lundi 30 septembre 2013

Brèves du 30 septembre 2013



« Quand le jour se lèvera,
« Où les pierres deviendront fleurs,
« Nous bâtirons des cathédrales,
« Où viendront prier les oiseaux… »

Soyez immédiatement et irrémédiablement rassurés, je n’ai pas décidé ce weekend de fumer la moquette ; et ces paroles dont le poétisme paraît aussi imagé qu’abscons ne sont heureusement pas issues de mon cerveau fécond.

Car il faut que vous le sachiez, et pas seulement dans la colle, ces paroles appartiennent à la chanson « Quand le jour se lèvera », défendue par la voix de Michèle Essling à la Rose d’Or d’Antibes 1974. Sorte de sous-Eurovision francophone, le Festival de la Rose d’Or connut dans la seconde partie des années 1960 quelques années de semi-gloire où se pressèrent nombre d’artistes en devenir, avant de sombrer faute d’intérêt suffisant.

Et ces inlassables prières en d’hypothétiques lendemains meilleurs, de félicité universelle et d’entente cordiale généralisée, sont hélas toujours d’actualité en cette fin septembre… Et restent toujours autant des vœux pieux peu vieux…

Juges-en par vous-même, enfin, si les abêtissantes téléréalité, les mojitos honteusement tassés itératifs, les conneries à répétition de votre belle-mère devant le rôti trop cuit dominical et la tête dans le pâté du lundi vous en laissent le loisir…

Les pierres ne deviendront pas de sitôt fleurs dans le jardin gouvernemental, où les vacheries volent tellement bas qu’on croirait qu’ils jouent à la pétanque : Notre pétillant Manu se cramponne tel un pitbull sur un mollet d’octogénaire à ses positions sur les Roms, alors que Cécile Duflan, la Ministre Verte de rage fait tout pour semer la zizanie…

Cette dernière réussit un coup de maître avec ses mesures coercitives sur l’immobilier, l’investissement dans l’ancien baissant de près de six pour cent en un an, menaçant de fait le marché locatif de pénurie…Quand on vous disait qu’elle était à la rue, la Cécile…

Des fleurs sous forme de dragées au poivre pour Pépère à la une de Libé, qui accuse le locataire actuel de l’Elysée de laisser la parole à ses ministres, ce qui augmente les couacs déjà nombreux… Bref, ce n’est plus un gouvernement, c’est une mare aux canards…

Des fleurs également pour notre Premier Sinistre, mais c’est lui qui se les offre dans La Croix en vantant « une politique familiale juste »… Evidemment, on ne saura pas si c’est une politique familiale étriquée, une politique familiale équitable ou juste une politique familiale de plus… Ah ! la clarté de notre Z’Ayrault… Limpide comme un tas de boue…

Pour bâtir les cathédrales dont Michèle Essling parlait dans sa chanson, il faut des matériaux… Des matériaux que l’on trouve dans les magasins de bricolage, dont les ouvertures dominicales font fi des décisions de justice… Ou comment prendre au pied de la lettre bricoleur du dimanche… Franchement, se lever un dimanche matin pour aller acheter le marteau qui vous écrasera le doigt, le râteau que vous prendrez dans les joyeuses faute de l’avoir laissé trainer dans le gazon, ou la ponceuse qui vous décapera également l’avant-bras…

Pas de fleurs, mais une couronne de lauriers pour ce jeune ado d’Orvault qui, pété comme un coing à seulement 14 ans, vole une voiture par « jeu » avec un copain et percute un véhicule en stationnement… Lui, s’il continue à se pinter au cidre normand, il finira bien vite « dans les prisons de Nantes »…

Une histoire qui, j’en suis certain, ne finira pas en eau de boudin, ce record établi par la ville de Burgos (nord de l'Espagne), le record Guiness du boudin le plus long du monde, avec 175 mètres après cuisson (187,2 mètres cru). Douze mètres perdus en cuisant… Donc, messieurs un conseil, continuez à vous la faire bouffer crue, pas de problème de taille ainsi !

Puisque l’on cause de nourritures terrestres, accrochez bien votre estomac lorsque vous irez faire un tour du côté de votre libraire… Ce n’est pas la couverture du dernier Amélie Nothomb qui est de nature vomitive, non… A condition d’aimer les femmes lugubres qui se maquillent au charbon et portent des chapeaux à la con… En cause, le titre repoussant du dernier bouquin de Jean-Pierre Coffe « Arrêtons de manger de la merde »… Un titre à déconseiller aux lèche-culs…

Enfin, nous le savons, et pas seulement de Marseille, dont la lanoline bismuthée rend à ma peau la douceur originelle de la feuille de papier émeri, le Pape François est un Pape pop, à la différence notable de Benoît Très Etroit dont le seul mérite est d’être émérite… notre Pape vient d’annoncer que Jean XXIII et Jean-Paul II seront canonisés le 27 avril prochain… Sanctification méritée pour deux figures marquantes du catholicisme… Canonisation… un moyen comme un autre de tirer un coup ?

Allez, tirons un grand coup, résonant comme un prout d’après-cassoulet dans une chambre d’écho, pour célébrer comme il se doit les anniversaires du jour, qui termineront en beauté, je l’espère, cette première année de brèves de presque… Et qui, peut-être continueront, avec le risque de tomber dans la redite… Mais comme le chantait Christer Björkman, Mademoiselle « Melodifestival » : « I morgon är en annan dag » (demain, il y a un autre jour)…

Quelle gloire que ce 30 septembre ! En 1791, première représentation de la Flute enchantée de Mozart (dit comme ça on pourrait croire à de l’exhibitionnisme…) ; en 1891, le Général Boulanger se suicide sur la tombe de sa maîtresse (quelle bonne pâte manquant cependant de plomb dans la cervelle…) ; en 1938 sont signés les accords de Münich, qui conforteront la gitane à mèche autrichienne dans l’idée qu’il peut faire Führer en Europe… ; en 1955, un Géant s’éteint victime d’un refus de priorité (James Dean s’en va à l’Est d’Eden) ; en 1966, Sergio Leone donne dans le western spaghetti avec « Et pour quelques dollars de plus » ; et en 1978 ; FR3 programme « Il était une fois l’homme », série d’animation divertissante et instructive.

Mais le 30 septembre marquant, pour moi, c’est ce 30 septembre 1972, où mes parents se sont unis en la Cathédrale de Nîmes, pour le meilleur et le pire… Ils ont su changer les pierres du chemin en fleurs, et ont bâti une cathédrale d'amour où prient les oiseaux du bonheur... Bon anniversaire et longue route à vous ! 

vendredi 27 septembre 2013

Brèves du 27 septembre 2013



Tant pis, vu les ravages de l’anglophonie dans le monde actuel, où l’on ne sait plus correctement causer le français sans émailler nos bavardages de mots anglais ou prétendus tels, où nos brailleurs de conneries dans un micro le font avec la langue de Shakespeare pour tenter de cacher la vacuité des paroles, et où même l’Eurovision se voit submerger par la langue anglaise, je me hasarde donc à vous proposer une accroche qui sent bon le caramel britannique, le gigot à la menthe et le brouillard londonien : « Thanks God, it’s Friday ! »

Je précise en tant que de besoin que je ne désigne pas par cet axiome un joujou oblong qui peut être à même de jouer un rôle de substitut mâle dans certains cas désespérés et procurer un certain plaisir tant aux dames qu’aux messieurs, tout dépendant alors du trou par lequel on se l’enfile… Je n’ai pas rajouté de « e » en finale et je prierai donc les affolés du slip et les détrempées de la culotte d’aller se faire reluire la libido ailleurs…

Merci Seigneur c’est vendredi, et le Barbu de Là-Haut n’est jamais autant célébré que lorsque le vendredi arrive (mais aussi lorsqu’on se coince un doigt dans une porte, ou qu’on abat violemment un marteau sur son index fièrement posé aux côtés d’une tête de clou).

D’autant que les futilités cette semaine n’ont pas précisément été d’une légèreté terminale entre les révélations d’un talent de comédienne méconnue, les inflexions douteuses des courbes et les flingages gouvernementaux.

Et lorsque j’ai vu hier soir, l’œil embrumé et l’esprit perclus d’une saine fatigue qui tenait autant au boulot abattu qu’au manque de sommeil de la nuit précédente, ce qui m’attendait ce matin, j’ai incontinent absorbé une pilule du lendemain… Manque de bol, je me suis retrouvé vendredi, ce n’est toujours pas le ouikènde !

Devant tant bien que mal me fader les humeurs du vendredi, qui au surplus se cumulent avec une météo déprimante qui feraient passer les concerts de Vincent Delerm pour de purs moments de déconnade, soyons braves et affrontons les futilités du jour.

