mercredi 18 avril 2018

Brèves du 18 Avril 2018

« Mais toi et moi, nous vivrons d'amour
« Sans faire un pas vers quelques détours
« Oui, toi et moi, nous vivrons d'amour
« Heureux jusqu'au dernier jour »

Diabétiques, hyperglycémiques chroniques, ou tout simplement détracteurs (voire des moissonneuses-batteuses) des mièvreries sucrées et autres billevesées roucoulophoniques, attention ! Faites un détour, de chauffe ou de taille selon les croyances et les affinités personnelles, car je vous ai choisi l’une des eurovisionneries les plus mièvres parmi les eurovisionneries mièvres et cuculapralinesques de ces soixante-deux dernières années.

« Nous vivrons d’amour », la rengaine luxembourgeoise du Concours 1968, fut vocalisée de manière particulièrement incolore par Chris BALDO, positivement transparent, avec l’intervention de Sophie GAREL aux refrains, chantant assez faux et jamais en rythme ; ce qui n’arrangea rien à la chose.

Et pourtant, quelle belle mélodie que l’amour ! Quel doux refrain que la chamade d’un cœur tombé en amour ! « L’amour c’est le refrain » chante-t-on dans Bambi…

Oh oui, l’amour c’est beau, c’est fort, c’est violent… Surtout lorsque c’est l’autre qui vous fait prendre la porte en pleine poire parce qu’il a trouvé herbe plus verte dans une autre prairie. Au rayon des amours blessées, déçues, mourantes ou carrément trépassées (spécialité lorraine depuis la célèbre comptine « En trépassant par la Lorraine, avec mes sabots »), on pourra y accrocher celle d’Anne et Manuel. La râpeuse hystérique et le Chorizo incandescent ont annoncé leur divorce, après huit ans de relation.

Je salue le courage d’Anne Gravoin, obligé de se tartiner les humeurs de chiotte du Pétillant pendant toutes ces années sans moufter autrement qu’en jouant sur son crincrin un vieil air du folklore américain…

Le Chorizo incandescent va peut-être bien en tâter désormais, vu la barbasse de tafiole qu’il tente de se laisser pousser, genre « je me tape des queues mais je suis virile »…

Pour un amour qui s’éteint comme une bougie qu’on souffle avant d’aller pioncer, une belle histoire naît ailleurs dans le monde. Prenez le cas d’un homme plutôt bien foutu de sa personne, avec de hautes responsabilités nationales, qui porte bien le costard même s’il a une fâcheuse tendance à s’ensacher dans des futals qui laissent apparaître la moindre émotion slipesque, qui s’est vu transi d’amour lors d’un sommet officiel, renversé par les phéromones de malade dégagées par un tambourineur de vieilles couscoussières hexagonal qui adore se faire déboiter la mâchoire par le démonte-pneu d’un de ses sbires…

Et ainsi naquit la love story entre Justin et Manu… Inutile de pousser des cris d’orfraie et de demi-vierge folle, c’est un fait ! Trudeau et Macaron se font des cochoncetés sous les ors de la République, vu les regards énamourés et les frotti-frotta fixés sur pellicule… C’est Momie Brigitte qui doit faire la gueule…

L’amour politique est partout, mes frères ! Répandez la nouvelle et sulfatez l’amour comme Mohamed Merah au Capitole ! Horeteux, le rouquin vicieux aux yeux de goret lubrique, dépérit comme une fleur en jachère, il est totalement démuni sans Sarko et il va même jusqu’à déclarer publiquement « Il me manque »…. C’est beau quand même cet amour irraisonné pour les Playmobil…

Love is the air, chantait John Paul Young comme support musical à la pub pour le shampooing Mixa Bébé. Love is in the Nord, aussi, même si dans ces contrées éloignées de notre Hexagone, en prise à des traditions antédiluviennes de beuverie et de partouze familiale, on n’a pas toujours la même perception de la chose. Un Dunkerquois de cinquante-sept ans, dans la pleine force de l’âge et du goulot, a été condamné à dix-sept ans de réclusion criminelle pour le viol de sa fille, elle-même issue d’un viol avec sa propre fille. Un régal pour les généalogistes… Quoiqu’au final, ce ne soit pas si grave, hein, tant que ça reste dans la famille…

L’amour est total, inconditionnel, surtout lorsque c’est l’amour du public pour un acteur, un comédien, un chanteur. Je passerai volontiers (et de préférence avec un tank) sur les admirateurs et trices) des pétasses à nibards de la téléréalité et les couineurs de conneries façon Kendji qui se laissent pousser les poils sous les bras pour faire viril ; pour m’étendre sur les vraies groupies des acteurs.

M’étendre brièvement puisque d’autres se sont déjà étendus, et pas véritablement en y étant cordialement invités, à l’instar de Philippe Caubère, accusé de viol par une spectatrice de son spectacle « L’asticot de Shakespeare », joué alors à Béziers. Apparemment, il voulait goûter la spécialité locale, la Folanvi…

L’amour peut être incompréhensible, également. Alors que visiblement, il a toutes les peines du monde à pécho autre chose que de la queue de morue pas fraîche, Lolo la parka rouge entend réduire l’immigration et réclame un référendum. Déjà que les ukrainiennes qui trainent Boulevard de Clichy n’ont pas envie de lui polir l’écouvillon à béchamel, alors en réduisant l’offre…

Une offre qui se réduit drastiquement puisque Barbara Bush, ex-First Lady américaine et maman d’un débilos présidentiel, est morte hier à 92 ans, deux jours après avoir renoncé à son traitement pour une maladie pulmonaire et cardiaque. La Grand-Mère de l’Amérique s’est éteinte… Par contre Melania Trump pète la santé à en fissurer son dernier lifting…

L’amour paternel rend aveugle, et force est de constater qu’en comparaison de ce vauclusien, Ray Charles avait la vision perçante d’un aigle à lunettes… On a en effet retrouvé ce père de famille au volant, beurré comme un paquet de Petit Lu, sans permis, avec ses deux enfants assis à l’avant et tout ce petit monde sans ceinture de sécurité… Il mérite la clémence du juge, il n’avait pas fumé de tarpé…

L’amour a quand même ses limites… Surtout lorsque l’amour de la patrie fait aussi simulé qu’un orgasme d’escaladeuse de braguette dans un film de boules moldoslovaque doublé en azéri septentrional. Djamila Machinbidule, jihadiste française partie en Irak pour guerroyer au nom de je ne sais quelle prétendue sommité céleste, s’est vue condamnée à perpète là-bas. Et ouvre tout grand les robinets à larmes de crocodile en suppliant de l’aider à rentrer en France…

Euh, t’as pas eu besoin de la France pour partir le Coran en bandoulière… T’étais toute prête à nous flanquer des bombes sur le paletot… Alors viens pas te plaindre de ton sort, purge ta peine là-bas et nous fait pas chier. C’était son choix d’y aller, qu’elle y reste !

L’amour des mots a sacrément morflé ce 18 avril 1988, lorsque l’on a appris la disparition à quarante-huit ans de Pierre Desproges, génial artisan d’un humour noir grinçant et anticonformiste, inoubliable Procureur du Tribunal des Flagrants Délires et indélébile trublion du Petit Rapporteur. Plus cancéreux que moi, tumeur, avait-il coutume de dire, lui qui se plaisait à dire que le jour de la mort de Brassens, il avait pleuré comme un gosse alors que, curiosité, le jour du clamsage de Tino Rossi, il avait repris deux fois des moules… Etonnant, non ?

L’image contient peut-être : 1 personne, sourit

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire