mercredi 31 juillet 2013

Brèves du 31 juillet 2013



On peut bien dire pis que pendre sur les français, vitupérer sur leurs gros défauts, leur chauvinisme à tout crin, leur énormissime estime de soi, ou leur inculture crasse des langues étrangères ; il faut tout de même reconnaître une qualité à nos compatriotes hexagonaux : ils font preuve d’un esprit de complémentarité exemplaire, que le monde entier nous envie, mais nous laisse.

Et cette complémentarité s’observe partout, dans tous les milieux, à tout instant…

Pour exemple, prenez le petit monde de la musique… Lara Fabian gueule comme une sirène d’alerte déréglé à Tchernobyl ? Carla Bruni fait passer sa consœur Etienne Daho pour le nouveau Caruso. Juste Imbibé fait mouiller des wagons entiers de pisseuses boutonneuses ? Emmanuel Moire se tape leurs grands frères…

Chez les people, cela s’observe aussi : Nabila dit une connerie ? Les Concons à Cancun en remettent une couche. Notre Drame de Paris ravale les façades de la capitale ? Catherine Deneuve se paie un nouveau lifting. Steevy inaugure sa boite La Loge ? On s’aperçoit qu’il manque une case à Mickael Vendetta…

Et l’on pourrait enfiler les exemples comme d’autres enfilent les perles en collier pour les vieilles du quartier (ou enfilent les vieilles du quartier en collier de perles) à foison…

Et les futilités de l’actualité du jour nous démontrent également la complémentarité des français, leur amour immodéré des vases communicants.

Certains nagent, d’autres coulent… Si Yannick Agniel, la grande asperge en moulant qui lui remonte les joyeuses au niveau des amygdales, nage dans le bonheur en remportant la médaille d’or du 200 mètres au Championnat du Monde de moulebite ; le Ministre de nos Sous, Pierre Moscovici coule clairement une bielle en affirmant que la France allait connaître en 2014 la première année de "croissance véritable" de son produit intérieur brut (PIB) depuis 2007, parlant même de « frémissement économique »… Effectivement, tant de candeur fait frémir…

Alors que le conducteur du train de Santiago déraille, lui aussi, en affirmant ne pas comprendre ce qui s’est passé, car il n’a eu le temps de rien… il était au téléphone alors que le train roulait à plus de deux fois la vitesse autorisée ; le Pape pop change de voie en se demandant « qui suis-je pour juger une personne gay » (arrivera-t-il à faire bouger des siècles d’intolérance ? les ressorts doivent être grippés…)

Alors que les tarifs de l’électricité vont prendre dès demain un coup de jus ; DSK, le priapique du Carlton tente d’électriser les foules en affirmant à qui veut bien l’entendre que la politique, pour lui, c’est du passé…Ah, parce qu’il faisait de la politique, le Rocco Siffredi de la Rue Solférino ?

Complémentarité dans l’attirance des contraires de nos dirigeants européens : alors que notre François Zéro rame façon D’Aboville grand siècle pour mener à bien son premier mandat ; Encula Merkel, la grande saucisse d’outre-Rhin, s’envole légèrement vers un troisième mandat.

Complémentarité du moral des français : ils n’avaient pas la patate en cours d’année, ils n’ont pas plus la frite en été, où la saison touristique a débuté timidement… comprendre que les estivants sont frileux (vu la météo capricieuse, on le serait à moins) et que le prix de la boule de glace leur glace les boules…

Complémentarité encore dans le monde de la chanson, puisqu’on apprend par la voix de Corse-Matin que Patrick Bruel a littéralement « électrisé » son public sur la scène du Casone… Alors que Claude François s’appliquait à prendre le jus pour son public…

Complémentarité des français dans la cause animale… Alors que des randonneurs se font charger par une vache dans les Hautes-Pyrénées (les français sont des veaux, mais quand même…) ; une mémère à clebs menace de faire sauter son domicile avec des bouteilles de gaz suite aux plaintes de ses voisins, lassés des odeurs pestilentielles et des aboiements continuels de ses 94 clébards… En voila une qui a du chien…

Sortons de la complémentarité, quoique vu le sujet, on pourrait dire que l’un dans l’autre… le Midi Libre nous apprend que la société britannique Villages Group s’apprête à commercialiser dans l’Aude des logements réservés aux gays… une maison de retraite arc-en-ciel quoi… Avec leur bon goût britannique légendaire, qui va des bibis imbitables de la Quouine à la bouffe imbouffable en passant par Mamy Tyler à l’Eurovision, espérons que les Villages People ne baptiseront pas l’endroit « La détente des vieux glands »…

Puisqu’on est dans le slip, restons-y encore quelques instants avec cette nouvelle relayée par Presse Océan : le donneur de sperme a le statut de père… Bon on savait qu’il avait le statut de paire…

Et une paire, faut en avoir une au c… (et de préférence, la sienne), pour rester optimiste face aux souriants anniversaires de ce 31 juillet : en 1914, Jean Jaurès se fait buter au Croissant ; en 1944, le Petit Prince n’aura pas mouton dessiné, Antoine de Saint-Exupéry disparait en mer ; toujours en 1944, le dernier convoi de déportés part de Drancy en direction d’Auschwitz (sur 1.300 invités, seuls 200 en réchapperont) ; en 1964, la sonde Ranger 7 nous transmet les premiers gros plans de la lune ; et en 1980, le sorcier le plus tête à claque voit le jour sous la plume de J.K. Rowling, Harry Potter…

Et en ces temps de transhumances estivales, il faut à chaque instant garder en mémoire ce 31 juillet 1982, qui vit l’accident de la route le plus meurtrier de France, coutant la vie à 53 personnes dont 46 enfants, tous brûlés vifs… Le choc entre deux autocars de colonies de vacances et deux voitures qui s’embrasent, à 1h15, sur l’autoroute A6, à Beaune… Les services de secours, arrivés rapidement sur les lieux, parleront d’images insoutenables. Il semble même que les corps ne pourront être identifiés… Ah… les jolies colonies de vacances, merci maman, merci papa…

Soyez prudents, bordel ! Partir importe peu… c’est arriver qui compte ! 

mardi 30 juillet 2013

Brèves du 30 juillet 2013



On aura beau dire, on aura beau faire ; force sera de constater que l’inextinguible répertoire du Concours Eurovision de la Chanson, annuel jamborée paneuropéen de la canzonetta sirupeuse et indigente, est à même de fournir à chaque situation de la vie quotidienne une mélodie ou des paroles qui s’y appliquent comme un sparadrap adhérent en diable sur une plaie purulente.

Parti pris ? Aveuglement coupable de l’amateur éclairé ? Voire ! Si tel était le cas, je défendrais bec et ongles (au péril de la fraîche french manucure) les plus débiles textes du Concours, les plus mauvais titres jamais ululés devant un micro eurovisuel, et les plus désolants chanteurs dont même The Voice ne voudrait pas… Si tel était le cas, j’affirmerai avec la plus inébranlable des convictions que l’Eurotrucmachin est le plus grand spectacle de variété et qu’il n’y a meilleure musique que dans ce vaste barnum où les fans ouvrent plus souvent la bouche que les chanteurs…

Y a du pas trop mauvais (de temps en temps), y a du pas bon (généralement), y a de l’inécoutable (heureusement rarement)… Il n’empêche que les paroliers qui ont commis un texte pour l’Eurovision, dans un moment d’inconscience, de gêne financière ou de mauvais trip à cause de l’afghan qu’ils n’auraient pas dû fumer à jeun, ont su s’inspirer de tout et de rien… Surtout de rien…

Tenez, pour preuve de cette adhérence à l’actualité, prenons pour exemple ce titre écrit par Boris Bergman, avant qu’il ne commette d’obscurs titres méconnu pour un certain Alain Bashung. Retenu par la Principauté de Monaco pour le Grand Prix 1973 et interprété par Marie, le texte d’« Un train qui part », hymne idyllique à la SNCF, colle à l’actualité :

« Un train qui part c'est un peu comme une maison »… Mouais… Sauf que dans le cas des trains français, espagnol, et depuis hier, suisse ; cette baraque est leur dernière demeure…

Vous avez vu ? Non, mais allô quoi ! Ça déraille à longueur de voie, ça percute d’autres rames façon crash-test grandeur nature… Mauvais temps pour les chemins de fer internationaux qui nous offrent des accidents à répétition, une loi des séries dont on se serait volontiers passé…

Comme on se serait avec plaisir dispensé de ce nouveau cadavre carbonisé retrouvé aux Pennes-Mirabeau, près de Marseille, avec une plaie à la tempe… ce qui écarte l’hypothèse du suicide d’après les autorités… Avec la sécheresse actuelle, faire des barbecues sauvages un peu partout, c’est vraiment pas prudent…

