lundi 30 avril 2018

Brèves du 30 Avril 2018

Le monde est injuste, vraiment…

Désolé d’adopter ex-abrupto ce ton de Caliméro postmoderne en ce lundi où la plupart des travailleurs et travaillatrices se tournent rondement les pouces en sirotant des Mojito-rhubarbe sauvage et en écoutant le dernier (espérons) Emmanuel Moire chanter sa gaytitude et son gros vilebrequin autour d’un brasero chauffé à blanc…

Désolé de devoir souligner que certains bravent plus que de raison les éléments et les viaducs du mois de mai, et se fadent courageusement, au mépris de leur intégrité physique et de leur compte sommeil en débit abyssal, les aléas des audiences correctionnelles pour défendre avec l’acharnement du pou assoiffé sur un moumoutte en pur acrylique la veuve contre l’orphelin…

Désolé de vous remettre le string dans l’axe de la raie pour que ça fasse de la musique après ingestion d’une plâtrée de lentilles aux oignons ; mais figurez-vous qu’il y a des gens qui travaillent…

Certes, si vous lorgnez vous les gares et les voies SNCF, où si vous louchez en direction de nos chères administrations françaises, vous pourrez aisément constater un regain d’activité digne d’un encéphalogrammes émanant en direct live du caveau de Guy Lux…

Evidemment, si vous vous retrouvez fortuitement devant un épisode de « Demain nous appartient », un genre de sous-Plus Belle La Vie, avec ses rebondissements dignes de ressorts usés à la corde et issus des pires romans de gare des années cinquante, vous vous direz que même à la télévision, les contrats fictifs sont légion…

Désolé de vous ternir ce lundi pourri avec de vaseuses considérations oiseuses mais je persiste et je signe tel un auteur en séance de dédicace à la librairie « Le Varech mauve » de Saint Ploumanac’h-sur-Chouchen : le monde est injuste, vraiment.

Alors que le climat général est au réchauffement, tant aux pôles où les ours en sont rendus à se faire des épilations intégrales, qu’entre les deux Corées où le gros joufflu a endossé le déguisement de blanche colombe, on en est rendus à rallumer le chauffage aux portes du mois de mai. Si ça continue ainsi, on finira par réellement se poser la question sur ce réchauffement climatique qui fait se pâmer d’effroi les péronnelles périmées de la météo radiotélévisée…

Le monde est injuste, vraiment… Alors qu’il vous est généralement impossible de suivre les passionnants débats politiques ou autres du dimanche soir, habituellement débordants d’invités de qualité stratosphérique, parce que faut bien aller gagner la croûte et de quoi se faire dévaliser par le fisc ; vous vous réjouissiez de pouvoir enfin vous délecter hier soir de ces échanges.

Vous étiez au taquet, vous vous étiez briefé au dernier degré, vous aviez ingurgité une revue de presse gargantuesque, vous aviez relu l’intégrale des interviews fielleuses de Demorand imprimée sur papier bible et couverture pleine peau en galuchat nain mordoré, vous aviez installé les icônes de Christine Angot et de Yann Moix près de la télé, et puis…

Et puis vous eûtes la mâchoire tombante, la gorge pâteuse avec cet indéfinissable goût de cendrier avarié qui vous fusille les narines pour les quinze prochains jours, les yeux exorbités à un point tel que Lionel Jospin aurait pu passer pour une musaraigne chafouine avec de microscopiques mirettes enfoncées profondément dans les orbites…

L’invitée du débat de BFMTV n’était autre que Géneviève de Fontenay… Mémé Galure qui venait éructer au travers de son dentier mal fixé des banalités trouducutoires sur l’état de la France… L’éleveuse de dindes en maillot qui vitupérait sur Philippot parce que, comme son élevage, lui aussi se faisait farcir le croupion… Un weekend prolongé se remarque souvent quant à la qualité et de l’intérêt de l’invité du débat du dimanche soir… A croire qu’on devait être en weekend toute la semaine…

Le monde est injuste, vraiment… Alors que nous rissolons dans nos contrées septentrionnales sous le soleil dès que le printemps revient, et que moultes myriades bigarrées viennent se cultiver le mélanome avec des moulebites ridicules et des rasades de crème solaire qui les font ressembler à des carrés de poiscaille Findus prêtes à frire, les indigènes bretons n’arrivent toujours pas à faire pénétrer la modernité en leurs contrées reculées.