Et au premier rang, ces déclarations du PDG de Barilla, qui ne voudrait pas de gays dans ses publicités… Est-il vraiment nouille, le mec, ou tante-t-il de se mettre toute la communauté homo à dos (ce qui démontrerait alors qu’il a une confiance absolue en son orifice anal) ? Pourtant, Guido Barilla devrait savoir que les gays aiment à se caresser le spaghetti, et qu’en accompagnement, ils aiment bien l’oignon et les sauces à la crème… Quoi qu’il en soit, après le riz amer qui célébra la beauté latine de Sylvana Mangano en amidonnant des légions de slips, ce sont les pâtes amères…

Amères aussi, les constatations dans l’affaire de la petite Fiona, où la mère indigne a mystifié l’opinion publique en venant verses devant les caméras des larmes de crocodile, alors qu’elle savait quel sort affreux elle avait réservé à son ange… Maintenant, c’est la guerre entre les bourreaux du bout de chou, et les subites amnésie sur l’endroit de sa sépulture… Sans doute se sont-ils assoupis vingt minutes dans un parc…

En parlant de siestou, notre Pépère Normal semble s’y être abonné au moindre tangage gouvernemental. Depuis les mots d’amour échangés entre Cécile Duflot, la fausse lumière du Logement et Manu Valls, l’éteint de l’Intérieur, Pépère joue la taupe, refuse comme à sa triste habitude de trancher, et laisse tout le monde se démerder… On ne lui demande pas de taper sur la table façon Khroutchev et sa godasse, ni de tapoter de l’index sur du velours genre Onu à Damas, juste qu’il mette les points sur les « i »…

Quand on pense que, dans le dossier syrien, Washington et Moscou ont réussi à trouver un accord sur le processus de destruction des armes chimiques de Bachar le psychopathe, on ne peut que s’étonner de l’incapacité de Flamby de recadrer deux ministres à l’ego surdimensionné…

Ego surdimensionné également chez l’épouse du Premier Sinistre, qui réclame qu’on lui désigne un Conseiller… Comme si on avait du pognon à mettre par les fenêtres… Ce n’est ni justifié, ni justifiable… A croire que c’est ça, la mentalité socialiste…

Même Libération, pourtant pas soupçonnable d’être classé à droite, s’interroge sur les possibilités de Hollandouille, mettant en cause sa capacité à réussir, notamment devant la baisse en trompe-l’œil (ce sont les termes du journal) du chômage en août… Si Libé se met à douter, c’est qu’on est réellement dans une merde noire !

Son de cloche à peu-près identique à L’Humanité qui dénonce la saignée dans les dépenses de santé, un tour de vis jugé inacceptable… C’est vrai quoi, quand on lésine sur le remboursement de certains soins nécessaires aux cotisants de base, mais qu’on offre tout (y compris une paire de lunettes par an) aux bénéficiaires de la CMU, faut se révolter contre cette mise au pain sec !

Toujours dan le domaine des promesses qu’il continuera à faire, Pépère a promis tel un Robert Charlebois causant de Montréal « Je reviendrai » à Florange, chaque année… Pas sur que Valoche apprécie que Porcinet aille annuellement se dégueulasser les godasses dans le bourbier mosellan…

Autre bourbier, l’affaire des disparues de l’Aude, où le légionnaire Benitez pourrait se révéler un tueur en série… Sans remettre en cause les possibles indices de sa culpabilité, c’est tout de même un peu facile de lui coller tout et le reste sur le dos, vu qu’il est reparti au terminus des prétentieux…

On repart aussi sur le chemin du « cétémieuavan » avec la possibilité évoquée de la vente de certains médicaments à l’unité… Pas vraiment une innovation, puisque nos parents et grands-parents pratiquaient déjà la chose… Quand on dit que c’est dans les vieux pots…

Du vieux pot de la mémoire du 27 septembre ; exhumons quelques louchées d’anniversaires ; puisqu’en 52 avant JC, Vercingétorix se rend à Alésia, en 1748, Louis XV abolit les galères ; en 1822, Champollion déchiffre les hiéroglyphes (on attend toujours quelqu’un pour les discours de Michel Rocard) ; en 1944 s’éteint le sculpteur catalan Aristide Maillol ; en 1953, victoire au Grand Prix des Nations d’un tout jeune Jacques Anquetil ; et en 1988, on apprend que Ben Johnson s’est dopé lors des JO…

Et le 27 septembre 1968, débarque sur les écrans français le « choc du futur », le film « 2001 : odyssée de l’espace » réalisé par Stanley Lubrique… D'un coût de cinq milliards d'anciens francs il a exigé trois ans de préparation, la collaboration technique de la Nasa et d'I.B.M., pour un résultat grandiose qui a un peu vieilli… Bon, les combi orange ça date, non ? Mais bon, on va pas chipoter, « Thanks God, it’s Friday » ! 

jeudi 26 septembre 2013

Brèves du 26 septembre 2013



De son inimitable voix nasillarde qui rappelait assez bien celle d’un Donald Duck enrhumé parlant dans un tuyau de poêle et retransmis par téléphone, le sémillant Premier Ministre Jacques Chaban-Delmas prévenait, par le truchement de son meilleur imitateur Thierry Le Luron, des grévistes de l’époque de cesser leur arrêt de travail car, disait-il « si ça continue, ça finira pas »…

Et cette boutade, dont aujourd’hui les réseaux sociaux feraient assurément leur miel en y accolant des commentaires ne dépassant que rarement le débile mais se complaisant habituellement dans le marigot de l’inculture crasse et de la beaufferie parisienne, s’applique parfaitement aux futilités de l’actualité du jour.

Si ça continue, ça finira pas… cette fichue météo pourrie qui nous remballe le moral dans les godasses et nous flingue l’optimisme… Une humidité à couper au couteau qui vous glace et vous trempe, ça fait toujours plaisir en prélude d’un weekend pluvieux…

Si ça continue, ça finira pas… ces massacres de civils au nom de je ne sais quel Dieu ou pour venger je ne sais quel pêché excommunicatif qui n’aurait pas mérité ici plus qu’une poignée de « Notre Père » et de trois tours d’Eglise…

Si ça continue, ça finira pas… ces promesses gouvernementales que l’on ne tient pas… mais qu’on continue à faire. Notre Pépère risque de se faire accueillir fraichement à Florange, où l’on a pu assister à l’efficacité redoutable du Gouvernement, qui s’apparente à une trahison, ni plus ni moins…

Si ça continue, ça finira pas… ces tours de passe-passe pour infléchir coûte que coûte la courbe du chômage… Alors que les radiations sauvages, sous l’ère Sarkozy, étaient vertement critiquées par la gauche, elles sont aujourd’hui également employées par la majorité provisoire… Et l’on tente de vous faire passer la pilule en s’étonnant (faussement, bien entendu) de l’augmentation inquiétante des non-réinscriptions.

Si ça continue, ça finira pas… les roucoulements du Ministre de l’Absence d’Emploi, Michel Du Bois dont on fait les pipes, sur la prudence qu’il convient d’adopter face aux bons chiffres du chômage. Il prépare l’opinion à prendre dans la g… une nouvelle poussée pour septembre…

Si ça continue, ça finira pas… l’escalade de notre Pétillant de l’Intérieur, Manu valls qui nous pète un câble sécuritaire et lance son plan anti-cambrioleurs, bave sur les Roms… Bref, il nous fit du Sarko ayant sucé Buisson…

Si ça continue, ça finira pas… ce serrage de ceinture continu que les gouvernements successifs, de tous bords, imposent aux français depuis des lustres. Certes, on y est habitué, et plus personne ne croit à la pause fiscale… Ce n’est pas parce qu’on nous fait miroiter une prétendu baisse des dépenses publiques que ça nous mettra des euros dans le portefeuille, ni un peu plus de beurre dans les épinards…

Si ça continue, ça finira pas… et pourtant ça a fini, dans l’affaire de la prétendue disparition de la petite Fiona… Un dénouement au goût saumâtre, avec des aveux en forme de dégagement de responsabilité de la part de la mère, qui argue d’une soirée arrosée où des coups auraient été portés à la petite fille… Mais évidemment, elle rejette la faute sur son compagnon concernant les coups mortels… En tous cas, on peut la nominer au César de la meilleure comédienne… Pleurnicher en direct à la télé alors qu’on sait parfaitement que son bout de chou est en train de servir d’engrais aux plantes vertes, faut être une belle pourriture…

Si ça continue, ça finira pas… ces coupes sombres qui émanent du Budget 2014, notamment en ce qui concerne la Justice, que Pépère et ses sbires délaissent complètement… Et en profitent au passage pour réaliser un rabotage de la rémunération des avocats dans un tour de passe-passe typiquement socialo… Jusqu’à quand resterons-nous silencieux et accepterons-nous de nous la faire mettre ?...