Prudent, comme le redémarrage de la production chez Spanghero, rebaptisé pour la circonstance La Lauragaise, après le scandale équin du printemps… On eut pensé que ça repartirait comme en 40, sur les chapeaux de roues, et à la vitesse d’un cheval au galop…

Au galop, tout comme les caciques de l’UMP qui appellent les sympathisants à un dernier petit effort, puisqu’ils doivent trouver « deux millions d’euros en deux jours », pour achever le remboursement des comptes de campagne de l’Ex en 2012… Mamy Gaga risque de recevoir la visite d’un petit jogger énervé très prochainement…

Toujours les affaires louches et qui ne sentent pas bon du tout (je vous rassure, Mamy Gaga sent très bon … Héritière des produits de beauté L’Oréal, ce serait le comble si elle puait du slip !), le feuilleton à rebondissements de l’été, les démélées de l’arbitrage Tapie, où l’on prend connaissance des courriers qui confirment l’escroquerie, étant écrits entre les différents protagonistes qui jurent pourtant ne pas se connaitre… Et Nanard qui viendra faire sa rosière devant Claire Chazal en jurant ses grands dieux qu’il n’était au courant de rien… Comme politicien et homme d’affaires, il est vermoulu jusqu’au cœur, mais comme comédien…il enfonce les Sorano et les Jouvet !

L’Humanité veut nous tirer des larmes avec son titre « Pauvreté : c’est l’alimentation qui trinque »… Et pourtant, ça voudrait dire que les autres postes de dépenses ne sont pas touchés… Donc, question loisirs, tout va bien… On bouffe des pâtes à l’eau mais on a le dernier téléviseur, la dernière play-station et on part huit jours au Club Med de Djerba… Il fut un temps où les priorités étaient autres, et où l’on se préoccupait avant tout de remplir son estomac…

A défaut d’emplir le réservoir, au moins pourrons-nous nous gaver de rire dès la rentrée puisque Nicolas Canteloup rempile pour un an sur Europe 1… Avec le départ de ses deux nounours favoris, les replets et velus Emmanuel Maubert et Bruce Toussaint, le chauve multi-voix devra se trouver d’autres têtes de turc… ça ne devrait pas être difficile…

Au Carlton de Cannes, ce ne sont pas 40 mais 100 millions d’euros de bijoux qui se sont envolés… C’est marrant, cette propension qu’ont les Carlton a fait gonfler les choses… Sur la Croisette, ce sont les prix ; à Lille, ce sont les slips…

En parlant de slips, les mondiaux de natation à Barcelone ont mis Bousquet tout en bronze… Quand on connait la taille de son goupillon, on se dit que désormais, on ne va pas tarder à entendre sonner le tocsin…

Et le tocsin, on l’entendra sonner, grâce ou pas aux généreuses dotations anatomiques de Frederick Bousquet, pour annoncer les anniversaires de ce 30 juillet : en 1830, Louis-Philippe d’Orléans devient régent… et bientôt le dernier roi de France ; en 1940, Goering annonce le début de la Bataille d’Angleterre ; en 1953, Howard Hawks confirme que « Les hommes préfèrent les blondes » ; et en 1976, la sécheresse records qui s’abat sur la France fait tirer la langue aux agriculteurs…

Et le 30 juillet 1898, deux frangins mettent au point un truc qui aujourd’hui peut paraître insignifiant, mais dont l’absence troublerait des hordes de jeunes cadres dynamiques qui pètent la forme et dans leur slip trop moulant, mettrait dans le désarroi des wagons de jeunes femmes tellement obnubilées par leur poids qu’elles évitent même de faire quoi que ce soit qui soit lourd de conséquences, ferait faire la gueule à des régiments d’ados boutonneux aux cheveux gras et aux calbuts constellés de cartes de France à demi-sèches ; bref, déséquilibrerait bien des petits déjeuners… Eh oui, les frères Kellog venaient d’inventer les corn flakes… Et attendant le pop corn, mais ça c’est le titre d’une chanson, et pas une chanson eurovisuelle… 

lundi 29 juillet 2013

Brèves du 29 juillet 2013



« On boucle les valises,
« On ferme et on s´en va !
« Et prions le ciel pour qu´il ne pleuve pas,
« C´est la course au soleil ! »

Ce que chantait la paire de couettes la plus célèbre du paysage discographique français en 1966 est toujours d’une actualité des plus brûlantes en ce lundi matin paresseux de fin juillet, où l’on sent très nettement la langueur des vacances promises se profiler à l’horizon, derrière le terril des dossiers en retard, et « urgents-que-ça-peut-pas-attendre-qu’il-fallait-les-boucler-pour-hier »…

Mais cette recrudescence de taf ne doit pas vous détourner du but ultime, du graal terminal, du sacro-saint grigri orthodoxo-païen , ces vacances auxquelles on aspire depuis onze mois…

On déposera un cierge pascal modèle XXXL au guichet météo de la chapelle de Notre Dame des Mobylettes, on fera offrande du matou mal léché de la Lopez du cinquième aux divinités contraires Brahma la guerre et Vishnou la paix, on consacrera un sauciflard pur porc à la mosquée du coin, ou on imitera la danse de la flotte hassidique de Rabbi Jacob ; bref, on tentera de s’attirer les bonnes grâces de la météorologie nationale pour ne pas revenir au bureau avec le teint « Aspro 500 » qui sied au adeptes du gothique.

Parce que question intempéries et caprices du ciel, merci ! On a donné, et encore ce weekend on a pu se régaler d’orages diluviens et de précipitations dantesques… Associés à un vent à décorner les bœufs, ça nous vaut un beau bilan de sept noyés sur le littoral méditerranéen sur le weekend… Tous avaient voulu se baigner malgré le drapeau rouge et les consignes de sécurité.. Quand on est con… on coule…

Tous plongèrent, mais heureusement, tous ne coulaient pas… à l’image de nos nageurs français qui décrochent le titre de champions du monde de relais 4x100 mètres. Bravo à Agniel, Stravius, Gilot et Manaudou, le quatuor de torses épilés qui ont offert une course rapide… Apparemment, ils étaient pressés de regagner les vestiaires pour se désaper, tant leurs moulebites étaient serrés pour offrir le moins de prise à l’eau…

Sortons de l’eau chlorée de la piscine et plongeons-nous avec délices dans l’eau sacrée des bénitiers… Actualité religieuse brulante ce weekend avec la clôture des JMJ brésiliennes en forme de maga-teuf sur la plage (avec le Pape en tongs ?), mais aussi avec ce dramatique accident de bus en Italie, qui a tué au moins 38 pèlerins qui revenaient de Pietrelcina, cité natale de Padre Pio… Y a quand même moins brutal pour le retour à la maison mère…

Décidément, les hôtels Carlton n’ont pas bonne réputation en ce moment… A Cannes, on dévalise l’exposition de bijoux quasiment à mains nues en pleine journée et on embarque pour près de 40 millions d’euros de butin… A Lille, on renvoie en correctionnelle pour proxénétisme des indélicats qui auraient organisé des parties fines dans les étages… A croire que la bite sur pattes du FMI s’est cru au Sofitel…

Après l’envoi en recommandé avec preuve de dépôt en forme de trou de balle d’un dépité de gauche, la contestation refait surface en Tunisie face aux Islamistes au pouvoir, et le peuple réinvestit la rue afin de faire valser les barbus… Le nouveau jeu à la mode : je te tiens par la barbichette… Le premier qui rira aura une bastos…

Qui dit bastos dit insécurité… Et contre l’insécurité, je vous conseille un cure de Valls à haute dose… Notre pétillant Ministre de l’Intérieur avec sa voix de contre-basse barrywhitesque dopée à la Gitane sans filtre déclare que la sécurité n’est ni de droite ni de gauche… Effectivement, au vu des évènements actuels, on constate qu’elle est totalement absente…

Heureux dénouement en Corse suite à la disparition des jumeaux de trois ans, retrouvés à quelques heures de distance sains et saufs… Pour une fois qu’une histoire de disparition corse ne se termine pas dans le port d’Ajaccio avec du plomb dans la cervelle et du ciment aux pieds…

Toujours en Corse, cette histoire hallucinante, mais pour les iliens semble-t-il courante, d’un client d’un restau qui a été blessé par une balle perdue alors qu’il dinait tranquillement… C’est la première fois que le coup de fusil de l’addition est pris à son sens premier…

Addition salée aussi pour les contribuables, puisque c’est à partir d’aujourd’hui, seulement que le français moyen cesse de travailler pour l’Etat… Maintenant, on va bosser pour rembourser les crédits, le découvert bancaire… Ah quand même, quel beau pays que la France !

