante ? D’une part, l’escort-boy
tient à conserver un arrière-train potable et de deux, il ne faut pas négliger
les pédophiles…
Puisqu’on
parle de s’asseoir sans se faire traiter de malotrou, une question relevée sur
Twitter à propos de la réforme de la Justice : pourquoi réformer les
Assises ? Pour qu’elles tiennent debout, visiblement…
Justice
et chicaneries successorales avec l’énième révélation sur la Succession Jaunie,
où l’on apprend que selon un testament de 2011, Johnny léguait de l’argent à
David et à Laura. Au train où ça va, on va nous faire avaler qu’il a rédigé un
testament par jour, l’idole déjeune…
Espérons
que lui aura au moins l’élégance de ne pas laisser un tel pataquès dans ses petits
papiers, lui qui avait fait du style élégant sa marque de fabrique au point d’habiller
Audrey Hepburn sur plusieurs films. Hubert de Givenchy est mort dans son
sommeil samedi dernier, à 91 ans. Le couturier de Loana, quant à lui, pète la
forme à s’en incendier le slip…
Et
pour finir sur une note plus légère, j’ai reçu récemment un mail me vantant les
prodiges, miracles et autres merveilles divinatoires d’un cabinet de voyance
que j’ai pourtant trouvé immédiatement louche… Son nom ? Dalida Voyance…
Le genre de nom qui vous fait rester muet, voire complètement Samson…
Et
le 12 mars 1918 naissait à Sète un chansonnier très apprécié dans les années 50
et 60 pour sa distinction et ses monologues troussés en vers, Pierre-Jean
Vaillard, qui brocarda aussi les personnalités de l’époque dans de
réjouissantes mais poussiéreuses saynètes télévisées. Bien loin, il faut l’avouer
des habituels grattages de roubignoles, reniflements sonores et du triumvéreux « bite,
couilles nichons » qui font de n’importe quel pouilleux un parangon
paradygmique de l’humour hexagonal… Chaque époque à les Socrate qu’elle peut, dût-il
s’appeler Michel Cymes, Fogiel ou Kev Adams…
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