« Le malheur des uns fait le bonheur des
autres »… Je ne vous ferai pas l’injure matinale de vous rappeler
l’origine de cette formule (pour les abonnés aux "Ch’tis à Mykonos"
et autres membres du Denise Fabre Fan Club, ce n’est pas uniquement le titre
d’une chanson de Frédéric Château)… Elle sied assez bien à la situation
actuelle non ? Car nous avons vécu hier une journée historique, un de ces
jours à marquer d’une pierre blanche tant il a soulevé des espoirs enfouis et
fait s’abattre des chapes de plomb sur certaines épaules… Un de ces moments
d’histoire qu’on est content d’avoir vécu en direct et dont on se souviendra
avec émotion l’âge venu, l’Alzheimer en bandoulière et la bave aux lèvres…
Oui, hier, le Royaume-Uni, que dis-je, le monde entier
a vécu une journée historique…
Vous l’avez sans doute appris par la télévision (en
direct ou en différé puisque rediffusé en boucle jusqu’à la nausée par les
chaînes info) ou par la radio, et vous avez alors senti monter les larmes, de
joie, d’émotion, de colère ou parce qu’un moucheron venait de faire du
crash-test sous votre paupière…
Kate
Middleton a démoulé le gluant ! Ce qui est une chose des plus banales pour
des millions de femmes à travers le monde devient la dernière des bravoures, la
plus héroïques des besognes dès que la parturiente a la chance de péter dans la
soie, de siroter du champagne millésimé de derrière les fagots et de frivoliser
sous les ors de la monarchie pluriséculaire.
La
rosbif a mis bas, et on va nous lâcher la grappe durant quelques jours, le
temps de lui faire rentrer tout ce qui était sorti en même temps que le royal
avorton, de la plâtrer façon Ciments Lafarge afin qu’elle ne ressemble pas à
Régine un lendemain de quadruple pontage coronarien sans anesthésie, et de s’assurer
qu’elle ne va pas nous faire un baby-blues…
Après
la phase du démoulage du moutard, viendra celle de la révélation
quasi-lourdesque du prénom de la tête de fion qui va vivre avec une cuillère d’argent
dans le bac. Et là, les bookmakers s’en donnent à cœur-joie tandis que Stéphane
Bern ne débande plus depuis hier matin… Non pas qu’il soit tombé sur le
pressbook de photos cochonnes d’OIivier Minne, mais tout ce qui est gelée royale
l’envoie d’un grand coup de latte dans le derche au nirvana des flagorneurs de
royauté.
Il
paraît que la Reine, Bébéth II, aurait commenté la naissance de cette bouche de
plus à nourrir par un « encore un qui va mouiller ses couches et qu’on va
nourrir à la bouillie ». Royale allusion au Prince Consort ?
Du
Prince qu’on sort pour aérer la pièce, on passe sans transition (du coq à l’âne
c’est ce qu’il aime même si on le traite de zoophile) à notre Jupitérien
Présidentiel, qui s’est envoyé en l’air avec Brigitte récemment. Uniquement
pour aller voir le Connard à l’orange et sa beauté plastique, y a bien
longtemps que Brigitte est en jachère et qu’il faut y aller au marteau-piqueur
pour visiter l’équivalent intime des grottes de Lascaux…
Il
était ravi-content notre Président, ce n’est pas tous les jours qu’on prend un
si gros navion pour faire autant de kilomètres ! Et pis Brigitte lui avait
promis que s’il se tenait bien pendant le vol, il aurait une sucette à l’arrivée.