Sourions, puisque c’est grave, et passons en revue les anniversaires de la mémoire en ce 29 juillet : en 1907, Baden-Powell crée officiellement le mouvement scout, rassemblement de jeunes ados en short et au venin à fleur de peau qui vont s’admirer le bigoudi… ; en 1951, le « pédaleur de charme » Hugo Koblet remporte le Tour de France (ils n’ont pas osé le surnommer la « pédale charmante » ; en 1954, paraît le « Seigneur des Anneaux » de Tolkien, dont on va nous rebattre les oreilles lors de son adaptation cinématographique ; en 1958, les USA créent la NASA, en réponse au lancement du premier satellite russe, administration qui va prôner la course à l’espace, histoire pour les amérlocs de s’envoyer en l’air ; en 1965, le film « Help » se voit honoré d’une royale présence lors de sa première…

Et pour rester dans le faste des « royals anglais », le 29 juillet 1981, en Mondovision et en direct à 10 h 15 depuis la cathédrale Saint-Paul de Londres, sous le feu nourri de la logorrhée de Léon Zitrone, Lady Diana Spencer devient Princesse de Galles en épousant le Prince Charles devant le gratin de la crème… La chantilly de cette union étincelante va bientôt retomber, la crème virant à l’aigre ; Diana étant forcée de se reconvertir en mannequin… mannequin de crash-test chez Mercédès… Sa course au soleil a fini une nuit sans lune… 

vendredi 26 juillet 2013

Brèves du 26 juillet 2013



« Lenge leve livet, vi vet aldri hvor vi ender
Lenge leve troen på et liv »

Ah oui, évidemment, du norvégien eurovisuel des années 80 à pleins tubes le vendredi matin, ça fait toujours grincer les ratounes… Mais si l’on veut bien aller au-delà des miaulements de chattes nymphomanes des interprètes de cette chanson, les Dollie de Luxe qui se feront connaître en Europe suite au Concours Eurovision 1984 avec leurs reprises d’airs du grand répertoire à la sauce rock, les paroles ne sont pas de l’indigence généralement constatée pour les contributions norvégiennes à l’Eurovision.

« Vive la vie, nous ne savons jamais où nous finirons,
« Vive la croyance en la vie »…

Bon, ça ne vaut pas Rimbaud et Verlaine (les Zaza Napoli et Renato Baldi de la poésie), Montaigne et La Boétie, Saint-Exupéry et Sainte-Beuve, ou Nabila et Loana (les Seins-Exaspérantes après le Saint-Exupéry) ; mais il y a quelque chose…

L’adage le dit « Rien n’est plus sur que la mort, rien n’est plus incertain que l’heure d’icelle »… Et malheureusement, les gros titres de l’actualité le démontrent de faço tragique, mais hélas, bien réelle.

La tragédie ferroviaire espagnole vient évidemment à l’esprit, ces pèlerins en partance pour Saint Jacques de Compostelle souhaitaient un rapprochement avec Dieu en ces hauts-lieux de spiritualité, pas un aller-simple et définitif vers la maison mère !

La vidéo du déraillement, captée par une caméra de surveillance, glace les sangs, et ne donne vraiment pas envie de se faire prendre par le train…. Ni au propre, ni au figuré, ni dans la gueule…

Vous aurez néanmoins remarqué la différence culturelle entre nos amis ibériques et ces connards de français… En Espagne, on aidait les secours, et on essayait d’alléger la souffrance des blessés… En France, on caillasse les secours, et on allège les blessés de leurs valeurs et de leur portable… Et face à ces actes dégueulasses, Pépère s’en branle en faisant comme si rien ne s’était passé…

Alors que les quotidiens mettent tous en « une » la tragédie ferroviaire espagnole, L’Est-éclair lui nous balance un « 3h30 de retard à l’arrivée du train à Paris » décalé avec des témoignages d’usagers courroucés… De quoi se plaignent-ils ? Ils sont arrivés, eux…

Vi vet aldri hvor vi ender… elle ne savait pas non plus à quel moment elle partirait, la fiancée du pirate, la mistonne belle et rebelle qui de sa voix de rocaille cévenole avait charmé la Nouvelle Vague… Nous laissant un vide douloureux, Bernadette Lafont s’en est allée à l’âge de 74 ans, du cœur… La couettue le chantait « C’est le cœur, les ordres du Docteur »…

Un Docteur qu’on aimerait terminer à la hache, au canon, à la mitraillette, voire à l’acide, c’est l’andouille radiophonique d’Inter dont on diffuse actuellement un best-of des prestations sur antenne… Alors que des gens en recherche, ou en détresse téléphonent pour obtenir une écoute ou un réconfort avec des pistes, ce navrant descendant d’Hippocrate et sa bourgeoise bombardée psychothérapute rivalisent de connerie crasse en émaillant les témoignages de remarques dont la débilité le dispute à l’inutilité, avant de procéder à la mise à mort de l’auditeur, décidément coupable des maux qui l’accablent, avec le ton suffisant et petit-bourgeois qu’on entend souvent dans le 16ème arrondissement… Ils se disent « à votre écoute, coûte que coûte »… Ils s’écoutent, oui !

Coupons la radio, et plongeons-nous dans la lecture d’un bon bouquin, ce sera idéal pour se vider la tête… Et pour se vider la tête, quoi de mieux que le livre de Nabila… Là au moins, on est sur qu’il n’y aura pas des phrases de deux pages avec des mots de vingt-huit syllabes que même le Petit Robert ne recense pas… La Seins-Exaspérante aurait vendu 1.100 exemplaires de sa chose imprimée… ou alors, elle en a envoyé 1.100 aux services de presse… En tout cas, il y aurait 1.100 armoires bancales en France… 1.100 livres… 550 par nichon, belle moyenne, non ?

Beau début dans la vie aussi pour cette adolescente de Mérignac, 12 ans au tampon Nana pas frais, qui après avoir dérobé un chéquier dans une boîte aux lettres, a acheté pour plus de 2.600 € de friandises chez un boulanger… C’est son dentiste qui va être content… Et 2.600 € de carambar et de malabar en une seul fois, le boulanger n’a rien vu… Elle avait dû le rouler dans la farine…

C’est un peu la même chose que les média et les officiels de la bande à Pépère tentent de faire avec les français en multipliant les annonces lénifiantes et optimistes. Après le fameux « la reprise est là » de Flamby devant les bobines enfarinées de Claire Chazal, le réfrigérateur préféré du 20-heures, et de Laurent Delahousse, le blond de l’info qui fait mouiller, on essaie de nous faire croire que le moral des français rebondirait en raison d’une perception plus optimiste de leur niveau de vie et de celui de leurs concitoyens… Si ça, c’est pas du foutage de gueule à grande envergure…

Un dont le monde entier opère un foutage de gueule, c’est notre Premier Sinistre, le sémillant et déconneur Z’Ayrault… En visite en Corée du Sud, le Droopy à Pépère fait s’interroger les agences de presse sur la traduction effective de son nom : doit-on choisir « difficulté » ou « érotique » ? Z’Ayrault a un profil difficilement érotique, à moins qu’il n’affronte érotiquement les difficultés… Preuve est faite en tous cas que les coréens se foutent royalement des motifs de la visite de l’érotique difficile…

Ne nous foutons pas des anniversaires de ce 26 juillet, car en 1887 est publié l’ouvrage de Zamenhof qui jette les bases de l’espéranto ; en 1931 sont créés les Témoins de Jéovah, société internationale de casse-couilles ; en 1952 meut Eva Peron, qui inspirera la chanson lacrymale « Don’t cry for me Argentina » ; en 1956, Gamal Abdel-Nasser nationalise le Canal de Suez, à la stupeur générale ; et en 1975, le Tour de France crée le maillot à pois, synonyme du meilleur grimpeur (pour l’anecdote, DSK l’aurait demandé pour l’ensemble de son œuvre…).

Et le 26 juillet 1978, au cours de l’émission Récré A2, sur Antenne 2, Dorothée présente pour la première fois un dessin animé tiré d’une bande dessinée japonaise, racontant les aventures d’Actarus, prince d’Euphor, planète envahie par les forces maléfiques de Véga… Malgré les récriminations parentales sur la violence (bien anodine aujourd’hui) de la japoniaiserie, « Goldorak » va faire un tabac… GOLDORAK, GO !!! 

jeudi 25 juillet 2013

Brèves du 25 juillet 2013



Le dictionnaire des expressions courantes, usuelles et quotidiennes connaît l’expression « humeur de chien » pour désigner non pas l’envie irrésistible d’amidonner tous les bas de pantalons qui passent en se faisant reluire le bigoudi à crème ou de mordiller jusqu’à classement en épave de la chouette paire de chaussons flambant neuve de votre maître. Je ne suis pas certain qu’il recense en ses pages l’expression « humeur de bélier »…

Et pourtant, c’est l’humeur qui m’habite ce matin… Que l’on soit clairs, je n’évoque nullement en ces lignes le compagnon laineux qui défrise le brushing de la brebis, non ! Je parle de la chose longue, dure et puissante qui sert à défoncer…

Lé bélier pour ouvrir des portes, voyons !! Quelle bande de petits cochonnous !

