« Le bonheur, le
bonheur, est pareil au cerf-volant, il s’en va et revient, sur un coup de vent »…
Cette assertion bouleversante, cette somme littéraire chantée qui remiserait
les monuments d’Obispo et de Lionel Florence au rayon des gugusseries pour
pucelles prépubères Bieberophiles, nous la devons à F.R. David, qui avant de
connaître un important succès en anglais grâce à « Words », s’était
sans succès essayé à la chansonnette facile, avec notamment ce « Le
bonheur est un cerf-volant » qui n’était objectivement pas d’une qualité
bouleversante… puisqu’il n’a même pas été retenu par l’ORTF pour représenter la
France à l’Eurovision 1969 (c’est vous dire si c’était une daube…)…
Laissons pour l’instant les
eurovisionnades dont je vous abreuve très (trop diront certains rabougris de l’oreille)
régulièrement puisque dans ma miséricorde, je consens à vous faire bénéficier d’un
weekend tranquillou, qui pour l’instant reste placé sous des auspices
météorologiques aussi cléments qu’un mois de septembre peut se le permettre. Et
ça, il faut que vous le sachiez, et pas seulement dans la colle, avant de vous
carapater vers des destinations fin-de-semainesques aussi variées qu’improbables.
Le bonheur est un
cerf-volant, qui peut se montrer docile, ou totalement indomptable, tout
dépendant, nous le savons, de Marseille qui laisse ma peau veloutée et douce
comme après le contact aussi inopiné que rapproché avec une râpe à fromage,du
vent qui souffle…
Et du vent, il en souffle de
tous côtés, de tous horizons, de toutes vitesses… Du léger zéphyr qui ressemblerait
à s’y méprendre à un pet de nourrisson sous-alimenté à la bourrasque de
tramontane version soufflerie expérimentale, la rose des vents de l’actualité
recèle une fois encore d’un panel inégalable…
Un vent de renouveau souffle
dans les chasubles vaticanes des prélats dont les mitres empesées de leurs
dogmatiques préjugés commençaient un tantinet à sentir le renfermé, le moisi,
et le résidu de jet de purée sur enfant de chœur raté. Après le Pape pas pop tendance
Croix Gammée, le Pape Pop, bien décidé à souffler sur la poussière des
préjugés, en accordant la miséricorde divine à tous, gays, divorcés, femmes
ayant avorté… Dites donc, mais c’est qu’il va nous moderniser l’Eglise, lui !
Rassurez-vous notre François
à nous ne va pas nous faire un coup de mistral façon Vatican, il s’en tient à inaugurer
la Conférence Gouvernementale sur l’environnement, un truc inutile dont tout le
monde se soucie comme d’une guigne, une sauterie entre initiés prétexte à un
bon gueuleton et quelques privautés coquines avec des poules de luxe bulgares,
dont il pourrait en plus sortir une nouvelle taxe… C’est vrai, ça nous
manquait, un énième coup de trafalgar sur la feuille d’impôts !
Je ne sais quel vent a pu
souffler dans la caboche de François Fillon, en visite en Russie, qui a aligné
les critiques anti-françaises à propos du dossier syrien, regrettant le manque
d’indépendance de Pépère… le tout devant le glacon de la Place Rouge, le
désopilant Poutine, salué d’un « Cher Vladimir » qui ne laisse que
peu de doute sur la quantité de caviar, de vodka et de putes russes
préemballées que l’ex-premier sinistre rapportera en France…
Un vent de sérénité, tout d’un
coup, dans l’affaire du bijoutier de Nice, puisqu’on entend quasiment plus
parler de cette affaire qui, pour le coup, commencer un petit peu à nous briser
les bijoux de famille…
Aquilon de révolte au Sénat,
où les sénateurs refusent de voter l’interdiction du cumul des mandats… Comme
si on demandait à des lapinous de voter pour le collet qui les enverra vers le
civet… D’accord, le Sénat, c’est une consommation annuelle de 73 tonnes de
couches Confiance modèle Eddie Barclay, un débit de 156 litres de verveine
édulcorée au Canderel à l’heure les jours de séance, une réserve de 54 litres
de colle à dentier quand ils servent une collation de tapioca trop cuit… mais
aussi 253 hanches en plastiques, 39 anus artificiels, et une myriade de
déambulateurs sagement garés dans la cour, et dont les chromes luisent au
soleil parisien comme autant de jantes de fauteuil roulants…
Brise tranquille de
continuité assurée pour Encula Merkel, das große deutscher Würste, qui s’envole
(enfin, façon de parler, vu ses dimensions qui feraient passer Richard Anthony
pour un Christophe Willem velu) vers un troisième mandat, forte (au sens
figuré, voyons, je ne suis pas inélégant au point de dire que la chancelière
est une grosse fridoline mal fringuée et débandogène au possible…) d’un bilan
que bien des dirigeants européen lui envient… Voila une femme de poigne… En France,
on a le Dingo du Poitou, le Pot à tabac lillois, et Zaz…
Un dernier mot, glissé comme
un vent, sur notre Hollandouille national, qui pérore à Bamako sur « la
victoire du Mali »… Pauvre France, quand même… Pour une fois que notre
Mollasson élyséen décide de quelque chose, et chose extraordinaire, la réussit ;
faut que ça se passe à l’étranger… Décidément, on n’a pas de bol !