Autant vous dire qu’on a frôlé l’accident diplomatique lorsque Manu a débarqué
de l’avion le bitoniau à l’air en cherchant Justin partout…
Il
avait pourtant fort à faire ailleurs, Trou-d’eau… Avec une camionnette-bélier
qui fonce délibérément dans la foule et fait un strike de dix quilles
déquillées et quinze amochées, on a pas franchement l’esprit à la gaudriole et
le slip qui réclame le couloir à Bounty…
Et
là, je salue bien bas la conscience professionnelle de tous nos journaleux et
de nos radioteurs hexagonaux qui n’ont pas une seule fois émis le soupçon d’hypothèse
d’un acte terroriste. Ben alors, les gars, on a un coup de mou comme quand BHL
aperçoit Arielle à oilpé ? Vous, d’habitude si prompts à balancer les
grandes trames angoissantes sur la montée de la menace terroriste et des exactions
des enturbannés dès qu’une vioque se fait bousculer au métro Pyramides… Ah,
évidemment, Toronto, c’est loin de chez nous, et à moins d’être un fondu de
poutine et un drogué du sirop d’érable, ça vous en touche une sans faire remuer
l’autre…
Ça
aussi, ça nous en fait tressailler une sans que l’équilibre slipesque de nos
réserves ADN n’en soit bouleversé. Salah Abdeslam vient d’être condamné à Belgique
à 20 ans de trou, pour une fusillade en Belgique. Et dire que c’était le mec
qui voulait se faire sauter en public… Ben il aura vingt ans pour se faire
introduire en prison… Autant vous dire que c’est râpé pour les soixante-dix
vierges… Enfin, au moins de ce côté-là…
Ne
croyez pas cependant que les amateurs de couscoussières et de merguez ont le
monopole du tagada-tsoin-tsoin par la porte arrière, puisque la religion
catholique se fait depuis quelques années une spécialité de l’élargissement du
cercle des fidèles, et plus particulièrement des enfants de chœur. Encore une
affaire de touche-pipi et de pousse-caca à Amiens avec deux prêtres pédophiles
qui font trembler l’évêché… Ah, parce qu’ils faisaient ça dans les chiottes
plutôt qua dans la sacristie ?
Lui,
à part le Bon Dieu, on ne voit pas ce qui pourrait enrayer sa chute. Vincent
Bolloré, qui a si opportunément laissé sa place aux manettes de son empire à
son fiston voici quelques jours, A été placé en garde à vue pour des affaires d’argent
pas propre et de malversations encore plus sales… Le fiston a intérêt à avoir le
nez bouché, pour continuer à s’asseoir sur un trône qui empeste à ce point la
merde…
Lui
non plus, il ne sent pas la rose, et encore moins le thé à la menthe… Jawad Bendaoud,
le logeur le plus con de toute la galaxie, avec pourtant le cœur sur la main
puisqu’il aime rendre service, a rangé son cœur pour mettre la main dans la
gueule de son ex-compagne, et accessoirement la menacer de mort, parce qu’elles
aiment ça, ces chiennes… Le voila reparti à la case garde-à-vue… A croire qu’il
est raide dingue d’un policier et qu’il ne peut le voir qu’ainsi… Y en a qui
sont rendus à midi pile à la vue d’un uniforme…
Par
contre, la vue d’Elodie Gossuin, ex-dinde de la basse-cour De Fontenay vous
nous mettre à six heures trente, le 12 mai prochain vers les minuit… C’est
encore à elle que France 2 a fait appel pour donner les votes français lors du
Grand Concours de l’Euromachinchose… Mais elle n’en a pas marre d’être bête, elle ?
Depuis son débile « Youhouhouhou » en 2016, on aurait tendance à la
fuir comme la peste… Mais il faut croire que c’est dans les vieux pots…
Et
puis, aux grands maux, les grands remèdes ! Et ça, les policiers français
savent faire ! Pour empêcher un mec apparemment déprimé de se suicider, un
Einstein de la Maison Poulaga lui tire deux balles dans les genoux… Depuis
quand on se suicide avec les genoux ? A première vue l’apprenti-suicidaire
veut se faire euthanasier, vu qu’il s’est fait bousiller les rotules… A croire
que le flic aimait la chanson de Salvador « J’aime tes g’noux »…
Vraiment un nid de Prix Nobel là-haut… Mais évitons de généraliser, comme disait
le cancer de Desproges…
Et
puis, ne dit-on pas qu’une hirondelle ne fait le printemps… D’ailleurs, elle m’énerve,
cette expression débile. Elle ne fait pas non plus les spaghettis bolognaise,
pas plus que le repassage et encore moins le torchage des gniards. En fait, ça
branle pas grand-chose, une hirondelle…
Non
mais allo quoi ! Ou encore « Halo halo » si vous avez des
velléités de causer le serbo-croate comme à Sarajevo, c’est le titre de la
chanson yougoslave interprété par le trio Aska au Concours Eurovision de la
Chanson 1982, qui se déroula le 24 avril à Harrogate, le trouduc britannique à
l’instar de Saint-Ploumenac’h Daoulas-le-Bas en Bretagne, et qui consacra l’une
des pires guimauves eurovisuelles, un teuton « Ein bißchen Freiden »
suicidogène. Le bonheur des uns fait le malheur (auditif) des autres…
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