Oui, une humeur de bélier puisque j’ai envie de défoncer des portes ouvertes en infligeant des banalités éculées et des poncifs usés jusqu’à la trame que même le cerveau des Ch’tis à Miami (oui, un seul cerveau pour toute l’équipe, ça suffit bien) n’aurait pas imaginé proférer…

Vous connaissez bien entendu la loi des séries, qui veut que les enquiquinements volent en escadrille, loi très souvent liée à celle de Murphy, dite loi de l’emmerdement maximum, celle qui impose que la tartine beurrée ensevelie de confiote de cerises chute successivement sur votre pantalon blanc fraîcheur Pédale (pardon, fraîcheur Omo), vos Louboutin en peau de fesse de veau élevé sous la mère à un demi-smic la paire, et enfin sur la moquette récemment violée au PPZ Moquettes. Eh bien, l’actualité en ce moment, c’est kif, kif, bourricot !

Si l’on était mauvaise langue, on pourrait remarque qu’en effet, l’actualité déraille en ce moment… Après Brétigny et l’éclisse qui s’éclipse, c’est au tour du TGV espagnol de sortir de ses rails et de tuer près de 80 personnes… Si c’est la seule façon que le Gouvernement espagnol a trouvé pour faire baisser le chômage dans la péninsule avec la complicité de la RENFE, la SNCF locale, on a intérêt à préférer les autoroutes françaises…

Ah oui, parce qu’en plus, le chômage a baissé en Espagne, une première depuis des années ! Ils ont pris en compte les compressés du train de Saint-Jacques-de-Compostelle pour les statistiques ?

Pour en terminer avec l’effroyable catastrophe ferroviaire espagnole, Pépère a assuré l’Espagne de sa « solidarité la plus totale », ce qui fait une belle jambe aux morts et aux blessés… Il aurait rajouté « l’heure est grave pour les chemins de fer espagnols qui doivent en vitesse prendre le virage d’une modernisation sans pour autant dérailler de la voie tracée.. oui, l’heure est grave, je ne veux pas être boute-en-train en ces moments tragiques »…

Concernant le chômage en France, la presse essaie de donner un coup de pouce à Pépère, en remarquant que la hausse se ralentit (ou comment voir le côté sympa de l’incendie)… Et pourtant, le Ministre du Chômage, Michel Sapin ne fait pas feu de tout bois et reste pessimiste : le retournement n’est pas là, annonce-t-il… Qu’on se retourne ou pas, on l’a de toute façon dans le fondement avec le Gouvernement…

En parlant de fondement, on ne se laissera pas charmer par les sirènes de l’accroche publicitaire « laissez-vous prendre par le train » de la SNCF, à moins de vouloir terminer en tartare frais dans un maelstrom de tôles, et l’on préfèrera la sécurité routière (jeux de mots) voire autoroutière, avec ses tarifs de péages prohibitifs… Plus sûre, peut-être, mais plus chère ça c’est certain, et l’on se pose la question d’une nationalisation des sociétés d’autoroutes en haut-lieu… Si ça prend le même chemin qu’Arcelor Mittal, les ASF peuvent dormir tranquilles !

Tranquillité modérée pour les rois de la pédale, qui se voient mis en cause par un rapport sénatorial sur le dopage… Pas vraiment mené à un train de sénateur (train qui ne déraillera jamais, vu la vitesse d’un sénateur), ce rapport fait grincer des dents dans tout le monde sportif, puisqu’il met en lumière une utilisation quais-généralisée du dopage… Oui, oui, même au curling, ce sport extra-terrestre où s’affrontent deux équipes chargés de faire glisser une grosse pierre sur de la glace pendant que deux siphonnés balayent frénétiquement ladite glace…

Nos sportifs français, dopés ?? De deux choses l’une : soit on les a blousés sur la dope, et ils se sont ingurgité des tonnes de sirop de fraise, soit ils sont vraiment des branques… Au vu de leurs brillants résultats, j’ai peine à imaginer ce que ça serait s’ils concourraient « cleans »…

Une nouvelle qui va faire plaisir à toutes les personnes qu’elles aiment parler le français comme c’est qu’il y a écrit dans les livres, c’est l’anniversaire du centenaire des cent ans du petit livre rouge que c’est cui-là qui nous a suivationné pendant toutes nos études en nous apprenant la conjugaison des verbes qu’y font bien faire, l’ortograf qu’il faut s’appliquer pour pas qu’on mettre sur le papier par écrit des fautes qui plaisent pas aux œils et la grand-mère qu’avec ses règles elle a pas pu se faire tringler par le grand-père et qu’elle a pensé dans sa tête à des règlements pour complicationner la parlure de la langue que je la mettrai bien quelque part… Eh oui, le vénérable Bescherelle fête son centenaire en revendiquant des ventes annuelles d’un million…Quand on voit comment qu’ils causent dans le poste, rien d’étonnant…

De source sure, le Bescherelle (et je signale à nos amis de la télé-réalité et autres décérébrés de la nature qu’il ne s’agit ni du chanteur du « Porc d’Hamster-dame » ni de la sauce dont vous nappez vos quenelles) aurait été le livre de chevet de Georges Marchais et de Franck Ribéry… Ramassez vos dentiers chûs à terre sous l’effet de surprise, et figurez-vous que Georges « Scândââl’ » Marchais a toujours cru que c’était le petit livre rouge de Mao, et que le manche à couilles de Zahia au faciès de Picasso après crash-test s’en servait pour caler le pied bancal de son chevet…

Puisque l’on parle de Georges, évoquons le royal moutard que ses parents ont décidé de prénommer George Alexander Louis… Euh, je sais que les anglais ont des goûts pourraves et qu’ils arrivent même à manger du rôti bouilli avec de la menthe, mais franchement, était-ce nécessaire d’handicaper le futur héritier du trône avec des prénoms à la mord-moi-le-nœud ? En plus, s’il aime le safari, on va sa foutre de sa poire en le surnommant George de la Jungle…

Gardons une poire, pour la soif, ce qui est indispensable en ces jours de chaleur, et dégustons-la au frais, en se remémorant les anniversaires du 25 juillet : en 1139, Alfonso Enriques, comte du Portugal, vainc une coalition de roitelets musulmans à Ourique, dans l'actuelle province d'Alentejo, au sud du Tage, au cours du « miracle d'Ourique », à l'origine du Portugal indépendant (patrie de la queue de morue rigide, de la moustache pour dames et de Linda de Suza, représentante en valises en carton) ; en 1909, Blériot traverse la Manche (tous les porteurs de chemise traversent leur manche lorsqu’ils s’habillent, et on n’en fait pas un fromage…) ; en 1917, Mata Hari est condamnée à mort, ce qui fera dire que c’est bien la première fois qu’on la tirera pour douze balles ; en 1966, les Supremes publient « You can’t hurry love » qui sera très vite numéro un des ventes ; et en 1978, Louise Brown, le tout premier bébé éprouvette nait au Royaume-Uni.

Et le 25 juillet 1948, l’arrivée du Tour de France, au Parc des Princes, donne lieu au tout premier reportage sportif en direct de la télévision française, alors encore dénommée RTF. C’est Jacques Sallebert qui commentera cette première, et qui verra Line Renaud (déjà bien attaquée par la rouille) donner le baiser de la victoire au vainqueur italien.

mercredi 24 juillet 2013

Brèves du 24 juillet 2013

Loin de moi l’idée sotte et grenue (ben oui, on dit bien un avis sot-grenu) de vous infliger des leçons ou de vous dicter des diktats comme autant d’oukases d’occase (on a suffisamment de prétentieux, de fats et de père-la-vertu imbus de leur supposée science infuse sur les ondes radiophoniques, les antennes télévisées ou les torche-cul de la presse écrite), mais je vous fait part d’une considération personnelle issue de mon expérience tout aussi personnelle et particulièrement récente : « mes chers confrères, mes chères consœurs, l’été sous la robe, il fait chaud »…

Je vous en conjure, n’allez pas crier au génie, au stupéfiant clairvoyant ou au nouveau messie (mais non, mais non…) ; je ne suis pas le nouveau BHL (je n’aime pas porter les chemises blanches froissées déboutonnées jusqu’au nombril), je ne suis pas la réincarnation moderne de Michel Houellebecq (la première gorgée de bière me fait roter), je n’ambitionne pas de remplacer tous ces pisseurs de copies dont la moindre goutte est encensée comme le nouveau chef-d’œuvre irremplaçable de l’ère moderne alors que les générations futures ignoreront jusqu’à leur nom…

J’enfonce juste des portes largement ouvertes (quand on connait mes dimensions, y a intérêt) et vous fais en même temps part de cette chaude et récente expérimentation ; non, vraiment, on ne devrait jamais porter la robe en plein mois de juillet… Déjà que la chemisette, le pantalon léger et les mocassins sans chaussettes relèvent de la torture lorsqu’on rêve de tee-shirt, de bermuda et de tongs, quand en plus vous vous retrouvez avec la robe d’avocat sur le paletot, dans une salle dépourvue de tout système de climatisation post-moyenâgeux avec une trentaine de confrères et consœurs qui suent tout autant que vous, vous bénissez tout à la fois l’invention de la savonnette, du déodorant pour dessous de bras qui fouette, et de la plongée en apnée qui vous permet de conserver encore un peu sur l’estomac votre pain au chocolat graisseux de ce matin…

Bon, cette entrée en matière délicatement réalisée nous permet de continuer à se vautrer allègrement dans le sensationnel et le vide sidéral de l’actualité, ce qui souvent revient au même…

L’été remplit les plages et vide les pages ; et l’on a le plaisir de se retrouver face à des articles de fonds tels « ma compagne est morte à cause d’une fellation » (soit le mec envoie la purée par décalitres et il a inondé la dame, soit elle avait envie de rejouer « Gorge profonde » en ayant le nez bouché)… Ne vous marrez pas, c’est authentique !!

Dans le genre de l’informations sidéralement vide, cette quadragénaire russe avide de piment dans ses relations sexuelles qui s'est retrouvée la tête coincée dans la rampe d'escalier d'un immeuble alors que son partenaire la besognait vigoureusement. Apeuré par ses cris, le type se casse, laissant la cochonne du Kremlin les fesses à l’air dans la cage d’escalier…

Sans transition, des nouvelles du gluant anglais, que ses parents ont livré en pâture aux photographes… Kate (que les milieux autorisés surnomment désormais Quai-Kate) resplendissait (soit elle a démoulé avec une facilité déconcertante, soit on a passé la terracotta « retour de mykonos » à la truelle) et son manche à couilles était anglais, c’est-à-dire l’air benêt et content de lui avec le regard par en-dessous hérité de sa mère, le mannequin crash-test de chez Mercédès… Quant au moutard, on lui souhaite longue vie, bien entendu !

En ces périodes estivales, c’est le genre de nouvelle qui fait toujours plaisir à lire, même si au final on sait pertinemment que les principaux intéressés s’en tamponneront le coquillard avec la dernière des énergies. La Cour des Comptes épingle les sociétés autoroutières pour la cherté des péages… Honnêtement, devoir débourser 18,90 € pour faire 225 km entre Nîmes et Le Boulou, ça fait cher du kilomètre sur l’A9 (qui est amortie depuis belle lurette avec les millions de véhicules qui l’empruntent annuellement)… Surtout lorsqu’on sait les tarifs ridicules pratiqués par l’A75… Encore une exception culturelle française…

Autre exception culturelle et politique française, l’optimisme forcené qui mène les media hexagonaux à prédire chaque année une victoire de la France à l’Eurovision (lors que la bouse retenue va se viander 24ème sur 26, comme d’habitude) et notre Pépère a affirmer sans rire que « la reprise est là » lors de la cérémonie élyséenne annuelle de cirage de pompes journalistique… Bon, Flamby 1er n’a pas précisé s’il s’agissait d’une reprise de volley en fond de cours, d’une reprise à ses chaussettes ou de la reprise économique… Pour cette dernière, il est « prématuré » d’en parler selon les économistes… Encore une fois, Pépère a mis à côté de la plaque en voulant nous la jouer « méthode Coué »…

Faudra-t-il en passer par là aussi pour éteindre l’incendie qui couve à Trappes, avec les renchérissements belliqueux de part et d’autre… On se fiche de savoir qui a commencé ou qui a dit que l’autre était une tarlouze, la force doit rester à la Loi, merde ! Et c’est pas Pépère avec son mol appel au respect des règles qui va régler le truc ! En fait, pour le Ministre de l’Intérieur, le court sur pattes à la voix de catacombes enfumées, ces banlieues sont remplies de chausse-Trappes !

La piste passionnelle était à prévoir dans la tuerie audoise : elle semble se confirmer à grands pas avec le suicide de l’ex-compagnon de l’assassinée, lequel aurait mal vécu la rupture… Scénario classique hélas, mais dont la bestialité dans le cas présent arrive à choquer… Ce qui ne déplaira pas aux psy qui vont encore faire leurs choux gras…

Au rayon des souvenirs, en ce 24 juillet, on notera qu’en 1911, on découvre les ruines du Machu Picchu, site inca ; en 1949, Fausto Coppi remporte le Tour de France ; en 1952, sort le film « Le train sifflera trois fois » (que Chazot en son temps voulait adapter en version osée « l’arrière-train sifflera trois fois ») ; en 1957, on pleure la disparition de Sacha Guitry (qui de sa voix nasillarde a su envelopper de miel les pires horreurs misogynes) ; en 1977, Bernard Thévenet remporte à nouveau la Grande Boucle ; en 1980, la Panthère Rose est en deuil, Peter Sellers décède d’une crise cardiaque…

Et le 24 juillet 1967, alors qu’il est en voyage officiel dans la Belle Province, le Général cède à nouveau à sa manie de faire des phrases lors d’un discours à Montréal et lâche son « Vive le Québec libre ! » qui va faire grand bruit… Maudits français comme diraient nos cousins ! Tabernac’ !


mardi 23 juillet 2013

Brèves du 23 juillet 2013



Aujourd’hui, je sens que ces lignes ne vont pas plaire aux fans de l’actualité, aux mordus de la dépêche AFP ni aux gloutons de la nouvelle inédite… Désolé de vous le dire ainsi, mais aujourd’hui, les nouvelles que je soumets à votre sagacité et à votre hypermétropie naissante (même s’il y a parmi vous des presbytes, dans toutes les acceptions et orthographes du substantif) ne sont pas fraîches… D’une part, parce que les températures ambiantes réchaufferaient même Claire Chazal, la représentante officielle de Frigidaire, en faisant passer le monokini en tissu léger pour une fourrure arctique ; et d’autre part, parce que le monde médiatique s’en est déjà largement fait l’écho.

Si, si, je vous assure, à moins d’être doté d’un cerveau de bulot, de Miss France ou de plante verte (à peu de choses près, c’est kif kif bourricot), vous n’avez pu passer à côté de certaines des actualités dont je me ferai modestement l’écho, tant les media, de la presse à l’information radiodiffusée en passant par la chaîne info qui meuble le vide par les bafouillages alcoolisés ou cannabisés de ses présentateurs et par la presse à scandale dont les torche-culs hebdomadaires sont d’une utilité irremplacée dans les commodités.

Alors, quitte à se faire taxer d’intello de gauche, élevons le ton de cette chronique, dont le point de mire a sans nul doute fait mouiller sec les culottes, Sloggi, mouleburnes et autres strings en latex léopard des chroniqueurs mondains urbi et orbi, et lançons en pâture ces vers célèbres :

« Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris »…

Ah oui, évidemment, Victor Hugo, ça classe une chronique, c’est pas du grommellement de bimbo siliconée à QI de moule morte, c’est pas de la déclaration spirituelle et géopolitiquement osée de Mireille Mathieu pour qui « La France est le pays le plus meilleur des beaux et les étrangers voudraient bien être français mais que s’ils étaient français, ils seraient plus étrangers alors ce serait le pastis pour pas dire le bordel » (Bernard Guetta d’Inter n’a qu’à bien se tenir après ça…), c’est pas de la petite phrase de cycliste dopé (pléonasme) dont le cuissard tellement serré à fait remonter le sang au cerveau, provoquant la noyade du neurone…

Alors, ne nous étalons pas plus sur cet évènement puisque d’autres l’ont déjà fait à l’instar de Stéphane Bern encore plus frétillant qu’un DSK sous Viagra au Salon de la Pute de Luxe… Oui, ça y est ! La british a démoulé le gluant hier soir, et comme on dit chez le boucher, y en avait un peu plus et on le lui a mis quand même… Des oreilles ? Espérons que non, car si le moutard a les protubérances auditives en forme de radar comme son grand-père, la future Queen a dû couiner et Willie peut se la mettre derrière l’oreille pendant six mois, le temps que le bazar retrouve la conformation naturelle de la salle de jeux.

