vendredi 31 janvier 2014

Brèves du 31 janvier 2014



Avez-vous jamais remarqué comme certains bruits peuvent être particulièrement évocateurs, et susciter des réactions, sentiments ou attitudes très différentes selon les individus ? Ah si si si !

Le bruit de la sirène à six heures  mettait immanquablement un coup d’arrêt au travail des salariés en usine ; le « plop » du bouchon de champagne qui saute vous donne incontinent envie  de roter du Dom Pérignon ; le bruit de l’ouvre-boite qui découpe la boîte de pâtée fait automatiquement bouger la queue de votre compagnon poilu ; le bruit du billet de 100 € qui crisse dans la main du client qui compte bien se faire reluire le poireau à mayonnaise et qui fait saliver la professionnelle ; le bruit de la braguette qui fait comprendre à Josiane que Maurice va lui coller sa limace molle dans la frisée…

On peut aussi rajouter à la liste le bruit du Te Deum de Charpentier qui au mois de mai fait invariablement mouiller les strings fluo avec plume dans le cul intégrée des amateurs de l’Eurovision ; le bruit du tissu qui se déchire et qui vous indique en vous faisant monter le rouge aux joues que oui, décidément oui, ce pantalon taille 36 était définitivement trop petit pour votre paire de fesses version 42…

Mais rien, non rien n’est comparable au bruit particulièrement jouissif, presque de nature à tâcher votre sous-vêtement de productions organiques liquides d’origine quelque peu honteuse, et qui redonnerait de la joie à tout un bataillon de condamnés à mort : le bruit que fait le vendrediiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!

Qu’il arrive en fanfare, hauts talons, justaucorps fluo et plume dans les miches ; en charentaises, veste d’intérieur en pilou, cigarillo vanille aux lèvres et ballon d’armagnac en main ; en combinaison de latex tellement moulante qu’on voit et le sexe et la religion, fouet à lanières multiples, talons hauts et bonnet de Mickey ; ou en cuissard mouleburnes, VTT avec ou sans selle selon les croyances, gourde que vous avez préalablement remplie ; le ouikènde est à nos portes, comme le paillasson sur le seuil !

Et très honnêtement, vu la fraîcheur toute relative des futilités de l’actualité aujourd’hui, ne vaudrait-il mieux pas les laisser là, sur le seuil ?

Ce n’est plus la fraîcheur de ses quenelles qui est en cause, c’est l’odeur de bas-fonds, de vase et de dessous de bras après cent pompes en plein mois d’août, que dégage désormais l’affaire Dieudonné… chez lequel on a trouvé plus de 650.000 € en liquide (pour un soi-disant insolvable, ça la fout mal) qui seraient tout bêtement le produits de la billetterie selon ses avocats… Ben voyons, il a rempli le stade de France, Pépère ? Faudrait ptet voir à arrêter de nous filer la quenelle dans le couloir à prouts, hein !

En parlant de quenelles, les fabricants lyonnais de cette délicieuse préparation montent au créneau et proposent une campagne de réhabilitation de la quenelle lyonnaise (qui soit dit en passant n’a semble-t-il pas souffert de la mauvaise pub de l’autre mal blanchi et de la connasse en short qui montrait ses dessous de bras pour Narta)… Avec une affiche spéciale pour le Marais : « Quenelle ou Jésus de Lyon, de toute façon, vous l’aurez dans le fion »…

La preuve que l’actualité ronronne comme le matou qu’on laissera miauler sur le paillasson ? On nous met en « une » la révélation des nominés pour les César, grande sauterie d’autocongratulations qui nous donne l’occasion de découvrir le dernier lifting de Catherine Deneuve, la nouvelle pression de gonflage des butoirs labiaux d’Emmanuelle Béart, l’échec de la énième greffe de cerveau de Sophie Marceau, les containers sous les yeux de Mathieu Amalric, les yeux écarquillés façon « j’ai fumé le magasin Saint Maclou d’en bas de chez moi » de Fabrice Lucchini, la jaquette doublée de talent de Guillaume Galienne et le généreux trois-pièces de Jean Dujardin…

Finalement on se moque des nominations, puisque de toute façon, on ne regardera pas la soirée où pulluleront les actrices à cheveux gras et acteurs à tube de vaseline intégré, puisqu’ayant à notre disposition des somnifères plus efficaces (eh oui, on a eu l’imprudence de télécharger le dernier album de Carla Bruni…).

On pourra aussi laisser sur le pas de la porte les dernières frasques de l’imbuvable canadien à mèche, Juste Imbibé, qui comme la plupart des enfants stars multiplie les déraillages au sortir de l’adolescence… Dégradations dans des hôtels, relations de voisinage épouvantables, agressions, visites dans des maisons de passe où il paie toujours en liquide… Le blondinet tête-à-claques qui se prétend chanteur ne fait que suivre les pas de Lindsay Lohan, Britney Spears, Macaulay Culkin, Demi Lovato et, plus récemment, Zac Efron, aimablement renommé Zac Etron vu la qualité de ses derniers films…

Enfin, un petit mot de l’Ex-First Cocue Lady, Valoche Rottweiler qui confie être tombée d’un gratte-ciel en apprenant la liaison de Flamby et de Julie Gayet (vu sa tronche, c’est plausible)…. Valoche qui est rentrée de New Delhi… Eh oui, elle est rentrée dinde…

Puisqu’on cause de volailles, évoquons le souvenir d’une perdrix de l’année, Catherine Deneuve, la restauration permanente du cinéma français… En effet, le 31 janvier 1980, carton plein pour « Le dernier métro » de François Truffaut qui remporte 10 césars, un record pour un film qui est encensé à juste titre : il obtient les césars du meilleur film, réalisateur, scénario, acteur (pour Gérard Depardieu), actrice (pour Catherine Deneuve), photographie, montage, décors, musique et son. Des mauvaises langues disaient que seul le train n’était pas passé sur Catherine Deneuve… Ce qui est sûr, c’est que le dernier métro, oui !

 

jeudi 30 janvier 2014

Brèves du 30 janvier 2014



C’est tout de même marrant comme certaines séquelles heureuses de l’enfance peuvent perdurer jusqu’à l’âge adulte, et ressortir dans une fulgurance rare à des moments où l’on s’attendrait à une réaction tout autre, et certainement plus adulte…

J’en entends déjà qui disent que je vire Françoise Dolto sans les jupes, ou que je pourrais être une réincarnation de Ménie Grégoire, la Jeanne D’Arc de la quéquette sur Radio Luxembourg, mais je ne pourrais vous faire ce plaisir… Et d’une, être la mère de Carlos, c’est certainement plus que la meilleure des génitrices ne pourrait en supporter, et de deux, Ménie Grégoire n’est pas encore passée de vie à trépas…

Cette séquelle, quelle est-elle ? Est-ce la regrettable habitude de pisser au lit, ce qui peut être particulièrement gênant, surtout si vous êtes marin (de Kersauzon remplissait comme ça tous ses navires, d’où ses nombreux naufrages…) ? Nein ! Serait-ce le plaisir coupable de tremper votre doigt bien profondément dans le pot de confiture (ce qui vous laisse un index tout collant comme lorsque vous vous grattez les hémorroïdes, mais en plus parfumé) ? Re-nein ! Constituerait-il le plaisir solitaire de se filer la nouille dans un gant rempli de coquillettes tièdes pour recréer les sensations d’un coït véritable, et vous permettre ensuite de déguster des pâtes à la carbonara ? Triple nein !

Cette séquelle, c’est le « c’est vraiment trop injuste » que piaillait à tout bout de champ le petit Caliméro dans le dessin animé de même nom.

Oui, c’est vraiment trop injuste de lire que François Cavanna est parti rejoindre le Professeur Choron et les autres fumistes d’Hara Kiri, alors que Marc Lévy et BHL sont en parfaite santé !

Cavanna, forte personnalité, grande gueule, mais cœur tendre comme la pasta al dente de son pays d’origine, le seul capable de remettre en place l’alcoolique écrivain notoire Charles Bukowski sur le plateau d’Apostrophes d’un « Bukowski, ta gueule » !

