Et si…
Et si un jour, pris par la flemme… Et si un jour, happé par le tourbillon incessant de cette vie professionnelle certes passionnante mais tout juste bonne à permettre de régler ses cotisations URSSAF et ses impôts… Et si un jour, lassé par des commentaires acerbes de certains pisse-froid rabachant parfois plus souvent qu’à leur tour ma fréquence parfois quotidienne d’évocation des odeurs de Zaz, de la voix Donaldesque de Maé, du paquet de Daley et du culbuto élyséen à cravate de traviole…
Et si un jour, ou peut-être une nuit, près d’un lac… Pardon, j’ai eu un renvoi de Barbara, que j’ai souvent du mal à digérer parce que je trouve Barbara Streisand… euh, stressante… Et si un jour, je me perdais à chercher l’inspiration et que je reste désespérément devant un clavier et une page blanche, vous privant de la chronique ?
Et si un jour, je me résolvais à ne pas vous livrer mes quotidiennes billevesées balivernesques, interrompant une tradition inaugurée en octobre 2012 ?
Ce jour-là, j’entendrais certainement des cris d’allégresse aux quatre coins de l’hexagone (ce qui, sans aller jusqu’à réussir la quadrature du cercle ovalisé, n’en resterait pas moins un joli morceau de bravoure géométrique, j’ouïrais les bouchons de jéroboams de champagne millésimé péter à tire-larigot dans une symphonie rappelant assez bien les pluies de bombes à Verdun, je serais contraint de distribuer des containers de Kleenex triple épaisseur pour sécher les larmes de joies de ma maigre audience…
Ce jour-là, elles seraient nombreuses et fières, les DME (demi-molles exploitables) parmi les lecteurs de ces logorrhées verbeuses atteignant le nirvana d’un grand coup de panard d’Eros dans le fondement de ne pas avoir à s’user la rétine à déchiffrer mes pénibles scribouillages !
Mais… Penseriez-vous réellement que j’allais vous procurer ce plaisir confinant à la jouissance extrême ? Ce serait mal me connaître ! Bien que moulu par une séance d’ostéopathie ayant quasiment culminé au supplice chinois (nous n’eûmes heureusement pas recours comme musique de relaxation aux œuvres complètes de Richard Clayderman en 78-tours, ceci étant réservé aux constipés opiniâtres), je ne peux me soustraire à ce moment quotidien…
La joyeuseté de l’actualité pourrait pourtant incliner à passer outre, et à foncer sous la couette…
Enfin, façon de parler, car avec les températures subies par une large partie de la France, la couette en question se doit impérativement d’être réfrigérée… Ça dégouline à qui mieux mieux avec des valeurs avoisinant les quarante degrés à l’ombre, un bonheur au moment de reprendre le turbin et de coller les mioches à l’école… Quel plaisir de fin gourmet de humer dès potron-minet dans le métro les dessous de bras faisandés, les panards évoquant le vasier à marée basse et les odeurs corporelles trahissant un boycott définitif de toute ablution matutinale…
C’est tellement joyeux, les nouvelles qui vous sautent au visage dès le saut du lit… Le séisme italien, avec son lot de désolation, de morts et de petits miracles, vous file une patate démentielle… Je me refuse toutefois de croire que c’est une partie endiablée de trampoline entre Valérie Damidot, Pierre Menès et Régine qui serait à l’origine du drame…
C’est si primesautier de se réveiller avec dans les esgourdes la douce musiquette de l’annonce par le gouvernement allemand des précautions à prendre par les bouffeurs de saucisses relativement à une possible attaque terroriste. Préparez des vivres, stockez de l’eau… C’est traité sur le ton de l’information anodine par nos média français, alors qu’il serait temps, me semble-t-il, de les imiter… On ignore tout des coups fourrés que les enturbannés nous réservent pour l’avenir…
C’est foncièrement dopant pour le moral de tremper ses tartines beurrées en écoutant que des armes chimiques ont effectivement été employées en Syrie par le démocrate au pouvoir… Mais ça, on ferme si fort les yeux en haut lieu qu’ils risquent tous le décollement de rétine…
C’est enfin intégralement hilarant d’apprendre le décès de Sonia Rykiel et de sa moumoutte poil-de-carotte lui tenant lieu de coiffure à l’âge de 86 ans. Elle qui avait tant contribué à la libération du corps de la femme, elle ne verra pas les tentatives hargneuses des limités du bulbe de brimer les formes féminines à grands coups de burkinis…
Les burkinis, nouveau hochet de cette rentrée, qui permettra à nos politocards d’éviter de parler des choses véritablement importantes, préférant nettement s’arc-bouter sur un bourgeon d’une frêle branchette plutôt que de se résoudre à voir la touffue forêt sombrement remplie de présages orageux…
Il est cependant hors de question que je dégaine le fameux fusil à « cétémieuavan », parce qu’à l’époque non plus, tout n’était pas rose, loin de là. Rappelez-vous que le 25 août 1976, Raymond Barre était nommé Premier Ministre, suite à la démission de Jacques Chirac. Le « premier économiste de France », selon le fameux mot de la Vévette Horner de l’Elysée, aura fort à faire face à la hausse démentielle du chômage (déjà…) et de l’inflation, conséquences des chocs pétroliers… Au regard de la situation actuelle, le taux de chômage d’alors ferait ululer de plaisir le Sinistre de l’Absence de Travail…
Et si un jour, pris par la flemme… Et si un jour, happé par le tourbillon incessant de cette vie professionnelle certes passionnante mais tout juste bonne à permettre de régler ses cotisations URSSAF et ses impôts… Et si un jour, lassé par des commentaires acerbes de certains pisse-froid rabachant parfois plus souvent qu’à leur tour ma fréquence parfois quotidienne d’évocation des odeurs de Zaz, de la voix Donaldesque de Maé, du paquet de Daley et du culbuto élyséen à cravate de traviole…
Et si un jour, ou peut-être une nuit, près d’un lac… Pardon, j’ai eu un renvoi de Barbara, que j’ai souvent du mal à digérer parce que je trouve Barbara Streisand… euh, stressante… Et si un jour, je me perdais à chercher l’inspiration et que je reste désespérément devant un clavier et une page blanche, vous privant de la chronique ?