Pas beaucoup de bol non plus
au rayon des anniversaires de la mémoire du jour, peu nombreux… Tout au plus
notera-t-on en 1974 le disque d’or reçu par le guitariste de blues Eric Clapton
pour « I shot the sheriff » (dont le double sens salace n’aura
échappé à personne) ; en 1975 la mort de Saint-Jhon Perse, poète délicat
et diplomate reconnu ; en 1977, l’adhésion du Vietnam à l’ONU ; et en
1992 l’approbation par voie référendaire par la France du Traité de Maastricht
(à ne pas prononcer le Traité de ma trique, sauf si vous donnez dans l’industrie
du cinéma de quéquettes raidies et de foufounes en manque de merguez…).
Et le 20 septembre 1946, s’ouvre
la première édition du Festival de Cannes, une célébration du cinéma français
qui va hélas très vite se transformer en un Festival de Connes où les
starlettes prêtes à tout pour tourner un bout d’essai, les demi-gloires qui se
prennent pour la réincarnation de Polaire, les jeunes acteurs merdeux le nez
dans la poudreuse et la morgue aux lèvres, les divas des projecteurs aussi
tirées que des nudistes capagathois en pleine saison se multiplieront au
détriment de l’art lui-même… Et pourtant, on en voit sur la Croisette, de drôles
de bobines…
« Le bonheur, le
bonheur, est pareil au cerf-volant, il s’en va et revient, sur un coup de vent »…
Cette assertion bouleversante, cette somme littéraire chantée qui remiserait
les monuments d’Obispo et de Lionel Florence au rayon des gugusseries pour
pucelles prépubères Bieberophiles, nous la devons à F.R. David, qui avant de
connaître un important succès en anglais grâce à « Words », s’était
sans succès essayé à la chansonnette facile, avec notamment ce « Le
bonheur est un cerf-volant » qui n’était objectivement pas d’une qualité
bouleversante… puisqu’il n’a même pas été retenu par l’ORTF pour représenter la
France à l’Eurovision 1969 (c’est vous dire si c’était une daube…)…
Laissons pour l’instant les
eurovisionnades dont je vous abreuve très (trop diront certains rabougris de l’oreille)
régulièrement puisque dans ma miséricorde, je consens à vous faire bénéficier d’un
weekend tranquillou, qui pour l’instant reste placé sous des auspices
météorologiques aussi cléments qu’un mois de septembre peut se le permettre. Et
ça, il faut que vous le sachiez, et pas seulement dans la colle, avant de vous
carapater vers des destinations fin-de-semainesques aussi variées qu’improbables.
Le bonheur est un
cerf-volant, qui peut se montrer docile, ou totalement indomptable, tout
dépendant, nous le savons, de Marseille qui laisse ma peau veloutée et douce
comme après le contact aussi inopiné que rapproché avec une râpe à fromage,du
vent qui souffle…
Et du vent, il en souffle de
tous côtés, de tous horizons, de toutes vitesses… Du léger zéphyr qui ressemblerait
à s’y méprendre à un pet de nourrisson sous-alimenté à la bourrasque de
tramontane version soufflerie expérimentale, la rose des vents de l’actualité
recèle une fois encore d’un panel inégalable…
Un vent de renouveau souffle
dans les chasubles vaticanes des prélats dont les mitres empesées de leurs
dogmatiques préjugés commençaient un tantinet à sentir le renfermé, le moisi,
et le résidu de jet de purée sur enfant de chœur raté. Après le Pape pas pop tendance
Croix Gammée, le Pape Pop, bien décidé à souffler sur la poussière des
préjugés, en accordant la miséricorde divine à tous, gays, divorcés, femmes
ayant avorté… Dites donc, mais c’est qu’il va nous moderniser l’Eglise, lui !