C’est franchement injuste d’apprendre que Benzéma et Ribéry, les merguez bandantes de l’équipe de France qui préfèrent tirer des putes qu’aux buts, ont été relaxés dans l’affaire Zahia… Avec leur QI, ils vont pensés que s’ils sont relaxés, c’est comme au salon de massage… la finition manuelle est comprise… Quelle bande de branleurs !

Ce n’est pas d’une justice terminale de voir la fronde lancée contre la théorie du genre de Peillon… On veut bien que nos enfants aillent à l’école, pour devenir plus tard de parfaits branleurs… mais qu’on leur enseigne à se masturber !

Ah, cette rumeur ! Elle voudrait qu’on enseigne désormais l’éducation sexuelle à l’école primaire… Comme vous le savez, au primaire, c’est trop tôt ; et au secondaire… Ouais, je vois que vous avez fait vos études secondaires !

Une lueur d’espoir dans la chambre de Schumacher, à Grenoble, où les médecins ont entamé une phase de réveil progressif un mois après son grave accident de ski… Faudra le ménager Shumi… Arrivera-t-il à supporter que Pépère ait viré Valoche ?

Et les chinois, arriveront-ils à supporter les vœux de bonne année que s’apprête à leur donner, en direct et en mandarin, Sophie Marceau ? Pour parachever la chose, elle devrait chanter « La vie en rose » aux faces de citron qui lui seraient « super fidèles » d’après elle… Ils aiment Mireille Mathieu, Adamo, Michèle Torr, Patrick Juvet… que des chanteuses décédées… Si j’étais Sophie Marceau, je ferais gaffe de ne pas finir dans une préparation pour nem…

Il ne serait enfin pas si injuste que cela de panthéoniser celle qui eut deux amours, et qui mourut dans les bras de l’un d’entre eux, en 1975… On aurait l’idée de faire entrer dans ce haut lieu Joséphine Baker… Certains hoquèteront en recrachant leur thé earl-grey, d’autres fulmineront qu’une négresse à plumes dans le cul n’a que faire dans ce sanctuaire des grands hommes, d’autres encore objecteront qu’elle a plus fait pour la ceinture en bananes que pour la Patrie reconnaissante… Bah ! Il fallait être culottée pour danser seins nus dans l’entre-deux-guerres, s’engager en 1940 dans les services secrets de la France Libre, défendre la cause des noirs nord-américains dès 1955, épouser un accordéoniste du nom de Jo Bouillon, engloutir sa fortune à entretenir une famille arc-en-ciel (non, non, pas une Cage aux folles) de douze enfants adoptifs… Ce ne serait pas plus idiot que de décerner la Médaille des arts et lettres à André Manoukian…

Et le 30 janvier 1933, le président de la République Allemande, le vieux maréchal Paul von Hindenburg (86 ans), demande à un certain Adolf Hitler, Führer du parti national-socialiste allemand (le NSDAP, en abrégé nazi), de former le nouveau gouvernement allemand. C'est l'aboutissement inattendu d'un parcours chaotique marqué par de nombreux revers pour la gitane autrichienne avec la mèche graisseuse... Et attendant la solution finale qui pour le coup, sera vraiment trop injuste… 

mercredi 29 janvier 2014

Brèves du 29 janvier 2014



« (Kom) så länge hjärtat slår
« (Kom) så länge spänningen finns kvar
« I morgon är en annan dag
« (Kom) så länge solen ler
« (Kom) så länge lusten ger och tar
« Så fort när allt försvinner, i morgon är en annan dag »

Quoi de mieux qu’une bonne petite ballade suédoise, bien lacrymale, bien guimauve, bien sirupeuse, gloussée par la voix inhabituelle de Christer Björkman, promui Mademoiselle Melodifestivalen de la SVT depuis qu’il a été profondément introduit dans le milieu ?

Certes, la Suède a envoyé au casse-pipe du Concours Eurovision des chansons bien meilleures que cette complainte compassée qui a fini avant-dernière en 1992…

Certes, le pays qui a produit ABBA et leur pop étincelante a aussi mis en vente des conserves de harengs marinés qu’il convient de déguster en apnée pour éviter l’odeur nauséabonde…

Pourtant, laissez-vous porter par les paroles lénifiantes et limite bêtifiantes de la chanson :

« (Viens) Tant que le cœur bat,
« (Viens) Tant qu’il y a de l’excitation,
« Demain est un autre jour,
« (Viens) Tant que le soleil brille,
« (Viens) Tant que la soif donne et prend,
« Et quand tout est parti, demain est un autre jour »…

Bref, quand tout est parti (et pas seulement dans les rideaux, dans le SIF (sillon interfessier) de Monsieur ou dans la frisée de Madame), tout revient assez vite à la normale… Passée la tempête (et si le taon pète, les mouches rotent), le calme revient et Géori Boué peut nous martyriser les tympans en vocalisant « sur la mer calmée… ».

Après le tourbillon médiatique de la répudiation de la vache sacrée élyséenne, et le prologue du scooter aux croissants, les rédactions respirent enfin et peuvent lever le nez du guidon : un peu comme la cigarette après l’amour, les journalistes grillent leur clope après l’orgasme éditorial évènementiel… Et n’hésitent pas à nous refourguer les fonds de tiroirs…

Ah oui, on se croirait presque en fins de soldes, quand les commerçants descendent à la cave pour vous exposer assortis d’étiquettes de quatrième démarque d’antiques haillons puant la naphtaline et proprement immettables (ils appellent ça un « Boutin »), des invendus invendables décolorés par des heures de vitrine plein sud et plein soleil, des oripeaux bariolés qui feraient passer la pire des mémères auvergnates en chasuble à fleurs chamarrées orange et marron pour le summum du chic parisien…

L’actualité opère un retour à la normalité que beaucoup appelaient de leurs vœux, certains redoutaient de crainte de retomber dans le ronronnement quotidien, et la plupart s’en tamponnaient le coquillard d’une force herculéenne qui aurait fait exploser le moulebite de Tom Daley…

Retour à la normale, notamment à Marseille, où le train-train quotidien reprend sa place, et où l’on entend dans l’air calme du soir les rafales de kalachnikov accomplir leur sanglante et plombante besogne… C’est cette fois-ci un homme de 40 ans qui s’est fait descendre sous les yeux de son fils de neuf ans… Franchement, se faire tirer en public, quelle indécence !

Retour à la normale avec le traditionnel rétropédalage de Pépère lorsque les évènements lui donnent tort… Et là, il faut avoir des cuissots de grimpeur façon Richard Virenque pour arriver à se sortir par le haut de l’embêtante non-inversion de la courbe du chômage… Fidèle à sa réputation de brasseur de vent, Flamby nous a sorti une superbe évidence « nous n’avons pas réussi dans l’année 2013 à faire diminuer le chômage »…

Tsssst ! Ce n’est pas vendeur ça ! Faut être optimiste ! Faut adopter la positive attitude, comme le gloussait la blonde propre sur elle Lorie ! Le trempeur de croissants de la Rue du Cirque aurait mieux fait de dire « Nous avons réussi dans l’année 2013 à faire diminuer le nombre de travailleurs, d’entreprises, de satisfaits de notre politique »…

Retour à la normale avec l’andouille du jour qui prend le nom aujourd’hui de Béatrice Bourges… déjà, ça évoque plus la jupe plissée soleil bleu-marine, le collier de perlouzes sautillant sur le twin-set gris, le serre-tête et l’eau bénite qu’une Raymonde Chaffougnard, fleurant bon la blouse à fleurs en polyacrylique Dralon, la charentaise à carreaux d’où émerge un bas filé, la queue de cheval graisseuse et le mégot de Gauloise sans filtre…

Béatrice Bourges, c’est l’illuminée qui s’est mise en grève de la faim pour protester contre Hollande… Et elle ne devrait rien mâcher (si ce n’est du vin de messe siphoné en cachette et le bon jus à pépère dont son cousin de mari Pierre-Amaury de Remémoizan-Ungrancoût la régale chaque soir à genoux et en costume de Mickey devant le crucifix en marbre de Carrare qui barre l’entrée du salon de lecture) jusqu’à la destitution de Pépère… Autant vous dire qu’elle ressemblera très vite à Kate Moss dans sa période cocaïne et yaourt hebdomadaire…

Peut-être que l’inutile porte-parole du Printemps Français acceptera d’avaler une tasse de Banania, le petit-déjeuner reconstituant à base de farine de banane qui nous réveille en fanfare depuis cent et dont on apprend avec fierté que la seule usine mondiale est française, et picarde ! Y’a bon !

