vendredi 20 septembre 2013

Brèves du 20 septembre 2013



« Le bonheur, le bonheur, est pareil au cerf-volant, il s’en va et revient, sur un coup de vent »… Cette assertion bouleversante, cette somme littéraire chantée qui remiserait les monuments d’Obispo et de Lionel Florence au rayon des gugusseries pour pucelles prépubères Bieberophiles, nous la devons à F.R. David, qui avant de connaître un important succès en anglais grâce à « Words », s’était sans succès essayé à la chansonnette facile, avec notamment ce « Le bonheur est un cerf-volant » qui n’était objectivement pas d’une qualité bouleversante… puisqu’il n’a même pas été retenu par l’ORTF pour représenter la France à l’Eurovision 1969 (c’est vous dire si c’était une daube…)…

Laissons pour l’instant les eurovisionnades dont je vous abreuve très (trop diront certains rabougris de l’oreille) régulièrement puisque dans ma miséricorde, je consens à vous faire bénéficier d’un weekend tranquillou, qui pour l’instant reste placé sous des auspices météorologiques aussi cléments qu’un mois de septembre peut se le permettre. Et ça, il faut que vous le sachiez, et pas seulement dans la colle, avant de vous carapater vers des destinations fin-de-semainesques aussi variées qu’improbables.

Le bonheur est un cerf-volant, qui peut se montrer docile, ou totalement indomptable, tout dépendant, nous le savons, de Marseille qui laisse ma peau veloutée et douce comme après le contact aussi inopiné que rapproché avec une râpe à fromage,du vent qui souffle…

Et du vent, il en souffle de tous côtés, de tous horizons, de toutes vitesses… Du léger zéphyr qui ressemblerait à s’y méprendre à un pet de nourrisson sous-alimenté à la bourrasque de tramontane version soufflerie expérimentale, la rose des vents de l’actualité recèle une fois encore d’un panel inégalable…

Un vent de renouveau souffle dans les chasubles vaticanes des prélats dont les mitres empesées de leurs dogmatiques préjugés commençaient un tantinet à sentir le renfermé, le moisi, et le résidu de jet de purée sur enfant de chœur raté. Après le Pape pas pop tendance Croix Gammée, le Pape Pop, bien décidé à souffler sur la poussière des préjugés, en accordant la miséricorde divine à tous, gays, divorcés, femmes ayant avorté… Dites donc, mais c’est qu’il va nous moderniser l’Eglise, lui !

Rassurez-vous notre François à nous ne va pas nous faire un coup de mistral façon Vatican, il s’en tient à inaugurer la Conférence Gouvernementale sur l’environnement, un truc inutile dont tout le monde se soucie comme d’une guigne, une sauterie entre initiés prétexte à un bon gueuleton et quelques privautés coquines avec des poules de luxe bulgares, dont il pourrait en plus sortir une nouvelle taxe… C’est vrai, ça nous manquait, un énième coup de trafalgar sur la feuille d’impôts !

Je ne sais quel vent a pu souffler dans la caboche de François Fillon, en visite en Russie, qui a aligné les critiques anti-françaises à propos du dossier syrien, regrettant le manque d’indépendance de Pépère… le tout devant le glacon de la Place Rouge, le désopilant Poutine, salué d’un « Cher Vladimir » qui ne laisse que peu de doute sur la quantité de caviar, de vodka et de putes russes préemballées que l’ex-premier sinistre rapportera en France…

Un vent de sérénité, tout d’un coup, dans l’affaire du bijoutier de Nice, puisqu’on entend quasiment plus parler de cette affaire qui, pour le coup, commencer un petit peu à nous briser les bijoux de famille…

Aquilon de révolte au Sénat, où les sénateurs refusent de voter l’interdiction du cumul des mandats… Comme si on demandait à des lapinous de voter pour le collet qui les enverra vers le civet… D’accord, le Sénat, c’est une consommation annuelle de 73 tonnes de couches Confiance modèle Eddie Barclay, un débit de 156 litres de verveine édulcorée au Canderel à l’heure les jours de séance, une réserve de 54 litres de colle à dentier quand ils servent une collation de tapioca trop cuit… mais aussi 253 hanches en plastiques, 39 anus artificiels, et une myriade de déambulateurs sagement garés dans la cour, et dont les chromes luisent au soleil parisien comme autant de jantes de fauteuil roulants…