Si ça continue, ça finira pas… et ici, c’est plutôt souhaitable que ne finisse pas la ronde des anniversaires de la mémoire, même si, aujourd’hui, c’est décidément grisâtre… En 1945, le compositeur hongrois Bela Bartok meurt ; en 1965, débarque sur la première chaîne de l’ORTF « Belle et Sébastien », signé Cécile Aubry ; en 1969, c’est le dernier chef d’œuvre des Beatles, « Abbey Road » qui est commercialisé ; en 1979, « Manureva » sur la disparition d’Alain Colas est dans les bacs des disquaires ; et en 1983 s’en va le roucouleur de mièvreries corses, Tino Rossi meurt d’un cancer du pancréas, ce qui permettra à Pierre Desproges de reprendre deux fois de moules…

Et le 26 septembre 2003, le Docteur Cahussoy, en accord avec sa mère, met fin à la vie du jeune Vincent Humbert, rendu aveugle, muet et tétraplégique à la suite d'un accident de la route trois ans plus tôt, en lui injectant du chlorure de potassium. Un débat national s'ensuit sur l'euthanasie, qui pourtant se dissoudra en eau de boudin, et s’éteindra de sa belle mort… Et oui, si ça continue, ça finira pas… 

 

mercredi 25 septembre 2013

Brèves du 25 septembre 2013



Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa !

Ne me pensez pas soudain atteint d’une crise de latinisme aiguë qui me ferait régurgiter par le menu les pages roses du Petit Larousse tel des renvois de texte que feraient bien d’avoir les scribouillards de tout poil qui logorrhéisent leur débit sémantique dans le but inavouable de distraire la mémère à fribrome proéminent qui flaque encore parfois en lisant la production prétendument littéraire desdits scribouillards confortablement installée dans leur Everstyl Maximum Confort avec à proximité deux doigts de porto et des langues de chat exhumées de leur boite métallique où elles rancissent depuis 1976, la bobo à cheveux gras qui musarde devant les statues à la con du Parc Monceau en attendant seize heures trente pour aller chercher à l’école leur rejeton aussi intenable que morveux, ou l’ado boutonneuse à séborrhée galopante qui se joue un solo de mandoline le soir sous ses couvertures Hello Kitty. Non !

Si je bats ma coulpe, et je signale aux adeptes des conneries téléréalistes ainsi qu’aux membres actifs du Francky Ribéry’s Fan Club que la coulpe n’est pas ces  céphalopodes benthiques du super-ordre Incirrina dont on fait dans la région sétoise d’excellentes rouilles qui vous calent l’estomac et vous confèrent une haleine de poney mort l’après-midi durant, c’est que je me rends compte d’avoir pêché par là où j’avais dénoncé à moultes reprises certains travers politiciens.

A l’instar de Pépère et de son gang des Lonely Socialo’s Branquignols Band qui depuis le 6 mai ont érigé le principe du « je parle pour rien dire et je brasse du vent qu’on pourrait faire concurrence aux éoliennes » en pierre angulaire de leur politique, je l’avoue en baissant modestement les yeux et en clavinotant mezoo forte, j’ai ce matin parlé pour rien dire, j’ai brassé du vent ; bref, j’ai plaidé à la Chambre de l’Application des Peines.

Et j’ai osé solliciter une mesure d’aménagement de peine pour un détenu dont le casier judiciaire ressemble à s’y méprendre à une compilation du catalogue des Trois Suisses et d’Ikéa, et dont les garanties de représentation se rapprochent assez nettement du néant le plus complet.

Eh oui, quand on a rien à dire, on le répète, et je ne crains pas la redondance la plus achevée, ni la réitération intégrale, je n’ai rien eu à dire, donc, je l’ai lourdement répété.

Que la première robe noire à bavette plus ou moins témoin des efforts incessants de l’industrie lessivière, que l’on se plaît assez complaisamment à appeler ses chers confrères alors qu'on leur donnerait volontiers de grands coups de latte dans le fondement tant ils sont parfois imbuvables et imbus de leur propre petite personne, me jette incontinent la première pierre… C’est arrivé à chacun de nous, et même hors de la sphère professionnelle…

Qui n’a jamais rebattu les chemins dramatiquement courus des lieux communs les plus élimés, débité à la chaîne les poncifs éculés jusqu’à la trame ultime de la conversation mondaine dans un pince-fesses dans l’espoir vain de tailler la bavette avec une pimbêche de première pression ou une folle du falbalas en vogue ?

Qui n’a jamais tenté de masquer la vacuité de son inculture crasse devant un tableau d’art abstrait aux teintes vomitives sobrement intitulé « l’art », un essai pompeusement affublé du titre de moyen-métrage d’auteur où le cinéaste a cru bon de figer les deux protagonistes, en slip sale et marcel dépenaillé laissant entrevoir les reliefs alimentaires de la semaine passée, dans une chambre plongée dans la pénombre et les fumées de cigarettes avec pour tous dialogues des borborygmes enroués et des fragments de la dernière liste de courses de Schopenauer, ou la dernière bouse auditive d’un musicos hâtivement auto-bombardé comme le nouveau Gainsbourg où surnage la sonorité insupportable et lancinante d’un instrument traditionnel griot mono-corde plaquée sur des paroles dont même les sélectionneurs pour la prochaine demi-finale norvégienne du Concours Eurovision ne voudraient pas tant elles hurlent leur ineptitude complète ?

Dans le registre du « parler pour ne rien dire ou rien dire pour parler », ce qui revient sensiblement au même, et réciproquement, j’ai hélas inscrit ce matin mon nom en lettres gothiques cursives, à l’encre indélébile puisée dans la circulation sanguine de cette fichue vocation d’avocature…

Certains, je le concède bien volontiers, feraient bien mieux de tourner a minima leur langue sept fois dans leur bouche façon prono hongrois mal doublé au moment de proférer une énormité qui les fera passer pour des triples buses lorsque la sphère médiatique, Twitter et les réseaux sociaux s’en seront goulûment emparés.

Un seul exemple suffira aujourd’hui à votre parfaite édification et je vous prie d’être vigilants, car c’est du brutal, et je ne voudrai pas déplorer des brûlures au troisième degré par l’action pernicieuse d’une cigarette que l’on laisse brûler inconsidérément à son doigt ou des accidents cafetiers d’une touillette plastique fondant dans le liquide noirâtre et brûlant hâtivement baptisé café, pétrifié par l’énormité de la chose.

La plus jeune élue de l’hémicycle, la dépitée frontiste Marion Maréchal-Nous-Voilà-Le-Pen, a pondu une boulette qui ne déparerait pas au pinacle du couscous royal au porc, spécialité du restaurant « La grosse merguez à Farid », et qui trahit semble-t-il son appétence assez limitées pour les publications littéraires, confondant sans frémir la « Méthode Cauet » et la méthode Coué… Le rouge de la honte aurait dû se lire sur le front, fût-il National, de la miss…

Toujours dans le domaine du « je parle inconsidérément et ça se retourne contre moi », du nouveau dans l’affaire de la disparition de la petite Fiona, à Clermont-Ferrand, au mois de mai dernier. Sa mère, et son compagnon ont été placés en garde-à-vue à Perpignan, ce qui laisse planer un soupçon indélébile… Franchement, vous y croyez vous, à l’hypothèse de la sieste de 20 minutes dans un square rempli de moutards qui gueulent comme des écorchés ?

Dans la rubrique « on en reste sans voix », Europe n° 1 nous apprend que le jeune ténor de 24 ans, Amaury Vassili, qui avait représenté la France à l’Eurovision 2011, a été interpellé alors qu’il se roulait un joint, détenteur au surplus de quinze grammes de shit et d’un taux d’alcoolémie qui lui a valu une nuit en cellule de dégrisement. Et un ténor, du barreau, pour le ténor !

On passe de la variété qui fume et qui se piquouse à la politique qui se flingue, se fait des enfants dans le dos tout en y plantant des longs couteaux que n’aurait pas renié le Chancelier Adolf H., avec un énième numéro comique de portes qui claquent et de cris qui fusent, avec des costumes de Roger Harth et costumes de Donald Cardwell, où Noël Mamère tient la vedette et envoie bouler les Verts… Connaissant la versatilité de mise dans ce parti, on aura droit aux « Embrassons-nous Folleville » avant Noël…

Enfin, la palme de la déclaration inutile tellement conne qu’on a cru pendant un moment que c’était Nadine Morano qui s’était grimée en Manuel Valls revient à notre pétillant Sinistre de l’Intérieur, notre Manu et sa gueule d’enterrement perpétuelle qui a déclaré, sans rire, que les « Roms ont vocation à revenir en Roumanie ». Et les amateurs de langue de bois reviennent chez Gepetto ?

Nous ne parlerons au final pas pour des prunes en évoquant les anniversaires du jour, puisque le 25 septembre 1954, Elvis Presley sort son deuxième 45-tours, « Good rockin’ tonight » ; en 1958, c’est l’apparition de Sonorama, un magazine d’actualité sonore qui propose en plus d’articles illustrés des actualités sonores sur disques souples, formule qui va séduire mais lassera rapidement ; en 1962, on porte sur les fonds baptismaux en forme de couscoussière la République démocratique et populaire algérienne ; en 1972 « Le Point » parait pour la première fois ; et en 1986, Compaq rmporte un franc succès avec le Deskpro 386, qui utilise un bus  32 bits.

