Savez-vous
que j’ai pu déterminer de manière scientifique, et irréfutable, le sexe de la
colombe qui en des temps immémoriaux où même Régine était encore belle et
désirable (c’est vous dire si ça remonte aux calendres grecques), apporta le
rameau d’olivier qui mit Noé en joie sur son arche…
Ah,
ben vous voilà cloués, mes bichons !
Figurez-vous
qu’il s’agit d’une colombe mâle… Ce qui m’a permis d’arriver à cette déduction
mathématiquement inratable (comme l’inracontable couscous de porc à la
groseille à maquereau de Tante Marthe), c’est une constatation toute bête. S’il
s’était agi d’une colombe femelle, il aurait été impossible qu’elle garde le
bec fermé pendant tout le voyage…
Ah
les femmes ! Sujet sur lequel certains adorent à s’étendre… Les femelles et
leur langue bien pendue… Le caquetage des joyeuses commères de Windsor ou d’ailleurs
est légendaire et sans ces bavardages autant insipides qu’inintéressants, la
face du monde n’en serait que peu changée…
Ou
pas ! En tous cas, une chose est certaine, Mamie Rock aurait bien mieux
fait de se la boucler à triple tour plutôt que de vouloir faire l’intéressante
en accordant une interview à Midi Libre.
La
grand-mère de La Tiatia, directrice musicale du patrimoine discographique de Johnny,
et qui s’y connaît autant en musique que moi je m’y connais en culture
intensive des frangipaniers nains en Rhodésie Suborientale durant le troisième
triumvirat moldoslovaque après l’occupation finno-ougrienne de 1768, se répand
telle une outre percée et dit absolument tout… Tout ce qu’il ne faut pas dire…
Ah
elle est cash, la vioque, et reconnaît en toutes lettres qu’elle n’a été qu’un
prête-nom… Si c’est pas du pain béni double ration pour les avocats de David et
Laura, ça…
Mamie
Boudou directrice artistique… Un peu comme si Sylvie Vartan était Directrice
des Galeries Lafayette ou Arielle Dombasle rédactrice en chef de Philosophie
Magazine…
Les
femmes, impénitentes pipelettes ? Faudrait encore qu’elles aient quelque
chose à dire, voire quelles sachent parler… Prenez le cas de La Tiatia… Avant
de convoler avec Jauni, elle avait repoussé les avances empressées et humides
du slip de Franck Ribéry et de Hanouna, qu’elles jugeait comme décidément trop
intellos pour elle… C’est pourquoi il est parfaitement aberrant d’affirmer qu’elle
ait pu forcer la main de son mari pour signer les testaments qui l’avantageaient
au-delà de la plus élémentaire décence… Encore eût-il fallu qu’elle sache
écrire…
Lui,
on est certain que ce ne sont pas les babillages inconsidérés de sa bourgeoise
qui l’ont fait tomber. Quand on connaît la puissance de l’organe vocal de
Carla, le chuintement d’une chasse d’eau qui fuit dans un chalet des Pyrénées
catalanes fait office de tsunami auditif…
Nicolas
Sarkozy a chu, ou en tous cas est en train de choir… Vu sa taille, il ne se
fera pas grand bobo. L’ancien Président à talonnettes est toujours en garde à
vue mais par faveur spéciale, a pu rentrer chez lui se reposer cette nuit, ou
faire regonfler ses talonnettes, on ne sait pas bien…
Ce
qui fait ululer le moucheur de chroniqueuse télévisuelles malbaisées, Éric Dupont-Moretti,
qui s’effare de cette interruption inédite… Réflexion assassine qui est relayée
sur les réseaux sociaux par la gourde en chef, Nadine Morano, qui réaffirme que
Sarko subit bien un traitement particulier… C’est pas possible, elle n’est pas
aussi conne qu’elle en donne partout l’exemple… Rassurez-moi…
Autant
écouter les gazouillis d’oiseaux qui ne vont pas tarder à réapparaître dans nos
campagnes.... Enfin, dès que la neige aura fondu et que les températures auront
daigné redécoller du froid glacial-polaire-« on se les gèle, bordel »
où elles se complaisent… Ce qui n’est pas certain, puisque la population des
oiseaux des campagnes accuse un déclin vertigineux. A cause de l’agriculture
intensive, on risque de dire bientôt adieu aux alouettes des champs, aux
fauvettes grisettes ou aux bruants ortolans ; voire aux linottes
mélodieuses ou aux tourterelles des bois…
Il
nous restera pour nous consoler la Mireille Mathieu du gramophone, la Carla
Bruni des aphones et la Christophe Willem sans testostérone…
Puisqu’on
parle de la tortue et de ses manières exquises de Père Fouettard qui l’ont
propulsé depuis la sélection française pour le Grand Prix Euromachintruc comme
un expert du fouet qui fait mal mais qui vous la met raide comme un gourdin, c’est
lui qui sera aux manettes pour les commentaires français des demi-finales au
mois de mai, en duo avec André Manoukian…
Un
arménien velu comme un grizzly non-épilé et une foldingue maniérée qui ferait
passer Beaugrand pour un parangon de la virilité brute, autant vous dire qu'on va
se coltiner des commentaires lourdingues… Le positif dans l’histoire est qu’on a
réussi à virer l’horripilante grande folle intégralement hystérique (et
accessoirement con comme un balai) de Jarry, faisant toujours montrer d’une
débilité qui frisait la perfection dans le genre sex-addict et glousseuse à
roustons…
Restons
dans le domaine eurovisuel pour l’anniversaire du jour, puisque le 21 mars 1970,
seuls douze pays européens participaient au Concours Eurovision de la Chanson,
après le boycott des pays nordiques face au quadruple Grand Prix de 1969. Si
c’est une sympathique godiche de dix-huit ans qui remporte la timbale pour
l’Irlande et la première fois, c’est assurément la candidate ouest-allemande
qui fera le plus sensation : vêtue d’une tenue mini-maxi, à elle seule
représentative de la mode vestimentaire des très psychédéliques seventies et
dont la minijupe bleu pâle a certainement dû émouvoir plus d’un juré masculin, la
blonde Katja Ebstein défend avec brio « Wunder gibt es immer
wieder », sans nul doute la chanson du millésime la plus en phase avec
l’époque, musicalement parlant.
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