vendredi 26 juillet 2013

Brèves du 26 juillet 2013



« Lenge leve livet, vi vet aldri hvor vi ender
Lenge leve troen på et liv »

Ah oui, évidemment, du norvégien eurovisuel des années 80 à pleins tubes le vendredi matin, ça fait toujours grincer les ratounes… Mais si l’on veut bien aller au-delà des miaulements de chattes nymphomanes des interprètes de cette chanson, les Dollie de Luxe qui se feront connaître en Europe suite au Concours Eurovision 1984 avec leurs reprises d’airs du grand répertoire à la sauce rock, les paroles ne sont pas de l’indigence généralement constatée pour les contributions norvégiennes à l’Eurovision.

« Vive la vie, nous ne savons jamais où nous finirons,
« Vive la croyance en la vie »…

Bon, ça ne vaut pas Rimbaud et Verlaine (les Zaza Napoli et Renato Baldi de la poésie), Montaigne et La Boétie, Saint-Exupéry et Sainte-Beuve, ou Nabila et Loana (les Seins-Exaspérantes après le Saint-Exupéry) ; mais il y a quelque chose…

L’adage le dit « Rien n’est plus sur que la mort, rien n’est plus incertain que l’heure d’icelle »… Et malheureusement, les gros titres de l’actualité le démontrent de faço tragique, mais hélas, bien réelle.

La tragédie ferroviaire espagnole vient évidemment à l’esprit, ces pèlerins en partance pour Saint Jacques de Compostelle souhaitaient un rapprochement avec Dieu en ces hauts-lieux de spiritualité, pas un aller-simple et définitif vers la maison mère !

La vidéo du déraillement, captée par une caméra de surveillance, glace les sangs, et ne donne vraiment pas envie de se faire prendre par le train…. Ni au propre, ni au figuré, ni dans la gueule…

Vous aurez néanmoins remarqué la différence culturelle entre nos amis ibériques et ces connards de français… En Espagne, on aidait les secours, et on essayait d’alléger la souffrance des blessés… En France, on caillasse les secours, et on allège les blessés de leurs valeurs et de leur portable… Et face à ces actes dégueulasses, Pépère s’en branle en faisant comme si rien ne s’était passé…

Alors que les quotidiens mettent tous en « une » la tragédie ferroviaire espagnole, L’Est-éclair lui nous balance un « 3h30 de retard à l’arrivée du train à Paris » décalé avec des témoignages d’usagers courroucés… De quoi se plaignent-ils ? Ils sont arrivés, eux…

Vi vet aldri hvor vi ender… elle ne savait pas non plus à quel moment elle partirait, la fiancée du pirate, la mistonne belle et rebelle qui de sa voix de rocaille cévenole avait charmé la Nouvelle Vague… Nous laissant un vide douloureux, Bernadette Lafont s’en est allée à l’âge de 74 ans, du cœur… La couettue le chantait « C’est le cœur, les ordres du Docteur »…

Un Docteur qu’on aimerait terminer à la hache, au canon, à la mitraillette, voire à l’acide, c’est l’andouille radiophonique d’Inter dont on diffuse actuellement un best-of des prestations sur antenne… Alors que des gens en recherche, ou en détresse téléphonent pour obtenir une écoute ou un réconfort avec des pistes, ce navrant descendant d’Hippocrate et sa bourgeoise bombardée psychothérapute rivalisent de connerie crasse en émaillant les témoignages de remarques dont la débilité le dispute à l’inutilité, avant de procéder à la mise à mort de l’auditeur, décidément coupable des maux qui l’accablent, avec le ton suffisant et petit-bourgeois qu’on entend souvent dans le 16ème arrondissement… Ils se disent « à votre écoute, coûte que coûte »… Ils s’écoutent, oui !

Coupons la radio, et plongeons-nous dans la lecture d’un bon bouquin, ce sera idéal pour se vider la tête… Et pour se vider la tête, quoi de mieux que le livre de Nabila… Là au moins, on est sur qu’il n’y aura pas des phrases de deux pages avec des mots de vingt-huit syllabes que même le Petit Robert ne recense pas… La Seins-Exaspérante aurait vendu 1.100 exemplaires de sa chose imprimée… ou alors, elle en a envoyé 1.100 aux services de presse… En tout cas, il y aurait 1.100 armoires bancales en France… 1.100 livres… 550 par nichon, belle moyenne, non ?

Beau début dans la vie aussi pour cette adolescente de Mérignac, 12 ans au tampon Nana pas frais, qui après avoir dérobé un chéquier dans une boîte aux lettres, a acheté pour plus de 2.600 € de friandises chez un boulanger… C’est son dentiste qui va être content… Et 2.600 € de carambar et de malabar en une seul fois, le boulanger n’a rien vu… Elle avait dû le rouler dans la farine…

C’est un peu la même chose que les média et les officiels de la bande à Pépère tentent de faire avec les français en multipliant les annonces lénifiantes et optimistes. Après le fameux « la reprise est là » de Flamby devant les bobines enfarinées de Claire Chazal, le réfrigérateur préféré du 20-heures, et de Laurent Delahousse, le blond de l’info qui fait mouiller, on essaie de nous faire croire que le moral des français rebondirait en raison d’une perception plus optimiste de leur niveau de vie et de celui de leurs concitoyens… Si ça, c’est pas du foutage de gueule à grande envergure…

Un dont le monde entier opère un foutage de gueule, c’est notre Premier Sinistre, le sémillant et déconneur Z’Ayrault… En visite en Corée du Sud, le Droopy à Pépère fait s’interroger les agences de presse sur la traduction effective de son nom : doit-on choisir « difficulté » ou « érotique » ? Z’Ayrault a un profil difficilement érotique, à moins qu’il n’affronte érotiquement les difficultés… Preuve est faite en tous cas que les coréens se foutent royalement des motifs de la visite de l’érotique difficile…

Ne nous foutons pas des anniversaires de ce 26 juillet, car en 1887 est publié l’ouvrage de Zamenhof qui jette les bases de l’espéranto ; en 1931 sont créés les Témoins de Jéovah, société internationale de casse-couilles ; en 1952 meut Eva Peron, qui inspirera la chanson lacrymale « Don’t cry for me Argentina » ; en 1956, Gamal Abdel-Nasser nationalise le Canal de Suez, à la stupeur générale ; et en 1975, le Tour de France crée le maillot à pois, synonyme du meilleur grimpeur (pour l’anecdote, DSK l’aurait demandé pour l’ensemble de son œuvre…).

Et le 26 juillet 1978, au cours de l’émission Récré A2, sur Antenne 2, Dorothée présente pour la première fois un dessin animé tiré d’une bande dessinée japonaise, racontant les aventures d’Actarus, prince d’Euphor, planète envahie par les forces maléfiques de Véga… Malgré les récriminations parentales sur la violence (bien anodine aujourd’hui) de la japoniaiserie, « Goldorak » va faire un tabac… GOLDORAK, GO !!! 

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