Et en parlant de bites, le 25 septembre 1985, se marient à Montmartre, pour de faux, mais avec les formes, Coluche et Thierry Le Luron. Gigantesque canular destiné à tourner en dérision le mariage d’Yves Mourousi qui se célèbrera trois jours plus tard à Nîmes, cette préscience du mariage pour tous ne fait pas l’impasse sur les clichés. Autant vous dire que Titine Boutin n’était pas invitée… 

mardi 24 septembre 2013

Brèves du 24 septembre 2013



Si je ne craignais de tomber dans la facilité, les lieux communs éculés comme les saillies télévisuelles de Cyril Hanouna, et les fadaises populassières d’un Pernaut au 13 heures, je n’hésiterais pas un quart de seconde à vous asséner un « décidément, l’actualité est une mine inépuisable pour les journalistes, radioteurs de tout poil et chroniqueurs qui s’usent les neurones à pisser de la copie pour contenter le lectorat friands du fait-divers bien crapuleux avec doigt dans le slip pour bien montrer les traces de pneu en s’indignant façon Café du Commerce sur la dérive de notre société qu’elle est plus pareille qu’avant Mai ‘68 »…

Seulement voila, je crains… je crains que l’on puisse se douter de l’incroyable opération de détournement d’actualité que je pratique quotidiennement pour assouvir le plaisir solitaire mais pas forcément coupable de touilleuses de café ou de fonctionnaires en mal de pause clope.

Allons, allons, soyons courageux ! Prenons notre courage à deux mains et poussons de l’autre la porte des futilités du jour, une porte à géométrie variable, passant de la porte dérobée au portail à double battant selon le sujet en cause…

Une nouvelle porte qui claque, pour une claque nouvelle qui porte pour l’Ex, qui reste mis en examen dans l’affaire de Mamie Zinzin suite à la validation de la procédure par la Cour de Cassation. Autant vous dire qu’on a ressorti les poupées vaudou à l’UMP, et en première ligne l’épouvantail à électeur, la toujours si distinguée et fine Nadine Morano qui ne trouve rien de mieux que d’ouvrir son claquemerde pour mettre en cause l’impartialité des magistrats. Au moins allons-nous nous marrer à l’écoute de l’actualité judiciaire ces prochaines semaines…

Une porte qu’il a certainement dû prendre dans la gueule vu son imbibition alcoolique qui ferait passer Borloo pour un buveur de tisane, c’est celle du commissariat où Nicolas Bedos, le fils de…, a été placé en cellule de dégrisement après avoir insulté des policiers… C’est bien joli de se prendre le melon et de faire montre de méchanceté gratuite à l’instar de son père, encore faut-il en avoir le talent…

Une porte largement ouverte à toutes les fenêtres, ce verdict de la Cour de justice du district de Södertörn, non loin de Stockholm, qui estime que la masturbation en public n’est pas un délit en Suède, mais que cela devient un crime lorsque cet acte sexuel est directement effectué en direction d'une ou plusieurs personnes. Ah la Suède ! ses harengs marinés, son groupe ABBA, son Melodifestivalen, ses branleurs balnéaires… Et ne dites pas qu’on s’en branle, hein !

Encore une porte à pousser vers les plaisirs de la chair, qui s’ils ne sont pas solitaires cette fois-ci, nécessitent néanmoins un vigoureux coup de main… A Mennetou-Couture, un joli port de pêche dans la Nièvre, se dresse (le mot n’est pas galvaudé) le Coco-Show, un club libertin dont les pratiques laisseraient plutôt envisager une spécialité de massage intégral, extrémité de l’Etna incluse, pouvant  aller jusqu’à la coulée de lave finale. Vraisemblablement une autre spécialité berrichonne comme les œufs en couille d’âne. Quoi qu’il en soit, ces dames qui gagnent du liquide à la force du poignet quand ce n’est pas à la sueur de leurs fesses restent des expertes de la finition manuelle… Un bon vieux boulot d’artisan dont le JT de 13 heures va se faire des gorges-chaudes à n’en point douter…

Porte d’embarquement immédiat pour le septième ciel artificiel avec ces trente valises de cocaïne saisies dans un avion d’Air France… Une chose est certaine, Jean-Luc Delarue n’y est pour rien…

Doigts dans la porte rue de Solférino, avec un gros coup de mou des gens à la rose, confrontés en même temps au ras-le-bol fiscal des français, la réélection d’Encula Merkel « fingers in the nose » ou « Die Finger in der Nase », la proximité des municipales où la gamelle rose risque de devenir un article à la mode, et les records d’impopularité de Pépère, qui n’arrive pas infléchir la moindre courbe, fût-elle celle des sondages… Allez, un peu de nerf, que diable ! Pour vous requinquer, et vous redonner le smile, que diriez-vous d’une soirée poésie avec Pierre Arditi, ou un show-case exclusif de Vincent Delerm ?

Rien de tel que des artistes optimistes, souriants, qui respirent la joie de vivre, un peu comme un Buster Keaton sous verveine-menthe, pour vous filer une patate monstrueuse…

Et la patate, on en a bien besoin quand on apprend qu’une institutrice tarasconnaise est jugée aujourd’hui pour homicide involontaire suite à la mort par pendaison accidentelle d’un élève qu’elle avait puni parce qu’il refusait de faire son travail et mis à la porte de sa classe… A croire qu’il faudrait refiler le tableau d’honneur avec palmes et fourragère aux fouteurs de boxon des classes élémentaires, aux glandos professionnels et autres mononeuronaux qui trouvent intelligent de se pendre aux patères du couloir… Fallait aussi mettre en cause le fabricant de patères, et les descendants de Jules Ferry, pendant qu’on y est…

Et si ça ne leur plait pas, qu’ils aillent se faire pendre ailleurs…

Refermerons-nous délicatement la porte, ou claquerons-nous violemment l’huis de ces futilités du jour sans évoquer les anniversaires poussiéreux de la mémoire sur les étagères de ce 24 septembre ? Certes non, puisque c’est en 1724 qu’un arrêt royal donne naissance à la Bourse de Paris (où François Donati donnait quotidiennement les cours dans le TF1 Actualités d’Yves Mourousi) ; en 1949 naît la plus folle des réalisatrices espagnoles, Pedro Almodovar, un genre de Lelouch ibérique mâtiné de Pierre et Gilles ; en 1957, Elvis Presley sort « Jailhouse rock » ; et en 1973, meurt le poète Pablo Néruda, auteur de superbes lignes…

Et le 24 septembre 2000 est instauré par référendum le quinquennat présidentiel, mettant ainsi fin à 127 ans de septennat. Approuvé par 73 % des 30 % de votants (autant vous dire que ce fut un succès franc et massif…), le quinquennat était notamment soutenu par VGE, qui de septuagénaire devient un setuagéneur pour Chirac… Et si le Président est réélu, on ne dira pas qu’il effectue deux quinquennats, mais un déconnat… Ce serait parfait pour Pépère, ça…

lundi 23 septembre 2013

Brèves du 23 septembre 2013



« Colchiques dans les prés,
Fleurissent, fleurissent,
Colchiques dans les prés,
C’est la fin de l’été… »

Non, rassurez-vous, je n’ai pas employé ce weekend à faire des fouilles dans une discothèque poussiéreuse dans l’espoir d’y dénicher une perle rare, un 78 tours inédit de Line Renaud, ou un énième reprise eurovisuelle par un orchestre de bal de troisième zone…

Je ne tiens pas non plus à vous remémorer les spots de pub pour ce papier hygiénique parfumé qui mettait en scène une vieille peau nostalgique dans le décor bucolique d’un supermarché à l’heure de la fermeture… ça nous a assez fait chier comme ça… dans tous les sens du terme… A tel point qu’on est presque tenté de la réintituler « Coliques dans les prés »…

Si j’emploie en introduction liminaire au commencement du début cette chanson encore plus élimée que les fonds de culotte d’un cancre professionnel sur les bancs de sixième, il faut que vous sachiez, et de préférence pas dans mes bottes, que cette ritournelle composée en 1943 à destination des jeunes dans les camps de scoutisme s’intitulait ab initio « Automne »…

Il n’aura pas échappé à votre œil de lynx, à côté duquel la mirette bio-ionique de Super Jaimie fait figure de pâle lentille grossissante, que l’automne est là… Pas depuis longtemps, de manière officielle, mais dans les faits, ça fait un petit moment qu’on ressort le soir les slips en fourrure, les tongs molletonnées et qu’on enfile un petit gilet, à défaut d’enfiler un grand Gilot… (les amateurs de grandes asperges en moulebite à odeur de chlore comprendront… ).

