mardi 21 janvier 2014

Brèves du 21 janvier 2014



« Ô tante suspends ton viol, et vous, beurs pro-pisse,
« Suce-pendez votre course,
« Laissez-nous savonner les tragiques sévices
« Des plus vieux de nos fours… »

Le temps qu’on remette Lamartine dans le bon sens dans son cercueil après son double looping, et je vous ferais part de mon ébaudissement le plus complet, à peine moins intégral que le blé voire les formules mathématiques dont je me régalais voici quelques années.

Eh oui, un sondage tout ce qu’il y a de sérieux, puisqu’il faut commandité par le même institut de sondage qui avait donné Jospin vainqueur en 2002, révèle que pour une majorité des français, « cétémieuavan » !

Monsieur Dupont regrette le bon vieux temps où l’on prenait sa retraite à 65 ans, l’époque où la ceinture n’était pas obligatoire dans les voitures (et les défigurés plus nombreux), les jours dorés où l’on pouvait niquer à couilles rabattues sans se choper le SIDA (mais avec la délicieuse impression de pisser des lames de rasoirs tout en se grattant les morpions)…

Ma’âme Jeanssen soupire en rêvant au temps où l’ORTF était guyluxien , en noir et blanc et sur trois chaînes, où Sheila ressemblait encore à un homme et pas à une barquette de poisson pané, où Guy Bedos traitait les femelles de salopes sans lever des boucliers de chiennes de garde mal baisées…

Le fils Mornifleur collectionnait les images adhésives Panini et en collait les doubles sur son Tann’s marron, portait des sous-pulls en acrylique à col roulé orange et adorait jouer au Télécran…

Cétémieuavan quand on faisait maigre le vendredi, quand on croyait aux promesses des hommes politiques, quand on pouvait fumer des Gitanes sans filtre partout, quand on payait encore en francs…

La France regrette ses années glorieuses, son faste passé, son fast food et son fast foutre… La France regrette ses soirées télé qui finissaient à 23 heures pour cause d’économies d’énergie, ses 16.000 morts sur les routes de 1972, ses bons classements au Concours Eurovision…

Honnêtement, à entendre les résultats égrenés sur Inter ce matin, on se demanderait presque pourquoi on n’a pas réélu VGE à l’Elysée… Nostalgiques, nos compatriotes ? Forcément, la vision d’avenir de Pépère est assez limitée…

Nostalgie encore puisqu’il semble bien que Marie-Chantal revienne parmi nous ces temps-ci, si tant est qu’elle nous ait un jour faussé compagnie… Ce personnage de grand bourgeoise coupée des réalités sociales et culturelle imaginé par Jacques Chazot en 1956 se reproduit encore plus vite que des lapins couchant sur du papier carbone… On en croise de plus en plus de ces grandes asperges fagotées en Chanel de chez Tati, aspergées de Shalimar viré et emperlouzées comme des sapins de Noël…

Et ça se fait une demi-douzaine de bises à peine effleurées pour éviter de se déplâtrer les joues, et ça minaude une tasse de thé à la main la bouche pleine de petits-fours… et l’une congratule l’autre parce qu’elle a un nouveau polichinelle dans le tiroir…

S’adresser des félicitations parce qu’on s’est fait sauter ? Se complimenter parce qu’on s’en est fait mettre vingt centimètres dans le plat à lasagnes ? Se répandre en louanges parce que Pierre-Amaury vous a collé sa limace molle entre les cuisses ? Franchement, à se niveau-là, autant se donner l’accolade chaque fois qu’on réussit à péter sans trouer son caleçon, se rouler un palot toutes les fois que l’on fait cuire les pâtes comme il faut (va y avoir des entorses de langues…).

Ah ! Nos Marie-Chantal, nos petites bourges prout-prout qui affectent de s’élocutionner précautionneusement avec des chamallows chauds dans la bouche qu’on penserait que c’est plutôt Zahia en plein boulot…

Le procès Zahia, curieux surnom puisqu’il s’agit plutôt des Ribéry et Benzéma qui comparaissent pour détournement de mineure… Mais faut comprendre les torche-culs du lundi… Mettre une bimbo refaite entièrement en couverture c’est plus vendeur que la tronche en kit et la terrine de merguez…

Ce n’est pas la tête qui compte, me direz-vous, enfin… pas celle-là ! Quand on voit la trombine de bloc de saindoux sudoripare de Flamby, on a peine à imaginer un serial niqueur qui installe sa poule rue du Cirque… à l’instar de Napoléon III qui déjà installait ses maîtresses à cette adresse, à cause de la proximité avec l’Elysée… Faut le comprendre, le glorieux du Fort de Ham, y avait pas de scooter à l’époque…

Et puisqu’on parle de l’affolé élyséen de la quenelle, ce serait bien qu’il crève l’abcès (je ne demande pas à ce qu’il assassine Nadine Morano) et qu’il clarifie sa situation personnelle… Mais on murmure que rien ne serait encore décidé… Mouais, ça correspond bien à notre Tout-Mou, ça…

Enfin, saluons le retour à la liberté de Michael Blanc, remis en liberté conditionnelle après 14 années d’emprisonnement en Indonésie… Son souhait désormais ? « Maintenant, j'aimerais sortir un peu me balader, voir comment est la vie dehors »… Comme aurait dit Rachel Green, bienvenue dans le vrai monde, ça craint, tu vas adorer !

Tout comme on adorait cette série américaine qui débarque sur les écrans de la RTF le 21 janvier 1960 : Rintintin. Après le massacre de sa famille par une tribu indienne, le jeune Rusty est recueilli avec son chien Rintintin par les hommes du 101ème de cavalerie, basé à Fort Apache, dans l'Arizona. Nommé "caporal honoraire", le jeune orphelin aidé de son chien, un splendide berger allemand, va partager la vie du fort auprès du lieutenant Rip Masters et du sergent O'Hara. C’était culcul-la-praline… mais qu’est-ce que cétémieuavan ! 

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