jeudi 4 août 2016

Brèves du 04 Août 2016

« Si tu vois Pépère à Rio,
« N’oublie pas de dire « mon gros »
« En français comme en p’tit nègre
« On ne parle jamais d’un bon maigre
« Oui, mais toujours d’un bon gros… »

On aura beau faire, beau dire, refaire le monde, son nez et sa vie jusqu’à point d’heure et la fin des haricots avec un « Q » majuscule, il sera des plus hasardeux, et même franchement délicat, retrouver dans un futur proche les fulgurances des paroliers de Thierry Le Luron…

Que le premier qui a l’outrecuidance carabinée de m’affirmer avec des yeux têtus collés au front que Kev Adams, Arnaud Tsamère ou les Chevaliers du Fiel sont les Le Luron d’aujourd’hui s’attende à se retrouver promptement avec un quarante-trois fillette bien profond dans le derche et une migraine persistante due à un coup de boule judicieusement placé…

L’éternel ado avec sa moumoutte en spontex teinté brou de noix, la tronche de fouine avec sa moustache de gigolo tafiole du Chicago des années trente et les deux saucisses toulousaines qui tiennent depuis trente ans avec le même sketch et les trois ressorts comiques déjà usés au début de la Famille Duraton sur Radio Luxembourg en 1947, n’arrivent même pas à la cheville de ce tout petit, mais si grand imitateur.

Soyons honnêtes, sans des plumes comme Jean Lacroix ou Bernard Mabille, ses saillies n’auraient pas été aussi percutantes… Et l’on se demande ce que Monsieur Maboule aurait mis dans la bouche de la copie à Chazot à propos de Pépère…

Sans doute une version pas si éloignée du pastiche de la parodie introduisant les prémices liminaires du commencement du début de cette avant-dernière chronique de la saison…  Oui, réjouissez-vous, demain encore, et vous en aurez fini de souffrir, vous cesserez de pleurer des yeux et de saigner du cristallin : l’interruption estivale des chroniques redonnera un sens à votre vie !

Fini les hésitations bêtasses devant la page blanche au moment de la remplir de mes billevesées faribolesques de moins en moins inspirées au fur et à mesure que les semaines s’égrenaient au compteur du calendrier de Fabre d’Eglantine ou de chez Rhodia… Terminés les poncifs éculés jusqu’à la corde de la répétition ; je laisse au placard les Tom Daley et son moulebite garni, Manu Moire et son robinet à fadaises mièvres, Zaz et sa crasse incrustée, Christophe Maé et son larynx en klaxon enroué, Cyril Féraud et sa perruque blonde qui fait mouiller la Rovelli…

Le temps est venu de faire un break et de profiter de ce que le temps veut bien nous offrir ; quelques heures de calme, de détente, et de volupté… Loin des cancanages facebouquiens ; loin des tristement célèbres DàM où il fallait impérativement DMDV (démerdez-vous) pour traiter-le-plus-vite-possible-puisque-la-limite-pour-assigner-était-hier-et-qu’on-a-aucune-pièce-du-client ; loin des confères et consœurs qui sont pour certains aussi prompts à vous étendre la vaseline qu’à vous la mettre dans les grandes profondeurs ; loin de cette désolante actualité faite de sang, d’odeurs de cierge et d’encens, de merde et de vomi…

S’envoler loin de tout ce remugle puant, comme l’a fait le culbuto sudoripare (poncif éculé mais comment faire autrement ?) de l’Elysée en pointant sa terrine de ravi de la crèche fini à la pisse tiède à Rio, pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. D’où le détournement du pastiche du célèbre « Si tu vas à Rio », popularisé en 1958 par les Compagnons de la Chanson et par Dario Moreno, un Flamby gominé à moustache à peine plus rond, et nettement plus précieux, genre « j’ai cassé ma biscotte »…

Ah ça, le Tout Mou dans la cité des Cariocas, mégalopole du culte du corps, ça va faire marrer pendant un moment… Hollande à Rio… Il va pleuvoir…

Au moins, cela aura le mérite de calmer les ardeurs des supporters et les fols espoirs des athlètes français qui se voient déjà faire un carton… Un carton de bide, peut-être, à la limite…

Et même si l’on ne m’avait pas dit que le Procinet à cravate de traviole était parti tâter de la brésilienne sans son casque de scooter, on devait s’en douter, vu la réputation de poissard qu’il trimballe depuis son premier voyage officiel où son coucou avait pris la foudre… Des officiels venant assister à un match de football sur le stade olympiques ayant oublié les clefs se sont vus contraints d’ouvrir les grilles avec des pinces coupantes… Organisation à la brésilienne… Magnifaïque, ma chériiiiiiiiiiiiie !

Nettement moins magnifaïque, et franchement pas du tout Cordula, la dernière bouse d’Afida Turner, sorte de balai espagnol mal essoré posé sur un corps en pur plastique surmonté par deux doudounes sponsorisées par les Airbags Crakboum. L’écervelée mononeuronale a gazouillé dans un franglais truffé d’erreurs comme une poularde demi-deuil tout son soutien à Donald Trump qui a, selon elle, des « balls »… Toujours dans la finesse… Vu son niveau, pas étonnant qu’elle kiffe la moumoutte électrisée…

Franchement pas magnifaïque les futilités de l’actualité du jour, qui ronronnerait presque comme un matou gras gavé de Ronron dans la véranda baignée de soleil : Une brève prise d’otages à la prison du Mans (où certainement les cellules devaient sentir la rillette)… La découverte à Istanbul d’un gay syrien décapité (dire qu’on imprime des trucs pareils…)… Une attaque au couteau à Londres (dont la police écarte avec a rapidité d’un éjaculateur précoce la piste terroriste)…

Rien qui mérite de s’y attarder… Mieux vaut se payer un bon restau entre amis… Tout en faisant bien attention de ne pas réserver dans le futur restaurant nudiste parisien… Et pour madame, ce sera ? Une belle morteau bien juteuse nappée à la béchamel sur son lit de frisée…

Et le 04 août 1997 disparaissait Jeanne Calment, doyenne de l’humanité, arlésienne qui a vécu près de 122 ans et six mois. La bonne santé de Jeanne Calment a laissé présager de son record de longévité. À l'âge de 85 ans, elle commence l'escrime et elle fait toujours de la bicyclette à 100 ans. Jeanne Calment a vécu seule jusqu'à son 110e anniversaire, avant d'entrer dans une maison de retraite. Elle est cependant restée en bonne santé et capable de marcher jusqu'à 114 ans et 11 mois, et elle a fumé toute sa vie, n’arrêtant qu’à 117 ans… Vite, passez-moi le paquet de clopes !

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