lundi 12 mars 2018

Brèves du 12 Mars 2018

« Si j'avais un marteau
« Je cognerais le jour
« Je cognerais la nuit
« J'y mettrais tout mon cœur
« Je bâtirais une ferme
« Une grange et une barrière… »

Une barrière électrifiée, si l’on en croit son caractère survolté qui aurait fait passer la centrale nationale d’EDF pour une dynamo fatiguée… Et elle aurait été alimentée correctement, car il était au courant pour que ça s’applique…

Avant que de me précipiter au-devant du court-circuit, je retire les doigts de la prise et laisser les dernières secousses électriques s’estomper et le coup de jus s’écouler…

On en a fait une caisse et demi hier, nous célébrions le quarantième anniversaire de la mort de Claude François, chanteur blond au mélodies efficaces, à la voix de canard coincé dans un tuyau de poêle et bordé par un quintet de filles à poêle, pardon, à poil ou peu s’en faut qui se trémoussaient au millimètre sur des chorégraphies qui tenaient plus du réveil musculaire selon les Cinquante Nuances du Kama-Sutra version Viagra que du slow langoureusement soporifique.

Eh oui, quarante ans déjà qu’il a voulu jouer les Valérie Damidot avant l’heure, le Cloclo…. Lui qui n’avait jamais pris un coup de jus (témoignage d’une époque où il y avait encore des chanteurs à minettes hétérosexuels)…

Je me suis par ailleurs laissé dire que Claude François avait été en son temps approché par Jean-Marie Le Pen pour devenir la mascotte du Front National, sa blondeur faisait de lui un parfait bon Aryen… Et rétrospectivement, le coup de jus final avait excité Jean-Marie comme une roumaine au Salon de la Caravane, lui qui avait comme surnom durant la Guerre d’Algérie « Là où y a de la gégène, y a pas de plaisir »…

Neunœil de Montratout qu’on a par ailleurs décongelé à l’occasion de son interview à France Inter ce matin, où il a comme à son habitude salué Nounours Demorand d’un « Salut Gaucho de mes deux » et balancé de l’eau bénite sur Hallah Salamé en guise d’exorcisme, avant de balancer la purée comme en 40, se disant victime d’un complot juédo-maçonnique téléguidé par les potentats apatrides levantins ayant abouti à l’élection de François Mitterrand.

Le temps que les infirmières lui fassent une piqure et remettent le dentier en place à l’instar de l’œil de verre à l’aide d’une cuillère parisienne, il avait retrouvé son papier et dénonçait avec vigueur et un bon demi-litre de postillons un assassinat politique : « Tu quoque, mi fili ».

Oui, on peut dire « toi aussi mon fils », quand on mire la dégaine de camionneuse est-allemande sous stéroïdes de Marinette, la fifille qui a décidé de débaptiser le Front National en un Rassemblement National… C’est l’Himalaya qui accouche d’un pet-de-nonne, ou bien ?

Rassurez-vous, du FN au RN, c’est comme du Raider au Twix. On a eu la trouille mais au final, c’est toujours aussi dégueulasse…

D’autant plus que le nom aurait déjà été déposé en 2013 par un obscur politocard de droite… Chiche qu’il va monnayer la cession de sa propriété intellectuelle avec marine qui, pourra à la limite prendre comme slogan « Moi, boche et méchante »…

On parle gros sous à la droite extrême, puisque Papi Gégène a aussi besoin de sortir le chéquier pour rembourser, avec Bruno Gollnisch, sorte de Hitler himmlérisé, mais en pire, près de 600.000 euros de frais parlementaires que le Parlement Européen leur avait versés à tort… Encore un qui ne se gênera pas pour vitupérer sur la Communauté Européenne…

Vitupération, noms d’oiseaux et ovaires en surchauffe au programme du dernier numéro de l’interminable talk-show de Ruquier, qui prend l’antenne à 23 heures et ne la lâche que le lendemain avant Le Jour du Seigneur… On savait que Yann Moix était un teigneux imbuvable dont la principale occupation était de se tirebouchonner la nouille en disant du mal de bouquins qu’il n’avait pas lu, mais ça, c’était avant Christine Angot…

Une gorgone en pleine ménopause, une virago en overdose de MLF, une malbaisée chronique qui ne sait que défoncer les invités, pour le plaisir de faire un strike, mais qui a trouver à qui parler en la personne d’Éric Dupont-Moretti qui, muni d’un calme olympien, a su river le clou de la chroniqueuse agressive comme un pou sur une tête de rastaman…

Un aparté à destination de Ruquier : Ne t’obstine pas Lolo, c’est pas un travelo, malgré les apparences, t’arriveras pas à tes fins ! Vire-là, que vous restiez entre vrais mecs !

Des mecs qui ont des couilles au cul (et pas toujours les siennes), comme cet usager d’un avion qui, nu à bord et en plein vol, se masturbait en matant un film X. Parfois, pour s’envoyer en l’air, deux précautions valent mieux qu’une…

Et la plus élémentaire des précautions est de vérifier sa vue… Pour éviter de reproduire ce moment gênant en Haute-Saône où les Gendarmes procédaient à un contrôle de la passagère d’une voiture, qui s’est avérée être une poupée gonflable. Ce n’était pas le moment de se dégonfler…

C’est ce que s’est dit cet escort-boy qui visiblement en a eu plein le cul et a préféré cracher le morceau (à défaut d’autre chose) en dénonçant l’homosexualité de quarante prêtres du Vatican… Seulement quarante ? D’une part, l’escort-boy tient à conserver un arrière-train potable et de deux, il ne faut pas négliger les pédophiles…

Puisqu’on parle de s’asseoir sans se faire traiter de malotrou, une question relevée sur Twitter à propos de la réforme de la Justice : pourquoi réformer les Assises ? Pour qu’elles tiennent debout, visiblement…

Justice et chicaneries successorales avec l’énième révélation sur la Succession Jaunie, où l’on apprend que selon un testament de 2011, Johnny léguait de l’argent à David et à Laura. Au train où ça va, on va nous faire avaler qu’il a rédigé un testament par jour, l’idole déjeune…

Espérons que lui aura au moins l’élégance de ne pas laisser un tel pataquès dans ses petits papiers, lui qui avait fait du style élégant sa marque de fabrique au point d’habiller Audrey Hepburn sur plusieurs films. Hubert de Givenchy est mort dans son sommeil samedi dernier, à 91 ans. Le couturier de Loana, quant à lui, pète la forme à s’en incendier le slip…

Et pour finir sur une note plus légère, j’ai reçu récemment un mail me vantant les prodiges, miracles et autres merveilles divinatoires d’un cabinet de voyance que j’ai pourtant trouvé immédiatement louche… Son nom ? Dalida Voyance… Le genre de nom qui vous fait rester muet, voire complètement Samson…

Et le 12 mars 1918 naissait à Sète un chansonnier très apprécié dans les années 50 et 60 pour sa distinction et ses monologues troussés en vers, Pierre-Jean Vaillard, qui brocarda aussi les personnalités de l’époque dans de réjouissantes mais poussiéreuses saynètes télévisées. Bien loin, il faut l’avouer des habituels grattages de roubignoles, reniflements sonores et du triumvéreux « bite, couilles nichons » qui font de n’importe quel pouilleux un parangon paradygmique de l’humour hexagonal… Chaque époque à les Socrate qu’elle peut, dût-il s’appeler Michel Cymes, Fogiel ou Kev Adams…

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