mardi 14 janvier 2014

Brèves du 14 janvier 2014



Je vous parle d’un temps
Que les moins de vingt dents
Un jour ont dû connaître,
L’Elysée en ce temps-là
Ne faisait pas de tralala
Jusque sous nos fenêtres
Et si l’humble bas-relief
Qui fait office de chef
Ne paye vraiment pas de mine
C’est Valoche qui est cocue
François baise sa coquine
Et nous on l’a dans l’cul…

Que Monsieur Aznavour veuille m’excuser du détournement des paroles de sa célèbre succès, mais la situation est aujourd’hui en France suffisamment grave pour qu’on prenne les précautions qui s’imposent en pareil cas… On est a deux doigts de l’état d’urgence ; les radio-télévisions sont sur les dents, le micro turgescent fièrement dressé à bout de bras ; les journalistes de la presse écrite se retiennent à grande peine de lâcher sur le papier vierge de lourdes giclées de logorrhée libérées par saccades et leurs stylos vibrillonants…

A un point tel qu’on en serait presque à regretter amèrement les décennies passées avec leur parfum suranné de speakerines apprêtées et empruntées sur l’écran cathodique noir et blanc d’un ORTF en grève plus que de raison, leur goût délicieusement régressif de bœuf en daube ou de tartine beurrée trempée dans l’Ovomaltine, et leur tenue quasi-irréprochable où l’on avait grand-peine à savoir qui sautait qui dans le monde politique…

Allez, prenez-moi pour un vieux réactionnaire, un indécrottable loucheur dans le rétroviseur du « cétémieuavan », je n’en ai cure… Mais avouez cependant que les hommes politiques de l’époque avaient une autre tenue… Avez-vous eu un jour vent d’une aventure extraconjugale des Présidents de cette époque ? Je ne dis pas qu’ils étaient des maris parfaits et irréprochables, que l’idée d’entretenir une danseuse n’effleurait même pas… Simplement, ils étaient certainement plus discrets, et n’allaient pas sur le plateau du journal télévisé causer de leurs prouesses sexuelles devant le triple menton de Léon Zitrone ou les verres de contact écarquillés de Danielle Breem…

Imaginez-vous un seul instant le Général De Gaulle organiser une conférence de presse sous les ors élyséens pour entretenir les journalistes de ses prouesses avec Tante Yvonne ? Autres temps, autres mœurs me direz-vous…

On en est aujourd’hui à acheter au prix fort sur ebay des exemplaires du Closer où l’affaire Hollande-Gayet est révélée (alors que les français sont officiellement désintéressés des affaires de couple du Président…)…

On en est à téléviser la conférence de presse, dans l’espoir secret que Moi Président  nous fasse son moment de Confessions Intimes… « Moi Président, toutes les actrices au chômage auront droit à se faire mettre régulièrement… Moi Président, je cocufierai et ma régulière et la France… Moi Président, je m’ensacherai la moumoutte baranisée dans un casque pour passer incognito de l’Elysée à la rue du Cirque… Moi Président, j’affolerai le brushing de ma cocotte dans un appartement appartenant à un parrain corse… C’est plus pratique pour sauter… » (Ah oui, ça c’est son côté « Monsieur Petites blagues » qui ressort…).

J’ai la vague impression que Valoche aura autre chose à regarder à partir de 16 heures 30… La First Cocue Lady reste hospitalisée « pour une durée indéterminée » selon son Cabinet… Pour subir des examens complémentaires ? Bah, le diagnostic est simple pourtant… elle est cocue !

L’hospitalisation de la First Cocue Lady, aux frais du contribuable, bien évidemment, serait soi-disant due au « TGV qu’elle a pris dans le buffet » suite aux révélations de la liaison de Pépère, dont on peut raisonnablement penser qu’elle était forcément au courant. Un TGV dans le buffet… C’est toujours moins agréable que prendre la Micheline de Pépère dans la gare des Pays-Bas…

Cocu, notre Picasso du ballon rond l’est aussi, enfin, c’est ce qu’on tente de nous faire croire en affirmant partout que Ribéry a été coiffé sur le poteau par Ronaldo, le portugais sévèrement burné représentant en moulebites pour paire de couilles friquées… En fait, le Voltaire des terrains de foot finit bon dernier, également devancé par Messi, dont les vestes bariolées donnent des envies de télé noir et blanc… Mais comme le dirait notre Buñuel des surfaces de réparation, « si le ballon dort, ben c’est que faut pas le réveiller du sommeil »…

Dans le domaine de la connerie pure et dure, on pensait que les caciques de la Rue Solférino nous les avaient toutes faites, depuis les expérimentations mitterrandiennes de jogging dans les Jardins de l’Observatoire jusqu’aux coups de foudre sur l’avion présidentiel qui amenait Pépère au pays d’Encula Merkel en passant par le théâtral retrait de Jospin en 2002…Eh bien non ! Harlem Désir nous gâte, Harlem Désir va plus loin, Harlem Désir s’enfonce tellement qu’on va le retrouver aux Antipodes… Le premier secrétaire du PS a fait publier un communiqué officiel le 9 janvier (au lendemain de l’anniversaire du retour à la maison mère de Tonton) selon lequel il s’était rendu à Jarnac pour la commémoration de la mort de François Hollande…

Et dire qu’on paie grassement des mecs pour publier des âneries pareilles…

Au rayon du souvenir, c’est le 14 janvier 1967 que débarquent sur la deuxième chaîne de l’ORTF « Des agents très spéciaux », l’américain Napoléon Solo et le russe Illya Kuryakin, au service d’une organisation anticriminelle internationale pour nous entraîner dans de délirantes aventures sur fond de guerre froide et de maintien de l'équilibre politique et économique de la planète. En France, nous avons des présidents très spéciaux qui ont décidément le feu au slip, depuis VGE qui s’astiquait la buchette au coin du feu jusqu’à Pépère et sa Flamby-girl… 

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