Bah, de toute façon, M’âme Jeanssen me le disait encore y’a pas demi-heure, ni plus ni moins qu’un peu moins de trente minutes, y’a plus de saison, mon bon monsieur ! Après le printemps neigeux, l’été pourri, on va avoir un automne de crotte… Mais y’a pas intérêt à ce que la bécasse squelettique de la météo nous prévoit un mois d’octobre détestable… J’ai ma cure pour les articulations à Lamalou-les-Bains, et je vais pas faire l’impasse sur les bains de boue revitrifiants…

Je me suis retenu de lui dire que ses bains de boue, ça la préparait au goût de la terre car le Pape pop le dit, il faut avoir miséricorde pour tout être humain… Même pour les formes inférieures d’intelligence genre les Concons à Cancun et les Ch’tis en Terre inconnue (pardon, Les Ch’tis au Collège) ou les raclures de bidets éructant des sons qu’on tente de faire passer pour de la musique (je ne vais pas viser encore une fois Christophe Maé, c’est tellement simple…)…

Pour tout être humain ? En certaines circonstances, ça peut paraître assez difficile à avaler, comme la dernière création des toqués de Masterchef… Vous accorderiez votre miséricorde aux barbus kényans qui flinguent à tout va dans un centre commercial de Nairobi ? Avec difficulté, hein !

Quoiqu’il en soit, c’est officiellement l’automne, et la chanson de Prévert le dit « les feuilles mortes se ramassent à la pelle »… les feuilles d’impôts également ! Mieux que n’importe quel Mediator, Slim Fast et autre connerie alimentaire prétendument amincissante qui fait plus perdre de poids à votre portefeuille qu’à votre silhouette, l’avis d’impôt 2012 est le remède idéal pour vous couper l’appétit ! Pépère souhaitait que les français se serrent la ceinture… Mission accomplie !

Mission accomplie également pour les grandes asperges françaises qui sont devenues championnes d’Europe de basket, au terme de matches d’anthologie. Bravo aux Tony Parker et consorts qui ont su, quelque peu à l’abri des sunlights, réaliser un bel exploit qu’on aimerait voir plus fréquemment de la part d’athlètes français… On va pas non plus demander à nos footballeurs de JOUER au foot, en plus !

En témoignage de cette appétence plus que modérée de nos connasses en short pour le ballon rond, ce nouveau match nul (je parle du score, hein !) entre le PSG et Monaco… C’est quand même pas si difficile de taper dans un ballon… Mais ça rapporte plus de faire le beau dans des lieux à la mode, de défiler pour des marques de sous-vêtements ou de montrer ses dessous de bras à la télé pour des déodorants aux fragrances vomitives… Donnez-moi ne serait-ce que la moitié de leur salaire mensuel, et vous verrez que je mettrai un short ridicule, que je courrai après le ballon comme un jeune chiot après une baballe, que je me ferai mater le bigoudi dans les douches après le match…

Puisqu’on parle de bigoudi, venons-en tout simplement aux grosses saucisses, et plus précisément à une Würste de belle taille que nos amis teutons ont très majoritairement reconduit au pouvoir : la délicate, souriante, si féminine et bandante Encula Merkel… On peut critiquer sa face de Droopy dépressive, son physique de pot à tabac qui ferait passer Martine Aubry pour un top model, ses tailleurs dont même la Reine d’Angleterre ne voudrait pas pour aller à l’épicier du coin à Balmoral ; il n’empêche qu’elle a su sortir l’Allemagne du pétrin et lui assurer une certaine stabilité que beaucoup lui envient…

Stabilité dans les anniversaires du jour, avec la dose habituelle de futilités, d’évènements heureux et malheureux : en 1848, l’américain John Curtis commercialise le premier chewing-gum (envies de mimétismes avec les vaches ?) ; en 1895 est créée la Confédération Générale du Travail (autrement dit la CGT l’argent par les fenêtres…) ; en 1913 Roland Garros s’envoie en l’air par-dessus la Méditerranée sans escale ; en 1954, Georges Brassens passe enfin en vedette à l’Olympia ; en 1964, Chagall donne un nouveau plafond à l’Opéra Garnier ; en 1967, les Box Tops affranchissent leur unique succès, « The letter » ; en 1979 débarque « L’île fantastique » sur TF1 ; et en 1980, Bob Marley donne son dernier concert à Pittsburgh, épuisé par le cancer qui le ronge à petit feu.

Et le 23 septembre 1970, atteint depuis trois ans de la maladie de Kahler, ou myélome multiple, Bourvil part faire marrer les anges, à seulement 53 ans. Tendre, doux, intelligent et bourré de talent, cet artiste multifacettes aura marqué son époque avec ses rôles de doux rêveur ou de crétin patenté… Ah ça forcément, elle va marcher beaucoup moins bien maintenant… C’est l’automne des sentiments, le rire se fait moins chaleureux… La feuille d’automne, emportée par le vent, s’en va tourbillonnant… Saleté de colchique…

vendredi 20 septembre 2013

Brèves du 20 septembre 2013



« Le bonheur, le bonheur, est pareil au cerf-volant, il s’en va et revient, sur un coup de vent »… Cette assertion bouleversante, cette somme littéraire chantée qui remiserait les monuments d’Obispo et de Lionel Florence au rayon des gugusseries pour pucelles prépubères Bieberophiles, nous la devons à F.R. David, qui avant de connaître un important succès en anglais grâce à « Words », s’était sans succès essayé à la chansonnette facile, avec notamment ce « Le bonheur est un cerf-volant » qui n’était objectivement pas d’une qualité bouleversante… puisqu’il n’a même pas été retenu par l’ORTF pour représenter la France à l’Eurovision 1969 (c’est vous dire si c’était une daube…)…

Laissons pour l’instant les eurovisionnades dont je vous abreuve très (trop diront certains rabougris de l’oreille) régulièrement puisque dans ma miséricorde, je consens à vous faire bénéficier d’un weekend tranquillou, qui pour l’instant reste placé sous des auspices météorologiques aussi cléments qu’un mois de septembre peut se le permettre. Et ça, il faut que vous le sachiez, et pas seulement dans la colle, avant de vous carapater vers des destinations fin-de-semainesques aussi variées qu’improbables.

Le bonheur est un cerf-volant, qui peut se montrer docile, ou totalement indomptable, tout dépendant, nous le savons, de Marseille qui laisse ma peau veloutée et douce comme après le contact aussi inopiné que rapproché avec une râpe à fromage,du vent qui souffle…

Et du vent, il en souffle de tous côtés, de tous horizons, de toutes vitesses… Du léger zéphyr qui ressemblerait à s’y méprendre à un pet de nourrisson sous-alimenté à la bourrasque de tramontane version soufflerie expérimentale, la rose des vents de l’actualité recèle une fois encore d’un panel inégalable…

Un vent de renouveau souffle dans les chasubles vaticanes des prélats dont les mitres empesées de leurs dogmatiques préjugés commençaient un tantinet à sentir le renfermé, le moisi, et le résidu de jet de purée sur enfant de chœur raté. Après le Pape pas pop tendance Croix Gammée, le Pape Pop, bien décidé à souffler sur la poussière des préjugés, en accordant la miséricorde divine à tous, gays, divorcés, femmes ayant avorté… Dites donc, mais c’est qu’il va nous moderniser l’Eglise, lui !

Rassurez-vous notre François à nous ne va pas nous faire un coup de mistral façon Vatican, il s’en tient à inaugurer la Conférence Gouvernementale sur l’environnement, un truc inutile dont tout le monde se soucie comme d’une guigne, une sauterie entre initiés prétexte à un bon gueuleton et quelques privautés coquines avec des poules de luxe bulgares, dont il pourrait en plus sortir une nouvelle taxe… C’est vrai, ça nous manquait, un énième coup de trafalgar sur la feuille d’impôts !

Je ne sais quel vent a pu souffler dans la caboche de François Fillon, en visite en Russie, qui a aligné les critiques anti-françaises à propos du dossier syrien, regrettant le manque d’indépendance de Pépère… le tout devant le glacon de la Place Rouge, le désopilant Poutine, salué d’un « Cher Vladimir » qui ne laisse que peu de doute sur la quantité de caviar, de vodka et de putes russes préemballées que l’ex-premier sinistre rapportera en France…

Un vent de sérénité, tout d’un coup, dans l’affaire du bijoutier de Nice, puisqu’on entend quasiment plus parler de cette affaire qui, pour le coup, commencer un petit peu à nous briser les bijoux de famille…

Aquilon de révolte au Sénat, où les sénateurs refusent de voter l’interdiction du cumul des mandats… Comme si on demandait à des lapinous de voter pour le collet qui les enverra vers le civet… D’accord, le Sénat, c’est une consommation annuelle de 73 tonnes de couches Confiance modèle Eddie Barclay, un débit de 156 litres de verveine édulcorée au Canderel à l’heure les jours de séance, une réserve de 54 litres de colle à dentier quand ils servent une collation de tapioca trop cuit… mais aussi 253 hanches en plastiques, 39 anus artificiels, et une myriade de déambulateurs sagement garés dans la cour, et dont les chromes luisent au soleil parisien comme autant de jantes de fauteuil roulants…

Brise tranquille de continuité assurée pour Encula Merkel, das große deutscher Würste, qui s’envole (enfin, façon de parler, vu ses dimensions qui feraient passer Richard Anthony pour un Christophe Willem velu) vers un troisième mandat, forte (au sens figuré, voyons, je ne suis pas inélégant au point de dire que la chancelière est une grosse fridoline mal fringuée et débandogène au possible…) d’un bilan que bien des dirigeants européen lui envient… Voila une femme de poigne… En France, on a le Dingo du Poitou, le Pot à tabac lillois, et Zaz…

Un dernier mot, glissé comme un vent, sur notre Hollandouille national, qui pérore à Bamako sur « la victoire du Mali »… Pauvre France, quand même… Pour une fois que notre Mollasson élyséen décide de quelque chose, et chose extraordinaire, la réussit ; faut que ça se passe à l’étranger… Décidément, on n’a pas de bol !

