I am back…
I am back from no where… ou presque ! Dire que je reviens du trou du cul du
monde serait insultant pour tous les orifices anaux de cette planète et pour
les politiciens de tous bords… Surtout pour le petit coin de France profonde,
très profonde, trop profonde presque pourrait-on dire sur le mode « oh
mais c’est pas possible vous êtes plusieurs », d’où je débarque à l’instant
après une expertise des plus passionnantes, le genre à vous filer une gaule
inextinguible, même en vous la frappant violemment sur le lavabo à en fendiller
l’émail.
Heureusement
que les chemins de traverse pour vous amener à Brusque, si si, ça existe !,
étaient bucoliques et agréables, et que la température ambiante se révéla des
plus clémentes.
Le principal
avantage de ces heures passées sur les routes est qu’on n’est pas contraint de
se tartiner les interminables sessions d’infos des chaînes spécialisées, qui
créent des alertes info comme d’autres balancent des caisses après un baril de
cassoulet ou une plâtrée de lentilles…
Avouez qu’on
en a légèrement par-dessus la casquette de la démission de Manu Macaron, le
ravageur de mitouzis antédiluviens. Perso, ça me pèle le jonc au dernier degré
de s’appesantir sur les réactions politiques.
Non, ce n’est
pas un évènement politique majeur, ni une révolution dans le landerneau
hexagonal ; il s’agit simplement de la démission d’un ministre. Calmez vos
ardeurs, douchez votre enthousiasme et éteignez la flamme sous la cafetière des
vos expectations conjoncturelles !
Des Macron,
on en trouvera des pelletées dans les années qui vont venir ; on secoue le
vivier de l’ENA et il en tombe des poignées sans effort !
Evidemment,
si le ramoneur de fourneaux paléolithiques avait connu le sort réservé à son
homologue de chez Daesh sans bouillir, je veux bien que le Playmobil de la Deux
en fasse ses gros titres… Celui qu’on surnommait le Ministre des Attentats, et
qui avait fomenté les attaques européennes de ces derniers mois, est monté se
farcir de la vierge, après une attaque de la coalition. Ah ils sont rudes, les
remaniements ministériels chez les enturbannés !
Ça ne rigole
pas des masses non plus chez les cariocas, qui ont officialisé la destitutions
de Dilma Roussef, vraisemblablement à cause de son incapacité à gérer
efficacement le pays. Du coup, Pépère a bien juré de ne plus jamais se rendre
au Brésil…
Foin de ces
destitutions, exécution, ou démission ! Demain, tout ça sera oublié avec
la facilité de votre repas d’il y a trois ans et quatre cent soixante douze
jours… Demain, vous vous faderez les reportages avec les mêmes mistons de
maternelle hurlant à la mort en chialant toutes les larmes de leur corps et la
morve au nez, les mêmes pouffiasses prisunicardes vitupérant sur les
immanquables ratés, les incontournables enseignants se plaignant (pléonasme)
des conditions d’accueil des élèves, et les inamovibles responsables syndicaux
vous annonçant la date de la prochaine grève…
Eh oui, la
rentrée est là !
Et déjà, les
premiers drames de la rentrée : Kévina a piqué une colère toute rouge
parce que sa darone lui a refusé le sac à dos rêvé, une horreur scintillante
qui ressemble à un sapin de Noël… Brandon vit trop mal son passage en sixième
alors qu’il maîtrise tout juste les phrases usuelles à quatorze ans… Un
enseignant tente de s’immoler dans la salle des profs près de Rouen… Ses
collègues n’avaient pas apporté des merguez pour en profiter t faire un méchoui…
La Grande Jajat ne s’en est pas fait mettre un grand coup dans la marmite et
joue toujours les Miss Tick gouvernementales…
Ou alors,
elle a abusé du Coca Cola… Vu qu’on a découvert près de quatre cent kilos de cocaïne dans l’usine Coca de Signes, dans le Var… Les media feignent de s’étonner
de ce qui pourrait être un ingrédient secret de la boisson star, mais feignent
d’ignorer que la boisson en contenait, de la manière la plus officielle, jusqu’en
1903…
Tout comme on
s’étonne de découvrir une école coranique non déclarée durant une perquisition
dans une mosquée du Val-de-Marne… Ben voyons, prenez-nous pour des cons ! Continuez
à jouer aux andouilles face à la menace… On rigolera moins quand ça vous pètera
à la gueule !
Allez, plutôt
que de vous enquiquiner plus avant, je laisse la plume sécher en soufflant tout
de même la bougie de Richard Gere… Enfin, la bougie de son gâteau d’anniversaire,
puisque l’acteur américain, le fameux « Officier et gentleman » qui a
fait mouiller des quantités industrielles de petites culottes est né le 31 Août
1949. Ce qui ne fut pas un cadeau fut par contre « Intersection », cette
mollassonne adaptation des « Choses de la vie », où même l’effrayant
accident de Piccoli au ralenti prend des airs de grand guignol…
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