vendredi 20 octobre 2017

Brèves du 20 Octobre 2017

« A Madame la solitude, j’ai tordu le cou,
« A Monsieur l’ennui, j’ai asséné un mauvais coup,
« L’aventure était au coin de ma rue, mais je ne le savais pas,
« Un chagrin peut se cacher dans un joli décor,
« Et le drame bien souvent, ressemble au feu qui dort… »

La voix était badine, espiègle, et semblait danser sur la musique volontairement retro de Claude Bolling… C’était sur nos écrans couleurs en 819 lignes, il y a près de quarante ans, la chanson du générique de « Miss », une mini-série relatant les aventures haletantes d’une veuve de commissaire de police se découvrant une âme de détective. Avec dans le rôle-titre, l’une de toutes dernières icones du cinéma français, Danielle Darrieux…

L’éternelle Miss du cinéma français, devenue une respectable centenaire, a rembobiné son dernier morceau de pellicule et s’est évaporée pour le paradis des acteurs. Et a provoqué évidemment l’avalanche d’hommages émus et de nécrologies attristées qui la bombardent évidemment comme la plus grande actrice depuis Polaire et la plus irremplaçable…

Evidemment, il faut garder en mémoire les grands films qu’elle tourna sans pour autant se masquer la face du voyage à Berlin qu’elle fit durant la dernière guerre. Est-ce cela qui la poussa à incarner une résistante cherchant à venger la mort du chef d’un réseau abattu par la Gestapo dans « Marie-Octobre » ?

Forte d’une carrière de plus de soixante -dix ans, Danielle Darrieux aura pu tout jouer, de la jeunette à la vioque, et aura aussi gravé quelques microsillons charmants, qui pourraient en rabattre à bien des pétasses à dégueulis de tripes qu’on entend beugler sur les antennes…

Merci, Léon Zitrone pour cet éloge funèbre en direct de la Mère Lachaise, le cercueil de Jean-Claude Brialy, et retour aux studios pour la suite de l’actualité de ce vendredi, traditionnellement jour du poisson, où l’on balance encore plus que les autres jours ton porc et toute autre nourriture carnée…

Je connaissais le porc au caramel, fort gouté des faces de citrons chaudasses, ce qui nécessite que le monsieur nous fasse un bon diabète ; mais j’avoue ma méconnaissance du porc au sirop d’érable, variante canadienne brillamment incarnée par Gilbert Rozon, lui aussi rattrapé par des dénonciations de harcèlement.

Le créateur du festival « Juste pour rire » aura juste eu le temps de le rebaptiser « Juste pour jouir ». Là, c’est plus hache-tague BalanceTonPorc, mais BalanceTaPurée…

Il y a trente ans, « elle voit des nains partout », il y a deux décennies, elle voit des pédophiles partout, merci à Marc Dutroux, et aujourd’hui, elle va voir des porcs partout… Et dans cinq ans, elles viendront se plaindre que tous les hommes sont devenus pédés…

Elle, elle fut la madone indéboulonnable (et pourtant dévissée vitesse grand V) de l’actualité télévisée du week-end, avec sa perruque craspec, ses poses rappelant la position 69 du Kama-Sutra pour les Nuls et son épaisseur qui faisait se questionner les foules : est-ce que la lumière s’éclaire à l’intérieur quand elle ouvre la bouche ?

Claire Chazal revient à la télévision, pour faire admirer son nouveau lifting qui lui aura remonté le tablier de sapeur au niveau des amygdales, et remplacer en « one shot » Christine Angot sur le plateau de Ruquier. C’est définitivement la meilleure nouvelle des onze saisons de l’interminable émission, même si Claire est fichue de trouver une certaine amertume à du beurre doux désaromatisé…

Quand on sait que Naulleau, le nounours mal léché, était lui aussi un one shot… La mal baissée caractérielle devrait peut-être descendre voir le service comptabilité…

C’est semble-t-il la saison des retours, et pas toujours les meilleurs, puisque la comédie musicale qui avait fait pleurer le public, mais pas forcément de joie, « Le Roi Soleil », revient sur les planches…

Cette grosse bouffonnerie avait permis, lors de sa première création, voici dix ans, de découvrir Emmanuel Moire et Christophe Maé, les nouvelles pestes brunes et buboniques de la chanson française… Et accessoirement de nous faire saigner les tympans avec la fameuse scie « Je fais de toi mon essentiel »…

Mais si, rappelez-vous : « Je fais de toi mon essentiel, Tu nous vénères parmi les zobs »…

A remonter (dans tous les sens du terme puisque Kamel Ouali en est, je veux dire, de la nouvelle équipe) la chose, tachez de faire correspondre les rôles et les chanteurs. Lors de la première mouture, ils avaient donné le rôle de Monsieur, une folle tordue, à Maé alors que Moire, qui était fait pour ça, se tapait Louis XIV…

Parmi les retours d’âge voir de bâton, on aura évité le retour de Jamel, à qui l’on aurait proposé d’être secrétaire d’état dans le Gouvernement du Grand Doudou. Vous me direz qu’à avoir des guignols au Gouvernement, autant faire appel à un spécialiste… Mais où l’aurions-nous mis ? (Non, Guy-Louis, pas dans les toilettes, il n’est pas encore chef de cabinet) Secrétaire d’Etat aux Invalides ? Secrétaire d’Etat des bras cassés ? Perso, j’aurais plutôt vu Secrétaire d’Etat aux Casinos, à cause du bandit manchot…

En parlant de machine à sous, lui, il veut nous faire le jackpot à chaque fois. Jamais à court d’une idée qu’elle sera forcément géniale parce que Brigitte a aimé, le jupitérien locataire de l’Elysée souhaite que l’on commémore le cinquantenaire de Mai 1968, peut-être parce que cela correspond au départ à la retraire de sa femme…

Qui sait, vu l’état d’esprit des français, Manu aura droit aux pavés en mai prochain, mais pas forcément en guise de commémoration du mouvement étudiant…

Et dire que les contestataires de l’époque sont les grabataires d’aujourd’hui… Parqués dans des maisons de retraite où il est fréquent de rationner la nourriture pour économiser… Facile à réaliser, vous confisquez les dentiers ou vous les planquez en jouant au jeu « pas de dents, pas de tapioca »…

Quant à eux, leur jeu n’est plus drôle, et si je n’étais d’une correction extrême, j’irai jusqu’à dire qu’ils sont rompe-cojones, le duo de fortes têtes catalano-espagnoles. C’est pas bientôt fini, ce pénible jeu pour savoir qui a le plus gros chorizo ? Ça en devient complètement absurde…

Quant Marinette, elle est en train de nous virer chat noir de la politique. Le bouledogue blond s’est ramassée comme une grosse merde au débat présidentiel, se mange déconfiture sur branlée dans les urnes et sur les plateaux télévisés… Et lors de son show à L’Emission Politique, elle a enregistré la plus mauvaise audience de l’émission… Hanouna devrait penser à l’inviter, ça assainirait le PAF…

Et le 20 octobre 1955 naissait à Nice celui qui allait devenir le présentateur mythique du non moins mythique Top 50 sur Canal +, Marc Toesca, et son fameux « Salut les p’tits clous », en hommage à un courrier reçu au nom de « Marteau Esca »… Fallait pas se frapper pour si peu… 


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