Alors que, palliant l’absence d’électricité hors du centre-ville de Brest, on avait installé à Saint-Malo le premier feu tricolore à énergie solaire ; v’la t’y pas que l’effronté matériel ne fonctionne pas, manque de soleil en période hivernale oblige… Si même les machines pointent la météo capricieuse au pays de Kersauson…

Le monde est injuste vraiment… Alors que les répétitions du grand barnum de l’euromachinchose battent leur plein à Lisbonne, une interprète qui chanteit de la bonne musique, elle, vient de replier son pébroque, game over contre le crabe. Rose Laurens est partie rejoindre sa Mamy Yoko à seulement 65 ans. Toi qui étais amoureuse d’une terre sauvage où les sorciers vaudous t’ont peint le visage, on est triste quand tu pars…

Injuste, car les répétitions du baisodrome paneuropéen de la canzonetta chiante ont débuté hier, au moment même où les orages et les violentes pluies se sont abattues en France. Relation de cause à effet, vraisemblablement…

Déjà que c’était pénible en audio, imaginez de vous fader en prime les costumes ringards, les trombines de pétasses de concours, les poses de tafioles de compétition avec une demi-douzaine de balais dans le derche, les illuminations putassières, les mises en scènes racoleuses et les interprétations pas toujours justes…

Il fallait s’y attendre, Israël, qui fait la course aux bookmakers en tête , s’est vautré aux répétitions… Ce qui confirme a priori l’incontournable habitude des eurofans de miser à coup sûr sur une chanson qui se viande… Enfin, qui se viande moins gravement que le candidat tchèque qui s’est pété le dos en faisant une acrobatie et a dû être hospitalisé, espérons sans trop de conséquences…

Bizarre, en général à l’Eurovision, les candidats mâles se font casser le cul, Mikolas Josef a préféré se péter le dos… Question de goût… ou souci d’hémorroïdes, visiblement…

Puisqu’on cause Cage aux Folles et autres froufroutages de tarlouzes, la question se pose : le 1er mai sera-t-il gay ? Ça va défiler à tout va (défiler, hein, pas enfiler…) dans tous les azimuts de la capitale… Le FN en hommage à Jeanne d’Arc (un bouldogue blond avec une pucelle, si ça fait pas gay, ça…) ; Chonchon et ses camarades (là aussi, ça fait atelier de couture…) ; la CGT, bien entendu avec son chef de file Martinez (à une lettre près, ça fait martinet, toujours apprécié avec le bonnet de Mickey et les combinaisons latex)… Bref, tout cela va être coloré, à grands coups de moulebite à paillettes, de boas froufrouttants et de plume dans le derche… Ben quoi, c’est pas la Gay Pride ?? Pourtant, on dit traditionnellement « au premier mai, change de peau, pédé »… Ou alors mue, gay (ou muguet quand on a de l’ortograffe…)

Mais le 30 avril est eurovisuel. En effet, en 1994, l’Irlande réussit, à domicile, l’impensable passe de trois et gagne pour la sixième fois (et le troisième année consécutive) le Concours avec une bluette ronronnante que tout le monde oubliera sitôt le concours terminé… Et toujours en Irlande, en 1988, une jeune canadienne de 20 ans remporte la compétition pour la Suisse par une avance d’un seul point sur un solide blond britannique, et distance une luxembourgeoise déjà gueularde, Lara Fabian, et un français qui se prétendait « Chanteur de charme », Gérard Lenorman… Le Petit Prince de la Chanson, avec son air de Pierrot Lunaire ayant fumé la pelouse, chanteur de charme… Autant prétendre Christophe Maé ténor et Zaz soprano colorature…

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vendredi 27 avril 2018

Brèves du 27 Avril 2018

« Dans un pays de tous les temps
« Vit la plus belle des abeilles
« Que l'on ait vu depuis longtemps
« S'envoler à travers le ciel
« Cette petite abeille porte le nom de Maya
« Petite oui mais espiègle Maya ! »…

Maya pesticidée, Maya monsantisée, mais Maya libérée !

