vendredi 15 septembre 2017

Brèves du 15 Septembre 2017

« Mi sento una farfalla
« Che sui fiori non vola più
« Che non vola più
« Che non vola più
« Mi son bruciata al fuoco
« Del tuo grande amore
« Che s'è spento già
« Ma che freddo fa
« Ma che freddo fa… »

A n’en point douter, ce furent les paroles que bien des français se sont in petto répété ce matin, en mettant leur petit bout de nez mutin, aviné ou constellé de points noirs, dehors…. Ces paroles de Franco Migliacci, qui mises en musique, furent interprétées au Festival de San Remo 1969( sorte d’Eurovision italienne où les titres sont à peine plus mauvais, mais au moins, embaument le chianti, le prosciutto et le parmegiano) par une jeune donzelle de seize ans à peine, Nada, je me les suis violemment répétées ce matin, alors qu’émergeant péniblement de la terrine de pâté géante qu’était devenue ma couche légitime, j’ouvrais volets et fenêtre pour faire pénétrer l’air frais de cette chantante matinée de mi-septembre, aérer les miasmes nocturnes et respirer à pleins poumons l’air urbain, joyeux mélange de gaz d’échappement de véhicules mal réglés et de personnes tout aussi mal réglées mais amatrices de plats hautement pétogènes, de déjections canines qui ne manquent pas de se glisser subrepticement sous les semelles de vos escarpins à mille balles la paire, et d’émanations quasi-toxiques de la Lopez du cinquième, dont les effluves matinales dont qu’on se demande si elle déjeune vraiment avec de la chicorée Leroux et des tartines de morue salée…

Ouais, en fait, question chantante matinée, j’ai bien vite refermé la fenêtre à cause du biset frisquet qui soufflait…

« Ma che freddo fa »… Mais qu’est-ce qu’il fait froid !

En bon français, je ne pouvais évidemment pas ne pas râler sur la spectaculaire chute des températures, qui s’apparentent presque aux sondages de popularité de l’exécutif, et qui va se poursuivre dans les jours à venir…

Les gelées sont à nos portes… Moi, elles sont dans mes placards, mais après, chacun range ses affaires comme il l’entend…

Alors que les deux péronnelles périmées de la météo sur la première chaîne glapissaient à s’en paumer le dentier sur le plateau il y a encore pas longtemps que le réchauffement climatique nous offrait une arrière-saison hyper agréable, et c’était tout juste si l’on n’était pas cordialement invité à ressortir le moulebite du placard pour aller faire bronzette sur la plage ; elles couinent désormais comme des vielles charnières de porte mal huilées qu’on n’a rarement eu aussi froid en septembre…

Et on fait quoi pour célébrer la chose ? On ouvre la porte du frigo pour se réchauffer, on fait une siesta dans le congélateur pour éviter les bouffées de chaleurs nocturnes et rendre hommage à Madame Courjault ?

Bah, il faut bien causer de quèkchose… Et je préfère autant qu’on s’épanche sur la météo et sur les températures caillantes qui vous obligent, messieurs, de ressortir la fourchette à escargot quand il s’agit de faire son petit pissou tranquilou dehors…

C’est que les premières chutes de neige ont fait leur retour sur les sommets pyrénéens, et ce n’est pas la petite chute nivale de tafiole de Gay Pride, non ! Ce sont les bons gros flocons de bûcheron canadien. A la mi-septembre… Le prochain qui maugrée à demi-mots couverts sur les effets du réchauffement climatique, je le colle en string et tongs dans un paquet en poste restante pour la station météorologique de Concordia…

On évitera évidemment de se répandre inconsidérément sur ce que les autorités britanniques appellent encore un incident terroriste dans le métro de Londres, où un engin explosif a fait boum en n’occasionnant que des blessés, certainement quelqu’un qui s’est aventuré à fumer après avoir mangé anglais. Ah ! le flegme et la délicatesse anglais ! Cet art consommé des périphrases qui ferait passer la langue de bois hexagonale pour de la muflerie intégrale !

