« Telefon,
Telefon, wenn dein Ruf erklingt
« Frag
ich mich beim ersten Ton, was er Neues bringt »
Le
Concours Eurovision de la chanson et le téléphone, une vieille histoire !
Indispensable
pour le décompte interminable des points après le tout aussi interminable
défilé des chansons, la funeste invention de Sir Graham Bell fut maintes fois célébré à l’Eurovision, c’est vous dire si
le Concours a une longueur d’avance en matière d’innovation…
Du « Telefon, telefon » allemand de 1957
chanté sur scène par Margot Hieschler aux côtés d’un combiné d’ébonite blanche
au « Halo halo » yougoslave de 1982 en passant par le « Stimmen i mit liv »
danois de 1997 (pochade pseudo rap d’un joufflu qui tombe amoureux de la voix
de la demoiselle des renseignements téléphonés) ou le « Ring ring » des futurs
ABBA, candidats malheureux à la sélection suédoise de 1973, l’affreux mécanisme
sonneur a séduit jusqu’aux candidats de la téléréalité, chez qui la sonnerie
retentit encore plus dans leur boîte crânienne vide…
Rappelez-vous
à cet effet l’inextinguible jerrycan à conneries
qu’est la plus éphémèrement célèbre paire de seins siliconés de la téléréalité,
Nabila « Allô shampooing ». Evidemment, lorsqu’on les a nourris à l’aune des
publicités bêtasses des années 80, avec leurs slogans abscons « quand c’est
trop, c’est Tropico », « Saint-Yorre, ça va fort », ou encore l’inégalable
« le bonheur, c’est simple comme un coup de fil »…
Bientôt
pourtant, ce slogan indélébilement rattaché à France Télécom lorsqu’ils étaient
encore les P.T.T., sentira la poussière rancie, un peu à l’instar de Tante Marthe
quand elle soulève les bras, ensachée dans sa robe chasuble en véritable
Rhovylor bayadère mimosa, pour vous offrir une gaufrette parfum praliné-antimite
à piocher avec aménité et une pince à sucre dans la boite de fer blanc carrée
sur l’étagère haute du buffet Henri II de la salle à manger…
La
prochaine disparition de la dernière cabine téléphonique n’est pas seulement
symbolique.
Elle
doit rappeler qu’il était bien pratique de s’y abriter lors d’averses orageuses
impromptues afin de préserver l’intégrité de votre choucroute crêpée à mort,
dans l’odeur suave de la pisse rancie, des prouts post-cassoulets, en compagnie
de divers reliefs non-identifiables.
Allez
vous abriter sous vos Aïe-Faunes 72 en cas de grain inattendu, bande de petits
malins !
Mais
la cabine téléphonique c’est également un lieu tellement pratique. Le club de
La Monnerie-le-Montel des admiratrices non internées de Christophe Maé, le
Parti Communiste et Benoît Hamon perdent leur Palais des Congrès…
Dans
le cas de Moule-à-Gaufres, aucun souci à avoir. S’il se sent trop esseulé au
sein de son mouvement, il pourra toujours réintégrer les ruines de la maison
mère avec un mot d’excuse de jean Jaurès, un paquet de chouchous et la queue
entre les jambes… Sauf si entre temps, Titine Aubry, la tabatière à rimmel de
Lille, a pris les rênes du PS.
Invitée
ce matin de la paire de couilles gauchos d’Inter, Léa Salamé qui confirme son
rôle de mime enrouée de plante verte, et Nicolas Demorand toujours aussi langue
de pute, la madone pondéralement dilatée des bradeux ch’tis a dézingué tout le
monde au micro. Limite la Demorand se prenait une rafale, mais comme il lui
avait lustré les escarpins façon miroir immaculé, il a sauvé sa peau.
