« Ô tante suspends ton
viol, et vous, beurs pro-pisse,
« Suce-pendez votre
course,
« Laissez-nous savonner
les tragiques sévices
« Des plus vieux de nos
fours… »
Le temps qu’on remette
Lamartine dans le bon sens dans son cercueil après son double looping, et je vous
ferais part de mon ébaudissement le plus complet, à peine moins intégral que le
blé voire les formules mathématiques dont je me régalais voici quelques années.
Eh oui, un sondage tout ce
qu’il y a de sérieux, puisqu’il faut commandité par le même institut de sondage
qui avait donné Jospin vainqueur en 2002, révèle que pour une majorité des
français, « cétémieuavan » !
Monsieur Dupont regrette le
bon vieux temps où l’on prenait sa retraite à 65 ans, l’époque où la ceinture n’était
pas obligatoire dans les voitures (et les défigurés plus nombreux), les jours
dorés où l’on pouvait niquer à couilles rabattues sans se choper le SIDA (mais
avec la délicieuse impression de pisser des lames de rasoirs tout en se
grattant les morpions)…
Ma’âme Jeanssen soupire en rêvant
au temps où l’ORTF était guyluxien , en noir et blanc et sur trois chaînes, où
Sheila ressemblait encore à un homme et pas à une barquette de poisson pané, où
Guy Bedos traitait les femelles de salopes sans lever des boucliers de chiennes
de garde mal baisées…
Le fils Mornifleur
collectionnait les images adhésives Panini et en collait les doubles sur son
Tann’s marron, portait des sous-pulls en acrylique à col roulé orange et
adorait jouer au Télécran…
Cétémieuavan quand on
faisait maigre le vendredi, quand on croyait aux promesses des hommes
politiques, quand on pouvait fumer des Gitanes sans filtre partout, quand on
payait encore en francs…
La France regrette ses
années glorieuses, son faste passé, son fast food et son fast foutre… La France
regrette ses soirées télé qui finissaient à 23 heures pour cause d’économies d’énergie,
ses 16.000 morts sur les routes de 1972, ses bons classements au Concours
Eurovision…
Honnêtement, à entendre les
résultats égrenés sur Inter ce matin, on se demanderait presque pourquoi on n’a
pas réélu VGE à l’Elysée… Nostalgiques, nos compatriotes ? Forcément, la
vision d’avenir de Pépère est assez limitée…
Nostalgie encore puisqu’il
semble bien que Marie-Chantal revienne parmi nous ces temps-ci, si tant est qu’elle
nous ait un jour faussé compagnie… Ce personnage de grand bourgeoise coupée des
réalités sociales et culturelle imaginé par Jacques Chazot en 1956 se reproduit
encore plus vite que des lapins couchant sur du papier carbone… On en croise de
plus en plus de ces grandes asperges fagotées en Chanel de chez Tati, aspergées
de Shalimar viré et emperlouzées comme des sapins de Noël…
Et ça se fait une
demi-douzaine de bises à peine effleurées pour éviter de se déplâtrer les
joues, et ça minaude une tasse de thé à la main la bouche pleine de
petits-fours… et l’une congratule l’autre parce qu’elle a un nouveau
polichinelle dans le tiroir…
S’adresser des félicitations
parce qu’on s’est fait sauter ? Se complimenter parce qu’on s’en est fait
mettre vingt centimètres dans le plat à lasagnes ? Se répandre en louanges
parce que Pierre-Amaury vous a collé sa limace molle entre les cuisses ?
Franchement, à se niveau-là, autant se donner l’accolade chaque fois qu’on
réussit à péter sans trouer son caleçon, se rouler un palot toutes les fois que
l’on fait cuire les pâtes comme il faut (va y avoir des entorses de langues…).
Ah ! Nos Marie-Chantal,
nos petites bourges prout-prout qui affectent de s’élocutionner
précautionneusement avec des chamallows chauds dans la bouche qu’on penserait
que c’est plutôt Zahia en plein boulot…
Le procès Zahia, curieux
surnom puisqu’il s’agit plutôt des Ribéry et Benzéma qui comparaissent pour
détournement de mineure… Mais faut comprendre les torche-culs du lundi… Mettre
une bimbo refaite entièrement en couverture c’est plus vendeur que la tronche
en kit et la terrine de merguez…
Ce n’est pas la tête qui
compte, me direz-vous, enfin… pas celle-là ! Quand on voit la trombine de
bloc de saindoux sudoripare de Flamby, on a peine à imaginer un serial niqueur
qui installe sa poule rue du Cirque… à l’instar de Napoléon III qui déjà
installait ses maîtresses à cette adresse, à cause de la proximité avec l’Elysée…
Faut le comprendre, le glorieux du Fort de Ham, y avait pas de scooter à l’époque…
Et puisqu’on parle de l’affolé
élyséen de la quenelle, ce serait bien qu’il crève l’abcès (je ne demande pas à
ce qu’il assassine Nadine Morano) et qu’il clarifie sa situation personnelle… Mais
on murmure que rien ne serait encore décidé… Mouais, ça correspond bien à notre
Tout-Mou, ça…
Enfin, saluons le retour à
la liberté de Michael Blanc, remis en liberté conditionnelle après 14 années d’emprisonnement
en Indonésie… Son souhait désormais ? « Maintenant, j'aimerais sortir
un peu me balader, voir comment est la vie dehors »… Comme aurait dit
Rachel Green, bienvenue dans le vrai monde, ça craint, tu vas adorer !
Tout comme on adorait cette
série américaine qui débarque sur les écrans de la RTF le 21 janvier 1960 :
Rintintin. Après le massacre de sa famille par une tribu indienne, le jeune
Rusty est recueilli avec son chien Rintintin par les hommes du 101ème de
cavalerie, basé à Fort Apache, dans l'Arizona. Nommé "caporal
honoraire", le jeune orphelin aidé de son chien, un splendide berger
allemand, va partager la vie du fort auprès du lieutenant Rip Masters et du
sergent O'Hara. C’était culcul-la-praline… mais qu’est-ce que cétémieuavan !
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