vendredi 27 septembre 2013

Brèves du 27 septembre 2013



Tant pis, vu les ravages de l’anglophonie dans le monde actuel, où l’on ne sait plus correctement causer le français sans émailler nos bavardages de mots anglais ou prétendus tels, où nos brailleurs de conneries dans un micro le font avec la langue de Shakespeare pour tenter de cacher la vacuité des paroles, et où même l’Eurovision se voit submerger par la langue anglaise, je me hasarde donc à vous proposer une accroche qui sent bon le caramel britannique, le gigot à la menthe et le brouillard londonien : « Thanks God, it’s Friday ! »

Je précise en tant que de besoin que je ne désigne pas par cet axiome un joujou oblong qui peut être à même de jouer un rôle de substitut mâle dans certains cas désespérés et procurer un certain plaisir tant aux dames qu’aux messieurs, tout dépendant alors du trou par lequel on se l’enfile… Je n’ai pas rajouté de « e » en finale et je prierai donc les affolés du slip et les détrempées de la culotte d’aller se faire reluire la libido ailleurs…

Merci Seigneur c’est vendredi, et le Barbu de Là-Haut n’est jamais autant célébré que lorsque le vendredi arrive (mais aussi lorsqu’on se coince un doigt dans une porte, ou qu’on abat violemment un marteau sur son index fièrement posé aux côtés d’une tête de clou).

D’autant que les futilités cette semaine n’ont pas précisément été d’une légèreté terminale entre les révélations d’un talent de comédienne méconnue, les inflexions douteuses des courbes et les flingages gouvernementaux.

Et lorsque j’ai vu hier soir, l’œil embrumé et l’esprit perclus d’une saine fatigue qui tenait autant au boulot abattu qu’au manque de sommeil de la nuit précédente, ce qui m’attendait ce matin, j’ai incontinent absorbé une pilule du lendemain… Manque de bol, je me suis retrouvé vendredi, ce n’est toujours pas le ouikènde !

Devant tant bien que mal me fader les humeurs du vendredi, qui au surplus se cumulent avec une météo déprimante qui feraient passer les concerts de Vincent Delerm pour de purs moments de déconnade, soyons braves et affrontons les futilités du jour.

Et au premier rang, ces déclarations du PDG de Barilla, qui ne voudrait pas de gays dans ses publicités… Est-il vraiment nouille, le mec, ou tante-t-il de se mettre toute la communauté homo à dos (ce qui démontrerait alors qu’il a une confiance absolue en son orifice anal) ? Pourtant, Guido Barilla devrait savoir que les gays aiment à se caresser le spaghetti, et qu’en accompagnement, ils aiment bien l’oignon et les sauces à la crème… Quoi qu’il en soit, après le riz amer qui célébra la beauté latine de Sylvana Mangano en amidonnant des légions de slips, ce sont les pâtes amères…

Amères aussi, les constatations dans l’affaire de la petite Fiona, où la mère indigne a mystifié l’opinion publique en venant verses devant les caméras des larmes de crocodile, alors qu’elle savait quel sort affreux elle avait réservé à son ange… Maintenant, c’est la guerre entre les bourreaux du bout de chou, et les subites amnésie sur l’endroit de sa sépulture… Sans doute se sont-ils assoupis vingt minutes dans un parc…

En parlant de siestou, notre Pépère Normal semble s’y être abonné au moindre tangage gouvernemental. Depuis les mots d’amour échangés entre Cécile Duflot, la fausse lumière du Logement et Manu Valls, l’éteint de l’Intérieur, Pépère joue la taupe, refuse comme à sa triste habitude de trancher, et laisse tout le monde se démerder… On ne lui demande pas de taper sur la table façon Khroutchev et sa godasse, ni de tapoter de l’index sur du velours genre Onu à Damas, juste qu’il mette les points sur les « i »…

Quand on pense que, dans le dossier syrien, Washington et Moscou ont réussi à trouver un accord sur le processus de destruction des armes chimiques de Bachar le psychopathe, on ne peut que s’étonner de l’incapacité de Flamby de recadrer deux ministres à l’ego surdimensionné…

Ego surdimensionné également chez l’épouse du Premier Sinistre, qui réclame qu’on lui désigne un Conseiller… Comme si on avait du pognon à mettre par les fenêtres… Ce n’est ni justifié, ni justifiable… A croire que c’est ça, la mentalité socialiste…

Même Libération, pourtant pas soupçonnable d’être classé à droite, s’interroge sur les possibilités de Hollandouille, mettant en cause sa capacité à réussir, notamment devant la baisse en trompe-l’œil (ce sont les termes du journal) du chômage en août… Si Libé se met à douter, c’est qu’on est réellement dans une merde noire !

Son de cloche à peu-près identique à L’Humanité qui dénonce la saignée dans les dépenses de santé, un tour de vis jugé inacceptable… C’est vrai quoi, quand on lésine sur le remboursement de certains soins nécessaires aux cotisants de base, mais qu’on offre tout (y compris une paire de lunettes par an) aux bénéficiaires de la CMU, faut se révolter contre cette mise au pain sec !

Toujours dan le domaine des promesses qu’il continuera à faire, Pépère a promis tel un Robert Charlebois causant de Montréal « Je reviendrai » à Florange, chaque année… Pas sur que Valoche apprécie que Porcinet aille annuellement se dégueulasser les godasses dans le bourbier mosellan…

Autre bourbier, l’affaire des disparues de l’Aude, où le légionnaire Benitez pourrait se révéler un tueur en série… Sans remettre en cause les possibles indices de sa culpabilité, c’est tout de même un peu facile de lui coller tout et le reste sur le dos, vu qu’il est reparti au terminus des prétentieux…

On repart aussi sur le chemin du « cétémieuavan » avec la possibilité évoquée de la vente de certains médicaments à l’unité… Pas vraiment une innovation, puisque nos parents et grands-parents pratiquaient déjà la chose… Quand on dit que c’est dans les vieux pots…

Du vieux pot de la mémoire du 27 septembre ; exhumons quelques louchées d’anniversaires ; puisqu’en 52 avant JC, Vercingétorix se rend à Alésia, en 1748, Louis XV abolit les galères ; en 1822, Champollion déchiffre les hiéroglyphes (on attend toujours quelqu’un pour les discours de Michel Rocard) ; en 1944 s’éteint le sculpteur catalan Aristide Maillol ; en 1953, victoire au Grand Prix des Nations d’un tout jeune Jacques Anquetil ; et en 1988, on apprend que Ben Johnson s’est dopé lors des JO…

Et le 27 septembre 1968, débarque sur les écrans français le « choc du futur », le film « 2001 : odyssée de l’espace » réalisé par Stanley Lubrique… D'un coût de cinq milliards d'anciens francs il a exigé trois ans de préparation, la collaboration technique de la Nasa et d'I.B.M., pour un résultat grandiose qui a un peu vieilli… Bon, les combi orange ça date, non ? Mais bon, on va pas chipoter, « Thanks God, it’s Friday » ! 

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