Et si un jour, je me résolvais à ne pas vous livrer mes quotidiennes billevesées balivernesques, interrompant une tradition inaugurée en octobre 2012 ?
Ce jour-là, j’entendrais certainement des cris d’allégresse aux quatre coins de l’hexagone (ce qui, sans aller jusqu’à réussir la quadrature du cercle ovalisé, n’en resterait pas moins un joli morceau de bravoure géométrique, j’ouïrais les bouchons de jéroboams de champagne millésimé péter à tire-larigot dans une symphonie rappelant assez bien les pluies de bombes à Verdun, je serais contraint de distribuer des containers de Kleenex triple épaisseur pour sécher les larmes de joies de ma maigre audience…
Ce jour-là, elles seraient nombreuses et fières, les DME (demi-molles exploitables) parmi les lecteurs de ces logorrhées verbeuses atteignant le nirvana d’un grand coup de panard d’Eros dans le fondement de ne pas avoir à s’user la rétine à déchiffrer mes pénibles scribouillages !
Mais… Penseriez-vous réellement que j’allais vous procurer ce plaisir confinant à la jouissance extrême ? Ce serait mal me connaître ! Bien que moulu par une séance d’ostéopathie ayant quasiment culminé au supplice chinois (nous n’eûmes heureusement pas recours comme musique de relaxation aux œuvres complètes de Richard Clayderman en 78-tours, ceci étant réservé aux constipés opiniâtres), je ne peux me soustraire à ce moment quotidien…
La joyeuseté de l’actualité pourrait pourtant incliner à passer outre, et à foncer sous la couette…
Enfin, façon de parler, car avec les températures subies par une large partie de la France, la couette en question se doit impérativement d’être réfrigérée… Ça dégouline à qui mieux mieux avec des valeurs avoisinant les quarante degrés à l’ombre, un bonheur au moment de reprendre le turbin et de coller les mioches à l’école… Quel plaisir de fin gourmet de humer dès potron-minet dans le métro les dessous de bras faisandés, les panards évoquant le vasier à marée basse et les odeurs corporelles trahissant un boycott définitif de toute ablution matutinale…
C’est tellement joyeux, les nouvelles qui vous sautent au visage dès le saut du lit… Le séisme italien, avec son lot de désolation, de morts et de petits miracles, vous file une patate démentielle… Je me refuse toutefois de croire que c’est une partie endiablée de trampoline entre Valérie Damidot, Pierre Menès et Régine qui serait à l’origine du drame…
C’est si primesautier de se réveiller avec dans les esgourdes la douce musiquette de l’annonce par le gouvernement allemand des précautions à prendre par les bouffeurs de saucisses relativement à une possible attaque terroriste. Préparez des vivres, stockez de l’eau… C’est traité sur le ton de l’information anodine par nos média français, alors qu’il serait temps, me semble-t-il, de les imiter… On ignore tout des coups fourrés que les enturbannés nous réservent pour l’avenir…
C’est foncièrement dopant pour le moral de tremper ses tartines beurrées en écoutant que des armes chimiques ont effectivement été employées en Syrie par le démocrate au pouvoir… Mais ça, on ferme si fort les yeux en haut lieu qu’ils risquent tous le décollement de rétine…
C’est enfin intégralement hilarant d’apprendre le décès de Sonia Rykiel et de sa moumoutte poil-de-carotte lui tenant lieu de coiffure à l’âge de 86 ans. Elle qui avait tant contribué à la libération du corps de la femme, elle ne verra pas les tentatives hargneuses des limités du bulbe de brimer les formes féminines à grands coups de burkinis…
Les burkinis, nouveau hochet de cette rentrée, qui permettra à nos politocards d’éviter de parler des choses véritablement importantes, préférant nettement s’arc-bouter sur un bourgeon d’une frêle branchette plutôt que de se résoudre à voir la touffue forêt sombrement remplie de présages orageux…
Il est cependant hors de question que je dégaine le fameux fusil à « cétémieuavan », parce qu’à l’époque non plus, tout n’était pas rose, loin de là. Rappelez-vous que le 25 août 1976, Raymond Barre était nommé Premier Ministre, suite à la démission de Jacques Chirac. Le « premier économiste de France », selon le fameux mot de la Vévette Horner de l’Elysée, aura fort à faire face à la hausse démentielle du chômage (déjà…) et de l’inflation, conséquences des chocs pétroliers… Au regard de la situation actuelle, le taux de chômage d’alors ferait ululer de plaisir le Sinistre de l’Absence de Travail…
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