« Les gens m’appellent l’idole des chimios,
« Il en est même qui m’perfusent,
« Mais ils ne savent pas dans mon lit,
« Que parfois je m’oublie… »
Et il y a encore des média en France qui osent parler
de la sécheresse et du hache-tague BalanceTonPorcQuiABalancéLaPurée, alors que
se noue une catastrophe nationale qui risque de faire catapulter sur la
mauvaise rive de l’Achéron la gloire hexagonale la plus populaire depuis les origines
de notre société moderne !
Qu’on les empale par le mauvais côté, qu’on les
décapite à l’épluche-patates émoussé et qu’on promène l’occiput sanguinolent
sur une pique aux quatre coins de l’Héxagone façon Princesse de Lamballe !
Oser nous beurrer une énième fois la raie avec les
atermoiements fadasses des enfoirés de gauche, les hésitations horripilantes
des vendus de droite et les postures de faux-cul professionnel du Trombineur de
Vieilles Couscoussières ! Alors que nous préparons sans le savoir, dans le
secret de l’inconscient oublié, les obsèques nationales du septième côté de
notre Hexagone national !
La rumeur avait enflé, mais ne s’était pas généralisé,
à l’instar de son cancer. Jean-Philippe Smet avait reconnu en mars dernier être
pincé par le crabe, mais étant efficacement soigné, ses jours ne devaient pas
être en danger. C’est ce que disait Baschung aux Victoires de la Musique 2009…
On espérait cependant que notre Jojo national s’en sorte, et vu son historique
de boisson et de clope, son crabe a dû se choper illico une cirrhose au
dix-huitième degré…
Et là, on nous apprend sans aucun ménagement, sans la
moindre précaution d’usage, comme un « clic » de ceinture de sécurité
avant un choc frontal à cent à l’heure, que notre idole des jaunes serait très
affaibli, et ne quitterait pratiquement plus son domicile…
Ce n’est déjà plus Johnny Hallyday, mais Johnny Alité…
C’est La Ti-a Ti-a qui risque de faire la gueule si
mamour clapote aux marrons glacés nouveaux. Et pourtant, elle rajeunira
instantanément, puisqu’elle aura cessé de se prendre un coup de vieux…
Johnny Hallyday, tout i-conne nationale de la
culturation et de l’intelligensitude à la française qu’il soit, n’est cependant
pas un exemple pour les ligues antialcooliques, les associations antidrogue et
pour Marifolle Touteraide. Gainsbourg passerait presque pour un mec clean… Et
pourtant, le danger n’est pas là.
Fumez trois paquets de Marlboro rouge sans filtre par
jour, humectez-vous l’arrière-gorge avec des bidons entiers de Chivas et
repoudrez-vous le nez avec des kilos de farine… Mais surtout, surtout !,
n’utilisez plus de beurre !
Vous qui vouliez en des temps antédiluviens, des
lustres pré-macroniens, ou des décades où l’on ne connaissait ni Méchancon ni
Zaz (époque bénie de tous les Dieux de l’Olympe !), le beurre, l’argent du
beur et le sourire de la crémière (à défaut de sa crèmerie cachée dans un
sloggi à fleurettes roses), vous allez couiner votre race comme à l’avant-première
du dernier album de Nolwenn : nous entrons dans une pénurie de beurre !
Vous
irez donc vous faire cuire un steak à l’huile, voire au grill si votre embonpoint
vous contraint à pisser avec le recours à une pince à cornichons, une tuile
creuse et un rétroviseur ! Vous vous enculerez à sec même si vous rêviez d’incarner
Maria Schneider dans l’ultime paso-doble à Paname ! Vous ferez des gâteaux
qui accrochent au moule et que vous découperez à la tronçonneuse (ce qui ne
changera guère, vu qu’à l’habitude, c’est à la machette…).
