lundi 25 septembre 2017

Brèves du 25 Septembre 2017

Auditeur assidu de la matinale d’Inter, reprise en mains depuis peu par Nicolas Demorand dont le mimétisme avec un jambonneau de chez Olida surmonté des lunettes modèle Nana Mouskouri est frappant même à la radio, je me figurais sans peine, malgré la piscine olympique de pâté Géo dans lequel je coulais à pic ce matin, la tête de goret priapique du susdit Demorand face aux agitations sociales sporadiques et récurrentes qui remuent la France comme un barman tenterait de secouer un shaker rempli de nitroglycérine suractivée…

Tout journaliste digne de ce nom, tout homme de radio qui se respecte, tout présentateur télé ou prétendu tel ne peut rester de marbre face au tsunami de l’actualité du moment. Autant Christophe Beaugrand, voire Cyril Féraud, pourraient rester d’un calme marmoréen au beau milieu d’un gynécée de nymphomanes en période d’ovulation, autant tout professionnel de l’information normalement constituer ne peut que frénétiquement se scalper le chauve à col-roulé devant les nouvelles du moment.

Ne serait-ce qu’avec la manifestation de Méchan-con et ses formules à l’emporte-pièce du populisme putassier, vous faisiez partir sur orbite la moitié de la rédaction d’Europe 1. Le Chon (comme Cuba eut son Che, nous avons le « Chon ») s’est encore une fois touché la nouille en fast-forward avec son écharpe tricolore de traviole en brassant tellement d’air que même François Hollande aurait pu s’en rendre compte.

Ah ! il pétait le feu par tous les orifices, le Chon ! Faut dire qu’il s’était offert un retour en train en business class, pour se reposer avant de manifester, a-t-il confié à un scriboulleux qui lui bavait sur les Berlutti sur mesure… Se reposer avant une manifestation… Et pourquoi pas faire un petit somme avant de dormir, tant qu’on y est ?

La manifestation des insoumis (quand on voit Raquel Garrido, on se dit qu’elle n’est pas soumise, et qu’Alexis doit s’aplatir, dans tous les sens du terme parce qu’au dessus du quintal, certaines positions laissent des séquelles) aura au moins eu le mérite de faire prendre l’air à Benoît Hamon, qui s’encroutait depuis son historique branlée présidentielle.

On avait quitté Moule-à-gaufres et son éternel air de cocker battu, on retrouve, dans les semelles de Méchan-con un déprimé hirsute, genre « otage du Liban », barbe de taliban sauvage… Et le Chorizo incandescent nous la joue également velu du menton avec un bouc qui a dû rendre chèvre sa râpeuse d’épouse, la violoniste Anne Gravoin.

Le Doudou matignonnesque, barbu… Benoît Hamon (voire Ben-Oït Sidi-Ben-Hamon), barbu… Manuel Valls, avec le bouc… Pas possible, Manu l’élyséen jupitérien les kiffe grave avec du poil, ou bien ?

Quoi qu’il en soit, ça a dû drôlement frétiller du micro ce matin, à l’annonce des grèves de routiers, prévues de longue date puisque les cégétistes acharnées avertissaient dès cet été que tout serait bloqué à compter d’aujourd’hui… Bonjour l’effet de surprise… Et fidèles à leur mission anxiogène, toutes les chaînes d’info promettaient des pénuries d’essence à la pompe dès ce lundi… Résultat des courses ? Des files d’attente devant les pompes (et pas que dans les contre-allées du Bois) pour que rapidement, la pénurie se fasse sentir…

Mais mon petit doigt me dit que le doudou matignonnesque, pas plus que le Mari-à-Brigitte, ne sont pas hommes à se laisser démonter par des routiers, fussent-ils dotés comme des démonte-pneus de trente-huit tonnes…

La preuve ? Ils ont déjà donné rendez-vous au patronat et aux syndicats des routiers dès jeudi pour des rapprochements qui risquent de se finir avec des noms d’oiseaux…

Il est probable que ça a procuré quelques demi-molles exploitables chez les chroniqueurs européistes libidineux, et il se peut même que Bernard Guetta se soit furtivement caressé le mouleburnes dès que Nicolas « Jambonneau » Demorand a évoqué le nom d’Angela Merkel, mollement réélue pour un énième mandat à la tête de l’Allemagne.

Mutti a beau avoir remis l’empire des fridolins sur pattes et en avoir fait une locomotive européenne, sa tronche de suppositoire entamé n’est pas propice à provoquer de rageuses envies de cinq-contre-un avec apothéose dans le sopalin…

Sinon, quoi d’autre dans l’actualité pour provoquer des humidités intra-slipesques à la fine équipe de la matinale de Radio Gaucho ? Peu probable que Léa Salamé, la plus mutique plante verte de la radio publique, se hasarde à se ruiner un Sloggi en phosphorant sur cet ancien fiché S, proche d’un islam radical, qui est devenu gardien de la paix. On veut bien croire aux contes de fées, aux rédemptions miraculeuses comme même à Lourdes, ils n’en ont jamais vu mais bon… Y a aussi des poissons volants en brassière fluo mais ça ne constitue pas précisément la majorité du genre…

Bon, un pénaliste quelque peu vicieux, voire un baveux particulièrement retors de la bavette, pourrait peut-être s’achever dans les toilettes du Palais sur le cas de cette mère perpignanaise qui passait en Jugement devant le Tribunal Correctionnel pour avoir giflé son enfant… D’après l’infirmière qui a vu la torgnole infligée par la mère, la mandale a failli dévisser la tête du moutard… Les juges ont finalement relaxé la mère de famille. Une simple gifle n’est pas de la maltraitance. Si tel était le cas, il faudrait condamner la moitié des parents… Enfin, ceux qui ne pratiquent pas de sévices sexuels sur leurs mioches…

Si vous êtes de la tendance de Jean-Claude Brialy, surnommé par le métier « La Mère Lachaise », nul doute que l’annonce de ce décès va vous porter aux nues de la félicité morbide. La doyenne des comédiens français, Gisèle Casadesus, s’en est allée, à l’âge respectable de 103 ans. Dans le même temps, Clémentine Célarié pète la forme…

Et le 25 septembre 1951 naissait Mark Hamill, l’inoubliable Luke Skywalker de la saga Star Wars. Alors inconnu du grand public, puisque George Lucas ne voulait que des débutants, il acquiert un statut de star internationale, malgré qu’il ait été victime d’un grave accident de voiture, peu avant le tournage de « L'Empire contre-attaque », en janvier 1977, ce qui avait entraîné une paralysie faciale limitant son jeu d'acteur. De nos jours, c’est à croire que la majorité des acteurs français se sont mangé le pare-brise avant le clap de début de tournage… 

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