A l’instar des films d’horreur, des pratiques amoureuses et des vins de table, les exactions commises par les enturbannés et tous les siphonnés du cortex sont désormais graduées. Au zénith, vous aurez le cataclysme armaggeddonesque façon « Bombe Q chez Kim », et au bas de l’échelle, vous aurez l’incident terroriste avec le bleuet butagaz entouré de feux de Bengale qui crachote façon pétard mouillé en cramant les poil du matou à votre concierge…

En gros, l’incident, c’est un article de Marc Lévy sur Demorand dans les Inrocks, l’attentat c’est le nouveau disque de Camille, et le cataclysme armaggeddonesque, c’est le concert de Christophe Maé avec des chansons de Berbelivien et Obispo, présenté par Eric Zemmour…

Et dans le domaine de la geekitude imbécile, le cataclysme armaggeddonesque se nomme « Ail-Faune X »… Non pas qu’il soit sponsorisé par les Productions Marc Dorcel ou qu’il présenté un profil propre à écouter votre voix intérieure par les voies terminales de votre intestin. Peut-être parce qu’il vous contraindra à faire du prono dans des productions bulgares miteuses pour camionneurs moldoslovaques libidineux et à vendre vos abattis pour des greffes au chalumeaux dans des hôpitaux-abattoirs de la banlieue de Bogota…

En tout cas, le prochain téléphone de la Pomme, déjà surnommé l’Aïe-Phone Smic à cause de son prix, possèdera comme raffinement parfaitement inutile et subséquemment définitivement nécessaire la reconnaissance faciale. Non, pas celle que se prennent en pleine poire les brésiliens du Bois après des manœuvres buccales à visée orgasmique et éjaculatoire…

Avec l’arrivée de la reconnaissance faciale, ayons une pensée pour toutes ces filles qui seront incapables de débloquer leur téléphone une fois démaquillées… Merci Ripolin !

Lui, c’est à Belle-Color qu’il peut dire merci, puisque le plus célèbre « poivre-et-sel » de la place politique se croit au Casino de Monte-Carlo au moment du jackpot. Lolo vient de cumuler triez ans de retraite pour seulement deux mois de présence du Conseil d’Etat, lui qui dégueule le cancer de l’assistanat… M’est avis qu’il s’est chopé quelques métastases dans le cervelet et qu’à la suite de son chapelet de bourdes, il va se faire des cheveux blancs… Ça tombe bien, il est entre de bonnes mains…

Tandis qu’au FN, c’est toujours la valse de cocus et les « embrassons-nous, Folleville » avec les longs couteaux dans le dos, au cas où… Avec les petites phrases assassines qui vont bien, façon Marinette qui estime que Philippot doit clarifier sa situation… Tout ça parce qu’il est allé manger un couscous entre copines… Qu’est-ce qu’elle dira le jour où elle apprendra qu’il se fait remplir le pain pita par le chawarma juteux de Yacine-Mouloud…

La fuite des traditions, ma bonne dame ! Heureusement qu’il existe encore des conseils municipaux bien de chez nous qui savent conserver les traditions des quatre coins de notre bel hexagone et envoient paître les mauvais coucheurs signataires d’une pétition contre les cloches des vaches de Biot, en Haute-Savoie. On continuera donc à entendre plusieurs sons de cloches, même fêlées…

Fêlées comme le suspect de l’affaire Maëlys qui aurait, au lendemain du mariage funeste, minutieusement lavé et récuré son coffre avec du décapant pour jantes… Le genre de truc habituel un lendemain de bamboche… « Oh pinaise Lucette, j’ai les tifs qui poussent à l’intérieur mais j’va quand même passer le R18 au polish avec les coton-tige de Mamie Georgette »…

Et puisque de toute façon, la taille est importante, le Mont-Blanc a perdu, à cause du changement climatique, un centimètre en deux ans… Moi c’est le quintuple en dix secondes en voyant un poster actuel de Brigitte Bardot nue…

Et pourtant, elle en aura fait dresser des saucisses, y compris peut-être la groß Wiener de Konrad Adenauer, surnommé Der Alte, résistant lors de la Seconde Guerre mondiale et qui fut, du 15 septembre 1949 à 1963, premier chancelier fédéral de la République fédérale d’Allemagne, auteur de son redressement et de son ancrage atlantiste et européen, mais également l'un des pères de l'Europe et, avec le général de Gaulle, l'un des promoteurs de la réconciliation franco-allemande. Heureusement qu’on pût éviter la gamelle de voyou façon Brejnev-Zitrone…

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