Il est niais le royal braillard… Le royal baby, que tout le monde croyait fille, fait son entrée dans le vaste monde en garçon… ce qui prouve que les médecins anglais ont soit une mauvaise vue, soit ils picolent encore plus que les irlandais (ce qui entre nous est une gageure).

Enfin, ça y est, la salope de la Mddle-class a rempli son office, elle a pondu une royale descendance à Mamie Bebeth grâce à la gelée royale du sceptre de Willie… Du coup, la vieille est contente, elle peut se barrer en vacances à Balmoral… Y a qu’une vieille anglaise amatrice de chapeaux à la con pour mouiller d’envie de vacances dans un château écossais, lugubre, humide et aussi déprimant que la dernière bouse de BHL…

Bon, le royal moutard, c’est fait ! Comprenez, c’est une nouvelle qu’on ne pouvait garder au frais… J’ai pas le congélo à Courjault, moi !

N’empêche que les amateurs de royauté et autres consanguins de fin de race ont dû se régaler, avec dimanche l’avènement du nouveau Roi des Frites et des Moules (« Koning van Franse frietjes en mosselen » également, si l’on veut respecter la dualité linguistique du Plat Pays, ce flamand si doux à l’oreille avec ses « voorbij » qui arrachent et qui feraient passer l’allemand pour un miel vocal)… Il a intérêt à avoir la patate, Philippe…

Quoi d’autre ? Rien de bien réjouissant, il faut bien l’avouer, et les journaux raclent les fonds de tiroir en cette période estivale…

Pas très réjouissant, cette déclaration d’un tact exemplaire du dépité-maire de Cholet, regrettant qu’Hitler n’ait pas tué davantage de Tziganes durant la dernière guerre… Ben c’est qu’elle ne pouvait être au four et au moulin, la Gitane autrichienne avec la mèche… Et puis, s’il n’y avait plus de roumains pour vous dégueulasser le pare-brise aux feux rouges, comment ferions-nous ? Bon, ça relancerait le secteur des lave-glace et des balais d’essuie-glace…

Evidemment, le mini-ministre de l’Intérieur, dont la voix barrywhitesque de gros clopeur ne fait pas mouiller la moindre ménagère tant elle glace, n’a pas de mots assez durs pour cette déclaration lamentable… affirmant que l’élu doit être « lourdement sanctionné »… Et si Manu La Voix dans les Godasses essayait de sanctionner aussi lourdement les fauteurs de trouble de notre République ? Pour le coup, ce serait un changement radical, non ?

Guère plus réjouissante, cette hallucinante tuerie audoise d’un couple apparemment sans histoire, littéralement massacrés à l’arme blanche… Les gens normaux n’ont pas d’histoire, dit-on… Des envies de normalité, parmi vous ?

Toujours d’une gaieté renversante, ce malaise de Bernadette Lafont, 74 ans aux queues de morue-brandade nouvelles, qui a justifié une hospitalisation au CHU de Nîmes… L’égérie de la Nouvelle Vague, muse de la colle à dentier Polident, aurait-elle avalé son dentier mal fixé ? Espérons que non, et qu’elle reviendra vite nous charmer de sa voix rocailleuse à l’accent fleurant bon les cigales et la garrigue…

Dans l’actualité du disque, il faut noter le retour sur le devant de la scène de Bertrand Cantat, qui s’apprêterait à sortir nouvel album, dix ans après les faits de Vilnius… Espérons que le public réservera un bon accueil au disque, à moins qu’il ne soit un album « coup-de-poing »…

Enfin, les journaux qui n’ont rien à dire lancent des débats dont tout le monde se tamponne le coquillard, tels Nice-Matin et Midi-Libre qui questionnent en chœur sur l’opportunité de l’interdiction de fumer sur les plages. Avec le nombre de jambons et de saucisses qui rôtissent sur le sable chaud, ce serait bien le diable si on ne pouvait les fumer… Encore que, dans les dunes du Cap d’Agde, les protagonistes se font autant fumer qu’ils ne fument…

Bon, avalez la fumée et jetez un œil sur les étagères du 23 juillet : oui, oui, les anniversaires sont là ! En 1904 apparaît le premier cône glacé (aujourd’hui, on regorge de connes pas du tout glacées mais souvent givrées) ; en 1945 s’ouvre le procès Pétain (comme le chantait Anne-Marie David, victorieux porte-drapeau luxembourgeois au Concours Eurovision 1973 « en ce monde égoïste qui renie ce qu’il a adoré »…) ; en 1965, les Beatles sortent « Help », qui sera évidemment un numéro mondial ; en 1978, Bernard Hinault remporte son premier Tour de France (en se piquousant à la Badoit, comme de bien entendu) ; et en 1985, les faux époux Turenge sabotent pour de vrai le Rainbow Warrior, ce qui vaudra au Ministre de l’Intérieur de l’époque, Charles Hernu, de sauter (mais bon, il aimait ça, paraît-il…).

Et le 23 juillet 1986, le Royaume-Uni était déjà en liesse puisqu’on eurovisionnait à tout-va depuis l’Abbaye de Westminster à l’occasion du mariage du Prince Andrew et de Sarah Ferguson, piquante rousse titrée Duchesse du Jambon d’York… Après une décennie de félicité émaillée d’infidélités et de léchages de panards par un comptable fétichiste, le couple se séparait… mais reste encore aujourd’hui proche… Ah ça, quand on goûte un fois au jambon… 

lundi 22 juillet 2013

Brèves du 22 juillet 2013



Ça va mouiller sec dans les culottes en ce lundi quasi-caniculaire, et ce ne sera pas à cause des températures élevées. Et comme le chantait de sa voix acidulée à la pointe d’accent rosbif fort charmant Pétula Clark « c’est souvent un mal pour un bien ». Oui, oui, je vais vous ressortir l’attirail de la discussion de Café du Commerce avec ses assertions définitivement fermes, ses démonstrations philosophiques en forme de ballon de rouge, ses poncifs de zinc poli à la dalle en pente et ses nébuleux raccourcis qui se noient dans le jaune honteusement tassé… La température monte et à l’approche des vacances, l’inspiration baisse (alors qu’au Cap d’Agde, c’est l’aspiration qui est de mise…).

Alors, il est parfois bon de se réfugier dans les contrées accueillantes des phrases toutes faites qui sentent le réchauffé, la naphtaline, ou la bimbo mononeuronale téléphoniste, des lieux communs mille fois piétinés, des idées à la con dix mille fois défoncées (qui a dit un idée à la Zahia ?), et des « ça-va-sans-dire-mais-ça-va-mieux-en-le-disant » qu’on sert tiède au moment du petit noir ou du choix cornélien des 100 grammes de haché chez le boucher…

Ça va mouiller sec dans les culottes des amateurs de royauté, princes qu’on sort, princesses qui rentrent et autres fins de race au sang de Schtroumpf en ce début de semaine, et si Léon Zitrone était encore de ce monde, il aurait sans nul doute commenté en Eurovision et en pleine emphase l’avènement du nouveau roi des Belges, Philippe, qui a repris ce dimanche non pas le sceptre mais la frite royale des mains de son père… Et comme là où y a des frites, y a des moules, la Reine Mathilde était aux côtés de son roi de mari…

Ça va mouiller sec dans les culottes des amateurs de peopleries puisque le feuilleton du royal baby (le gluant de la future saucisse régnante anglaise et de la salope de la middle class) va arriver ENFIN à son terme ; Kate ayant été admise à la maternité… La Queen a dû lui mettre quelques coups de sac à main bien placés pour déclencher le travail, elle qui commençait à trouver le temps long, et s’impatientait pour partir en vacances… La Reine d’Angleterre, partir en vacances… ça fait aussi bizarre que si l’on disait que Ribéry a prononcé une phrase en français correct, ou que Flamby a pris une décision ferme et définitive…

Ça va mouiller sec dans les culottes des jeunes catholiques (déjà que les relents de nuits torrides prépubères et des déjections spermatiques incontrôlées n’arrangent guère la carte olfactive) qui ont pris le chemin du Brésil pour les JMJ, les premières à se dérouler sous le pontificat du Pape François. Ce dernier est parti pour Rio, où il rencontrera tous les cardinaux à robes du coin… Certains finiront sous le nom de Roberta dans le Bois de Boulogne…

Ça va mouiller sec à Lourdes (vu les récentes inondations, y aura pas de mal) mais aussi dans les culottes des catholiques de tous bords, des fervents pratiquants aux grignoteurs occasionnels d’hostie, des folles de la messe aux molles de la fesse, en passant par les grenouilles de bénitier et les punaises de sacristie… Un 69ème miracle est reconnu (un chiffre qui risque de provoquer des tête-à-queue) suite à la guérison en 1989 d'une Italienne victime de graves crises d'hypertension. Même avec les pieds dans la grotte, l’Immatriculée Contraception continue à partager sa félicité… Et si on y envoyait Pépère ?