Ya pas bon par contre, au Barreau de Montpellier où l’on a appris hier, comme un coup de tonnerre dans un ciel trop calme, la mort à 63 ans suite à un accident cardiaque d’un célèbre confrère pénaliste… Il prenait son métier trop à cœur et son cœur lui a pris son métier…

Et ce lundi 29 janvier 1962, le Tout-Paris en émoi s'est rendu dans la nouvelle maison de couture d'Yves Saint Laurent, rue Spontini, en se demandant s'il avait pu finir sa première collection à temps. La Comtesse de Paris, la Princesse Anne, la Baronne de Rothschild, Roland Petit, Zizi Jeanmaire et Françoise Sagan, entre autres, et tout ce que Paris compte de tapettes de concours, de folles du falbalas et chichiteuses du chiffon ont été émerveillées par le style unique créé par le jeune et timide couturier, qui connaît un nouveau renversant triomphe. Devant ce succès, il a fondu en larmes puis a dû se réfugier dans un placard pour échapper aux admirateurs… Lui qui était notoirement sorti du placard, y retourner… Probablement une inversion… ou un tête-à-queue…

mardi 28 janvier 2014

Brèves du 28 janvier 2014



« Je n'ai pas su trouver les mots pour te garder
« Mais je pense tout bas
« T'en vas pas, t'en vas pas, t'en vas pas, t'en vas pas
« Quand je parlais trop fort à travers et à tort
« Ce n'était pas ma voix
« T'en vas pas, t'en vas pas, t'en vas pas, t'en vas pas »…

Ah ! Si seulement Esther Ofarim, qui représentait les couleurs helvétiques au Concours Eurovision 1963 avec cette chanson « T’en vas pas », s’était doutée qu’elle retrouverait une certaine acuité plus d’un demi-siècle après !

Valoche Rottweiler pourrait fort bien en interpréter quelques lignes… en modifiant quelque peu les paroles, bien entendu ! « Quand je tweettais trop fort, à travers et à tort, ce n’était pas ma voix »…

En tous cas, Flamby nous a montré pour la première fois depuis son élection qu’il pouvait avoir des couilles au cul… et pour le coup, ce sont les siennes ! Des couilles au cul, mais la galanterie au niveau sous-sol, tant il a été mufle dans le procédé ce clarification… un coup de téléphone à l’AFP, et roule ma poule !

Sans doute Pépère s’est-il souvenu de ce vieux slogan des PTT dans les années 80 « le bonheur c’est simple comme un coup de fil »…

Et très honnêtement, on ne sera pas tout à fait fâchés de refermer ENFIN ce rocambolesque feuilleton à rebondissements multiples, tiroirs, portes qui claquent, scooters qui vrombissent, croissants qui font des miettes et casques qui coincent…

On va enfin pouvoir reparler de choses sérieuses… Bon, évidemment, je ne sais pas si ça va vous ravir, vous qui êtes plutôt portés sur la gaudriole, le poil qui dépasse du moulebite, le coup de rouge à lèvres qui a dérapé…

Et pourtant, mes frères, mes sœurs, mes tantes, mes oncles… le moment est grave, l’instant est crucial… Hier, nous était donné en pâture le résultat des chiffres du chômage pour le mois de décembre 2013…

On allait enfin savoir si Pépère avait tenu sa promesse d’inverser la courbe du chômage… La courbe de l’âge de ses conquêtes, ça c’est fait ! Pour l’autre…. Le suspense n’était pas véritablement à son comble… Et au lieu d’une stabilisation comme il commençait à parler histoire de sortir les avirons, c’est encore une hausse qu’on nous envoyé dans la trombine….

Et dans le même temps, Harlem Désir, le première secrétaire du PS, réfutait tout idée d’échec en affirmant sans rire qu’ils étaient en train de réussir… A se rendre ridicule, ça c’est clair ! Que le grand andouille de la Rue de Solférino en profite, on est encore en période de soldes, un cerveau, de la réflexion et une paire de lunettes, ça ne devrait pas lui revenir trop cher…

Toujours dans la même veine de comique hilarant qui vous ferait presque vous oublier dans votre string en lamé orange fluo Calvin Klein, le Sinistre de nos Sous, Michel Sapin, qui voulait certainement montrer de quel bois il se chauffait, déclare que la France « est à deux doigts » d’inverser la courbe du chômage… Mouais, avec vraisemblablement un bon gros doigt dans l’œil…

Un bon gros doigt aussi, mais dans le fondement charnu de Leonarda, la mocheté velue dont Pépère semblait s’être amouraché au point de vouloir lui proposer de revenir en France seule… Maintenant qu’on connaît les performances de sérial-niqueur de l’homme au casque, on se dit qu’on est passé près du détournement de mineure ! Quoi qu’il en soit, la Justice refuse un titre de séjour à la Léonarda’s Family, et c’est bien fait pour leur gueule… Fallait pas claironner partout qu’on était entré en France en fraude !

Pour le reste, rien de bien consistant ne se détache, puisque tout le monde a les yeux tournées vers la courbe du chômage, qui ne cesse de grimper vers des sommets toujours plus hauts…

On se fiche un peu des tribulations de Valoche en Inde, où elle se déclare plus à l’aise dans l’humanitaire qu’en First Cocue Lady… On essaie de se consoler comme on peut…

Consolons-nous de la relative brièveté de ces brèves pas brèves dont la longueur assez brève est longuement due à la brièveté des futilités de l’actualité dont la brève longueur n’a pu allonger, même brièvement, la brève longueur de cette longue phrase qui aurait évidemment gagné à être plus brève dans sa longueur…

Ne soyons plus brefs dans la longueur, ni longs dans la brièveté, puisque la sagesse populaire informe que « plus c’est long plus c’est bon » même si la longueur est quelque peu frustrante en cas de brièveté…

Et le 28 janvier 1910, une crue d'exception recouvre le centre de Paris et les bords de la Seine. Le débordement atteint un maximum de 8,62 mètres, du jamais vu dans la capitale. Les dégâts matériels sont très importants. Des milliers d'immeubles et de maisons sont inondés et 200.000 Parisiens sinistrés, mais l'on ne déplore pas de victimes à part un sapeur pompier emporté avec son embarcation ; auquel on aurait pu crier « T’en vas pas »…

lundi 27 janvier 2014

B rèves du 27 janvier 2014

« À la fin d'un amour, celui qui reste est le perdant
« Celui qui part sait déjà que quelqu'un l'attend
« À la fin d'un amour, à l'instant du dernier regard
« Il y a toujours, toujours sur terre quelque part
« Celui qui reste et celui qui s'en va
« Celui qui parle et celui qui n'ose pas
« Celui qui pleure, celui qui baisse les yeux
« Il y a toujours, toujours à l'instant d'un adieu
« Celui qui reste et celui qui s'en va 
« Celui qui triche et celui qui ne sait pas… »

Alors que le groupe suédois ABBA venait de réécrire l’histoire en interprétant « Waterloo » au Concours Eurovision ce samedi 6 avril 1974, Romuald, portant les couleurs de Monaco et une veste pailletée du meilleur goût, défendait cette chanson d’amour geignarde qui finirait quatrième et qui permet de traduire de manière assez actuelle la situation présidentielle…

Il ne vous aura point échappé que le week-end a été fertile en rebondissements qui feront dès demain la joie des torche-culs du lundi…

A moins d’avoir accompagné Morgan Bourc’his dans une plongée dans la fosse des Mariannes, ou d’avoir tenté un aller-retour sur Mars à bord d’un astronef aussi bringuebalant que mal conçu pour un voyage martien, il n’a pu vous être occulté que Pépère avait mis fin de manière officielle à sa relation avec Valoche…

