lundi 27 janvier 2014

B rèves du 27 janvier 2014

« À la fin d'un amour, celui qui reste est le perdant
« Celui qui part sait déjà que quelqu'un l'attend
« À la fin d'un amour, à l'instant du dernier regard
« Il y a toujours, toujours sur terre quelque part
« Celui qui reste et celui qui s'en va
« Celui qui parle et celui qui n'ose pas
« Celui qui pleure, celui qui baisse les yeux
« Il y a toujours, toujours à l'instant d'un adieu
« Celui qui reste et celui qui s'en va 
« Celui qui triche et celui qui ne sait pas… »

Alors que le groupe suédois ABBA venait de réécrire l’histoire en interprétant « Waterloo » au Concours Eurovision ce samedi 6 avril 1974, Romuald, portant les couleurs de Monaco et une veste pailletée du meilleur goût, défendait cette chanson d’amour geignarde qui finirait quatrième et qui permet de traduire de manière assez actuelle la situation présidentielle…

Il ne vous aura point échappé que le week-end a été fertile en rebondissements qui feront dès demain la joie des torche-culs du lundi…

A moins d’avoir accompagné Morgan Bourc’his dans une plongée dans la fosse des Mariannes, ou d’avoir tenté un aller-retour sur Mars à bord d’un astronef aussi bringuebalant que mal conçu pour un voyage martien, il n’a pu vous être occulté que Pépère avait mis fin de manière officielle à sa relation avec Valoche…

Exit donc la First Cocue Lady qui a quitté la Lanterne pour s’envoler en Inde, histoire de voir si là-bas, les vaches étaient plus sacrées qu’en France…

Voici donc notre Roi de la Quenelle redevenu un fringuant célibataire qui n’a plus de raisons de se cacher pour aller jambonner sa danseuse Rue du Cirque… Quel cirque toutefois, ce scoop médiatique dont on se demandera toujours s’il n’a pas été orchestré pour préparer la sortie de Valoche…

Est-ce le voyage au Vatican qui a éclairé Flamby sur la conduite à adopter ? Est-ce le Pape François qui lui a remonté les bretelles et lui a fait miroiter les flammes de l’Enfer ? L’atmosphère vaticane a-t-elle été profitable ? Toujours est-il que Pépère a pris les devants pour officialiser ce dont tout le monde se doutait…

Ce dont pas mal de monde se doutait également, c’est du niveau de la sélection française pour le Concours Eurovision de la Chanson 2014, qui s’est déroulée aujourd’hui dans l’émission de Natasha St-Pier « Les chansons d’abord »…

Après l’accueil des vétérans de la compétition, Marie Myriam, Amaury Vassili et Anggun, Natasha nous a proposé une énième reprise de L’oiseau et l’enfant… avec cette orchestration de 1988 qui donne des envies de suicide tant elle est apathique et ne rend pas justice à la qualité de la chanson originelle…

On ne pouvait évidemment pas échapper aux magnétos sur les meilleurs et pires moments du Concours, et il faut tout de même saluer l’effort réalisé par les documentalistes qui ont eu à cœur de ne pas nous resservir les sempiternels lieux communs du Concours, nous donnant à voir des extraits assez neufs…

Mais le gros morceau était la présentation des chansons, faite « dans un souci d’égalité » dans l’ordre alphabétique. Et c’est au trio de puceaux chlinguant le Biactol qu’est revenu l’honneur d’ouvrir les hostilités avec « Sans toi », un morceau globalement incolore, en français et en anglais, louchant vers le pire des boys-bands des années 90 et qui logiquement ne devrait pas affoler le compteur des votes…  Sans toi, mais très certainement sans eux au final…

Ensuite, le morceau qui déjà fait figure de favori tant il s’inscrit dans la tradition française de la ballade francophone à voix : « Ma liberté » interprété par Joanna Lagrave, une rescapée des télé-crochets. La voix est là, puissante, apparemment assurée ; les paroles sont suffisamment lénifiantes pour ne heurter personne ; la musique ne donnera pas d’aigreurs d’estomac dans les maisons de retraite… Si le titre est sélectionné, nous ne pourrons pas prétendre à grand chose au Danemark en mai prochain…Surtout si Joanna conserve sa coiffure extravagante, plus de nature à effrayer qu’à rassurer… Ça s’écoute et ça s’oublie tant il manque d’un gimmick accrocheur et d’une véritable intensité…

Enfin, le morceau décalé des Twin-Twin, « Moustache », le titre OVNI un peu « foutage de gueule » qui a le mérite de rester dans l’oreille, tant il rappelle le « Dur dur d’être bébé » de Jordy… Un peu brouillon mais sympa, plutôt frais même si ce genre de chanson « rigolote » n’a pas les faveurs au Concours (rappelez-vous l’essai des Fatals Picards en 2007)… Retravaillé, musclé et doté d’une chorégraphie plus pêchue, ce pourrait être une carte à jouer…

Evidemment, le vote est ouvert jusqu’à la fin février, et les grincheux auront beau jeu de critiquer le choix final, surtout s’ils n’ont pas voté… Quoi qu’il en soit, quelle que soit la chanson au final retenue, les chances françaises de ramener la couronne Eurovision qui nous échappe depuis 1977 sont minces…

L’horaire de diffusion est inapproprié, le dimanche en fin d’aprèm est plus dédié au thé avec mémé, au glandage sous la couette devant un DVD ou à la préparation de la semaine de boulot qui s’annonce à grands pas… On se serait cru revenus aux pires heures des sélections françaises des années 80, diffusées en catimini le dimanche après-midi sur Antenne 2…

Ce ne sont pas les prestations en pur play-back du corse à balai espagnol sur la tronche et de la bridée qui se tortille derrière son micro qui ont relevé le niveau… Pas plus que Marie Myriam, qui faisait peine à voir dans son rôle de plante verte échouée telle une morue de Porto sur le canapé de Natasha…

Comme disait Jean Lefebvre dans les Tontons Flingueurs, on se prépare des réveils difficiles, des nuits blanches, des migraines, des nervousses brékdones comme on dit de nos jours…

Et c’est le 27 janvier 1983 que le "Gendarme de Saint-Tropez" part pour son ultime "Grande Vadrouille". C'est d'une crise cardiaque qu’est mort aujourd'hui, à Nantes, Carlos Luis de Funès de Galarza, né le 31 juillet 1914 à Courbevoie, et issu de la noblesse sévillane, qui après de nombreuses années de galères, était devenu très populaire dans les années 1960 et 1970, dans toute l'Europe où son humour fut enfin reconnu, sous le nom de Louis de Funès… Un dernier gag qui ne nous fit pas rire du tout…

 

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