Ça va mouiller sec dans les cuissards moulebite des cyclistes du Tour de France lorsque les résultats des contrôles anti-dopage seront connus… En effet, qu’on ne vienne pas me dire les yeux dans les yeux et la main sur la seringue que les rois de la pédale ont effectué ce 100ème Tour à l’eau claire et aux pâtes de fruits… Qu’on nous la mette profond, on a l’habitude depuis plusieurs décennies avec les différents gouvernements qui se sont succédé et qui ont officialisé l’enculage de l’électeur par les promesses de campagne… Certains y trouvent du plaisir, d’autres grimpent aux rideaux rien qu’à y penser, d’aucuns s’en servent de traitement anti-hémorroïdaire… Mais venir couiner que le dopage sur le Tour est de l’histoire ancienne est une fumisterie de première…

Quoiqu’il en soit, dopé ou chargé, Chris Vroom Vroom avec son physique de stockfish anglais a été sacré hier sur les Champs-Elysées… et prépare la suite en rappelant sa maladie parasitaire, une bilharziose, qu’il aurait chopé en Afrique… A coup sûr qu’il lui faut des transfusions sanguines… Qu’il ait l’habitude de pédaler sans selle, ok… Mais qu’il n’essaie pas de nous convertir…

Ça va mouiller sec dans les culottes des françaises et des français, puisqu’on nous promet à grands renforts d’annonces alarmistes une canicule pour les jours à venir… Tout en rappelant que le pic de chaleur de la semaine aura lieu aujourd’hui et que le mercure va baisser ensuite… Dites donc, il ont eu des soldes sur le lubrifiant, ou les media souhaitent relancer la mode du beurre « Dernier Tango à Paris », le « Charente Poitou, ça rentre partout » ?...

Ça va mouiller sec dans les culottes gouvernementales et les slips de la majorité à l’annonce du raout impromptu que Pépère recevra ce soir à dîner à l'Elysée Harlem Désir, Jean-Michel Baylet, Pascal Durand, Robert Hue et Jean-Luc Laurent. Du même coup, il renonce à un de ses engagements de ne pas réunir sa majorité en son palais, comme le faisait son prédécesseur Nicolas Sarkozy. Bah, ce ne sera qu’un retournement de veste supplémentaire… Mais pour une fois qu’il décide quelque chose…

Ça va mouiller sec non pas dans les culottes des cinéphiles, mais dans leurs yeux, puisque le réalisateur Denys de la Patellière est mort à 92 ans. On le connaissait pour son « cinéma à la papa » caractéristique des années 60 et surtout pour « Un taxi pour Tobrouk » qui consacra Lino Ventura. Et ce n’est pas lui qui a réalisé la version animalière « un taxi pour trop de boucs »…

Allez, ne devenons pas chèvres en découvrant les anniversaires de ce 22 juillet, puisqu’en 1209 la population de Béziers est massacrée suite à la prise de la ville par des croisés en guerre contre l'hérésie cathare, où l’on retient de ce drame la formule prêtée au légat du pape Arnaud-Amaury : « Tuez-les tous et Dieu reconnaîtra les siens ! » ; en 1461, Louis XI accède au pouvoir royal ; en 1894, la première course automobile sur route (Paris-Rouen) voit le record de vitesse grimper à 22 km/h ; en 1979, le Blaireau emporte son second Tour de France (évidemment à l’eau claire) ; et en 1984, c’est Laurent Fignon qui fait de même…

Mais le 22 juillet 2004, l’été est assombri par le décès d’un chanteur de charme (plus à l’aise sur les plateaux de télé qu’au volant, demandez à Chantal Nobel) qui aura marqué la variété par sa voix de velours et son œil de braise, à l’aise tout autant dans la chanson sirupeuse affligé d’une ex-gloire du cinéma (Le soleil de ma vie) que dans la chansonnette comique (La petite puce) : Sacha Distel réalise son dernier Sacha Show… Comme on le disait, c’est parfois un mal pour un bien… 

vendredi 19 juillet 2013

Brèves du 19 juillet 2013

Avant le ouikènde, que diriez-vous d’un tour de force ? Ça vous tente ?

Entendons-nous bien, il ne s’agit pas de faire apprendre la date de la bataille de Marignan à Mireille Mathieu en moins de deux ans (elle a toujours cru que Marignan 15.15 c’était un ancien numéro de tépéhone), de donner à Franck Ribéry et Samir Nasri (les nouveaux Einstein du ballon rond) les notions élémentaires du français rudimentaire (autant apprendre le français du 15ème siècle à un eskimo sourd muet et aveugle), ou d’inculquer les essentiels de la politesse et de la délicatesse à Massimo Gargia (le jet-setteur à forme porcine avancée et moumoutte blonde permanentée qui pète dans la soie et rote du champagne millésimé). Je ne suis pas ambitieux à ce point, ni complètement aveuglé par les limites de l’être humain…

Non, plus modestement, le tour de force proposé aujourd’hui est de réunir pour le pire et… le pire l’inépuisable réservoir de bluettes éculées qu’est le Concours Eurovision de la Chanson et le tout aussi inextinguible jerrycan à conneries qu’est la plus éphémèrement célèbre paire de seins de la téléréalité, Nabila « Allô shampooing ».

Vous me direz que le tour de force est pipé puisque la fortement nichonnée susnommée n’a rien à envier question cucuterie doucereuse à une Eva Srsen, godiche yougoslave qui gloussait en 1970 un « Pridi dala ti bom cvet » (Viens, je te donnerai ma fleur) doucereux à en vomir. Voire ! Il n’est point question ici de personnes, mais de texte (si tant est qu’on puisse qualifier les fientes verbales de la téléphoniste du PAF de texte, mais soyons magnanimes).

Le « Allô, non mais allô quoi » aurait eu sa place à n’en point douter dans un titre eurovisuel si l’auteur avait voulu créer une mauvaise chanson, mais force est de constater que l’invention de Graham Bell a été maintes fois célébré à l’Eurovision, c’est vous dire si le Concoures a une longueur d’avance en matière d’innovation…

Du « Telefon, telefon » allemand de 1957 chanté sur scène aux côtés d’un combiné d’ébonite blanche au « Halo halo » yougoslave de 1982 en passant par le « Stimmen i mit liv » danois de 1997 (pochade pseudo rap d’un joufflu qui tombe amoureux de la voix de la demoiselle des renseignements téléphonés) ou le « Ring ring » des futurs ABBA, candidats malheureux à la sélection suédoise de 1973, l’affreux mécanisme sonneur a séduit jusqu’aux candidats de la téléréalité, chez qui la sonnerie retentit encore plus dans leur boîte crânienne vide…

Ah si ! C’est vide, on a de la place pour garer la bagnole et le scooter ! Encore plus déserté que le crâne d’une majorette (qui elle a un neurone de plus pour éviter de faire caca en public comme les chevaux de la Garde Républicaine lors du défile du 14 juillet). J’en veux pour simple preuve ce moment d’anthologie de la connerie définitive que nous a offert Secret Story. La Voix demandait à un andouille du cru qui avait peint la Joconde. Et l’autre enflé de répondre sans hésitation « Christophe Willem »… Chaque époque a les Socrate qu’elle peut…

Restons dans le domaine des pointures supérieures niveau cervelet, avec ces déclarations du frère de l’évadé de Sequedin, consternantes : à l’en croire, le fuyard « prend des "vacances" et regagnera sa cellule "à la rentrée" »… Là, une mise au point sur la différence entre hôtel et prison s’impose, mais à un tel niveau de bêtise crasse, autant pisser dans un violon…

Exercice périlleux, mais qui peut se révéler payant si l’on arrive à tirer quelques notes de l’instrument, tout comme l’est le dîner avec les journalistes que Pépère a offert hier soir à l’Elysée. Tout en rinçant les media aux frais du contribuable, Flamby 1er a asséné quelques lieux communs et autres platitudes, au nombre desquelles le fait que nous étions sortis de la récession et que les politiques « ne mentent pas »… fou rire généralisé dans l’assistance qui a cru à une blague… Manque de bol, ça n’en était pas une…

Au milieu de tout cela, une nouvelle qui fait plaisir, une victoire française au Tour de France… A trois jours de l’arrivée, il était temps… Bravo Christophe Riblon d’avoir su vaincre l’Alpe d’Huez, bien entendu avec des bidons d’eau d’Evian et des piquouses de camomille…

Après la dictature du sport, la dictature tout court, puisqu’on n’hésite plus aujourd’hui à accoler ce gentil épithète à la boutonnière du démocrate russe, le camarade Président Poutine, qui vient d’envoyer son principal adversaire en camp pour un lustre… Poutine lance la mode du « URSS vintage », même Gromiko (ou Petit Gervais, j’ai oublié son nom) ou Brejnev auraient hésité à réaliser un coup aussi fumant…

Heureusement que des hommes ont le courage de s’opposer, de dire non, ou de dénoncer… C’était le cas d’Henri Alleg, qui vient de décéder à 91 ans. Il fut le premier à dénoncer, en plein cœur du conflit, en 1958, la torture en Algérie… Fallait avoir des couilles, et nul doute qu’il était sévèrement burné, Henri Alleg…

Interrogation racoleuse et limite idiote en une de Nice-Matin : « Pourquoi autant de noyades sur la Côte ? » Ben, un, parce qu’il est rare de se noyer dans la Vallée des Merveilles, et deux, parce que les gens ne savent pas nager… Next…

Enfin, je vous liasse en pâture les anniversaires du 19 juillet : en 19870, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse, ce qui nous vaudra l’éclatante victoire de Sedan ; en 1900, on inaugure le métro parisien, des trucs longs et durs qui vont et viennent dans des trous noirs ; en 1903 s’achève le premier Tour de France ; en 1954, Elvis Presley sort son premier disque « That’s all right mama », en 1976, le casse parfait de la Société Générale de Nice, réalisé par les égouts, popularise Albert Spaggiari ; et en 1980 s’ouvrent les Jeux Olympiques de Moscou, boycottés par 56 pays…

Mais le 19 juillet 1962 voit la naissance d’un nouveau jeu télévisé sur l’unique chaîne de la RTF, composé d’épreuves d’adresse ou sportives, aussi farfelues qu'amusantes, dans un esprit chaleureux et amical, entre deux villes… Eh oui, « Intervilles » est né, et va connaître un formidable engouement grâce à son mythique duo de présentateurs, Guy Lux et Léon Zitrone, qui s’époumonera des années durant avec ses sonores « Allô Guy Lux, je ne vous entends pas »…Allô, non mais allô quoi… La boucle est bouclée…

Brèves du 18 juillet 2013

Chers amis, je suis encore sous le coup de l’émotion, et vous me pardonnerez bien volontiers si les mots me viennent un peu de manière aléatoire, sans qu’une sélection préalable ne se fasse, genre interview de Ribéry ou discours cannois de Sophie Marceau pétée à la Suze… Je redoute quelque peu de vous lâcher le morceau ainsi, sans préparation préalable préliminaire (mais avec un beau pléonasme bien redondant, dis donc) mais à vos âges, bien avancés pour certains et plus proches du sucrage de fraises intégral version sulfateuse industrielle que de la découverte de la foi sur les genoux du prêtre, je pense qu’on doit vous parler sans détours et vous dire les choses telles qu’elles sont, sans fards, paravent, faux-semblants ou circonlocutions politiciennes cachant le pot aux roses pas très rose…

Allez, je prends mon courage à deux mains et pousse la porte de votre incrédulité attentiste de l’autre… il est de mon devoir de vous annoncer, et je comprends que la nouvelle ait un côté assez inattendu, mais le fait est là : cette nuit, dans le monde, il s’est passé des choses…

Ah oui, vous voila cloués, mes bichons, façon Jésus de Lyon, ou de Nazareth, et j’admets que l’information a quelque chose d’effarant, voire de déstabilisant… Par pitié, ne vous ruez pas sur le téléphone pour appeler incontinent Ménie Grégoire ou Macha Béranger, ces Jeanne d’Arc de la confession radiophonique l’oreille sur l’écouteur et la main dans le slip, désolé d’en remettre une couche, mais elles sont parties depuis belle lurette écouter les sans-sommeil et les frustrés du bigoudi dans une autre réalité…

Evidemment, les blasés me répondront la lippe boudeuse limite dédaigneuse façon Catherine Deneuve à Télématin quand on lui demande si son permis de rénovation n’est pas périmé vu la longueur des travaux de ravalement de façade, qu’ainsi va le monde et qu’il se passe toujours quelque chose…

Cépafo ! Et quand on gratte le vernis des journaux ronronnants on arrive à dénicher des futilités craquantes qui vous décollent la rétine du fond d’œil…

La palme revient aujourd’hui à cette jeune maman de 28 ans, habitant Livry-Gargan (y a pas de honte…), qui a voulu tuer son bébé de 7 mois en lui faisant avaler du Destop… D’accord, ça débouche les canalisations et les tuyaux encombrés, mais pour la diarrhée du nourrisson, on trouve plus adapté comme remède…

Dans le rayon des questions existentielles que si on les avait pas posées personne ne s’en serait jamais soucié et on s’en serait pas plus mal porté, l’université d’été de ces enseignants qui se sont tire-bouchonné le cortex à définir ce qu’on pouvait ou non montrer ou dire de la Shoah à des élèves de CM2… Effectivement, leur montrer la folie de certains hommes en évitant les photos insoutenables des camps, c’est drôlement plus déstabilisant que les tonnes de cochonneries qu’ils peuvent voir sur Internet en libre accès, ou à la télé à des heures de grande écoute…

Une info qui résonne comme un pétard mouillé mais qui mériterait de faire plus de bruit genre flatulence post-cassoulet passée au mégaphone, le Président de la Commission Parlementaire sur le Cas Huzac balance que le mieux informé sur les magouilles du ministre, c’était… Pépère ! Lequel vous avait annoncé les yeux dans les yeux qu’il ne savait rien, qu’il n’avait rien su, qu’il n’était au courant de nib, et qu’il se demandait toujours à quoi rimaient ces valoches remplis de biftons qui défilaient rue du Faubourg Saint Honoré…

Hyper crédible… Tout comme les déclarations à propos du Tour de France, dont on sait pertinemment que les coureurs le font à l’eau claire… voire à l’EPO (eau pastis orgeat)… Pour gravir deux fois dans la même étape l’Alpe d’Huez, dont les routes du col de Séranne sont réputées pour leur dangerosité, il est évident que les Vroom Vroom et autres porteurs de cuissard moulebite carburent à la Badoit…

Des vœux d’anniversaire à plein poumons pour Nelson Mandela, qui fête aujourd’hui ses 95 ans, à l’hôpital où son état ne cesse de s’améliorer d’après les communiqués officiels… Après que l’Afrique du Sud tout entière ait retenu son souffle face à ses problèmes respiratoires, on souffle un peu… Pour les bougies du gâteau, c’est pas gagné toutefois…

Pas gagné non plus la naissance du royal caganis des Princes de Cambridge, déjà casse-couilles puisqu’il fait poireauter tout le monde, y compris sa royale granny, Bebeth II herself, qui a déclaré attendre le royal gluant pour se barrer en vacances.. Franchement, faut être concon, ou anglais, pour être impatient de se retrouver entre les murs d’un château glacial et humide, à Balmoral en Ecosse…

Au moins aussi attendu que le dépotage du royal bambin, et au moins aussi inattendu qu’une grossesse Charlénienne sur le Rocher puisqu’Albert préfère se faire le bobsleigh… et le moniteur qui va avec, la confession de Frigide Barjot à Var-Matin, une « interview vérité » à Port Grimaud qui enfile les lieux communs, défonce les préchi-prêchas de bon ton et accumule les âneries frigidesques… Et demain, un strip-tease de Titine Boutin… et après-demain, les photos de la séance de fist-fucking de la Bongibault…

Et comme on comme on parle de tripotage avec les doigts (et pas que…), restons dans la gamme du doigt agile qui se faufile partout, notamment sur des touches d’un accordéon pour saluer le roi du musette, accompagné à sa dernière demeure en musique… André Verchuren, pilier de la musique populaire qu’on pourra qualifier de populacière, savait mettre le doigt où ça faisait plaisir…

Et le plaisir en ce 18 juillet, on le trouve aussi sur les étagères poussiéreuses de nos mémoires, puisqu’en 1870, le Concile Vatican I définit l’infaillibilité du Pape ; en 1951, Gérard Philippe triomphe en Avignon avec « Le Cid »en 1959, victoire de Bahamontès sur le Tour de France ; en 1960, Brenda Lee est au top des hit-parades avec la chanson « I’m sorry » ; et en 1983, le fac-similé de la grotte de Lascaux ouvre ses portes, et l’on admirera les premières affiches des spectacles de Line Renaud…

Et le 18 juillet 1976, aux Jeux Olympiques de Montréal, la jeune gymnaste roumaine de 14 ans, Nadia Comaneci se voit attribuer la note parfaite de 10 aux barres asymétriques, mais le tableau d’affichage n’étant pas conçu pour ce genre de note, on vit apparaître un « 1.00 »… Eh non, tout n’était pas parfait !