Pas beaucoup de bol non plus au rayon des anniversaires de la mémoire du jour, peu nombreux… Tout au plus notera-t-on en 1974 le disque d’or reçu par le guitariste de blues Eric Clapton pour « I shot the sheriff » (dont le double sens salace n’aura échappé à personne) ; en 1975 la mort de Saint-Jhon Perse, poète délicat et diplomate reconnu ; en 1977, l’adhésion du Vietnam à l’ONU ; et en 1992 l’approbation par voie référendaire par la France du Traité de Maastricht (à ne pas prononcer le Traité de ma trique, sauf si vous donnez dans l’industrie du cinéma de quéquettes raidies et de foufounes en manque de merguez…).

Et le 20 septembre 1946, s’ouvre la première édition du Festival de Cannes, une célébration du cinéma français qui va hélas très vite se transformer en un Festival de Connes où les starlettes prêtes à tout pour tourner un bout d’essai, les demi-gloires qui se prennent pour la réincarnation de Polaire, les jeunes acteurs merdeux le nez dans la poudreuse et la morgue aux lèvres, les divas des projecteurs aussi tirées que des nudistes capagathois en pleine saison se multiplieront au détriment de l’art lui-même… Et pourtant, on en voit sur la Croisette, de drôles de bobines… 


« Le bonheur, le bonheur, est pareil au cerf-volant, il s’en va et revient, sur un coup de vent »… Cette assertion bouleversante, cette somme littéraire chantée qui remiserait les monuments d’Obispo et de Lionel Florence au rayon des gugusseries pour pucelles prépubères Bieberophiles, nous la devons à F.R. David, qui avant de connaître un important succès en anglais grâce à « Words », s’était sans succès essayé à la chansonnette facile, avec notamment ce « Le bonheur est un cerf-volant » qui n’était objectivement pas d’une qualité bouleversante… puisqu’il n’a même pas été retenu par l’ORTF pour représenter la France à l’Eurovision 1969 (c’est vous dire si c’était une daube…)…

Laissons pour l’instant les eurovisionnades dont je vous abreuve très (trop diront certains rabougris de l’oreille) régulièrement puisque dans ma miséricorde, je consens à vous faire bénéficier d’un weekend tranquillou, qui pour l’instant reste placé sous des auspices météorologiques aussi cléments qu’un mois de septembre peut se le permettre. Et ça, il faut que vous le sachiez, et pas seulement dans la colle, avant de vous carapater vers des destinations fin-de-semainesques aussi variées qu’improbables.

Le bonheur est un cerf-volant, qui peut se montrer docile, ou totalement indomptable, tout dépendant, nous le savons, de Marseille qui laisse ma peau veloutée et douce comme après le contact aussi inopiné que rapproché avec une râpe à fromage,du vent qui souffle…

Et du vent, il en souffle de tous côtés, de tous horizons, de toutes vitesses… Du léger zéphyr qui ressemblerait à s’y méprendre à un pet de nourrisson sous-alimenté à la bourrasque de tramontane version soufflerie expérimentale, la rose des vents de l’actualité recèle une fois encore d’un panel inégalable…

Un vent de renouveau souffle dans les chasubles vaticanes des prélats dont les mitres empesées de leurs dogmatiques préjugés commençaient un tantinet à sentir le renfermé, le moisi, et le résidu de jet de purée sur enfant de chœur raté. Après le Pape pas pop tendance Croix Gammée, le Pape Pop, bien décidé à souffler sur la poussière des préjugés, en accordant la miséricorde divine à tous, gays, divorcés, femmes ayant avorté… Dites donc, mais c’est qu’il va nous moderniser l’Eglise, lui !

Rassurez-vous notre François à nous ne va pas nous faire un coup de mistral façon Vatican, il s’en tient à inaugurer la Conférence Gouvernementale sur l’environnement, un truc inutile dont tout le monde se soucie comme d’une guigne, une sauterie entre initiés prétexte à un bon gueuleton et quelques privautés coquines avec des poules de luxe bulgares, dont il pourrait en plus sortir une nouvelle taxe… C’est vrai, ça nous manquait, un énième coup de trafalgar sur la feuille d’impôts !

Je ne sais quel vent a pu souffler dans la caboche de François Fillon, en visite en Russie, qui a aligné les critiques anti-françaises à propos du dossier syrien, regrettant le manque d’indépendance de Pépère… le tout devant le glacon de la Place Rouge, le désopilant Poutine, salué d’un « Cher Vladimir » qui ne laisse que peu de doute sur la quantité de caviar, de vodka et de putes russes préemballées que l’ex-premier sinistre rapportera en France…

Un vent de sérénité, tout d’un coup, dans l’affaire du bijoutier de Nice, puisqu’on entend quasiment plus parler de cette affaire qui, pour le coup, commencer un petit peu à nous briser les bijoux de famille…

Aquilon de révolte au Sénat, où les sénateurs refusent de voter l’interdiction du cumul des mandats… Comme si on demandait à des lapinous de voter pour le collet qui les enverra vers le civet… D’accord, le Sénat, c’est une consommation annuelle de 73 tonnes de couches Confiance modèle Eddie Barclay, un débit de 156 litres de verveine édulcorée au Canderel à l’heure les jours de séance, une réserve de 54 litres de colle à dentier quand ils servent une collation de tapioca trop cuit… mais aussi 253 hanches en plastiques, 39 anus artificiels, et une myriade de déambulateurs sagement garés dans la cour, et dont les chromes luisent au soleil parisien comme autant de jantes de fauteuil roulants…

Brise tranquille de continuité assurée pour Encula Merkel, das große deutscher Würste, qui s’envole (enfin, façon de parler, vu ses dimensions qui feraient passer Richard Anthony pour un Christophe Willem velu) vers un troisième mandat, forte (au sens figuré, voyons, je ne suis pas inélégant au point de dire que la chancelière est une grosse fridoline mal fringuée et débandogène au possible…) d’un bilan que bien des dirigeants européen lui envient… Voila une femme de poigne… En France, on a le Dingo du Poitou, le Pot à tabac lillois, et Zaz…

Un dernier mot, glissé comme un vent, sur notre Hollandouille national, qui pérore à Bamako sur « la victoire du Mali »… Pauvre France, quand même… Pour une fois que notre Mollasson élyséen décide de quelque chose, et chose extraordinaire, la réussit ; faut que ça se passe à l’étranger… Décidément, on n’a pas de bol !

Pas beaucoup de bol non plus au rayon des anniversaires de la mémoire du jour, peu nombreux… Tout au plus notera-t-on en 1974 le disque d’or reçu par le guitariste de blues Eric Clapton pour « I shot the sheriff » (dont le double sens salace n’aura échappé à personne) ; en 1975 la mort de Saint-Jhon Perse, poète délicat et diplomate reconnu ; en 1977, l’adhésion du Vietnam à l’ONU ; et en 1992 l’approbation par voie référendaire par la France du Traité de Maastricht (à ne pas prononcer le Traité de ma trique, sauf si vous donnez dans l’industrie du cinéma de quéquettes raidies et de foufounes en manque de merguez…).