Brise tranquille de continuité assurée pour Encula Merkel, das große deutscher Würste, qui s’envole (enfin, façon de parler, vu ses dimensions qui feraient passer Richard Anthony pour un Christophe Willem velu) vers un troisième mandat, forte (au sens figuré, voyons, je ne suis pas inélégant au point de dire que la chancelière est une grosse fridoline mal fringuée et débandogène au possible…) d’un bilan que bien des dirigeants européen lui envient… Voila une femme de poigne… En France, on a le Dingo du Poitou, le Pot à tabac lillois, et Zaz…

Un dernier mot, glissé comme un vent, sur notre Hollandouille national, qui pérore à Bamako sur « la victoire du Mali »… Pauvre France, quand même… Pour une fois que notre Mollasson élyséen décide de quelque chose, et chose extraordinaire, la réussit ; faut que ça se passe à l’étranger… Décidément, on n’a pas de bol !

Pas beaucoup de bol non plus au rayon des anniversaires de la mémoire du jour, peu nombreux… Tout au plus notera-t-on en 1974 le disque d’or reçu par le guitariste de blues Eric Clapton pour « I shot the sheriff » (dont le double sens salace n’aura échappé à personne) ; en 1975 la mort de Saint-Jhon Perse, poète délicat et diplomate reconnu ; en 1977, l’adhésion du Vietnam à l’ONU ; et en 1992 l’approbation par voie référendaire par la France du Traité de Maastricht (à ne pas prononcer le Traité de ma trique, sauf si vous donnez dans l’industrie du cinéma de quéquettes raidies et de foufounes en manque de merguez…).

Et le 20 septembre 1946, s’ouvre la première édition du Festival de Cannes, une célébration du cinéma français qui va hélas très vite se transformer en un Festival de Connes où les starlettes prêtes à tout pour tourner un bout d’essai, les demi-gloires qui se prennent pour la réincarnation de Polaire, les jeunes acteurs merdeux le nez dans la poudreuse et la morgue aux lèvres, les divas des projecteurs aussi tirées que des nudistes capagathois en pleine saison se multiplieront au détriment de l’art lui-même… Et pourtant, on en voit sur la Croisette, de drôles de bobines… 


« Le bonheur, le bonheur, est pareil au cerf-volant, il s’en va et revient, sur un coup de vent »… Cette assertion bouleversante, cette somme littéraire chantée qui remiserait les monuments d’Obispo et de Lionel Florence au rayon des gugusseries pour pucelles prépubères Bieberophiles, nous la devons à F.R. David, qui avant de connaître un important succès en anglais grâce à « Words », s’était sans succès essayé à la chansonnette facile, avec notamment ce « Le bonheur est un cerf-volant » qui n’était objectivement pas d’une qualité bouleversante… puisqu’il n’a même pas été retenu par l’ORTF pour représenter la France à l’Eurovision 1969 (c’est vous dire si c’était une daube…)…

Laissons pour l’instant les eurovisionnades dont je vous abreuve très (trop diront certains rabougris de l’oreille) régulièrement puisque dans ma miséricorde, je consens à vous faire bénéficier d’un weekend tranquillou, qui pour l’instant reste placé sous des auspices météorologiques aussi cléments qu’un mois de septembre peut se le permettre. Et ça, il faut que vous le sachiez, et pas seulement dans la colle, avant de vous carapater vers des destinations fin-de-semainesques aussi variées qu’improbables.

Le bonheur est un cerf-volant, qui peut se montrer docile, ou totalement indomptable, tout dépendant, nous le savons, de Marseille qui laisse ma peau veloutée et douce comme après le contact aussi inopiné que rapproché avec une râpe à fromage,du vent qui souffle…

Et du vent, il en souffle de tous côtés, de tous horizons, de toutes vitesses… Du léger zéphyr qui ressemblerait à s’y méprendre à un pet de nourrisson sous-alimenté à la bourrasque de tramontane version soufflerie expérimentale, la rose des vents de l’actualité recèle une fois encore d’un panel inégalable…

Un vent de renouveau souffle dans les chasubles vaticanes des prélats dont les mitres empesées de leurs dogmatiques préjugés commençaient un tantinet à sentir le renfermé, le moisi, et le résidu de jet de purée sur enfant de chœur raté. Après le Pape pas pop tendance Croix Gammée, le Pape Pop, bien décidé à souffler sur la poussière des préjugés, en accordant la miséricorde divine à tous, gays, divorcés, femmes ayant avorté… Dites donc, mais c’est qu’il va nous moderniser l’Eglise, lui !