Exit donc la First Cocue Lady qui a quitté la Lanterne pour s’envoler en Inde, histoire de voir si là-bas, les vaches étaient plus sacrées qu’en France…

Voici donc notre Roi de la Quenelle redevenu un fringuant célibataire qui n’a plus de raisons de se cacher pour aller jambonner sa danseuse Rue du Cirque… Quel cirque toutefois, ce scoop médiatique dont on se demandera toujours s’il n’a pas été orchestré pour préparer la sortie de Valoche…

Est-ce le voyage au Vatican qui a éclairé Flamby sur la conduite à adopter ? Est-ce le Pape François qui lui a remonté les bretelles et lui a fait miroiter les flammes de l’Enfer ? L’atmosphère vaticane a-t-elle été profitable ? Toujours est-il que Pépère a pris les devants pour officialiser ce dont tout le monde se doutait…

Ce dont pas mal de monde se doutait également, c’est du niveau de la sélection française pour le Concours Eurovision de la Chanson 2014, qui s’est déroulée aujourd’hui dans l’émission de Natasha St-Pier « Les chansons d’abord »…

Après l’accueil des vétérans de la compétition, Marie Myriam, Amaury Vassili et Anggun, Natasha nous a proposé une énième reprise de L’oiseau et l’enfant… avec cette orchestration de 1988 qui donne des envies de suicide tant elle est apathique et ne rend pas justice à la qualité de la chanson originelle…

On ne pouvait évidemment pas échapper aux magnétos sur les meilleurs et pires moments du Concours, et il faut tout de même saluer l’effort réalisé par les documentalistes qui ont eu à cœur de ne pas nous resservir les sempiternels lieux communs du Concours, nous donnant à voir des extraits assez neufs…

Mais le gros morceau était la présentation des chansons, faite « dans un souci d’égalité » dans l’ordre alphabétique. Et c’est au trio de puceaux chlinguant le Biactol qu’est revenu l’honneur d’ouvrir les hostilités avec « Sans toi », un morceau globalement incolore, en français et en anglais, louchant vers le pire des boys-bands des années 90 et qui logiquement ne devrait pas affoler le compteur des votes…  Sans toi, mais très certainement sans eux au final…

Ensuite, le morceau qui déjà fait figure de favori tant il s’inscrit dans la tradition française de la ballade francophone à voix : « Ma liberté » interprété par Joanna Lagrave, une rescapée des télé-crochets. La voix est là, puissante, apparemment assurée ; les paroles sont suffisamment lénifiantes pour ne heurter personne ; la musique ne donnera pas d’aigreurs d’estomac dans les maisons de retraite… Si le titre est sélectionné, nous ne pourrons pas prétendre à grand chose au Danemark en mai prochain…Surtout si Joanna conserve sa coiffure extravagante, plus de nature à effrayer qu’à rassurer… Ça s’écoute et ça s’oublie tant il manque d’un gimmick accrocheur et d’une véritable intensité…

Enfin, le morceau décalé des Twin-Twin, « Moustache », le titre OVNI un peu « foutage de gueule » qui a le mérite de rester dans l’oreille, tant il rappelle le « Dur dur d’être bébé » de Jordy… Un peu brouillon mais sympa, plutôt frais même si ce genre de chanson « rigolote » n’a pas les faveurs au Concours (rappelez-vous l’essai des Fatals Picards en 2007)… Retravaillé, musclé et doté d’une chorégraphie plus pêchue, ce pourrait être une carte à jouer…

Evidemment, le vote est ouvert jusqu’à la fin février, et les grincheux auront beau jeu de critiquer le choix final, surtout s’ils n’ont pas voté… Quoi qu’il en soit, quelle que soit la chanson au final retenue, les chances françaises de ramener la couronne Eurovision qui nous échappe depuis 1977 sont minces…

L’horaire de diffusion est inapproprié, le dimanche en fin d’aprèm est plus dédié au thé avec mémé, au glandage sous la couette devant un DVD ou à la préparation de la semaine de boulot qui s’annonce à grands pas… On se serait cru revenus aux pires heures des sélections françaises des années 80, diffusées en catimini le dimanche après-midi sur Antenne 2…

Ce ne sont pas les prestations en pur play-back du corse à balai espagnol sur la tronche et de la bridée qui se tortille derrière son micro qui ont relevé le niveau… Pas plus que Marie Myriam, qui faisait peine à voir dans son rôle de plante verte échouée telle une morue de Porto sur le canapé de Natasha…

Comme disait Jean Lefebvre dans les Tontons Flingueurs, on se prépare des réveils difficiles, des nuits blanches, des migraines, des nervousses brékdones comme on dit de nos jours…

Et c’est le 27 janvier 1983 que le "Gendarme de Saint-Tropez" part pour son ultime "Grande Vadrouille". C'est d'une crise cardiaque qu’est mort aujourd'hui, à Nantes, Carlos Luis de Funès de Galarza, né le 31 juillet 1914 à Courbevoie, et issu de la noblesse sévillane, qui après de nombreuses années de galères, était devenu très populaire dans les années 1960 et 1970, dans toute l'Europe où son humour fut enfin reconnu, sous le nom de Louis de Funès… Un dernier gag qui ne nous fit pas rire du tout…

 

vendredi 24 janvier 2014

Brèves du 24 janvier 2014


« On taaskin sunnuntai ja haalarit jo nurkkaan jäädä sai
« Eikä kiire laisinkaan, herätyskellokin on hiljaa vaan »…

Eh oui, c’est le genre de chanson parfaite pour les veilles de week-end paresseuses, les vendredis fainéants où vous contemplez d’un air alangui la pile de dossiers qui croupit tel un petit Grégory dans la Vologne sur un coin de votre bureau et qu’il vous faudra bien traiter un jour prochain, les fins de semaine dilettante où vous vous employez avec l’énergie du désespoir à donner l’illusion à peine trompeuse que vous êtes en plein boulot… Bref, vous jouez votre fonctionnaire…

Vos pensées vagabondent déjà vers les activités de la fin de semaine, où une fois les courses bâclées dans un supermarché bondé de pétasses ensachées dans des survêtements fluo de trois tailles trop petits et parfumées d’une fragrance sucrée et vomitive, dans des allées grouillant de marmaille piaillante comme des nuées de poussins affamés, vous pourrez vous adonner à la béate contemplation d’une exposition de peinture abstraite où l’on tente désespérément de vous faire passer la dernière vomissure sur toile d’un obscur artiste moldo-tchétchène pour la Joconde du 21ème siècle ; vous régaler pendant trois heures et demi de la plus récente branlette sur pellicule d’un réalisateur ouzbèke que vous avez vu dans une émission culturelle de quatrième partie de soirée arborant une cravate à pois rouges sur une chemise à carreaux vert et orange et dont on devine à travers l’écran qu’il a une haleine à décoller le papier peint ; vous délecter avec des gloussements de dinde prépubère sur huit cent cinquante quatre pages de la toute nouvelle colique sur papier d’un logorrhéique de la page blanche qui écrit comme il se torche, c’est-à-dire mal et en laissant des traces de pneu aussi disgracieuses que Nabila au beau milieu des quarante papys la tremblotte de l’Académie Française… Bref, vous allez vous culturer à donf !

Comme le chantait avec nonchalance Lasse Mårtensson au Concours Eurovision 1964 sous les couleurs finlandaises, sous le titre « Laiskotellen », « C’est un autre dimanche, et il a laissé son bleu de travail dans un coin ; Il n’y a aucune urgence, et le radio-réveil est silencieux »…

Ah ben voui, désolé de vous décevoir dès potron-minet (enfin, tout dépendra de l’heure à laquelle vous lirez cette chronique) mais je n’ai pas trouvé de quoi satisfaire la demande pernicieuse d’une entame en zoulou… Mis à part Asimbonanga, et son refrain lancinant sur la mort de Mandela, c’est quand même assez limité !

Et la mort de Madiba, on en a bouffé jusqu’à l’indigestion complète voici peu… Tout juste si on avait pas eu une caméra embarquée dans le cercueil…

D’autant plus que je ne suis pas forcément en état de vous faire un exposé en hébreu sur la culture des pastèques naines en Afghanistant sous Louis 16… Alors, vous imaginez, une chronique avec entame en zoulou sur les futilités désolantes de ce vendredi de janvier…

Quand on a passé une heure à se faire tripoter, se faire retourner dans tous les sens par un mec et qu’il vous a fait suer sang et eau dans toutes les positions que la morale réprouve mais que le Kama-Sutra recommande, on n’a pas forcément toutes les connexions opérationnelles au niveau des synapses, et les neurones peuvent légitimement donner quelques signes de menue fatigue, telle une 2cv aussi antédiluvienne que surchargée devant attaquer une pente de la Butte Montmartre…

Messieurs, je vous en conjure, ne plongez pas votre main dans votre slip rembourré au coton hydrophile où se dessine déjà des grosseurs trahissant un émoi durcissant vos positions et le signe d’un redressement tout aussi productif qu’involontaire, la langue entre les dents, la sueur au front et sous les aisselles, et l’image cochonne dans les mirettes ! N’entamez pas incontinent une série frénétique d’aller-et-retours saccadés qui ne vous vaudra au mieux que quelques secondes de nirvana, envoyés au septième ciel par un grand coup de pied aux miches de la part d’Eros, et des tâches humides sur le sous-vêtement !

Point de salacités et encore moins de cochoncetés ici ! Je subis simplement les séquelles d’une séance productive chez l’ostéopathe qui a tenté de remettre de l’ordre dans ma carcasse en vrac !

Et le vendredi, ce serait ballot de disséminer en d’artistiques cartes de France le bon jus à Pépère dont vous aurez selon toutes vraisemblances grand besoin au cours des séances de petons au plafond qui se produiront ce week-end et qui occasionneront des séances lancinantes de couinements de sommier dans la laborieuse réalisation de la glissade savoyarde à jet de gruyère liquide intégré, avec départ du frontispice de l’armoire normande en ronce de noyer héritée de grand-mère, rétablissement artistique sur la table de nuit et rotation finale intégrée par glissement auto-immune les deux pieds dans un bol, le tisonnier à la main, et le déguisement de Mickey qui colle aux bonbons…

Conservez autant que faire se peut votre débordante énergie pelvienne, vos ahanements de hardeur hongrois sous infusion de Viagra et vos abondantes pollutions nocturnes qui vous coûtent un bras en pressing pour l’émission qui sans nul doute battra ce dimanche des records d’audience, laminant à plate couture le talk-show soporifique de Drucker, toujours en direct du Père Lachaise pour célébrer le vingt-huitième lifting raté de Sheila ou le douzième retour de Nana Mouskouri…

Nous le savons, et pas seulement à la lanoline qui conservera malgré les désastres du temps la beauté lustrale de votre terrine de décavé à force de nuits blanches, alcools forts et cigarettes sans filtre, ce dimanche, France 3 nous offrira, dans un rigoureux direct enregistré voici trois semaines et une débauche de luxe que n’auraient pas renié Cecil Billet de Mille, Roger Harth et Donald Cardwell réunis, la présentation officielle des trois chansons qui pourront avoir la lourde tâche de défendre les couleurs de la France au Concours Eurovision 2014…

Et oui, cette année, nous aurons notre mot à dire sur la façon de se prendre une tôle carabinée au Danemark, pays organisateur du rassemblement annuel de canzonettas rances et de folles hystériques… Pourquoi trois me direz-vous ? Probablement parce que France 3 n’a pas reçu plus de propositions…

Blague à part, deux groupes et une couineuse sont sur les starting-blocks.

Honneur aux dames avec celle qu’on voit déjà comme la gagnante, Joanna Lagrave, une ancienne candidate de télécrochet télévisé qui a sorti depuis cinq ans un single distribué en méthode Braille aux sourds-muets qui souhaitent en terminer avec la vie, qui gloussera une mélopée datée dont on attend désespérément qu’elle décolle… « Ma liberté » arrivera-t-elle à vous enchaîner ?

Ensuite, un trio farfelu qui le revendique, les Twin Twin avec la chanson « Moustache », un morceau qu’on redoute dès le titre comme décalé, loufoque… Le truc parfait pour décrédibiliser le Concours, et laisser de marbre les jurys européens… En gros, un genre de Fatals Picards en moins bien…

Enfin, un autre trio, mais dans un genre plus lisse, plus propre sur lui, qui chlingue le Biactol, la fraise Tagada et la culotte prépubère pas fraîche, les Destan, qui interprèteront un titre en français et en anglais, intitulé « Sans toi »… Quand on sait que « Sans toi » fut déjà le titre d’une chanson française eurovisuelle en 1973 et qu’elle finit quinzième sur dix-sept, ça rassure sur les destinées danoises éventuelles…

Le tout sera présenté par Natasha St-Pier, ancienne eurovisuelle française, avec les interventions d’anciens participants du Concours, notamment Amaury Vassili, toujours à gueuler comme un sourd avec son balai espagnol en guise de moumoutte, et la dernière gagnante française en date, l’historique Marie Myriam, qu’on ressort du saloir une fois par an pour l’occasion pour nous raconter encore une fois qu’elle a ramassé le caméraman qui s’était pris une gamelle en la filmant dans la green room après sa victoire, et qui vu ses dimensions se rebaptise Morue Myriam…

Et pour bien faire fuir les téléspectateurs, on aura certainement droit aux magnétos usés des inusables succès de l’Eurovision de « Nel blu dipinto di blu » à « L’oiseau et l’enfant » en passant par « Non ho l’eta » et « Puppet on a string », des titres aux paroles improbables autant qu’insipides, et des pires chansons et costumes du Concours, histoire de dépoussiérer les invariables belges en combinaisons violettes du Grand Prix 1973…

Ne le niez pas, ça vous donne envie, hein ! Et c’est tellement plus passionnant que de jeter un œil sur les futilités de l’actualité…

Franchement, vous n’en avez pas un peu ras-le-bol de vous fader tous les jours un énième rebondissement dans l’affaire Flamby en scooter, qui va reléguer au rang de divertissement pour kermesse de quartier les inoxydables « Feux de l’Amour » qui en sont à leur six mille deux cent soixante-douzième épisode ? On a appris que le Tout-Mou national et la First Cocue Lady « réfléchissaient à une clarification de la situation de leur couple »… Traduit en français de tous les jours, ils ne savent pas comment se sortir la tête haute et la quenelle droite du merdier médiatique déclenché par les croissants de la rue du Cirque…

Pour trouver la foi, au lieu d’avoir les foies, Pépère est allé faire un coucou au locataire actuel du Vatican, histoire de faire bénir son casque de scooter et renouer avec les catholiques… Manquerait plus qu’il s’astique le cierge pascal en balançant l’eau bénite sur la soutane du Pape façon robe de Monica Lewinsky… ça ferait bonne impression tiens !

Comme fit bonne impression ce 24 janvier 1960 la traduction française de « Sur la route » de Jack Kerouac, qui permit au grand public français de découvrir les aventures de Sal Paradise et de Dean Moriarty et le récit de leurs périples, entre drogues et jazz, à travers les États-Unis. Ecrit en prose spontanée, d'une seule traite, en seulement trois semaines, sur un rouleau de papier, ce roman au langage nouveau, truffé de fulgurances surréalistes, deviendra très vite le manifeste de la Beat Génération. De nos jours, avec DSK et Flamby, on a la Bite Génération…

jeudi 23 janvier 2014

Brèves du 23 janvier 2014



« O kosmos trehi zitondas agapes, times ke lefta
« Ke to buzuki ti nihta to klama tu the stamata    
« Omos emena, emena, emena mu in' arketa    
« Ligo krasi, ligo thalasa ke t' agori mu »

Puisque certains m’ont demandé d’aller me faire voir chez les grecs (certains y ont mis les formes, d’autres pas, et d’autres encore auraient bien voulu y mettre aussi un peu de vaseline), m’y voici rendu ! Et comme il fallait s’y attendre, voici une belle eurovisionnerie puisque l’entame de la chronique du jour est tirée de la première chanson ayant représenté la Grèce au Concours Eurovision 1974, à grands renforts de bouzoukis et par la voix de Marinella, vraisemblablement celle qui inspira Tino Rossi vue la fraîcheur toute relative à l’époque de cette perdrix de l’année…

A part les affolés des cours de grec antique au lycée, les abonnés aux stages « naturisme et mythologie » à Mykonos, les hellénistes distingués (amateurs de langue grecques, pas d’Hélène et les morpions…) et Stéphane Bern, il n’est pas grand monde qui comprenne le grec, donc, bonne pâte, je vais vous en faire une traduction : « Le monde court, demandant de l’amour, de l’honneur et de l’argent ; Et le bouzouki n’arrête pas de pleurer durant la nuit ; Mais pour moi, c’est assez que d’avoir ; Un peu de vin, un peu de mer et mon petit ami ».