La
France est en pénurie de beurre, et je plains déjà tous les gamins qui vont
devoir s’enfiler des quatre-quarts au goût de distillat de pétrole parce que
maman, croyant que ça coulisserait aussi bien que l’andouillette paternelle, a
flanqué dix centilitres de vaseline au fond du moule…
On
va encore une fois m’accuser de ressortir du placard tout ce qu’il y a de plus
ringard, des antiquités antédiluviennes de l’ère pré-Sapritch aux premiers
78-tours de Mireille Mathieu en passant par le dernier film réussi d’Alain
Delon (contemporain de l’apparition du cinéma parlant), mais j’y suis
douloureusement acculé (oh oui ! oh oui !! Accule-moi bien à
fond ! Envoie-moi au septième ciel côtoyer Vénus et Nirvana réunis d’un
grand coup de rein libérateur ! Colle-moi au mur et fouraille-moi le
corridor à prouts de ton tournevis à vérin hydraulique et purée concentrée
intégrée !, comme aurait dit dans un râle de plaisir inassouvi Christophe
Willem à Manu Moire, ou Zahia au Picasso des connasses en shorts, quoique dans
ce dernier cas, c’eût été plus proche de « Ziva oh voui je viens, nardine,
avale salope… »)…
J’y
suis douloureusement acculé, car il n’est un secret pour personne, surtout
depuis le 98ème retour scénique de Charles Aznavour, que ce sont dans les vieux
pots qu’on fait les meilleures soupes. Bon, quand on voit Catherine Deneuve et Guy
Bedos, on se dit que certaines soupières doivent surir le potage…
Et
ce soir, c’est soupe à la grimace pour les amateurs de hard-rock… George Young,
le mentor du groupe AC/DC est décédé ce lundi, à soixante-dix ans. Après AC/DC,
AD/CD…
Lui,
ce n’est définitivement pas une bonne soupe, ni une vieille soupière, à la
limite un bouillon aigre dans une vieille savate reniflant le panard à trois
lieues à la ronde… Jul, le serial-violeur de la langue française, a été placé
en garde à vue à Marseille, suite à un excès de vitesse et une fumette qui fait
rire, son passager avait en outre sur lui une arme et du cannabis… Qui sont
classés « bagages à main » dans la cité phocéenne… On aurait pourtant
dû le mettre en examen depuis longtemps, pour agression sonore tympanique
habituelle…
Et
dire qu’on gazouille sur les réseaux sociaux pour vous apprendre de telles
futilités ! L’AFP en est réduite à faire les fonds de tiroirs en grattant
à la lime à ongles… La preuve, elle a balancé une dépêche informant que Nemo, l’élyséen
clébard, avait uriné sur l’une des cheminées du Palais… Par contre, pas un mot
quand Brigitte s’oublie sur les canapés ou quand Manu tâche la moquette pendant
une visite du Doudou…
L’inanité
transparente de l’information non-informative poussée à l’extrême… Et l’on
pourrait faire encore plus fort avec l’annonce de la fin de la vie politique (si
tant est qu’elle en ait eu une) de Christine Boutin, soixante-treize balais aux
crucifix consacrés nouveaux, après quarante ans de défense aveugle du
conservatisme catholique, et autant d’années de bides, de déclarations
scandaleuses et de bêtise intégrale… Ah, se faire gazer à distance, ça n’arrange
pas l’intellect…
Leur
intellect à eux ne devait certainement pas dépasser la moyenne des
téléspectateurs d’une émission de téléréalité, autant dire frôler le négatif…
Ces toulousains doivent avoir du cassoulet pas frais dans la boîte crânienne
pour vouloir appeler leur enfant « Jihad »… Et pourquoi pas « Boulon
de douze », « Brémouzard à favouille sous-glissante », ou encore
« Septuagésime », « Coloquinte » ou « Pentecôte » ?
Ça c’est un truc à faire mouiller Titine Boutin…
Et
le 23 octobre 1958, dans l'épisode des aventures de Johan et Pirlouit « La
flûte à six trous », prépublié dans Le Journal de Spirou, on rencontre une
peuplade de lutins bleus à bonnets blancs vivant dans un village de champignons
et parlant un langage particulier, les Schtroumpfs, nés de la plume de Peyo. Ça
m’en schtroumpfe un coin !
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