jeudi 25 juillet 2013

Brèves du 25 juillet 2013



Le dictionnaire des expressions courantes, usuelles et quotidiennes connaît l’expression « humeur de chien » pour désigner non pas l’envie irrésistible d’amidonner tous les bas de pantalons qui passent en se faisant reluire le bigoudi à crème ou de mordiller jusqu’à classement en épave de la chouette paire de chaussons flambant neuve de votre maître. Je ne suis pas certain qu’il recense en ses pages l’expression « humeur de bélier »…

Et pourtant, c’est l’humeur qui m’habite ce matin… Que l’on soit clairs, je n’évoque nullement en ces lignes le compagnon laineux qui défrise le brushing de la brebis, non ! Je parle de la chose longue, dure et puissante qui sert à défoncer…

Lé bélier pour ouvrir des portes, voyons !! Quelle bande de petits cochonnous !

Oui, une humeur de bélier puisque j’ai envie de défoncer des portes ouvertes en infligeant des banalités éculées et des poncifs usés jusqu’à la trame que même le cerveau des Ch’tis à Miami (oui, un seul cerveau pour toute l’équipe, ça suffit bien) n’aurait pas imaginé proférer…

Vous connaissez bien entendu la loi des séries, qui veut que les enquiquinements volent en escadrille, loi très souvent liée à celle de Murphy, dite loi de l’emmerdement maximum, celle qui impose que la tartine beurrée ensevelie de confiote de cerises chute successivement sur votre pantalon blanc fraîcheur Pédale (pardon, fraîcheur Omo), vos Louboutin en peau de fesse de veau élevé sous la mère à un demi-smic la paire, et enfin sur la moquette récemment violée au PPZ Moquettes. Eh bien, l’actualité en ce moment, c’est kif, kif, bourricot !

Si l’on était mauvaise langue, on pourrait remarque qu’en effet, l’actualité déraille en ce moment… Après Brétigny et l’éclisse qui s’éclipse, c’est au tour du TGV espagnol de sortir de ses rails et de tuer près de 80 personnes… Si c’est la seule façon que le Gouvernement espagnol a trouvé pour faire baisser le chômage dans la péninsule avec la complicité de la RENFE, la SNCF locale, on a intérêt à préférer les autoroutes françaises…

Ah oui, parce qu’en plus, le chômage a baissé en Espagne, une première depuis des années ! Ils ont pris en compte les compressés du train de Saint-Jacques-de-Compostelle pour les statistiques ?

Pour en terminer avec l’effroyable catastrophe ferroviaire espagnole, Pépère a assuré l’Espagne de sa « solidarité la plus totale », ce qui fait une belle jambe aux morts et aux blessés… Il aurait rajouté « l’heure est grave pour les chemins de fer espagnols qui doivent en vitesse prendre le virage d’une modernisation sans pour autant dérailler de la voie tracée.. oui, l’heure est grave, je ne veux pas être boute-en-train en ces moments tragiques »…

Concernant le chômage en France, la presse essaie de donner un coup de pouce à Pépère, en remarquant que la hausse se ralentit (ou comment voir le côté sympa de l’incendie)… Et pourtant, le Ministre du Chômage, Michel Sapin ne fait pas feu de tout bois et reste pessimiste : le retournement n’est pas là, annonce-t-il… Qu’on se retourne ou pas, on l’a de toute façon dans le fondement avec le Gouvernement…

En parlant de fondement, on ne se laissera pas charmer par les sirènes de l’accroche publicitaire « laissez-vous prendre par le train » de la SNCF, à moins de vouloir terminer en tartare frais dans un maelstrom de tôles, et l’on préfèrera la sécurité routière (jeux de mots) voire autoroutière, avec ses tarifs de péages prohibitifs… Plus sûre, peut-être, mais plus chère ça c’est certain, et l’on se pose la question d’une nationalisation des sociétés d’autoroutes en haut-lieu… Si ça prend le même chemin qu’Arcelor Mittal, les ASF peuvent dormir tranquilles !