Qu’elle
était vipérine, la monstroplante lilloise ! Et que j’atomise la Sinistre
du Travail sur ses ordonnances qu’elle a pris le temps d’éplucher (dans ce qui
est un classique de la littérature enfantine « Martine de corvée de
pluches ») ; et que je défèque deux mètres cubes dans les bottes du jupitérien
locataire de l’Elysée… Titine, c’est Little Boy d’Hiroshima faite vestige de
femme : on roucoule de la brise fraîche de son passage avant de se manger
les seize kilotonnes de l’explosion atomique…
Le
genre de truc qui te fait rire jaune… A l’instar de Jean-Vincent Placé, le vert
jauni à l’eau de rose qui a été agressé hier à Paris, les agresseurs lui ayant
dérobé son téléphone, une carte de crédit, et pour près de 15.000 euros de PV
impayés. Choqué par l’agression, le parangon de l’opportuniste politocard
annonce qu’il songe à arrêter la politique. Si seulement on pouvait encore le
bousculer dans les couloirs du métro, on en serait débarrassés…
Ou
alors… J’envisage autre chose, mais Dieu que c’est machiavélique ! On
dirait du Manuel Valls relooké par Wauquiez…
On
planque chez lui des bombonnes de gaz, des fils électriques, des Coran version « ma
fatwa à Raqqa » dédicacée par une sommité de Daesch sans bouillir ;
on fait intervenir sous un prétexte bidon et une fuite imaginaire le plombier
qui va bien et qui passait par là et par hasard (bonus dix points s’il se
prénomme Jawad), et on balance l’appel téléphonique anonyme façon « lettre
à la Gestapo » à la DGSI…
Ah
non, irréalisable, c’est déjà ce qui s’est produit à Villejuif aujourd’hui… Décidément,
on a des policiers efficaces…Ou avec de grandes oreilles…
De
grands oreilles, voire des esgourdes de taille normale qui ont dû siffler chez
Marinette. Le bouledogue blond, qu’on n’entendait plus sur les ondes depuis sa
gamelle présidentielle, a vertement recadré Franck de Lapersonne, son soutien
people (en équivalence, prenez Fillon et Bézu…), qui l’inondait de messages
pour obtenir un retour d’ascenseur, le priant sèchement d’aller se faire voir
chez les grecs. Ça tombe bien, c’est que la copine à Tata Florian préfère…
Elle
aussi, elle l’a eu dans le vase, et sans vaseline… Pilar Abel a ressenti une
violente douleur anale, façon chorizo frotté de piment sur crise d’hémorroïdes
ce matin. Cette cartomancienne a appris que les tests ADN pratiqués
démontraient qu’elle n’était pas la fille de Salvador Dali, qu’elle avait fait
exhumer en juillet dernier… C’est ballot, hein… Encore une cartomancienne aussi
douée qu’Elisabeth Teissier pour l’astrologie…
On
pourra toujours lui présenter François Hollande, toujours aussi illuminé dans
ses espérances. Le culbuto ex-présidentiel, qui nous a piqué une crise de
Loanasme vu qu’il paraît enceinte de quadruplés sur les dernières photos, vaut
toujours, avec le soutien de sa fondation, inverser la courbe du chômage… Allez,
M’sieur Hollande, on va rentrer avec les deux infirmiers en blouse blanche, on
va prendre ses pilules et on va faire un gros dodo avec son joli pyjama à
manches très longues attachées dans le dos… Y a pas à dire, ça leur vrille la
comprenotte, le pouvoir…
Au
rayon de la cervelle attaquée par la mite à fromage ou la coke, les créatifs de
chez Adidas qui ont commercialisé « München made in Germany » un
modèle de baskets résistant à la bière et au vomi, édition limitée spécialement
étudiée pour l’Oktoberfest, au prix de 200 euros. C’est le prix à mettre pour
se dégueuler dessus après s’être sévèrement pinté… A ce tarif-là, autant y
aller en tongs…
Ou
alors, avoir la délicatesse de rendre ses tripes contre un mur, sur lequel on a
posé une nouvelle brique, par une nuit éclairée par le côté obscur de la lune…
Souhaitons un bon anniversaire à Roger Waters, né le 6 septembre 1943, membre
fondateur du mythique groupe Pink Floyd, pour qui il a notamment écrit les mythiques
albums « The dark side of the moon » ou « The wall ». Ah ça
c’est pas de la musique téléphonée eurovisuelle !
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