La petit abeille qui fit les belles après-midi des mioches des seventies sur la première chaîne de la télévision française peut se détendre et se rouler un tarpé d’afghane après son double rail de coke, elle est d’ores et déjà moins fragilisée et menacée depuis l’autorisation de l’interdiction par l’Europe de plusieurs néonicotinoïdes…

Voila nos productrices de miel tranquilles, maintenant que les vilains néonicotinoïdes iront se faire répandre ailleurs qu’en Europe. On va pouvoir les écraser peinard, ces saletés bourdonnantes qui viennent nous les briser menu durant nos estivales et si méritées siestes…

Oui, je suis chié de prêcher à la fois la protection et la destruction de nos vaillantes abeilles, un peu à l’instar d’un imam qui préconiserait à la fois la consommation de porc halal et la sodomie sobre mais implacable lors du shabbat dans les mosquées judaïques… Le Coran alternatif, quoi…

Il est parfois bon de réconcilier l’irréconciliable, l’eau et l’huile , le Ying et le Yang, papa dans maman, Olivier Minne dans Willy Rovelli… Et peut-être même la Corée du Nord et la Corée du Sud.

Les éternels frères ennemis semblent s’être retiré le balai dans le fion qu’ils gardaient depuis si longtemps et, signe indéniable de dégel propice à la fonte des balayettes dans le derche, le démocrate dictateur Kim Jong-Un a franchi la frontière pour serre la paluche du bridé du sud. Je ne sais pas ce qu’ils lui ont fait fumer, mais c’est drôlement efficace !

Ça n’a l’air de rien, mais saviez-vous que Kim Jong-Un trimballe toujours avec lui ses toilettes personnelles et qu’il ne fait jamais flotter son rondin autre part que dans ses tinettes à lui. Parce qu’il a la trouille qu’on récupère ses étrons et qu’on puisse en les analysant en déduire des choses sur sa santé, son mode d’alimentation… Y a quand même de sacrés tracassés de par le vaste monde…

A parler de brindzingues, autant se débarrasser du Connard à l’orange, qui en a terminé avec le Mari-à-Brigitte, qu’il a renvoyé bien gentiment d’une tape sur le cucul faire mumuse avec ses retraités, ses cheminots et ses grévistes… Manu qui a laissé un gland en Amérique… Non pas qu’il se soit fait couper le sulfateur à chantilly, mais en plantant un chêne avec Donald… Quelle gueule ça avait, un chêne planté par deux glands sous le regards de leurs greluches qui rejouaient pour l’une « j’me suis faite opérer du souris et ça a loupé » et pour l’autre « chéri, j’ai une descente d’organes, ramène la pelleteuse et un rouleau de gros scotch »…

Donald se marrera nettement moins avec Encula Merkel, toujours aussi joyeuse qu’une saucisse bavaroise esseulée sur un barbecue moldslovaque éteint, qu’il reçoit avec fastes et embrassades en moins… Ah ben Encula, c’est pas le genre de gonzesses que t’attrapes par la chatte, à moins de vouloir finir avec un dentier en plus et une couille en moins…

Lui, par contre, a intérêt à en avoir au cul, et pas forcément celles de son voisin… Ce septuagénaire nordique a été interpellé alors qu’il se faisait coulisser la fricadelle à jus, nu, en haut d’un arbre… Quand je vous dis qu’ils sont perchés dans le Ch’Nord…

Au Royaume-Uni, ils ne sont pas en meilleur état non plus… Dans un pays où la météo est encore plus dégueulasse qu’en Bretagne, c’est vous dire, où l’on fait bouillir le rôti et rôtir la bouillie, où le brouillard est aussi dégueulasse que le slip de julien Doré après une partouze et où la Couine ressemble à une grosse meringue ripolinée avec un surplus de peinture des Ponts et Chaussées ; il se trouver encore des gens pour prénommer leur rejeton Louis…