Vi vi vi :! Même les vioques ont des béguins en Grèce…Faut dire que les mecs sont habitués aux ruines antiques… La preuve ? Nana Mouskouri a eu des amants ! Bon, ok, ils sont embaumés depuis deux siècles, mais le fait est qu’elle s’est fait remplir la pyramide par des obélisques !

Si vous voulez bien vous donner la peine de quitter l’Acropole et ses ruines rissolant au doux soleil couchant dont les reflets dardant leur chaleur tiède donnent à l’ouzo des couleurs mordorées qui ne sont pas sans rappeler la chromolithographie de la cueillette des choux-fleurs à marée basse sur la plage de Beuark-sur-Epluchures trônant fièrement sur le buffet en formica marronnasse de la salle à manger de Tante Marthe où l’on subissait tous les deux mois le supplice de son couscous de porc aux fèves vinaigrées et aux fraises rissolées dans la chantilly…

Le bouzouki pleurera pour quelque chose, et la mer se chargera d’une tristesse supplémentaire, d’une amertume particulière puisque l’un de ses chantres est parti pour un monde qu’on lui souhaite meilleur… Chanteur à minettes avant l’heure, interprète de chansons de charme qui eut son heure de gloire entre 1956 et 1968, médaille de bronze pour Monaco à l’Eurovision 1960 et médaille d’argent toujours pour la Principauté deux ans plus tard, François Deguelt regardera désormais le ciel, le soleil et la mer d’en-haut…

Amour, honneur, argent… un triumvirat infernal !

L’amour, Pépère ne sait plus où le donner, on le sent hésitant entre sa First Cocue Lady qui convalescence tranquilou à La Lanterne aux frais du contribuable (avec deux bêtes à cornes ornant l’entrée, franchement, c’est d’un goût…) et sa danseuse de la Rue du Cirque qui raffole quand il lui trempe le croissant… Espérons pour lui qu’il ne se pointera pas à Versailles en scooter et le sac de viennoiseries à la main…

Honneur, ce n’est pas Manu Valls qui va en récolter ces jours-ci… Notre Sinistre de l’Intérieur avec sa voix de cancéreux de la gorge risque de passer de mauvais quarts d’heure suite aux résultats de la délinquance en 2013… Il ne peut pas s’abriter derrière le « cépamoua, c’est le gouvernement d’avant qu’a rien fait » mais devra défendre bec et ongles son mauvais bilan, avec une hausse globale des cambriolages et de la délinquance… Refusant de voir l’évidence, il est content de lui en indiquant que « beaucoup a été accompli en 2013 », « les résultats sont bien là ».
 « Je veux dire aux Français qu'ils peuvent avoir une totale confiance dans l'action menée pour leur sécurité », a-t-il même ajouté… Euh, il est vraiment con, ou il se paie notre poire ?

Argent… Qui fond comme une tranche napolitaine dans un haut-fourneau sidérurgique… Les français sont plus parcimonieux dans leur consommation électrique, puisqu’ils sont moins gourmands en électricité en 2013, sous l'effet conjugué de la crise économique et d'une efficacité énergétique accrue. On savait depuis les dernières interviews de Ribéry et Nabila que les français n’étaient pas des lumières…

Il fut un temps où le guide de la France aurait rajouté la lippe gourmande que les français étaient des veaux…

Des veaux qui depuis plus de vingt ans faisaient un triomphe à une série policière dont les ressorts dramatiques sont usés depuis belle lurette : Julie Lescaut, avec la présence incomparable de la star des jambons Madrange : Véronique Genest, qui choisit aussi bien ses rôles que ses engagements politiques…

Eh bien ce soir, c’est la diffusion du dernier épisode de cette calamiteuse série, où Julie Lescaut se verra tuée par un corse… Invraisemblable jusqu’au bout, en fait… Vous avez déjà vu un corse travailler ? bon, alors… Et dire qu’au départ, ce devait être un terroriste islamique qui lui faisait la peau, mais les Jambons Madrange ont protesté…

Histoire de s’en payer encore une tranche, encore une quenelle pour son plus fidèle amateur, l’ex d’Elie Semoun, qui aurait accueilli un huissier à coups de tromblon… A force de se croire au dessus des lois, et de rayonner tel un astre, on trouve toujours son soleil qui vous fait fondre les ailes… Attention, il faut savoir jusqu’où ne pas aller trop loin !

Allons toutefois assez loin pour découvrir sur l’étagère de la mémoire de ce 23 janvier qu’en 1962 sort le film de François Truffaut « Jules et Jim », « un hymne à la vie et à la mort, une démonstration par la joie et la tristesse de l'impossibilité de toute combinaison amoureuse en dehors du couple » comme le décrit son réalisateur. Mais de ce film, on ne retient bien souvent que la chanson « le tourbillon » interprétée avec toute la justesse de la voix éraillée de Jeanne Moreau… Le tourbillon de la vie, de l’amour, avec un peu de vin, la mer et votre petit copain…

mercredi 22 janvier 2014

Brèves du 22 janvier 2014



Confìteor Deo omnipotènti
et vobis, fratres,
quia peccàvi nimis cogitatiòne,
verbo, òpere et omissiòne :
Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa…

Ça en jette, hein, du latin en ouverture ? Ça vous pose une chronique comme d’autres posent une pèche dans la cuvette… ça fait chic à peu de frais… Enfin, ça fait chic si vous comprenez de quoi c’est qu’on cause…

Je préviens d’ores et déjà les blondes de service, atrophiées du bulbe, rachitiques de la comprenotte, et autres membres du Juste Imbibé fanclub que « confiteor » n’est pas une marque de confiote et que « mea maxima culpa » ne signifie pas « à fond au maximum par la porte de derrière »… J’en vois qui se sont encore fait une luxure du coude gauche en se faisant reluire le cannelloni à béchamel sous la couette…

Quoi qu’il en soit, oui, je le confesse (mots accolés vraisemblablement parce que le con est très près des fesses…), je doutai…

Je doutai d’intéresser encore qui que ce soit avec ces gargouillis clavinotés à la va-vite entre deux DAM (dossiers à merde) et deux taffes… Je me questionnai sur l’inutilité de ces lignes qui noircissent chaque jour les murs facebookiens… Bref, le doute m’habite…

Mais vos commentaires ont su rallumer la flamme, tels des tisonniers aiguillant la cendre encore fumante pour dénicher un tison encore rougeoyant d’où repartira le feu ronronnant dans la cheminée de l’inspiration… Allez hop ! Telle une Zahia du verbe face au Ribéry de la page blanche, je file au charbon, je descends à la cave, je ramone le tuyau et je fais jaillir le feu sacré… Attention, chaud devant, je tâche !