Rassurez-vous notre François à nous ne va pas nous faire un coup de mistral façon Vatican, il s’en tient à inaugurer la Conférence Gouvernementale sur l’environnement, un truc inutile dont tout le monde se soucie comme d’une guigne, une sauterie entre initiés prétexte à un bon gueuleton et quelques privautés coquines avec des poules de luxe bulgares, dont il pourrait en plus sortir une nouvelle taxe… C’est vrai, ça nous manquait, un énième coup de trafalgar sur la feuille d’impôts !

Je ne sais quel vent a pu souffler dans la caboche de François Fillon, en visite en Russie, qui a aligné les critiques anti-françaises à propos du dossier syrien, regrettant le manque d’indépendance de Pépère… le tout devant le glacon de la Place Rouge, le désopilant Poutine, salué d’un « Cher Vladimir » qui ne laisse que peu de doute sur la quantité de caviar, de vodka et de putes russes préemballées que l’ex-premier sinistre rapportera en France…

Un vent de sérénité, tout d’un coup, dans l’affaire du bijoutier de Nice, puisqu’on entend quasiment plus parler de cette affaire qui, pour le coup, commencer un petit peu à nous briser les bijoux de famille…

Aquilon de révolte au Sénat, où les sénateurs refusent de voter l’interdiction du cumul des mandats… Comme si on demandait à des lapinous de voter pour le collet qui les enverra vers le civet… D’accord, le Sénat, c’est une consommation annuelle de 73 tonnes de couches Confiance modèle Eddie Barclay, un débit de 156 litres de verveine édulcorée au Canderel à l’heure les jours de séance, une réserve de 54 litres de colle à dentier quand ils servent une collation de tapioca trop cuit… mais aussi 253 hanches en plastiques, 39 anus artificiels, et une myriade de déambulateurs sagement garés dans la cour, et dont les chromes luisent au soleil parisien comme autant de jantes de fauteuil roulants…

Brise tranquille de continuité assurée pour Encula Merkel, das große deutscher Würste, qui s’envole (enfin, façon de parler, vu ses dimensions qui feraient passer Richard Anthony pour un Christophe Willem velu) vers un troisième mandat, forte (au sens figuré, voyons, je ne suis pas inélégant au point de dire que la chancelière est une grosse fridoline mal fringuée et débandogène au possible…) d’un bilan que bien des dirigeants européen lui envient… Voila une femme de poigne… En France, on a le Dingo du Poitou, le Pot à tabac lillois, et Zaz…

Un dernier mot, glissé comme un vent, sur notre Hollandouille national, qui pérore à Bamako sur « la victoire du Mali »… Pauvre France, quand même… Pour une fois que notre Mollasson élyséen décide de quelque chose, et chose extraordinaire, la réussit ; faut que ça se passe à l’étranger… Décidément, on n’a pas de bol !

Pas beaucoup de bol non plus au rayon des anniversaires de la mémoire du jour, peu nombreux… Tout au plus notera-t-on en 1974 le disque d’or reçu par le guitariste de blues Eric Clapton pour « I shot the sheriff » (dont le double sens salace n’aura échappé à personne) ; en 1975 la mort de Saint-Jhon Perse, poète délicat et diplomate reconnu ; en 1977, l’adhésion du Vietnam à l’ONU ; et en 1992 l’approbation par voie référendaire par la France du Traité de Maastricht (à ne pas prononcer le Traité de ma trique, sauf si vous donnez dans l’industrie du cinéma de quéquettes raidies et de foufounes en manque de merguez…).

Et le 20 septembre 1946, s’ouvre la première édition du Festival de Cannes, une célébration du cinéma français qui va hélas très vite se transformer en un Festival de Connes où les starlettes prêtes à tout pour tourner un bout d’essai, les demi-gloires qui se prennent pour la réincarnation de Polaire, les jeunes acteurs merdeux le nez dans la poudreuse et la morgue aux lèvres, les divas des projecteurs aussi tirées que des nudistes capagathois en pleine saison se multiplieront au détriment de l’art lui-même… Et pourtant, on en voit sur la Croisette, de drôles de bobines… 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire