« A
Madame la solitude, j’ai tordu le cou,
« A
Monsieur l’ennui, j’ai asséné un mauvais coup,
« L’aventure
était au coin de ma rue, mais je ne le savais pas,
« Un
chagrin peut se cacher dans un joli décor,
« Et
le drame bien souvent, ressemble au feu qui dort… »
La
voix était badine, espiègle, et semblait danser sur la musique volontairement
retro de Claude Bolling… C’était sur nos écrans couleurs en 819 lignes, il y a
près de quarante ans, la chanson du générique de « Miss », une
mini-série relatant les aventures haletantes d’une veuve de commissaire de
police se découvrant une âme de détective. Avec dans le rôle-titre, l’une de
toutes dernières icones du cinéma français, Danielle Darrieux…
L’éternelle
Miss du cinéma français, devenue une respectable centenaire, a rembobiné son
dernier morceau de pellicule et s’est évaporée pour le paradis des acteurs. Et
a provoqué évidemment l’avalanche d’hommages émus et de nécrologies attristées
qui la bombardent évidemment comme la plus grande actrice depuis Polaire et la
plus irremplaçable…
Evidemment,
il faut garder en mémoire les grands films qu’elle tourna sans pour autant se
masquer la face du voyage à Berlin qu’elle fit durant la dernière guerre.
Est-ce cela qui la poussa à incarner une résistante cherchant à venger la mort
du chef d’un réseau abattu par la Gestapo dans « Marie-Octobre » ?
Forte
d’une carrière de plus de soixante -dix ans, Danielle Darrieux aura pu tout
jouer, de la jeunette à la vioque, et aura aussi gravé quelques microsillons
charmants, qui pourraient en rabattre à bien des pétasses à dégueulis de tripes
qu’on entend beugler sur les antennes…
Merci,
Léon Zitrone pour cet éloge funèbre en direct de la Mère Lachaise, le cercueil
de Jean-Claude Brialy, et retour aux studios pour la suite de l’actualité de ce
vendredi, traditionnellement jour du poisson, où l’on balance encore plus que
les autres jours ton porc et toute autre nourriture carnée…
Je
connaissais le porc au caramel, fort gouté des faces de citrons chaudasses, ce
qui nécessite que le monsieur nous fasse un bon diabète ; mais j’avoue ma
méconnaissance du porc au sirop d’érable, variante canadienne brillamment incarnée
par Gilbert Rozon, lui aussi rattrapé par des dénonciations de harcèlement.
Le
créateur du festival « Juste pour rire » aura juste eu le temps de le
rebaptiser « Juste pour jouir ». Là, c’est plus hache-tague
BalanceTonPorc, mais BalanceTaPurée…
Il
y a trente ans, « elle voit des nains partout », il y a deux
décennies, elle voit des pédophiles partout, merci à Marc Dutroux, et aujourd’hui,
elle va voir des porcs partout… Et dans cinq ans, elles viendront se plaindre
que tous les hommes sont devenus pédés…
Elle,
elle fut la madone indéboulonnable (et pourtant dévissée vitesse grand V) de l’actualité
télévisée du week-end, avec sa perruque craspec, ses poses rappelant la position
69 du Kama-Sutra pour les Nuls et son épaisseur qui faisait se questionner les
foules : est-ce que la lumière s’éclaire à l’intérieur quand elle ouvre la
bouche ?
Claire
Chazal revient à la télévision, pour faire admirer son nouveau lifting qui lui
aura remonté le tablier de sapeur au niveau des amygdales, et remplacer en « one
shot » Christine Angot sur le plateau de Ruquier. C’est définitivement la
meilleure nouvelle des onze saisons de l’interminable émission, même si Claire
est fichue de trouver une certaine amertume à du beurre doux désaromatisé…
Quand
on sait que Naulleau, le nounours mal léché, était lui aussi un one shot… La
mal baissée caractérielle devrait peut-être descendre voir le service
comptabilité…
C’est
semble-t-il la saison des retours, et pas toujours les meilleurs, puisque la
comédie musicale qui avait fait pleurer le public, mais pas forcément de joie, « Le
Roi Soleil », revient sur les planches…
Cette
grosse bouffonnerie avait permis, lors de sa première création, voici dix ans,
de découvrir Emmanuel Moire et Christophe Maé, les nouvelles pestes brunes et
buboniques de la chanson française… Et accessoirement de nous faire saigner les
tympans avec la fameuse scie « Je fais de toi mon essentiel »…
Mais
si, rappelez-vous : « Je fais de toi mon essentiel, Tu nous vénères
parmi les zobs »…
A
remonter (dans tous les sens du terme puisque Kamel Ouali en est, je veux dire,
de la nouvelle équipe) la chose, tachez de faire correspondre les rôles et les
chanteurs. Lors de la première mouture, ils avaient donné le rôle de Monsieur,
une folle tordue, à Maé alors que Moire, qui était fait pour ça, se tapait
Louis XIV…
Parmi
les retours d’âge voir de bâton, on aura évité le retour de Jamel, à qui l’on
aurait proposé d’être secrétaire d’état dans le Gouvernement du Grand Doudou. Vous
me direz qu’à avoir des guignols au Gouvernement, autant faire appel à un
spécialiste… Mais où l’aurions-nous mis ? (Non, Guy-Louis, pas dans les
toilettes, il n’est pas encore chef de cabinet) Secrétaire d’Etat aux Invalides ?
Secrétaire d’Etat des bras cassés ? Perso, j’aurais plutôt vu Secrétaire d’Etat
aux Casinos, à cause du bandit manchot…
En
parlant de machine à sous, lui, il veut nous faire le jackpot à chaque fois.
Jamais à court d’une idée qu’elle sera forcément géniale parce que Brigitte a
aimé, le jupitérien locataire de l’Elysée souhaite que l’on commémore le cinquantenaire
de Mai 1968, peut-être parce que cela correspond au départ à la retraire de sa
femme…
Qui
sait, vu l’état d’esprit des français, Manu aura droit aux pavés en mai
prochain, mais pas forcément en guise de commémoration du mouvement étudiant…
Et
dire que les contestataires de l’époque sont les grabataires d’aujourd’hui…
Parqués dans des maisons de retraite où il est fréquent de rationner la
nourriture pour économiser… Facile à réaliser, vous confisquez les dentiers ou
vous les planquez en jouant au jeu « pas de dents, pas de tapioca »…
Quant
à eux, leur jeu n’est plus drôle, et si je n’étais d’une correction extrême, j’irai
jusqu’à dire qu’ils sont rompe-cojones, le duo de fortes têtes
catalano-espagnoles. C’est pas bientôt fini, ce pénible jeu pour savoir qui a
le plus gros chorizo ? Ça en devient complètement absurde…
Quant
Marinette, elle est en train de nous virer chat noir de la politique. Le
bouledogue blond s’est ramassée comme une grosse merde au débat présidentiel,
se mange déconfiture sur branlée dans les urnes et sur les plateaux télévisés…
Et lors de son show à L’Emission Politique, elle a enregistré la plus mauvaise
audience de l’émission… Hanouna devrait penser à l’inviter, ça assainirait le
PAF…
Et
le 20 octobre 1955 naissait à Nice celui qui allait devenir le présentateur
mythique du non moins mythique Top 50 sur Canal +, Marc Toesca, et son fameux « Salut
les p’tits clous », en hommage à un courrier reçu au nom de « Marteau
Esca »… Fallait pas se frapper pour si peu…
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