Le royal moutard a donc été prénommé Louis, ce qui est d’un goût exquis quand on sait que nombre de Louis de royale extraction ont été raccourci d’une tête…

La gaffe, quoi… Et Lagaf’, on le retrouvera bientôt aux prises avec une montagne de muscles qui aime la vipère de calbut et un échantillon de teigneuse, enfermés dans un Fort fort ancien… Si vous kiffez votre race en matant des films de gladiateurs, vous allez ruinez un slob en suivant la nouvelle saison de Fort Boyard… Sauf si Lagaf’ raconte des blagues ou s’il nous fait un remix de la Zoubida…

Lui non plus, ses blagues, ou prétendues telles, ne faisaient pas rire et ça ne l’empêchait pas de les enchaîner… La plus gratinée étant son élection en mai 2012. Le Porcinet sudoripare à cravate de traviole ne désempare pas et persiste dans son rôle navrant de Monsieur Petites-blagues avec sa dernière trouvaille, un « Macron, c’est pas le Président des riches mais le Président des très riches » qui fait s’étrangler le Grand Doudou, qui fustigé l’amertume de Hollandouille.

François, amer ? Il l’a goûté, le Doudou ? Je pensais qu’il avait des prédilections plus raffinées en matière de mecs, mais bon…

A causer de raffinitudes élégantes, un mot (plutôt qu’un doigt) du type qui avait fait un doigt d’honneur à un radar, et qui a été relaxé des fins des poursuites d’outrage. L’outrage à une machine n’existe pas, pas plus que n’existe en droit français l’outrage à personne par extension. A moins que l’extension ne soit celle de votre slip…

Et comme l’on cause de cochoncetés intraslipesques, nul doute que le scoop suivant va faire mouiller tout plein d’admirateurs transis et de fans inconsolables de leur séparation… Après trente-cinq années de silence discographique, le groupe ABBA a enregistré deux nouveaux titres… Et la nouvelle fuite à quelques jours de l’Eurovision… C’est pas comme si on allait les revoir en exclusivité à l’entracte… Mais noooon !

ABBA reformé, cela semblait aussi improbable qu’une sixième victoire française à l’Eurovision… Eh bien, il ne reste plus à MadameMonsieur de revenir couronnés de la tiare Eurovision de Lisbonne afin qu’on puisse leur dire Mercy… Loin de moi toute idée de triomphalisme précoce (on sait ce que ça a donné en 2011) ou de défaitisme chronique, mais la soupe hexagonale plaît aux bookmakers anglais qui placent la France troisième… Faut dire que quand on connaît la boustifaille british, on raffole de la soupe française…

Advienne que pourra et puisque Mercy a su rester à flot, gageons que son allégorie ne devrait pas trop prednre l’eau…

Pour éviter de sombrer, au lieu de faire appel à Gaultier pour les costumes, on aurait dû faire confiance à Fabien Gilot, né le 27 avril 1984 pour nous apprendre à nager à contre-courant. Et question nage, il en connaît un rayon, en tant que nageur en moulebite à poutre apparente patenté, et champion olympique en 2012 avec ses copines Amaury Leveaux, Clément Lefert et Yannick Agnel… Par contre, s’il veut nous apprendre à nager à la verticale eurovisuellement parlant, on ne lui dira pas Mercy…

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mardi 24 avril 2018

Brèves du 24 Avril 2018

« Le malheur des uns fait le bonheur des autres »… Je ne vous ferai pas l’injure matinale de vous rappeler l’origine de cette formule (pour les abonnés aux "Ch’tis à Mykonos" et autres membres du Denise Fabre Fan Club, ce n’est pas uniquement le titre d’une chanson de Frédéric Château)… Elle sied assez bien à la situation actuelle non ? Car nous avons vécu hier une journée historique, un de ces jours à marquer d’une pierre blanche tant il a soulevé des espoirs enfouis et fait s’abattre des chapes de plomb sur certaines épaules… Un de ces moments d’histoire qu’on est content d’avoir vécu en direct et dont on se souviendra avec émotion l’âge venu, l’Alzheimer en bandoulière et la bave aux lèvres…

