Ne m’en veuillez pas si la
chronique du jour est placée sous le patronage publicitaire et médicamenteux de
Nausicalm et de Motilium… J’ai comme des envies de renvoyer la marchandise en
version haché fin pour édentés chroniques, des velléités de femme enceinte qui
conchie le potage poireau-pomme de terre mais salive plus que de raison sur les
fraises à la mayonnaise, des minauderies de sauteur à l’élastique depuis le
viaduc de Millau…
Ah oui, que voulez-vous, les
virages serrés et incessants dans la conduite du char de l’état sur les sinueuses
départementales de la politique politicienne, ça me déboite les tripes, ça me
siphonne les boyaux, ça me donne des envies de relire l’intégrale des mémoires
de Ribéry, Nabila et Steevy réunis…
Depuis quelque temps, on a
intérêt d’attacher sa ceinture bien fermement lorsqu’on s’intéresse au volet
politique dans nos quotidiens car on se sent balloté comme la passagère d’Yves
Duteil dans sa chanson « Virages »…
D’autant que le conducteur
principal de la France, notre Tout-Mou normal (enfin, tout mou…
vraisemblablement pas avec Julie Gayet rue du Cirque où Pépère emmène plus que
de raison popaul pour dresser le chapiteau), ne cesse de faire tanguer le
bateau au risque de se prendre un iceberg façon Titanic…
Alors que le « Moi
Président » première version promettait une politique de gauche pure et
dure (décidément, la dureté, ça l’obsède Flamby…) la version 2.0 nous offre un
virage libéral sur les chapeaux de roues que n’importe quel conducteur se
serait retrouvé sur le toit après douze tonneaux…
La conférence de presse télévisée
d’hier a confirmé que Pépère vire carrément socio-démocrate… La fréquentation d’Encula
Merkel probablement… On pensait avoir viré la bite sur pattes du FMI et on
envoie à l’Elysée le lapinou de chez Duracell !
Rien à redire sur la
conférence de presse où les journalistes assis ont joué aux laquais couchés du
pouvoir en répétant fort poliment les questions qu’on leur avait demandé d’apprendre,
et en omettant fort opportunément de répéter une question indiscrète prestement
balayée… Les observateurs étrangers s’étonnent d’ailleurs du manque de
pugnacité de leurs homologues hexagonaux…
Sous les ors de la République,
on se serait presque cru à Sacrée Soirée avec la perruque ventilée de Foucault tant
Pépère a joué les ventilos de soufflerie industrielle en brassant du vent…
abreuvant le bon peuple de mots et de promesses… Un tournant dans les mots…
Reste à voir venir les actes…
Flamby 1er nous a
promis un allègement des charges… mais les entreprises devront s’engager à des
contreparties (aussi, ça m’étonnait un cadeau…).. Il nous a annoncé des
économies dans les dépenses publiques… Il a affirmé donner une clarification
sur sa situation personnelle avant le 11 février…
Oui, les économies dans les
dépenses publiques, c’est probablement qu’il va virer la Gayet… La
clarification de sa situation amoureuse aura lieu avant son départ pour les
States… où il devra normalement être accompagné… On parie combien que la First
Cocue Lady sera à ses cotés ?
Valoche joue gros sur ce coup-là,
et elle a su sortir tout l’attirail de l’épouse trompée : insultes,
menaces, pleurs, rimmel qui se barre sur les joues, « coup de blues »,
hospitalisation prolongée, tentative de suicide…
Le plus gênant est que
Flamby nous fait du Flamby, c'est-à-dire qu’il choisit de ne pas choisir,
procrastinant la décision finale aux calendes grecques, tout en espérant
secrètement qu’un autre décidera à sa place d’ici là…
Et pendant ce temps ?
Pendant ce temps, la France clopine en se trainant de plans sociaux en
liquidations judiciaires, d’expulsions d’étrangers en situation irrégulières en
demandes d’aides en tous genres…
Mais le Président besogne sa
coquine dans un appartement de la mafia corse, il est en bonne santé, il a l’article
en magasin, tout va bien !!
En définitive, la seule
courbe que Pépère a su inverser, c’est celle de l’âge de ses conquêtes !
Et le 15 janvier 1974, Dalida
sort la chanson « Il venait d’avoir 18 ans », qui sera l'un des plus
gros succès mondiaux de l'année (n° 1 dans neuf pays, dont l'Allemagne où elle
vendit près de 3,5 millions d'exemplaires, 6 disques d'or en 1974). La chanson
sera enregistrée en 5 langues (allemand, espagnol, italien, japonais et en
anglais (en 1978) bénéficiant d'une sortie single pour chacune d'elles.
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