Et le 20 septembre 1946, s’ouvre la première édition du Festival de Cannes, une célébration du cinéma français qui va hélas très vite se transformer en un Festival de Connes où les starlettes prêtes à tout pour tourner un bout d’essai, les demi-gloires qui se prennent pour la réincarnation de Polaire, les jeunes acteurs merdeux le nez dans la poudreuse et la morgue aux lèvres, les divas des projecteurs aussi tirées que des nudistes capagathois en pleine saison se multiplieront au détriment de l’art lui-même… Et pourtant, on en voit sur la Croisette, de drôles de bobines… 

 

jeudi 19 septembre 2013

Brèves du 19 septembre 2013



Incroyable tout de même la parfaite sujétion, l’incoercible imparable, l’immanquable inévitable, l’imprévisible inéluctable de nos vies… Où le moindre évènement peut venir gripper la machine parfaitement huilée tel un grain de sable malicieux, ou pernicieux… Je sais, vous me direz certainement que je rabâche façon répétiteur d’anglais ranci, que je radote version VGE sur son potentiel retour éclaboussant en politique, voire que j’enfonce avec délices et un grand coup d’épaule des portes largement ouvertes…

Ça s’appelle l’effet Papillon, et ça a été récemment chanté par Bénabar… Eh oui, chaque époque a les Socrate qu’elle peut… Mais ce n’est pas tellement à cela que je fais allusion aujourd’hui, alors que les secondes s’égrènent, les minutes filent et s’enfilent sur les grosses aiguilles des horloges (quelles cochonnes !) et que les heures s’évaporent comme du sable entre vos doigts, nos économies en vue du tiers provisionnel et une mégatartine de Nutella triple étage dans le gosier de Bruce Toussaint dont l’ursin profil est désormais cantonné aux chaînes du câble.

C’est bien plutôt, dans cette fuite infinie du temps qui terrorise certaines au point de ressembler au final à des poissons-lunes aérophagiques à force d’injection de botox, du contretemps de dernière minute qui vient vous pourrir la journée, vous miter le moral façon fémur à ostéoporose terminale, vous en mettre un grand coup dans le citron genre « putain, mais je contrôle plus rien dans cette vie de merde ! »…

C’est le lacet qui lâche alors que votre queue de pie impeccablement repassé encadre parfaitement la chemise de soie à manchettes coutant un bras ; c’est cet enfoiré de sandwich « jambon-fromage-crudités-œuf dur-mayo-ketchup et coca allégé pour la ligne » qui vous décore la chemise en moucheté colique ; c’est le dossier à merde perdu d’avance qu’il vous faut finalement aller plaider à 120 bornes quand t’es à l’AJ avec au surplus une cliente girouette…

Sans doute l’abus de substances à fumer (n’allez pas alerter le Commissariat du coin, ce sont juste des clopes tout ce qu’il y a de plus banal) et de manque de dodo me font grossir les choses façon « moustique qu’on prend pour un hélicoptère »… mais il sera quand même dit que certains se la coulent quand même douce et se fracturent pas la nouille à tenter de gérer au moins mal les choses…

Bref ! Avant l’escapade nîmoise, jetons tout de même un œil sur les futilités habituelles de notre actualité chérie, qui à n’en point douter saura heureusement nous faire sourire, grimacer ou réfléchir (plus rarement d’ailleurs, on ne demande pas à un peuple de veaux d’utiliser leur cervelet, voyons !).

Soupe à la grimace en entrée, avec pourtant une augmentation… Dans un pays ou tout baisse, le moral, le pouvoir d’achat, le nombre de travailleurs, la popularité du gouvernement de Mickeys, on devrait normalement afficher un smile façon Ultra-Brite à l’annonce d’une augmentation… Sauf lorsqu’il s’agit de l’explosion du nombre des foyers fiscaux imposables… Grâce à une douzaine de nouvelles taxes inventées par les acolytes à Pépère, un million et demi de français parmi les plus modestes vont payer l’impôt sur le revenu… Ah oui, c’est ça aussi, l’égalité à la socialiste…

Egalité encore, avec le premier plat, l’inédit « coup de boule à la tafiole », mitonné dans l’Orne par un jeune marié de 22 ans qui a bastonné son mari quelques heures après la célébration de leur mariage, après des noces très arrosées… Ça sent le premier divorce pour tous, ça…

Ensuite, un amuse-gueule plutôt étouffe-chrétien, le coup de bluff à la syrienne : le très démocrate Bachar, vous savez, la grande asperge qui sent le gaz, réclame un milliard de dollars pour détruire ses armes chimiques… Non content de flinguer son peuple à tour de bras, il fait un pied de nez à la Communauté Internationale…

Je vous propose un trou normand goûtu, au fumet incomparable qui émane de cette étude américaine selon laquelle une coloscopie décennale éviterait 40 % de cancers colorectaux… Au sortir des tartines matinales, ça laisse un goût hein ? Ne me remerciez pas, je savais que vous seriez pénétré par la nouvelle…

Enfin, le plat principal, le morceau de résistance, le chef d’œuvre irremplaçable, le plafond de Chapelle Sixtine, la pièce de choix qui ferait passer les meilleures comédies à l’italienne pour des ersatz de sitcom de chez AB Productions : le Suprême de Couac à la Hollandouille, sauce Z’Ayrault… Comme le titre Libé, pourtant pas franchement un canard de droite, « les apprentis récidivent »… Impôts, retraites, écologie… Tout y passe et trépasse sous les déclarations contradictoires et pourtant vaseuses de notre duo de perruches comiques… Et dire qu’il faut se les fader pendant encore près de 4 ans… On va finir par se mettre à la diète au lieu de bouffer cet écœurant mélange… On se serre déjà la ceinture, alors…

Pour le fromage, je ne vous propose plus le défilé de mini-miss avec leur fiole de fromage blanc caillé, ce genre de manifestation douteuse étant désormais interdite…

Reste le dessert, une alternative entre le pruneau au plomb dans l’aile marseillais ou la décharge de fusil à pompe ajaccienne, dont un promoteur a été victime hier sur son chantier… Les décharges au fusil à pompe, c’est pourtant plutôt la spécialité de Ribéry, le Monsieur « laroutourne »…

Enfin, en guise de digestifs, nos chers anniversaires de la mémoire, sagement rangés dans la case du 19 septembre nous attendent gentiment : en 1648, Blaise Pascal découvre le vide (nous, c’est en écoutant les Star’Ac’ diverses et variées, et en écoutant les Concons à Cancun qu’on le découvre, chaque jour…) ; en 1783, Montgolfier lâche devant Louis XVI un ballon à air chaud (visiblement l’origine de l’expression lâcher une caisse) ; en 1957, Dalida reçoit un disque d’or pour Bambino ; en 1970 a lieu la première édition du Festival de Glastonbury ; en 1982 a lieu la première émission de Gym Tonic, par Véronique et Davina, que l’on verra s’astiquer sous la douche en guise de générique de fin ; et en 1983, c’est l’arrivée sur l’A2 de Téléchat, un ovni télévisuel qui séduira largement…

Et le 19 septembre 1976, c’est déjà Antenne 2 qui accueille la série d’aventures américaine de la femme bionique, ex-petite copie d’un mec vachement couteux… Super Jaimie, son bras bio-ionique, ses guibolles de sprinteur jamaïcain et son oreille façon NSA entent dans nos salons via le petit écran… Ah, ces bruitages kitschs sur les images au ralenti… 

mercredi 18 septembre 2013

Brèves du 18 septembre 2013



Parfois, la chanson dite de variété, ou encore légère (légère surtout parce que généralement les paroles ne pèsent pas lourd, contrairement au boudin aux fraises servi avec des filets d’aubergine à l’ananas) assène des vérités sinon frappées au coin du bon sens, à tout le moins témoignant du ressenti populaire d’une époque déterminée…

Je n’irai pas jusqu’à dire haut et fort, les yeux dans les yeux, le compte en Suisse et l’inébranlable confiance en soi en bandoulière, que les monuments littéraires que sont les textes de Didier Barbelivien, Christophe Maé et Vincent Delerm, le triumvirat de La Pléiade pour les Nuls, représentent la pierre angulaire de la cathédrale de pensée universelle moderne… non !

Je raconte des âneries, certes, mais je n’ai pas la prétention d’égaler notre Président Normal sur le terrain du bonissement de fariboles…

J’ai juste en mémoire le souvenir de cette chanson des années 90, interprétée par Axelle Rad, une belge rousse qui est heureusement vite repartie outre-Quiévrain cuire ses frites et s’enfiler ses fricadelles… « Le monde tourne mal »…

Ah ça, on ne saurait dire le contraire, lorsque l’on fait un état des lieux des futilités de l’actualité du jour…

Voila que la bijoutier de Nice, poursuivi pour avoir flingué son braqueur, accuse la famille de ce dernier… M’enfin ! Malheureux ! Oser critiquer une famille aussi respectable, qui vient pleurer sur commande à longueur de JT et précise que le petit caïd, impliqué dans quatorze affaires, avait besoin d’argent… Tout est normal quoi !

Peut-être est-ce pour se payer une nouvelle paire de lunettes que le flingué de Nice tentait de braquer une bijouterie… La Cour des Comptes pointe les tarifs parfois excessifs de nos binocles, et les taux de remboursement ridiculement bas de la Sécu… Mieux vaut être à la CMU, on aurait droit à une paire gratos par an…

Le monde ne tourne pas très bien, quand on voit l’arrivée sur le marché de GTA V, un jeu vidéo ultraviolent, déconseillé aux mineurs, mais pratiqué par bon nombre de boutonneux qui feraient mieux de se caresser la nouille ou de lutiner leur cousine… Ah, on est loin du monde des Bisounours !

