jeudi 7 septembre 2017

Brèves du 07 Septembre 2017

« Comme un ouragan
« Qui passait là-bas
« Irma aura tout emporté
« Dévasté leurs vies
« Du vent en furie
« Qu'on ne peut plus arrêter »

Quitte à m’attirer les foudres du ciel par l’incantation de mélopées interchangeables consciencieusement bêlées avec une fausseté qui vous fait tourner le lait en yaourt bulgare en moins de quatre minutes par de prétendues artistes qui feraient mieux de ne pas parler quand elles ont la bouche pleine de leur producteur, autant le faire avec le gargouillis enroué d’une princesse de Principauté d’opérette qui couinait voici plus de trente ans que l’ouragan aussi lui était passé dessus…

C’est quand même très impressionnant ces images de l’ouragan Irma qui a laissé Saint-Martin et Saint-Barth’ dans un état de désolation qu’on avait rarement vu depuis les clichés de la chambre d’hôtel après la dernière nuit de noces de Gloria Lasso…

On verra si l’été prochain, les snobinards de tous bords iront faire des selfies langoureux sur les plages ravagées saint-barthélémiennes…

A moins que la destination à la mode ne devienne les lieux sur lesquels des opérations anti-terroristes ont eu lieu… Ben quoi ? On se photographie devant les barbelés de Sobibor et les rails de Dachau, on peut bien se faire un ptit selfie devant la porte de l’appart’ de Jawad, ou le hall de l’immeuble de Villejuif…

Villejuif, c’est quand même cocasse pour un laboratoire d’explosifs mis en place par des enturbannés… On attend avec impatience l’usine de fabrication clandestine de chicha à la graisse de porc à Bled-Islam…

Villejuif et son troisième suspect arrêté après le réflexe citoyen d’un plombier qui a balancé la sauce à la DGSI. Un vrai scénario de cinéma ! Et le récit qu’en font les sites d’information confine presque à la pêche miraculeuse de Jonas doublé d’une comptine pour endormir bébé après son biberon de Blédine et son rototo qui vous recrépit l’épaule…

Et v’la tipa que les suspects arrêtés auraient des liens avec les récents attentats espagnols ! Ma bonne M’âme Jeanssen, y a de ces coïncidences tout de même !

Au lieu de raconter tout, n’importe quoi et son contraire, son corolaire et réciproquement, pourquoi ne pas jeter sur ces opérations peu ragoutantes mais si nécessaires à la préservation de vies humaines, le pudique voile de la discrétion médiatique, ce qui permettrait une efficacité encore accrue des personnes qui risquent quotidiennement leur vie pour notre tranquillité ?

Le jour où les scribouillards de tout poil comprendront enfin que l’on ne leur dit que ce qu’on veut bien qu’ils sachent, la clarté de l’information en France aura fait un pas non négligeable…

Pourquoi vouloir à tout prix tenter de tirer d’hasardeuses conséquences d’informations supposées, alors qu’en faisant du Demorand, vous pouvez finger in ze nose vous sortir haut la main de l’exercice en brodant des généralités d’une voix horripilante et méprisante ?

Et puis, il y a tellement d’informations positivement capitales sur lesquelles il importe plus que tout de ne pas faire d’impasse…

Le pouce foulé de Benzéma après avoir tenté d’ouvrir un dictionnaire (une découverte pour lui) ; la dernière pipe de Beaugrand dans les coulisses de Secret Story ; le nouvel album d’Aminimir qui s’intitule « Addictions » (vite, une cure de désintoxication !) ; le dernier film de Jeanne Balibar…

Jeanne Balibar alias « Barbara le film »... Elle se la raconte pas un peu celle-là ? Air blasé systématique, pose raide et prétentieuse, on lui parle elle se regarde le bout des ongles en hochant la tête, et je te croise les jambes recroise dans une agitation permanente avec un visage aussi avenant qu’une mère supérieure en proie à une crise d’hémorroïdes purulentes, des petits tics d’expression énervants… Et quand elle parle, on dirait un mauvais sosie de Fanny Ardant sous LSD... Aussi chaleureuse que mon congélo imitant Catherine Deneuve... Oui je suis mauvaise...

Au rayon des viandes froides ou en cours de réfrigération progressive, les futurs hommages sont fourbis autour de Jean-Louis Trintignant, 86 balais aux métastases nouvelles, qui révèle être atteint d’un cancer. Vu ses photos au dernier Festival de Connes, on se doutait qu’il pétait pas les plafonds du baromètre de la forme insolente…

Si l’on souhaite conserver un semblant de vernis de professionnalisme, on peut évoquer évidemment les dernières déclarations du Culbuto de Tulle, qui n’en finit pas de renoncer à la politique. Le bouffi sudoripare ne sait plus comment faire pour rameuter sur sa bedaine de parturiente les sunlights de l’actualité, alors il nous pond des déclarations à la mords-moi-le-gland comme Obispo chie des textes abscons pour des dégueuleuses de tripes pour pisseuses boutonneuses.

La dernière de Pépère ? « Pour l’instant, ce que je pense, je ne vous le dis pas ». On pourra s’étonner que le mafflu à cravate de traviole pense… Et par ailleurs qu’il ne le dise pas, puisque généralement, il se complaisait à ouvrir bien largement son robinet à conneries pour distiller des âneries bêtes à bouffer de la bite par paquet de douze sans béchamel pour aider à faire descendre…

On a voulu caser cette nouvelle dans le rayon people, mais vu les dimensions du moutardier de la dame, c’était impossible, même avec un chausse-pieds. Kim KardaChiante et Kayne Al’Ouest attendent un troisième chiard, qui leur sera livré par transporteur spécial, le gniard étant conçu par mère porteuse. Déjà que la KardaChiante a du mal à porter ses fesses…

Enfin, si vous ne résistez pas au fumet d’un fish and chips, si vous vous pâmez pour un rôti bouilli sauce à la menthe ou si la vue du bonnet à poils d’un horseguard vous fait monter des désirs dans le creux de vos reins, alors vous atteindrez le nirvana en apprenant que George, le rejeton du grand déplumé et de la salope de Cambridge, est rentré à l’école, accompagné par papa mais pas maman. Elle avait mieux à faire, la britanouille ? Encore une qui, question moutards, se limite à démouler les produits de la gelée royale…

Lui, il était un produit d’appel fort apprécié par les auditrices de la matinale d’Inter, où il officia pendant un septennat, avant de rejoindre celle d’Europe n° 1, lassé d’être en tête des indices d’écoute… Patrick Cohen, ou Patoune Voix-trempe-culottes de son surnom dans l’industrie du X radiophonique, fête aujourd’hui ses cinquante-cinq automnes, puisqu’il vit le jour le 7 septembre 1962. Je me demande si Julie, l’antédiluvienne horloge parlante qui aurait connu Régine jeune, lui a soufflé sur la bougie… 

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