mardi 7 janvier 2014

Brèves du 07 janvier 2014



On a beau vouloir inventer je ne sais quel bidule inutile qui nous compliquera la vie au lieu de nous la simplifier, tenter de révolutionner les mœurs en permettant le mariage entre hommes, femmes, brebis égarées, grenouilles de bénitier et autres punaises de sacristie, simplifier prétendument les démarches administratives en compliquant les conditions d’accès aux formulaires (toujours incomplets) de demandes d’admission aux opérations préalables de simplification ; on n’y pourra rien : c’est toujours dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes !

J’entends déjà Catherine Deneuve, Jeanne Moreau et Dave se pâmer d’aise mais je ne parlais pas de cette soupe-là, faite d’oignons, de vieux dindon fripé, de rondelles, de saucissons et de couloirs à prouts fatigués…

Inutile en effet de vouloir refaire le monde, son nez et sa vie puisque le plus efficace est de resservir inlassablement les mêmes recettes plus ou moins pimentées selon les circonstances…

Les auditeurs assidus de France Inter à l’heure matinale du beurrage de tartines m’en sont témoins ; nos chers politiques la connaissent dans les coins et réchauffent invariablement les mêmes fonds de tiroir, faits d’étonnements sonnant tellement faux que même Daniela Lumbroso ressemblerait à Daniel Sorano, de courroux de commande et de logorrhée inextinguible et surtout destinée à empêcher l’interlocuteur de vous poser la moindre question gênante…

Bruno Le Maire en a ce matin encore fait une brillante démonstration au micro de Patrick Cohen, sur le grand air de « Tout va bien à droite, et surtout à Paris » avec des extraits de « Flamby est un flan » et de « malgré le boulevard des Municipales, on va se prendre une branlée si on ne met pas de côté nos egos »…

Ah oui, à Paris, on va assister à un crêpage de chignons en règle dont on sait seulement que c’est une femme qui l’emportera… et l’on assistera aussi à un chiage dans les bottes en règle de la part de certains « dissidents de droite » comprendre casse-couilles patentés payés pour faire perdre le squelette sur pattes…

On prend les mêmes et on recommence… On ressort les vieux pots (ça va faire plaisir à Martine Aubry de prendre l’air) et on prépare le potage… En jargon journalistique, c’est un marronnier… Et dès demain, le marronnier inratable de toute la presse ce seront les soldes ! Ah !! le plaisir divin et bisannuellement répété de se retrouver dans des magasins surchauffés à se faire bousculer par des hordes de tarés de l’étiquette de rabais, des ravagées du - 50 %, des hystériques du falbalas, des folles tordues qui suceraient de la bite au kilomètre carré pour se payer le dernier moulebite de chez Armani, des pétasses emperlouzées dont la classe et la distinction naturelle rendrait des points à une Nadine de Rotschild sous Tranxen, des boudins fagotées à la « va-comme-je-te-pousse » qui s’imagine que leur arrière-train façon 38-tonnes va rentrer dans un 36 taille basse…

Puisqu’on parle des excités du coupon et des invertis de la fanfreluche, saluons la performance de Pierre Niney, criant de réalisme dans le rôle de Yves Saint-Laurent, qui venait dimanche dernier se faire beurrer la raie (dans le monde de la mode, paraît que ça aide beaucoup) par une Claire Chazal encore plus tendue qu’à ses débuts en compagnie de Guillaume Gallienne, qui pour sa part enchaîne les rôles équivoques…

Pas d’équivoque pour reparler de l’affaire Léonarda, la kosovare moche comme un pou qui avait agité le landerneau médiatique et que Pépère voulait faire revenir sans ses parents… Le Tribunal Administratif de Besançon a rejeté la demande d’asile de la famille Dibrani, qui s’était en outre vanté d’être entré et maintenu en France en fraude… On n’allait pas non plus les accueillir en grande pompe et tapis rouge non plus…

Le tapis rouge, on le roulera aussi devant les godasses de Dieudonné, dont les frasques extrémistes et les vomissures antisémites ne cessent de défrayer la chronique… On a raison de vouloir lui faire fermer son claquemerde… Et qu’on ne vienne pas arguer de la liberté d’expression et du fait que Desproges dézinguait tout autant… Il n’y avait pas chez l’inoubliable Procureur du Tribunal des Flagrants Délires cette répétition malsaine, dont Dieudonné a fait son fonds de commerce… Qu’il ne se méprenne pas si on dresse à son endroit un index bien durci… Tout comme sa quenelle n’est pas un salut nazi, ce ne sera pas un doigt d’honneur, mais un poireau vinaigrette…

Après le poireau, passons directement au dessert avec notre Flamby quotidien… qui n’en finit pas d’écoper de surnoms, parfois vachards… Le dernier en date ? Celui décerné par Manu Valls, le pétillant Sinistre de l’Intérieur (et guère plus gay de l’Extérieur), qui voit en Pépère un « bouchon »… »Quoi qu’il arrive, il flotte ».. Ah oui, on l’a vu lorsqu’il est allé faire le coup de la choucroute garnie à la saucisse corrézienne à Encula Merkel…

Un drôle de zigoto, notre Tout-Mou national… Il ne vous sera pas indifférent d’apprendre qu’en 1971, Pépère projetait de partir en Grèce avec des copains (tiens, il voulait aller se faire voir chez les grecs, le coquinou ?) avec un vieux Peugeot J7… malheureusement dépourvu de volant. Qu’à cela ne tienne, il se sert sur l’épave d’un autre J7 abandonné dans une rue de Paris, ce qui lui vaudra une nuit au poste… Vouloir aller loin sans avoir de volant… Typiquement socialiste, ça !

Allez, jetons un œil sur les étagères de la mémoires, pour y retrouver aujourd’hui l’arrivée à la télévision en 1967 des aventures de Vidocq ; la création en 1971 d’un Ministère de l’Environnement par le Premier Ministre Chaban-Delmas ; le débarquement du Capitaine Flam dans les Visiteurs du Mercredi en 1981 ; et la sortie en 1982 de Femmes que j’aime, par le futur plongeur à moulebite de Splash, Jean-Luc Lahaye.

Et le 7 janvier 1980, Récré A2 accueille à bord le Capitaine Harlock, plus connu en France sous le nom d’Albator, Corsaire de l’Espace. Personnage culte pour les trentenaires et quarantenaires d’aujourd’hui, le balafré doit combattre les Sylvidres dont la Reine Sylvidra (Queen Lafresia en v.o., tu parles d’un nom à la con !) s’est juré de prendre le pouvoir sur Terre. Flanqué de Nausicaa, Ramis, Clio (pas encore le nom d’une affreuse bagnole) et Alfred (le capitaine flemmard et autiste de l’Atlantis), Albator 78 va profondément marquer les mémoires, à un point tel que la suite de 1984 et le tout récent film apparaissent comme de pâles copies. Eh oui, c’est dans les vieux pots…

 

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