Ah, on est loin de la pause fiscale que Pépère nous avait annoncé dimanche dernier lors de l’interview de Claire Chazal par Hollandouille… Voila que notre Premier Sinistre sort les rames et lance que l’accalmie serait effective en 2015… La pause fiscale, c’est l’horizon ; ça s’éloigne au fur et à mesure qu’on s’en approche…

Belle leçon pour les crétins à bonnet qui croient marrant de piquer le sac des vieilles : à Cannes, une octogénaire met en fuite son agresseur en le frappant et le mordant… Vous allez voir que le voyou va porter plainte pour actes de barbarie et se faire vacciner contre la rage… Dommage qu’il n’y ait pas de vaccins contre la connerie…

Oui, ça tourne mal, puisqu’à Céret, le père de ses trois enfants enlève, tue et enterre son ex-compagne… Encore heureux qu’il l’enterre… Vous auriez préféré qu’il la cloue au portail de la grange ?

Du côté du trou de la Sécu, ça ne s’arrange pas non plus, à tel point que la Cour des Comptes aurait même découvert des « gisements d’économies »… ça fleure bon les déremboursements ça…

Du côté du cinéma, ça ne tourne pas mieux, puisque Catherine Deneuve, l’éternelle rénovation française, fait son come-back dans un film intitulé « Elle s’en va »… Encore un scénariste qui avait fumé la pelouse…

Ne fumons pas pour évoquer les anniversaires de la mémoire de ce 18 septembre : en 1954, Pierre Mendès-France donne du lait à tous les écoliers français (de nos jours, ce serait des pétards…) ; en 1970, Jimi Hendrix part jouer de la guitare aux anges ; et en 1978, Candy arrive sur les écrans de l’Antenne 2, renforçant la vague des japoniaiseries qui vont submerger la jeunesse française dans la décennie suivante.

Et le 18 septembre 1981, au lendemain d’un discours mémorable du garde des Sceaux devant le Parlement, ce dernier approuve par 369 voix un changement radical dans les habitudes répressives françaises. Accusée d’être inutile (certes, mais peut-être pas si dissuasive que ça), la peine de mort est abolie en France… Ça vous la coupe, hein ?

mardi 17 septembre 2013

Brèves du 17 septembre 2013



La nouvelle ne l’est pas, justement, et la chronique du jour risque fort d’exhaler une odeur de réchauffé, si ce n’est de renfermé, un peu comme un vieux munster qui prend ses aises sur une clayette du réfrigérateur… Mais quoi, si les media qui nous abreuvent chaque jour dès potron-minet et jusqu’au pisse-mémé d’informations aussi approximatives que rébarbatives de la même façon que l’on gavait les volatiles du Capitole afin de leur déguster le foie (non pas avec des fèves et un excellent chianti) lors des agapes de fin d’année, si ces media distillaient des nouvelles véritablement nouvelles voire complètement inédites, ça se saurait…

Tout cela, c’est bel et bon, c’est gentil, c’est prévenant d’informer que l’info est rance et se racornit dangereusement sur les bords… Et tout d’abord, quelle info ?

Une info capitale, dont la révélation risque de vous plonger dans des abîmes de perplexité dont même l’écoute du dernier opus de Zaz (et vu sa propreté corporelle, on pourrait presque dire le dernier « aux puces ») ne saurait vous sortir, c’est dire l’état de léthargie profonde… Cette info, la voici : le français ne pense qu’au cul !

Et cette appétence démesurée pour courir le guilledou, jeter son bonnet par-dessus les moulins et pratiquer des parties de jambes en l’air à décoller la rosace du plafond est historique. Les Rois de France, lorsqu’ils n’étaient pas fainéants, étaient des échaudés de la zigounette, et plus d’un est parti des joyeusetés refilées par leurs nombreuses maîtresses ou amants, de ces souvenirs agréables qui vous donnent l’impression de pisser de la vaisselle pilée…

Le petit corse lui aussi dormait toujours sur la béquille et s’il avait toujours la main dans son paletot, ça n’était pas pour tâter ses économies… ou alors, ses bourses…

La République (ou la Raie Publique tant nos politiques aiment ça et raffolent de nous la mettre profondément) n’a pas modifié ces habitudes, avec Félix Faure, qui se rêvait César pour mourir pompé ; Tonton qui tringlait tout ce qui se présentait ; la biroute sur pattes du FMI, grand amateur de tâches sur la moquette ; ou encore la Vévette Horner de l’Elysée, qui n’hésitait pas à proposer sa buchette au coin du feu à une BB encore canon…

Le vulgum pecus n’est pas en reste, et la voltige sur matelas reste un des sports favoris de nos concitoyens ; les roucoulades et les prouesses vocales du samedi soir sur fond sonore de Ruquier ou de foot font partie de la vie en immeuble, au même titre que la joyeuse clameur matinale des lavabos qui se vident et le nocturne cliquetis de mitraillette des talons aiguilles de la pouffiasse du troisième…

La télévision n’est évidemment pas en reste, avec ses naïades dénudées qui vous vantent les mérites d’un yaourt et ses éphèbes épilés intégralement qui se balancent du sent-bon sous les bras en se massant le paquet… ses émissions de téléréalité où l’on voit des dindes gonflées forniquer dans des piscines gonflables, des frustrés de la couette raconter face caméra comment ils ont soudain ressenti un amour immodéré pour leur grille-pain, ou des gros beaufs avinés rigoler grassement lorsque leur bourgeoise leur file la honte de leur vie en racontant comment ils lâchent l’eau bénite avant même d’entrer dans la sacristie…

Et la presse… ah la presse ! Evitons de trop nous pencher sur le cas des torchecul pipolisants, feuille de chou à sensations et autre « Détective » car l’odeur de merde qui s’en dégage pourrait indisposer, et contemplons les journaux dits sérieux qui remplissent leurs unes d’allusions salaces et de sous-entendus non moins grivois…

Allusion à peine voilée avec le renflouement du Concordia, et l’on lira que le bateau se dresse à nouveau devant le Giglio… Quatorze heures pour lui remonter la quille… Dans quelques années, sans Viagra, on ne fera guère mieux…

Du cul encore en Amérique, pays puritain qui pourtant baise à couilles rabattues dans des positions que la morale réprouve (mais que le minou et le four à cake approuvent jouissivement), où une nouvelle fusillade chez les marines fait treize morts. Un tireur, treize victimes… Quelle santé ! Quelle puissance de feu ! Quel engin ! Les studios pornos vont le recruter, c’est certain !

Encore du slip bourré avec la une de Libé sur Georges Braque, barbouilleur de génie au pinceau en furie… Il paraît que sa génitrice s’appelait Mademoiselle Mart… Vous imaginez, son patronyme complet ? Ben voui, Georges Braque-Mart.. c’est d’un goût…

Salacitudes à la Ségo du côté du Ministre de nos Sous, qui affirme que la dette publique va gonfler au maximum puis décroitre… Intervenir pour pondre un truc pareil, il sodomise les diptères, Moscovici…

Cochoncetés toujours quand on apprend que le gouvernement va durcir le bonus-malus automobile l'an prochain afin d'en réduire la facture qui s'alourdit à mesure que les constructeurs produisent des véhicules moins polluants… Oh oui vas-y Manu, durcis-moi ton bonux et fait jaillir ta poudre !

Le Dauphiné Libéré en remet une couche sur les inquiétants contresens sur les autoroutes iséroises… Bah, ces contresens ne sont finalement que de banals tête à queue sur les aires…

Et pour finir, et non pas se finir, en beauté, cette manchette du Midi Libre sur un salingue qui touchait ses neveux dans le tramway et qui écope d’un an ferme… C’est sur que ce devait être très ferme…

Rassurez-vous, on ne quitte pas le slip un instant avec les anniversaires du jour, car le 17 septembre 1792 sont volés les Joyaux de la Couronne ; en 1871 est inauguré le tunnel ferroviaire du Fréjus reliant la France à l’Italie (oui, oui, un truc long et dur qui va et vient dans des trous noirs) ; en 1957, la RTF programme pour la première fois « La Caméra explore le temps » (sur les amours adultérines -adultérines du chef- de Napoléon 1er) ; en 1964, les Supremes sortent leur « Baby Love » ; et en 1979, s’ouvre à Strasbourg le premier Mac Donald’s français (ce qui signe la fin de la bonne choucroute pétogène bien bourrative)…

Et le 17 septembre 1978 sont signés les accords de Camp David entre Sadate et Begin, sous la houlette de Jimmy Carter, accord-cadre destiné à instaurer la paix au Proche-Orient puis à la maintenir… Une belle initiative, qui restera longtemps hélas lettre morte, et vaudra au Président égyptien Sadate d’être assassiné en 1981… Encore un qui s’est fait tirer… Quand on vous dit qu’on ne pense qu’au cul…