jeudi 12 octobre 2017

Brèves du 12 Octobre 2017

« Een nieuwe dag, een nieuw schandaal »
« We zien geweld op het journaal »

A chaque jour suffit sa peine, me direz-vous, et il serait quasiment inhumain de vous infliger tous les jours une chronique, voire une introduction liminaire pour commencer les prémices du début à bas d’horreurs musicales et autres cucuteries norvégiennement eurovisuelles.

La mièvrerie ouvrant cette grosse pastille n’est pas norvégienne, non. J’ai pitié de vos esgourdes déjà rudement malmenées par les dernières bouses auditives produites par Carla Bruni (même si là, ce n’est pas le niveau sonore qui doit être incriminé) ou par Vincent Niclo (qu’on préfère, à l’instar de Raticha, avec une bonne grosse bite dans la bouche pour le faire taire…).

Elle est plus méridionale puisqu’elle déboule de Belgique flamande, et que par la voix d’une ex-égérie des Disques Flèche, Liliane Saint-Pierre, elle fut le porte-drapeau belge au Concours Eurovision 1987 sous le titre « Soldiers of love ».

Un nouveau jour, un nouveau scandale…

Pas la peine d’être abonné aux intarissables torche-culs du lundi pour faire sienne cette profession de foi aussi eurovisuelle qu’éculée. Il suffit d’entrouvrir les quotidiens nationaux et régionaux pour tomber dans la fosse à purin d’une actualité qui sent au moins aussi mauvais que les dessous d’une pisseuse prépubère négligente de son hygiène intime après un concert de Kendji Girac.

Avant, il importait de lire les grands auteurs, comme Sartre, ce qu’on put faire à une époque en lisant « Minute ». Pour un prix modeste, on avait à la fois les mains sales et la nausée…

Aujourd’hui, on se contente de se beliner l’abricot avec les malheurs grossis au microscope à balayage électronique de Véronique Genest, une ancienne égérie de Madrange qui s’est métamorphosée en pub vivante pour les jambonneaux Olida ; et se malaxer le sulfateur à chantilly devant les photos en moulebite d’une pseudo-vedette de la chanson qui a plus connu d’auditions couchées que de castings victorieux…

Et nul doute que Transes Dimanche, Ici Paris-ci et la ribambelle de titres onomatopées que même les apprenties coiffeuses décérébrées arrivent à déchiffrer au prix d’un demi-AVC se frottent d’ores et déjà les mains du lièvre levé par la chute de la maison Weinstein.

Si vous ne connaissez pas Harvey Weinstein, imaginez-vous un DSK amerloc en plus mafflu, mais la même lueur de vice visqueux et de libidinage prédateur et moisi que le trombineur de soubrette sofitelliennes…

Le producteur qui faisait tourner tout Hollywood l’a fait coucher aussi, apparemment… Maintenant qu’elles ont leurs bouches libres, un impressionnant aéropage d’actrices accusent le gros lard priapique de les avoir au mieux sexuellement agressées, voire violées pour obtenir d’abord une giclée puis des rôles…

Impartialement, le physique et les postures du mec ne plaident pas en sa faveur, on dirait plus le personnage du Gros Dégueulasse de Reiser que de Sacha Distel. Comble de la chose, ses agissements auraient été en partie couverts grâce à l’aide de Matt Damon et Russel Crowe… Comme s’ils n’arrivaient pas à choper par eux-mêmes…

Donc, il faut coucher pour réussir… Vous imaginez la tronche du producteur qui a fait enregistrer un disque à Sim, ou fait tourner Alice Sapritch ?

Elle et lui, ce n’est pas précisément France Paris et Ici Dimanche qui vont les allumer, mais peut-être plus le Caneton Déchaîné. Et il faut bien avouer qu’ils font tout pour que la Canard les dézingue façon Foire du Trône à chaque édition…

La fille à peine épilée de Chewbacca et le torche-derche d’El Tchon l’ont tellement ouverte pour débiter des conneries à bouffer de la bite par paquets de douze sans défaire l’emballage que désormais, c’est l’extinction de voix généralisée… Maintenant qu’on fouille dans leurs magouilles…

La Chili-con-carne avec supplément viande, outre ses arriérés vertigineux de cotisations professionnelles, aurait en outre de déclarer ses revenus à l’URSSAF… Allez, Raquel, avoue que t’es la sœur cachée du phobique administratif…

Quant à Alexis Faugères… euh non, Alexis Médoc… non plus, Alexis Corbière(s) (avec un nom de pinard, pas étonnant qu’il nous soule), le tringleur de la Chewbee-girl refuse tout net de quitter le logement social qu’il occupe. Pour un admirateur des pratiques gauchistes qui se pète les tendons à se la secouer avec les replays des discours de Maduro, ça fait tâche, non ? D’accord, ça fait ton sur ton…

Et il ne m’était pas permis de terminer cette chronique sans vous donner des nouvelles du Grand Concours Euromachinchose, dont vous vous contrecognez le coquillard à triple fréquence avec une demi-patte de Tripotanus enfariné à la Maïzena gros grain.

Après le demi-échec eurovisuel, et le plein bide commercial, du Con-de-l’Alma, France 2 ne désespère pas de rééditer l’agréable surprise d’Aminimir, et réchauffe la formule tr-s casse-gueule en France de la sélection nationale télévisée… Une usine à gaz qui va vouloir faire genre avec des graines de pétasse qui ne savent que dégueuler leurs tripes au travers de leur pharynx en corne de brune, et des invertis pur sucre qui miauleront des âneries mièvres en fellationnant le micro…

Et pour chapeauter tout ce petit monde ? Garou ! Le canadien à la voix de rocailles caverneuses a dû se ruiner les genoux pour obtenir le job, vu qu’il était sur la pente descendante de la popularité hexagonale… Ce qui n’a pas dû déplaire à Stéphane Bern, le Léon Zitrone 2.0, reconduit une année encore aux commentaires de la grande sauterie paneuropéenne en compagnie de Marianne James. Punaise, ils doivent avoir les réservoirs d’ADN secs comme des raisins de Corinthe à France 2…

Quant à lui, il aurait vraisemblablement adoré dater Jacques Chazot au carbone 14, depuis qu’il retrouva un bout d’un vieux tutu de la folle hystérique, sous l’Opéra, avec un gros trou de balle dedans… Sa voix de follasse vous agace peut-être quotidiennement sur Europe n° 1, mais il faut bien reconnaître que Franck Ferrand, né le 12 octobre 1967, sait vulgariser l’histoire sans la rendre putassière. Une sorte d’Alain Decaux version Place des Vosges, quoi…

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