Oui, hier, le Royaume-Uni, que dis-je, le monde entier a vécu une journée historique…

Vous l’avez sans doute appris par la télévision (en direct ou en différé puisque rediffusé en boucle jusqu’à la nausée par les chaînes info) ou par la radio, et vous avez alors senti monter les larmes, de joie, d’émotion, de colère ou parce qu’un moucheron venait de faire du crash-test sous votre paupière…

Kate Middleton a démoulé le gluant ! Ce qui est une chose des plus banales pour des millions de femmes à travers le monde devient la dernière des bravoures, la plus héroïques des besognes dès que la parturiente a la chance de péter dans la soie, de siroter du champagne millésimé de derrière les fagots et de frivoliser sous les ors de la monarchie pluriséculaire.

La rosbif a mis bas, et on va nous lâcher la grappe durant quelques jours, le temps de lui faire rentrer tout ce qui était sorti en même temps que le royal avorton, de la plâtrer façon Ciments Lafarge afin qu’elle ne ressemble pas à Régine un lendemain de quadruple pontage coronarien sans anesthésie, et de s’assurer qu’elle ne va pas nous faire un baby-blues…

Après la phase du démoulage du moutard, viendra celle de la révélation quasi-lourdesque du prénom de la tête de fion qui va vivre avec une cuillère d’argent dans le bac. Et là, les bookmakers s’en donnent à cœur-joie tandis que Stéphane Bern ne débande plus depuis hier matin… Non pas qu’il soit tombé sur le pressbook de photos cochonnes d’OIivier Minne, mais tout ce qui est gelée royale l’envoie d’un grand coup de latte dans le derche au nirvana des flagorneurs de royauté.

Il paraît que la Reine, Bébéth II, aurait commenté la naissance de cette bouche de plus à nourrir par un « encore un qui va mouiller ses couches et qu’on va nourrir à la bouillie ». Royale allusion au Prince Consort ?

Du Prince qu’on sort pour aérer la pièce, on passe sans transition (du coq à l’âne c’est ce qu’il aime même si on le traite de zoophile) à notre Jupitérien Présidentiel, qui s’est envoyé en l’air avec Brigitte récemment. Uniquement pour aller voir le Connard à l’orange et sa beauté plastique, y a bien longtemps que Brigitte est en jachère et qu’il faut y aller au marteau-piqueur pour visiter l’équivalent intime des grottes de Lascaux…

Il était ravi-content notre Président, ce n’est pas tous les jours qu’on prend un si gros navion pour faire autant de kilomètres ! Et pis Brigitte lui avait promis que s’il se tenait bien pendant le vol, il aurait une sucette à l’arrivée. Autant vous dire qu’on a frôlé l’accident diplomatique lorsque Manu a débarqué de l’avion le bitoniau à l’air en cherchant Justin partout…

Il avait pourtant fort à faire ailleurs, Trou-d’eau… Avec une camionnette-bélier qui fonce délibérément dans la foule et fait un strike de dix quilles déquillées et quinze amochées, on a pas franchement l’esprit à la gaudriole et le slip qui réclame le couloir à Bounty…

Et là, je salue bien bas la conscience professionnelle de tous nos journaleux et de nos radioteurs hexagonaux qui n’ont pas une seule fois émis le soupçon d’hypothèse d’un acte terroriste. Ben alors, les gars, on a un coup de mou comme quand BHL aperçoit Arielle à oilpé ? Vous, d’habitude si prompts à balancer les grandes trames angoissantes sur la montée de la menace terroriste et des exactions des enturbannés dès qu’une vioque se fait bousculer au métro Pyramides… Ah, évidemment, Toronto, c’est loin de chez nous, et à moins d’être un fondu de poutine et un drogué du sirop d’érable, ça vous en touche une sans faire remuer l’autre…

