« Zen. Soyons Zen,
Du sang froid dans les
veines, soyons Zen »…
Ces paroles, dignes des
meilleurs moments de La Pléiade édition pleine peau et papier bible bien qu’émanant
de l’échalas qui chante en faisant la gueule Isabelle Marie Anne de Truchis de
Varennes, dite Zazie, je ne cesse de me les répéter depuis ce matin, en
découvrant qu’encore une fois, ce p.. n de b.. de m.. de pompe à c.. de boîtier
Navista fait des siennes et ne déconnecte quand bon lui semble… Bis repetita
pacent ? Vous tenez vraiment à ce que je sorte la grosse artillerie, que j’atomise,
que je ventile, que je disperse aux quatre coins de Béziers façon puzzle ??
Bon, passer du temps avec la
hot-line de Navista n’est pas non plus des plus déplaisant (à ce niveau-là, on
ne peut rien leur reprocher) mais il y a tout de même mieux à faire un lundi
matin…
Et quoi faire un lundi matin
à part se regarder bêtement le nombril en se répétant qu’on est beau ou compter
les mouches au plafond en espérant glandouiller jusqu’à midi sans ronfler trop
fort ?
Se réjouir des victoires
marquantes au tournoi de Wimbledon ? Il y a de quoi ! Une française
qui gagne le pompon et un anglais qui fait de même alors que les bouffeurs de
gigot à la menthe attendaient ça depuis 77 ans… Il est des weekends où l’on est
pas complètement déçu par le sport, qui ne se complait pas toujours dans les
paillettes imbéciles des footeux et les seringues des rois de la pédale…
Les rois de la piquouse,
parlons-en justement… De repos aujourd’hui après quelques étapes de montagne,
les grands échalas en cuissard moulant posent question… A voir Chris Froome
avaler des côtes raides avec la même facilité qu’Armstrong et mettre plus d’un
quart d’heure dans la vue du maillot jaune, on se pose des question sur le
contenu exact de leur gourde…
Puisqu’on parle de gourde, restons
dans l’équipement du parfait pique-niqueur (que le second mot ne vous
introduise pas dans l’erreur, ce n’est pas une position inédite) avec la
gamelle, de fort belle taille comme celle que se ramasse Pépère au terme d’un
sondage d’où il ressort que moins d’un français sur quatre est satisfait de son
action… Le plus dramatique, c’est que 49 % des socialistes se déclarent
mécontents (contre 48%)… Erreur de casting ? A TF1, on aurait appelé ça un
accident industriel…
Accidents industriels en
Egypte ? Pas sur que les morts et les blessés suite au dépôt du Président
Morsi par l’armée entrent dans cette catégorie… Le basculement vers une guerre
civile semble inévitable désormais vue la résistance des barbus, pas forcément
ravis de se faire aussi facilement balayer des responsabilités…
Au titre de l’éternel
retour, on placera fort avantageusement l’Ex, qui n’en peut plus de ne pas
revenir sans revenir tout en revenant… Applaudi à la Fête des Violettes malgré
l’ardoise de 11 millions d’euros qu’il offre à l‘UMP en guise de cadeau de
retour…
Retour de l’ourse Viviane, après
une cavale de quinze jours dans l’Aude… Etait-ce pour retrouver un autre ours
qu’elle a fugué ? Contactés, Bruce Toussaint et Emmanuel Maubert ont
démenti… Le premier s’occupait de terminer ses réserves de Nutella à Europe 1
et le second s’amusait à Fort Boyard à gouter le hareng mariné de Willy Rovelli…
Ah oui, au cas ou vous l’ignoriez,
le grand Barnum estival de France 2 est à nouveau à l’antenne…. Et l’on va se
régaler tout l’été de nymphettes légèrement vêtues qui vont gueuler dans des
cages remplies d’insectes, de bellâtres qui vont nous rejouer le Grand Bleu en
shorty moulant à dévisser des boulons dans une cage et de commentaires acides d’Olivier
Minne qui se la joue baroudeur…
On se prend presque à
regretter les animations bébêtes et carton-pâte à base de plans inclinés passés
au savon noir, de vachettes en folie et de questions à la con de l’historique
Intervilles… Surtout depuis que TF1 a relégué en deuxième partie de soirée la
nouvelle salve d’épisodes de Dallas… Manque d’audience, nous dit-on… Faut dire
que de revoir Sue Ellen se pochetronner à plus de 70 balais, Bobby être
toujours aussi benêt et Lucy toujours aussi porcine, ça ne donne pas forcément
envie… Et l’introduction (au sens figuré) de Jesse Metcalfe et de Josh
Henderson, deux anciens mouilleurs de culotte de Desperate Housewifes n’a pas
fait décoller l’intrigue… Ah, quel univers impitoyable !
Alors, que faire en ces
soirées d’été chaudes ? Certains vont s’employer à déplacer les dunes du
Cap d’Agde, d’autres préfèreront compter les étoiles de la voute céleste et d’autres
se hasarderont à la projection d’une nouvelle mouture de la trilogie
marseillaise de Pagnol, qui va encore faire un looping dans son cercueil… Jugez
plutôt : Auteuil en César, Darroussin en Panisse, Marie-Anne Chazel en
Honorine et l’incolore Raphael Personnaz en Marius… Oui, je sais, ça sent le
joli nanard estival à plein nez, comme les estivants cocotent le monoï à
pleines narines…
Sentons à pleins poumons l’air
de ce 8 juillet, et souvenons-nous qu’en 1967, la tuberculose emportait Vivien
Leigh, la Scarlett d’Autant en emporte le vent ; en 1972, Jane Fonda est
au Vietnam ; en 1982, la France se fait écraser en demi-finale de la Coupe
du Monde par l’Allemagne (qui ne se souvient du goal teuton Schumacher qui « sèche »
littéralement Battiston ?) ; en 1998, début de l’affaire Festina, et
de son inoubliable Richard Virenque dopé à l’insu de son plein gré…
Mais le 8 juillet 1943 est
un jour sombre… La barbarie nazie et les tortures de la Gestapo ont raison d’un
résistant qui deviendra malgré lui l’icône de la Résistance Française… un homme
politique sans histoire et dont l’Histoire n’aurait pas retenu plus que ça son
nom s’il n’avait eu les coucougnettes de ne pas se coucher devant l’occupant… Son
nom ? Banal, commun… pour un homme extraordinaire : Jean Moulin…
Remember… and never forget !
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