Tranquillité modérée pour les rois de la pédale, qui se voient mis en cause par un rapport sénatorial sur le dopage… Pas vraiment mené à un train de sénateur (train qui ne déraillera jamais, vu la vitesse d’un sénateur), ce rapport fait grincer des dents dans tout le monde sportif, puisqu’il met en lumière une utilisation quais-généralisée du dopage… Oui, oui, même au curling, ce sport extra-terrestre où s’affrontent deux équipes chargés de faire glisser une grosse pierre sur de la glace pendant que deux siphonnés balayent frénétiquement ladite glace…

Nos sportifs français, dopés ?? De deux choses l’une : soit on les a blousés sur la dope, et ils se sont ingurgité des tonnes de sirop de fraise, soit ils sont vraiment des branques… Au vu de leurs brillants résultats, j’ai peine à imaginer ce que ça serait s’ils concourraient « cleans »…

Une nouvelle qui va faire plaisir à toutes les personnes qu’elles aiment parler le français comme c’est qu’il y a écrit dans les livres, c’est l’anniversaire du centenaire des cent ans du petit livre rouge que c’est cui-là qui nous a suivationné pendant toutes nos études en nous apprenant la conjugaison des verbes qu’y font bien faire, l’ortograf qu’il faut s’appliquer pour pas qu’on mettre sur le papier par écrit des fautes qui plaisent pas aux œils et la grand-mère qu’avec ses règles elle a pas pu se faire tringler par le grand-père et qu’elle a pensé dans sa tête à des règlements pour complicationner la parlure de la langue que je la mettrai bien quelque part… Eh oui, le vénérable Bescherelle fête son centenaire en revendiquant des ventes annuelles d’un million…Quand on voit comment qu’ils causent dans le poste, rien d’étonnant…

De source sure, le Bescherelle (et je signale à nos amis de la télé-réalité et autres décérébrés de la nature qu’il ne s’agit ni du chanteur du « Porc d’Hamster-dame » ni de la sauce dont vous nappez vos quenelles) aurait été le livre de chevet de Georges Marchais et de Franck Ribéry… Ramassez vos dentiers chûs à terre sous l’effet de surprise, et figurez-vous que Georges « Scândââl’ » Marchais a toujours cru que c’était le petit livre rouge de Mao, et que le manche à couilles de Zahia au faciès de Picasso après crash-test s’en servait pour caler le pied bancal de son chevet…

Puisque l’on parle de Georges, évoquons le royal moutard que ses parents ont décidé de prénommer George Alexander Louis… Euh, je sais que les anglais ont des goûts pourraves et qu’ils arrivent même à manger du rôti bouilli avec de la menthe, mais franchement, était-ce nécessaire d’handicaper le futur héritier du trône avec des prénoms à la mord-moi-le-nœud ? En plus, s’il aime le safari, on va sa foutre de sa poire en le surnommant George de la Jungle…

Gardons une poire, pour la soif, ce qui est indispensable en ces jours de chaleur, et dégustons-la au frais, en se remémorant les anniversaires du 25 juillet : en 1139, Alfonso Enriques, comte du Portugal, vainc une coalition de roitelets musulmans à Ourique, dans l'actuelle province d'Alentejo, au sud du Tage, au cours du « miracle d'Ourique », à l'origine du Portugal indépendant (patrie de la queue de morue rigide, de la moustache pour dames et de Linda de Suza, représentante en valises en carton) ; en 1909, Blériot traverse la Manche (tous les porteurs de chemise traversent leur manche lorsqu’ils s’habillent, et on n’en fait pas un fromage…) ; en 1917, Mata Hari est condamnée à mort, ce qui fera dire que c’est bien la première fois qu’on la tirera pour douze balles ; en 1966, les Supremes publient « You can’t hurry love » qui sera très vite numéro un des ventes ; et en 1978, Louise Brown, le tout premier bébé éprouvette nait au Royaume-Uni.

Et le 25 juillet 1948, l’arrivée du Tour de France, au Parc des Princes, donne lieu au tout premier reportage sportif en direct de la télévision française, alors encore dénommée RTF. C’est Jacques Sallebert qui commentera cette première, et qui verra Line Renaud (déjà bien attaquée par la rouille) donner le baiser de la victoire au vainqueur italien.

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