Ça aussi, ça nous en fait tressailler une sans que l’équilibre slipesque de nos réserves ADN n’en soit bouleversé. Salah Abdeslam vient d’être condamné à Belgique à 20 ans de trou, pour une fusillade en Belgique. Et dire que c’était le mec qui voulait se faire sauter en public… Ben il aura vingt ans pour se faire introduire en prison… Autant vous dire que c’est râpé pour les soixante-dix vierges… Enfin, au moins de ce côté-là…

Ne croyez pas cependant que les amateurs de couscoussières et de merguez ont le monopole du tagada-tsoin-tsoin par la porte arrière, puisque la religion catholique se fait depuis quelques années une spécialité de l’élargissement du cercle des fidèles, et plus particulièrement des enfants de chœur. Encore une affaire de touche-pipi et de pousse-caca à Amiens avec deux prêtres pédophiles qui font trembler l’évêché… Ah, parce qu’ils faisaient ça dans les chiottes plutôt qua dans la sacristie ?

Lui, à part le Bon Dieu, on ne voit pas ce qui pourrait enrayer sa chute. Vincent Bolloré, qui a si opportunément laissé sa place aux manettes de son empire à son fiston voici quelques jours, A été placé en garde à vue pour des affaires d’argent pas propre et de malversations encore plus sales… Le fiston a intérêt à avoir le nez bouché, pour continuer à s’asseoir sur un trône qui empeste à ce point la merde…

Lui non plus, il ne sent pas la rose, et encore moins le thé à la menthe… Jawad Bendaoud, le logeur le plus con de toute la galaxie, avec pourtant le cœur sur la main puisqu’il aime rendre service, a rangé son cœur pour mettre la main dans la gueule de son ex-compagne, et accessoirement la menacer de mort, parce qu’elles aiment ça, ces chiennes… Le voila reparti à la case garde-à-vue… A croire qu’il est raide dingue d’un policier et qu’il ne peut le voir qu’ainsi… Y en a qui sont rendus à midi pile à la vue d’un uniforme…

Par contre, la vue d’Elodie Gossuin, ex-dinde de la basse-cour De Fontenay vous nous mettre à six heures trente, le 12 mai prochain vers les minuit… C’est encore à elle que France 2 a fait appel pour donner les votes français lors du Grand Concours de l’Euromachinchose… Mais elle n’en a pas marre d’être bête, elle ? Depuis son débile « Youhouhouhou » en 2016, on aurait tendance à la fuir comme la peste… Mais il faut croire que c’est dans les vieux pots…

Et puis, aux grands maux, les grands remèdes ! Et ça, les policiers français savent faire ! Pour empêcher un mec apparemment déprimé de se suicider, un Einstein de la Maison Poulaga lui tire deux balles dans les genoux… Depuis quand on se suicide avec les genoux ? A première vue l’apprenti-suicidaire veut se faire euthanasier, vu qu’il s’est fait bousiller les rotules… A croire que le flic aimait la chanson de Salvador « J’aime tes g’noux »… Vraiment un nid de Prix Nobel là-haut… Mais évitons de généraliser, comme disait le cancer de Desproges…

Et puis, ne dit-on pas qu’une hirondelle ne fait le printemps… D’ailleurs, elle m’énerve, cette expression débile. Elle ne fait pas non plus les spaghettis bolognaise, pas plus que le repassage et encore moins le torchage des gniards. En fait, ça branle pas grand-chose, une hirondelle…

Non mais allo quoi ! Ou encore « Halo halo » si vous avez des velléités de causer le serbo-croate comme à Sarajevo, c’est le titre de la chanson yougoslave interprété par le trio Aska au Concours Eurovision de la Chanson 1982, qui se déroula le 24 avril à Harrogate, le trouduc britannique à l’instar de Saint-Ploumenac’h Daoulas-le-Bas en Bretagne, et qui consacra l’une des pires guimauves eurovisuelles, un teuton « Ein bißchen Freiden » suicidogène. Le bonheur des uns fait le malheur (auditif) des autres…

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