C’est curieux tout de même comme le procès Zahia-Ribéry-Benzéma (le procès des trois… trois neurones vraisemblablement) ne soulève pas l’enthousiasme des masses laborieuses et populaires et fait tout sauf la une des gazettes et des journaux. Vous imaginez le niveaux des débats ?...  Morceaux choisis :

« - Monsieur Ribéry, saviez-vous que Zahia était mineure ?
« - Baeuh non ! (fort bruit de morve épaisse reniflée et ravalée à grande peine). Ch’croyais qu’elle était pute…
« - Mademoiselle Zahia, n’avez-vous pas l’impression d’avoir abusé de la faiblesse de Monsieur Ribéry, doté d’un QI de 24 ?
« - Ahbanon ! Ymapa abusé… Et puis M’sieu le Président, chpeu vous dire que c’était pas 24, mais y avait un bon 19 centimètres… pas faible du tout ! Zyva comme il était dur ! »

Laissons un instant le Ramoneur des Lilas et le haut-fourneau sidérurgiques (rapport à sa grande cheminée régulièrement ramonée en profondeur), et revenons-en à notre Confiteor…

Oui, j’ai pêché d’avoir été mécréant de la bonne parole prophétisée par François… Non, pas celui du Vatican… celui de « Va, t’es con »… Notre ex-andouille nationale qui s’est transformé en quenelle intenable depuis le scooter de la Rue du Cirque…

Comment avoir douté de ses capacités de redresser la France avec des promesses ? Comment avoir pu penser un moment que ce Tout-Mou national (enfin, ça dépend avec qui) restait aussi flou dans la mise en place de ses promesses que la vision d’un londonien un jour de fog ?

Bon, sur la réduction des dépenses publiques, c’est assez mal parti, puisque Valoche, apprenant que Flamby jambonnait de l’actrice blonde depuis près de deux ans avec son casque et son préservatif, aurait fait du barouf dans le bureau présidentiel, causant la bagatelle de trois millions d’euros de dégâts… Ben voui, c’est pas meublé Ikéa ou Confo…

Et pas question d’emmener Valoche faire un fromage dans l’autre pays du fromage… Hollande en Hollande… fallait le faire quand même ! Surtout qu’il nous en a fait une lors du diner officiel : pas moyen de se souvenir du nom de l’ancienne Reine… Quelle quiche :! Tout le monde sait que la Reine des Pays-Bas, c’est Dave !

Alors que Pépère tente d’oublier ses ennuis de braguette et de scooter en allant se faire fumer dans les coffee shops d’Amsterdam, les ministres restés à Paris se cognent les sales besognes, tel Bernard Cazeneuve qui a indiqué que le gouvernement souhaitait baisser les impôts pour les ménages "le plus rapidement possible", confirmant l'objectif de réduction de la pression fiscale à horizon 2017… Le plus simple n’aurait-il pas été de ne pas les augmenter, hmmm ?

Mais me direz-vous, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Allez, le temps passe (Ribéry dirait que la rouetourne) et je suis contraint de briser là ma logorrhée quotidienne… non sans vous avoir rappelé que le 22 janvier 1963 était signé le traité d’amitié franco-allemand, mettant fin à plus d’un siècle de rivalités…Le Général De Gaulle et Konrad Adenauer inauguraient les grand couples franco-allemands, bien avant Mitterrand et Kohl, voire même Sarko et Encula Merkel… 

mardi 21 janvier 2014

Brèves du 21 janvier 2014



« Ô tante suspends ton viol, et vous, beurs pro-pisse,
« Suce-pendez votre course,
« Laissez-nous savonner les tragiques sévices
« Des plus vieux de nos fours… »

Le temps qu’on remette Lamartine dans le bon sens dans son cercueil après son double looping, et je vous ferais part de mon ébaudissement le plus complet, à peine moins intégral que le blé voire les formules mathématiques dont je me régalais voici quelques années.

Eh oui, un sondage tout ce qu’il y a de sérieux, puisqu’il faut commandité par le même institut de sondage qui avait donné Jospin vainqueur en 2002, révèle que pour une majorité des français, « cétémieuavan » !

Monsieur Dupont regrette le bon vieux temps où l’on prenait sa retraite à 65 ans, l’époque où la ceinture n’était pas obligatoire dans les voitures (et les défigurés plus nombreux), les jours dorés où l’on pouvait niquer à couilles rabattues sans se choper le SIDA (mais avec la délicieuse impression de pisser des lames de rasoirs tout en se grattant les morpions)…

Ma’âme Jeanssen soupire en rêvant au temps où l’ORTF était guyluxien , en noir et blanc et sur trois chaînes, où Sheila ressemblait encore à un homme et pas à une barquette de poisson pané, où Guy Bedos traitait les femelles de salopes sans lever des boucliers de chiennes de garde mal baisées…

Le fils Mornifleur collectionnait les images adhésives Panini et en collait les doubles sur son Tann’s marron, portait des sous-pulls en acrylique à col roulé orange et adorait jouer au Télécran…

Cétémieuavan quand on faisait maigre le vendredi, quand on croyait aux promesses des hommes politiques, quand on pouvait fumer des Gitanes sans filtre partout, quand on payait encore en francs…

La France regrette ses années glorieuses, son faste passé, son fast food et son fast foutre… La France regrette ses soirées télé qui finissaient à 23 heures pour cause d’économies d’énergie, ses 16.000 morts sur les routes de 1972, ses bons classements au Concours Eurovision…

Honnêtement, à entendre les résultats égrenés sur Inter ce matin, on se demanderait presque pourquoi on n’a pas réélu VGE à l’Elysée… Nostalgiques, nos compatriotes ? Forcément, la vision d’avenir de Pépère est assez limitée…

Nostalgie encore puisqu’il semble bien que Marie-Chantal revienne parmi nous ces temps-ci, si tant est qu’elle nous ait un jour faussé compagnie… Ce personnage de grand bourgeoise coupée des réalités sociales et culturelle imaginé par Jacques Chazot en 1956 se reproduit encore plus vite que des lapins couchant sur du papier carbone… On en croise de plus en plus de ces grandes asperges fagotées en Chanel de chez Tati, aspergées de Shalimar viré et emperlouzées comme des sapins de Noël…

Et ça se fait une demi-douzaine de bises à peine effleurées pour éviter de se déplâtrer les joues, et ça minaude une tasse de thé à la main la bouche pleine de petits-fours… et l’une congratule l’autre parce qu’elle a un nouveau polichinelle dans le tiroir…

S’adresser des félicitations parce qu’on s’est fait sauter ? Se complimenter parce qu’on s’en est fait mettre vingt centimètres dans le plat à lasagnes ? Se répandre en louanges parce que Pierre-Amaury vous a collé sa limace molle entre les cuisses ? Franchement, à se niveau-là, autant se donner l’accolade chaque fois qu’on réussit à péter sans trouer son caleçon, se rouler un palot toutes les fois que l’on fait cuire les pâtes comme il faut (va y avoir des entorses de langues…).

Ah ! Nos Marie-Chantal, nos petites bourges prout-prout qui affectent de s’élocutionner précautionneusement avec des chamallows chauds dans la bouche qu’on penserait que c’est plutôt Zahia en plein boulot…

Le procès Zahia, curieux surnom puisqu’il s’agit plutôt des Ribéry et Benzéma qui comparaissent pour détournement de mineure… Mais faut comprendre les torche-culs du lundi… Mettre une bimbo refaite entièrement en couverture c’est plus vendeur que la tronche en kit et la terrine de merguez…

Ce n’est pas la tête qui compte, me direz-vous, enfin… pas celle-là ! Quand on voit la trombine de bloc de saindoux sudoripare de Flamby, on a peine à imaginer un serial niqueur qui installe sa poule rue du Cirque… à l’instar de Napoléon III qui déjà installait ses maîtresses à cette adresse, à cause de la proximité avec l’Elysée… Faut le comprendre, le glorieux du Fort de Ham, y avait pas de scooter à l’époque…

Et puisqu’on parle de l’affolé élyséen de la quenelle, ce serait bien qu’il crève l’abcès (je ne demande pas à ce qu’il assassine Nadine Morano) et qu’il clarifie sa situation personnelle… Mais on murmure que rien ne serait encore décidé… Mouais, ça correspond bien à notre Tout-Mou, ça…

Enfin, saluons le retour à la liberté de Michael Blanc, remis en liberté conditionnelle après 14 années d’emprisonnement en Indonésie… Son souhait désormais ? « Maintenant, j'aimerais sortir un peu me balader, voir comment est la vie dehors »… Comme aurait dit Rachel Green, bienvenue dans le vrai monde, ça craint, tu vas adorer !

