« Comme
un ouragan
« Qui
passait là-bas
« Irma
aura tout emporté
« Dévasté
leurs vies
« Du
vent en furie
« Qu'on
ne peut plus arrêter »
Quitte
à m’attirer les foudres du ciel par l’incantation de mélopées interchangeables consciencieusement
bêlées avec une fausseté qui vous fait tourner le lait en yaourt bulgare en
moins de quatre minutes par de prétendues artistes qui feraient mieux de ne pas
parler quand elles ont la bouche pleine de leur producteur, autant le faire avec
le gargouillis enroué d’une princesse de Principauté d’opérette qui couinait
voici plus de trente ans que l’ouragan aussi lui était passé dessus…
C’est
quand même très impressionnant ces images de l’ouragan Irma qui a laissé Saint-Martin
et Saint-Barth’ dans un état de désolation qu’on avait rarement vu depuis les
clichés de la chambre d’hôtel après la dernière nuit de noces de Gloria Lasso…
On
verra si l’été prochain, les snobinards de tous bords iront faire des selfies
langoureux sur les plages ravagées saint-barthélémiennes…
A
moins que la destination à la mode ne devienne les lieux sur lesquels des
opérations anti-terroristes ont eu lieu… Ben quoi ? On se photographie
devant les barbelés de Sobibor et les rails de Dachau, on peut bien se faire un
ptit selfie devant la porte de l’appart’ de Jawad, ou le hall de l’immeuble de
Villejuif…
Villejuif,
c’est quand même cocasse pour un laboratoire d’explosifs mis en place par des
enturbannés… On attend avec impatience l’usine de fabrication clandestine de
chicha à la graisse de porc à Bled-Islam…
Villejuif
et son troisième suspect arrêté après le réflexe citoyen d’un plombier qui a
balancé la sauce à la DGSI. Un vrai scénario de cinéma ! Et le récit qu’en
font les sites d’information confine presque à la pêche miraculeuse de Jonas
doublé d’une comptine pour endormir bébé après son biberon de Blédine et son
rototo qui vous recrépit l’épaule…
Et
v’la tipa que les suspects arrêtés auraient des liens avec les récents
attentats espagnols ! Ma bonne M’âme Jeanssen, y a de ces coïncidences
tout de même !
Au
lieu de raconter tout, n’importe quoi et son contraire, son corolaire et
réciproquement, pourquoi ne pas jeter sur ces opérations peu ragoutantes mais
si nécessaires à la préservation de vies humaines, le pudique voile de la
discrétion médiatique, ce qui permettrait une efficacité encore accrue des
personnes qui risquent quotidiennement leur vie pour notre tranquillité ?
Le
jour où les scribouillards de tout poil comprendront enfin que l’on ne leur dit
que ce qu’on veut bien qu’ils sachent, la clarté de l’information en France aura
fait un pas non négligeable…
Pourquoi
vouloir à tout prix tenter de tirer d’hasardeuses conséquences d’informations
supposées, alors qu’en faisant du Demorand, vous pouvez finger in ze nose vous
sortir haut la main de l’exercice en brodant des généralités d’une voix
horripilante et méprisante ?
Et
puis, il y a tellement d’informations positivement capitales sur lesquelles il
importe plus que tout de ne pas faire d’impasse…
Le
pouce foulé de Benzéma après avoir tenté d’ouvrir un dictionnaire (une
découverte pour lui) ; la dernière pipe de Beaugrand dans les coulisses de
Secret Story ; le nouvel album d’Aminimir qui s’intitule « Addictions »
(vite, une cure de désintoxication !) ; le dernier film de Jeanne Balibar…
Jeanne
Balibar alias « Barbara le film »... Elle se la raconte pas un peu celle-là ?
Air blasé systématique, pose raide et prétentieuse, on lui parle elle se
regarde le bout des ongles en hochant la tête, et je te croise les jambes
recroise dans une agitation permanente avec un visage aussi avenant qu’une mère
supérieure en proie à une crise d’hémorroïdes purulentes, des petits tics d’expression
énervants… Et quand elle parle, on dirait un mauvais sosie de Fanny Ardant sous
LSD... Aussi chaleureuse que mon congélo imitant Catherine Deneuve... Oui je
suis mauvaise...
Au
rayon des viandes froides ou en cours de réfrigération progressive, les futurs
hommages sont fourbis autour de Jean-Louis Trintignant, 86 balais aux
métastases nouvelles, qui révèle être atteint d’un cancer. Vu ses photos au
dernier Festival de Connes, on se doutait qu’il pétait pas les plafonds du
baromètre de la forme insolente…
Si
l’on souhaite conserver un semblant de vernis de professionnalisme, on peut
évoquer évidemment les dernières déclarations du Culbuto de Tulle, qui n’en
finit pas de renoncer à la politique. Le bouffi sudoripare ne sait plus comment
faire pour rameuter sur sa bedaine de parturiente les sunlights de l’actualité,
alors il nous pond des déclarations à la mords-moi-le-gland comme Obispo chie
des textes abscons pour des dégueuleuses de tripes pour pisseuses boutonneuses.
La
dernière de Pépère ? « Pour l’instant, ce que je pense, je ne vous le
dis pas ». On pourra s’étonner que le mafflu à cravate de traviole pense…
Et par ailleurs qu’il ne le dise pas, puisque généralement, il se complaisait à
ouvrir bien largement son robinet à conneries pour distiller des âneries bêtes
à bouffer de la bite par paquet de douze sans béchamel pour aider à faire
descendre…
On
a voulu caser cette nouvelle dans le rayon people, mais vu les dimensions du moutardier
de la dame, c’était impossible, même avec un chausse-pieds. Kim KardaChiante et
Kayne Al’Ouest attendent un troisième chiard, qui leur sera livré par
transporteur spécial, le gniard étant conçu par mère porteuse. Déjà que la
KardaChiante a du mal à porter ses fesses…
Enfin,
si vous ne résistez pas au fumet d’un fish and chips, si vous vous pâmez pour
un rôti bouilli sauce à la menthe ou si la vue du bonnet à poils d’un
horseguard vous fait monter des désirs dans le creux de vos reins, alors vous
atteindrez le nirvana en apprenant que George, le rejeton du grand déplumé et
de la salope de Cambridge, est rentré à l’école, accompagné par papa mais pas
maman. Elle avait mieux à faire, la britanouille ? Encore une qui,
question moutards, se limite à démouler les produits de la gelée royale…
Lui,
il était un produit d’appel fort apprécié par les auditrices de la matinale d’Inter,
où il officia pendant un septennat, avant de rejoindre celle d’Europe n° 1,
lassé d’être en tête des indices d’écoute… Patrick Cohen, ou Patoune Voix-trempe-culottes
de son surnom dans l’industrie du X radiophonique, fête aujourd’hui ses
cinquante-cinq automnes, puisqu’il vit le jour le 7 septembre 1962. Je me
demande si Julie, l’antédiluvienne horloge parlante qui aurait connu Régine
jeune, lui a soufflé sur la bougie…
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