Ce ne sera finalement que la 253ème fois que je vous ferai le coup du « Lundi au soleil », mais là, Monsieur le Président, Votre Horreur, je plaide non coupable, ou à défaut les circonstances exténuantes car c’est à cause de la météo qu’elle commence à nous taper sur le système pire que les dernières scories musicales du nain sous acide dingue, dingue, dingue, nous régalant d’un weekend humide au possible avant un début de semaine radieux…
Radieux, certes, mais frais… Comme diraient les impénitents naturistes capagathois lorsqu’ils sont obligés de faire un nœud à coquette pour éviter d’avoir à aller la chercher à grands coups de fourchettes à escargots rageurs au moment du petit pipi matinal, « on supporte le slip » !
Et un slip, on en a eu bien besoin ces derniers jours, tant le weekend fut mouillogène… Ça a mouillé sec un peu partout…
Détrempage culottier de premier ordre au POPB avec le premier concert de la nouvelle tournée de Vilaine Fermière, dont le visage a vingt ans… et les fesses trente de plus… Hystérie collective d’un public acquis à la cause de la piquante rousse désespérée, hélas addict au botox… Mais le show était là, et ses fans (pucelles en chaleur, demi-folles vierges et tantes hystériques) n’en demandaient pas plus.
Mouillage de culotte élyséen en apprenant que la Banque de France relevait sa prévision de croissance pour le troisième trimestre à 0,2 %... On en est pas à un réveil en fanfare, mais on pourrait raisonnablement penser à un éventuel et futur frémissement de l’envie des français vers un peu moins de frilosité… N’empêche que Pépère, ça a dû lui humidifier le Sloggi…
Mouillage également un peu partout dans le vaste monde des diplomates… Mais un peu plus haut, notamment sous les bras, dans les négociations, discussions et autres transactions pas toujours très claires ni honnêtes sur le sort à réserver à la Syrie… Les ricains font un machine-arrière spectaculaire en affirmant désormais que la solution à la crise est « politique, et non militaire »… Quant à notre François Zéro, il risque de l’avoir quelque part s’il maintient son bellicisme à tout crin, dont personne ne veut, par ailleurs… Exception culturelle française, encore une fois…
Mouillage de sushis au Pays du Matin Calme, qui sera en charge des JO d’été de 2020, une nouvelle qui a donné lieu à des scènes de liesse populaire, et à une bourde des media d’état chinois ayant annoncé la victoire d’Istanbul en lieu et place de Tokyo… Sans doute la nouvelle était arrivée à pied de la Chine…
Mouillage de maillot en vue lors de la finale de l’US open qui mettra aux prises les habitués du tournoi, le serbe Djokovic et l’espagnol Nadal., qui devraient offrir du grand spectacle en plus des glapissements orgasmiques de Novak « Merci d’être velu » et des biceps impressionnants du chorizo, qui se sort le slip de la raie tous les deux échanges…
Après avoir mouillé, on éponge, et l’UMP est en ce domaine passée experte puisque les comptes de campagne invalidés de l’Ex ont été renfloués par la souscription nationale… La statue or massif de Mamy Gaga placée en bonne place dans le bureau de Copé est fleurie façon obsèques à la russe Place Rouge tous les matins…
Mouillage de compresse dans l’entourage du Ministre de l’Education, Vincent Peilleux, où l’on encense sans demi-mesure la Charte de la Laïcité, un texte d’enfumage qui rappelle à partir d’aujourd’hui dans chaque école, collège ou lycée public qu'aucun élève ne peut contester un cours en invoquant sa religion… Encore faut-ils qu’ils soient présents en cours…
Mouillage de compresse également dans les hebdomadaires lèches-bottes avec Paris-Match et son article de complaisance pure sur Catherine Deneuve, la sempiternelle réfection de façade parisienne, qui nous offre en couverture une binette qui doit plus à Photoshop qu’à sa beauté naturelle… Encore une qui a hérité du nom du botoxeur de la Vilaine Fermière…
N’en déplaise à nos chanteuses et actrices, nous jetterons tout de même un œil sur les anniversaires du jour, témoins du temps qui passe, puisque c’est le 9 septembre 1901 que meurt Toulouse-Lautrec ; en 1941 que débute le siège de Stalingrad ; en 1956 qu’Elvis Presley fait sa première apparition à la télévision ; en 1959que sort sur les écrans « Certains l’aiment chaud » et sa cultissime réplique finale « Nobody’s perfect » ; en 1971 que John Lennon crée l’un des plus beaux hymnes à la tolérance « Imagine » ; en 1976 que Mao Zedong meurt, en 1979 que Tracy Austin bat Chris Evert et remporte l’US Open et en 1985 que débarquent sur l’Antenne 2 les inquiétants lézards de « V »…
Et le 9 septembre 1964, Louis de Funès obtient enfin la consécration qu’il méritait avec « Le Gendarme de Saint-Tropez », premier film d’une série de six où la qualité ira hélas en s’amenuisant… mais qui nous offrira des moments inoubliables comme la chasse des culs-nus, les péripéties de Nicole, la fille du Maréchal des Logis Chef Ludovic Cruchot, ou encore les délires routiers en 2CV de Sœur Clotilde, danger routier… Sans parler du « Soyez correct ! » répondant à un « elle est forte celle-là » équivoque… A l’époque où le cinéma français savait divertir…
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