Rassurez-vous notre François
à nous ne va pas nous faire un coup de mistral façon Vatican, il s’en tient à inaugurer
la Conférence Gouvernementale sur l’environnement, un truc inutile dont tout le
monde se soucie comme d’une guigne, une sauterie entre initiés prétexte à un
bon gueuleton et quelques privautés coquines avec des poules de luxe bulgares,
dont il pourrait en plus sortir une nouvelle taxe… C’est vrai, ça nous
manquait, un énième coup de trafalgar sur la feuille d’impôts !
Je ne sais quel vent a pu
souffler dans la caboche de François Fillon, en visite en Russie, qui a aligné
les critiques anti-françaises à propos du dossier syrien, regrettant le manque
d’indépendance de Pépère… le tout devant le glacon de la Place Rouge, le
désopilant Poutine, salué d’un « Cher Vladimir » qui ne laisse que
peu de doute sur la quantité de caviar, de vodka et de putes russes
préemballées que l’ex-premier sinistre rapportera en France…
Un vent de sérénité, tout d’un
coup, dans l’affaire du bijoutier de Nice, puisqu’on entend quasiment plus
parler de cette affaire qui, pour le coup, commencer un petit peu à nous briser
les bijoux de famille…
Aquilon de révolte au Sénat,
où les sénateurs refusent de voter l’interdiction du cumul des mandats… Comme
si on demandait à des lapinous de voter pour le collet qui les enverra vers le
civet… D’accord, le Sénat, c’est une consommation annuelle de 73 tonnes de
couches Confiance modèle Eddie Barclay, un débit de 156 litres de verveine
édulcorée au Canderel à l’heure les jours de séance, une réserve de 54 litres
de colle à dentier quand ils servent une collation de tapioca trop cuit… mais
aussi 253 hanches en plastiques, 39 anus artificiels, et une myriade de
déambulateurs sagement garés dans la cour, et dont les chromes luisent au
soleil parisien comme autant de jantes de fauteuil roulants…
Brise tranquille de
continuité assurée pour Encula Merkel, das große deutscher Würste, qui s’envole
(enfin, façon de parler, vu ses dimensions qui feraient passer Richard Anthony
pour un Christophe Willem velu) vers un troisième mandat, forte (au sens
figuré, voyons, je ne suis pas inélégant au point de dire que la chancelière
est une grosse fridoline mal fringuée et débandogène au possible…) d’un bilan
que bien des dirigeants européen lui envient… Voila une femme de poigne… En France,
on a le Dingo du Poitou, le Pot à tabac lillois, et Zaz…
Un dernier mot, glissé comme
un vent, sur notre Hollandouille national, qui pérore à Bamako sur « la
victoire du Mali »… Pauvre France, quand même… Pour une fois que notre
Mollasson élyséen décide de quelque chose, et chose extraordinaire, la réussit ;
faut que ça se passe à l’étranger… Décidément, on n’a pas de bol !
Pas beaucoup de bol non plus
au rayon des anniversaires de la mémoire du jour, peu nombreux… Tout au plus
notera-t-on en 1974 le disque d’or reçu par le guitariste de blues Eric Clapton
pour « I shot the sheriff » (dont le double sens salace n’aura
échappé à personne) ; en 1975 la mort de Saint-Jhon Perse, poète délicat
et diplomate reconnu ; en 1977, l’adhésion du Vietnam à l’ONU ; et en
1992 l’approbation par voie référendaire par la France du Traité de Maastricht
(à ne pas prononcer le Traité de ma trique, sauf si vous donnez dans l’industrie
du cinéma de quéquettes raidies et de foufounes en manque de merguez…).
Et le 20 septembre 1946, s’ouvre
la première édition du Festival de Cannes, une célébration du cinéma français
qui va hélas très vite se transformer en un Festival de Connes où les
starlettes prêtes à tout pour tourner un bout d’essai, les demi-gloires qui se
prennent pour la réincarnation de Polaire, les jeunes acteurs merdeux le nez
dans la poudreuse et la morgue aux lèvres, les divas des projecteurs aussi
tirées que des nudistes capagathois en pleine saison se multiplieront au
détriment de l’art lui-même… Et pourtant, on en voit sur la Croisette, de drôles
de bobines…
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