Tout comme on adorait cette série américaine qui débarque sur les écrans de la RTF le 21 janvier 1960 : Rintintin. Après le massacre de sa famille par une tribu indienne, le jeune Rusty est recueilli avec son chien Rintintin par les hommes du 101ème de cavalerie, basé à Fort Apache, dans l'Arizona. Nommé "caporal honoraire", le jeune orphelin aidé de son chien, un splendide berger allemand, va partager la vie du fort auprès du lieutenant Rip Masters et du sergent O'Hara. C’était culcul-la-praline… mais qu’est-ce que cétémieuavan ! 

lundi 20 janvier 2014

Brèves du 20 janvier 2014

« Een nieuwe dag, een nieuw schandaal,
« We zien geweld op het journaal,
« Kinderen gooit men in de strijd, 
« Voor idealen, voor profijt »

Décidément, lorsque des fans plus ou moins hystériques clament urbi et orbi que « tout est eurovision », n’importe quel être humain doté d’un nombre satisfaisant de neurones en bon état de fonctionnement serait à même d’esquisser un demi-sourire complaisant en pensant in petto que ce ne sont au final que balivernes, billevesées et autres calembredaines tout juste bonnes à alimenter les quatrièmes de couverture des torche-culs du lundi et dont toutes les shampouineuses hexagonales raffolent dès lorsqu’elles ont passablement maîtrisé les bases élémentaires de la lecture, soit à la fin de leur CAP…

Et pourtant, force est de constater que dans l’inépuisable répertoire musical du Concours Eurovision de la Chanson qui irrite les oreilles européennes depuis 1956, on trouvera toujours des paroles de chanson qui collent à l’actualité comme un caramel mou imprudemment laissé sur la plage arrière de la Renault 16 un jour de canicule…

Par pure charité chrétienne (mais faut quand même pas charia, comme dirait mon pote Mehdi), je vous épargnerai les inécoutables titres-onomatopées qui ont fleuri tel du chiendent dans les années 1970 et qui, à grands coups de « Tom tom tom », « Boom bang-a-bang », « Ringe Dinge Ding », « La, la, la », « Ding-a-dong », « Pump pump », « Sing sang song », « Wadde hadde dudde da » et autre « Boum badaboum », ont entraîné la canzonetta européenne dans des profondeurs insondables où même Morgan Bourc’his ou Pierre Frolla, qui pourtant sont toujours gonflés à bloc (leurs poumons, le reste, je ne sais pas…) ne se hasarderaient pas.

Mais je ne résisterai pas au plaisir de partager avec vous la première strophe de « Soldiers of love », chanson ayant représenté la Belgique en 1987 par la voix de la plus très fraîche Liliane Saint-Pierre, qui vous dit à peu près ceci : « A nouveau jour nouveau scandale, On voit la violence dans les journaux, Des enfants sont jetés dans la bataille, Pour des idéaux pour du profit »…

D’accord, c’est pas du Pierrot de Ronsard, ni du Totor Hugo ; ce n’est pas non plus du Marc Lévy (heureusement), mais ça résume bien l’actualité dans ses futilités du week-end et de la semaine qui s’annonce…

Violence dans les journaux, avec cette rixe mortelle à Dijon, où un jeune homme de 27 ans a perdu la vie à la sortie d’une discothèque… Sans doute la moutarde est-elle montée au nez des participants…

Des enfants jetés dans la bataille…Enfin, une mineure, qui malgré sa minorité a parfaitement su jouer les buts et compter les putes (ou le contraire, auquel cas ce serait un 69 scriptural)… le procès de Zahia s’ouvre aujourd’hui, avec comme accusés les tireurs fous de la pelouse, Benzema et Ribéry… plus habiles à tirer des putes que dans les buts…

Encore des enfants jetés dans la bataille pour des idéaux, avec cette manifestation dominicale, qu’on pensait issue d’un autre temps… Eh oui, en 2014, en France, un pays qu’on pensait civilisé, acquis aux idéaux républicains et modernes, on trouve encore des personnes qui manifestent contre l’IVG…Ce n’est plus un train de retard qu’ils ont, c’est carrément la gare complète avec l’intégralité du trafic…

Se disant « galvanisés » par l’exemple espagnol, les anti-IVG, jupe bleu-marine plissé soleil, perlouzes en collier, crucifix à la boutonnière et cierge pascal dans le fion, ont fait entendre leur voix pour tenter de revenir sur la Loi Veil de 1975… Quand on voit la tronche des manifestants, oscillant entre les fins de race congénitaux, le résultat de tringlages incestueux et les démoulages hasardeux finis à la pisse, on est incontinent pris de l’envie irrépressible de militer pour l’IVG, à tous les stades de la grossesse, dès lors que le gêne de connerie atavique est détectée…

Si l’on en est rendus à prendre exemple sur les pays étrangers, alors il faudrait incontinent manifester pour interdire aux femmes de conduire comme en Arabie Saoudite, pour leur imposer de sortir de chez elles revêtues de burqa avec la simple boîte aux lettres pour le regard, ou pour pénaliser l’homosexualité comme au Nigéria, grand pays réformateur aux idées novatrices…

Si, par extraordinaire, vous ressentiez des velléités anti-avortement, pensez que grâce à l’IVG, on aurait pu éviter Christine Boutin, Frigide Bajot, Pascal Obispo, Christophe Maé ou Nabila… ça change l’angle de vue, hein ?

Nouveau scandale, avec l’arrestation de David Van Hemelryck, le leader d’un mouvement appelant au départ de François Hollande, pour avoir gonflé un dirigeable en forme de quenelle, ce qui serait « susceptible de constituer un trouble à l'ordre public et apparaissait comme provocateur »… On comprend mieux pourquoi le zeppelin Hindenburg a flambé à l’époque… Il évoquait trop les quenelles…

A évoquer les quenelles, prenons des nouvelles de celle de Flamby, qui se déplacera avec son propriétaire mais sans scooter aux Pays-Bas sans Valoche, tout récemment sortie de l’hôpital. Hollande aux Pays-Bas, l’autre pays du fromton, y a vraiment pas de quoi en faire un fromage…

Fidèle à sa réputation, on aurait pu penser que Pépère était en déplacement en PACA ce week-end, vu les trombes d’eau et les dramatiques inondations subies par les autochtones… Il y a cependant un truc que je ne comprendrai jamais… Comment se fait-ce que la moindre intempérie cause désormais des inondations dantesques ? Auparavant, n’y avait-il jamais de ces cataractes qui s’abattaient sur la France ? Peut-être est-ce parce qu’à l’époque, on n’était pas encore au tout construit, tout bétonné et tout goudronné, et l’eau pouvait être absorbée par la terre…

A l’approche des Jeux Olympiques de Sotchi, l’aimable et si démocratique Poutine rassure les gays, en affirmant que la Russie accueillerait tous les sportifs et visiteurs… Il n’a pas précisé si elle les laisserait repartir, et le cas échéant, dans quel état…

Vraisemblablement dans le même état que la côte de popularité de nos politiques nationaux… Pépère stagne dans les profondeurs avec un 22 % des plus flatteurs, alors que notre Premier Sinistre fait un bond salvateur à 26 % d’opinions favorables… Je serais Z’Ayrault, je me sentirais pousser des ailes en vue de la Présidentielle de 2017…

L'hebdomadaire Marianne a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Paris pour "diffamation publique" envers l'ancien patron de Reporters sans frontières et candidat aux municipales à Béziers, Robert Ménard, qu'il avait accusé "d'antisémitisme". En guise de remerciements, Bobby a dû allumer toutes les bougies des menorahs et hannoukkias de son QG de campagne biterrois…

Et le 20 janvier 1977, Maître Robert Badinter réussit à convaincre les jurés de ne pas prononcer une condamnation à la peine capitale à l’encontre de Patrick Henry, meurtrier du petit Philippe Bertrand. L’avocat évoque dans sa plaidoirie « le bruit que fait la lame qui coupe un homme vivant en deux ». Et il poursuit : « Si vous décidez de tuer Patrick Henry, c’est chacun de vous que je verrai au petit matin, à l’aube. Et je me dirai que c’est vous, et vous seuls, qui avez décidé. » Nouveau jour, nouveau scandale ? Juste l’idéal d’un homme…