vendredi 17 mai 2013

Brèves du 17 mai 2013



C’est incroyable, tout de même, le nombre de conneries que les gens peuvent débiter en un temps record… Les coiffeurs, les bistroquets, les buralistes vous le diront : lorsqu’on se fait tripoter le cuir chevelu, mettre sa tournée ou gratter les grilles du Loto, on est enclin à se lâcher et a délivrer la substantifique moelle de nos pensées les plus enfouies, les plus secrètes… et le plus souvent les plus andouilles, remplies d’une beauferie et d’une crétinerie crasse…

J’en entends déjà qui roumèguent, qui marmonnent et qui sont tous prêts à clavinoter qu’ils attendent des preuves… Aha ! On joue les Saints Thomas ? On veut mettre le doigt là où ça fait mal ? Okie, il suffit de passer en revue les faits marquants de la journée d’hier pour avoir des preuves irréfutables…

Eh oui !! Flamby ne se contente plus de compter les mouches au plafond, désormais il parle… Bon d’accord, il parle pour ne rien dire, mais ça fait passer du temps, ça occupe les journalistes, et au final, ça donne du boulot à quelques salariés… Mais ce n’est pas comme ça qu’il inversera la courbe du chômage…

Pépère a insisté sur son volontarisme et la nécessité d'agir dans la durée, écartant dans l'immédiat tout remaniement du gouvernement… Eh oui, il brasse de l’air, et persiste à continuer à ne rien tenter… Le changement ? Ça n’est toujours pas pour maintenant… Hollandouille ne change rien, et c’est ça qui change tout…

Autre débiteur de conneries dans la presse (c’est d’ailleurs bien le seul endroit où il est débiteur, demandez voir à UBS Genève…), Jéjé Cahuzac qui se lance à la reconquête de ses mandats électoraux (et risque de ne prendre qu’une mandale électorale) au moment même où le chevelu de Bercy annonce que Jéjé touche toujours ses indemnités de ministre… Entre copains de gauche, on n’allait pas le laisser dans la mouise…

Je ne m’attarderai pas sur l’attitude inqualifiable des clients qui se sont rués sur les soldes d’un Virgin moribond, tels des charognards… Ce qui en dit hélas long sur la nature humaine…

Faut-il aussi laisser de côté le jambon de Ruisseau, le Beckham pour les lettrés qui pratiquent la langue de Milton et de Shelley, qui a annoncé sa retraite, après trois matchs au PSG… Il se payerait notre tête le rosbif qu’il ne s’y prendrait pas autrement…

Toujours dans le domaine des connasses en short, le capitaine de l’équipe de France rappelle Samir Nasri en équipe nationale… Vous savez, c’est l’agaçante merguez qui se croit tout permis alors qu’il a encore du jus de datte qui lui coule du pif…

Les conneries, c’est par omission, paroles, mais aussi par action, et dans ce domaine, on en a une belle avec ce type qui ne trouve rien de mieux que de faire sauter le caisson dans une maternelle… S’il était encore en maternelle à 50 ans, on comprend qu’il soit désespéré… Ou comment créer ne bonne pelletée de traumatisés…

Traumatisés, va y en avoir un sacré wagon dès demain soir, avec la finale du 58ème Concours de l’Eurovision qui va mettre aux prises 26 participants… Traumatisés auditifs et visuels, tant les vocalises et les costumes vont piquer les yeux et les oreilles, donnant des envies de télé noir et blanc… et sans son…

La deuxième demi-finale a eu lieu hier soir, et elle nous a donné à entendre, outre dix-sept chansons de qualité inégale mais assez potables, les commentaires parfaitement dispensables de Bruno Berbérès, un eurofan qui a débité ânerie sur ânerie concernant l’historique du Concours, quand il ne gloussait pas en bavant sur les candidats mâles ou prétendus tels… Je ne sais pas s’il a déroulé du câble mais il est évident qu’il a débité des conneries au micro…

Les qualifiés pour la Grande Sauterie de samedi soir ne sont pas toujours ceux qu’on attendait ou qu’on espérait, et l’élimination de certaines bouses fait hurler la meute des fans, persuadés de leur bon goût ultime en matière eurovisuelle…

Au revoir donc la guimauve san-marinaise cucul-la-praline et son chaplet de poncifs musicaux, la jolie mais désespérément classique rengaine israélienne interprétée par un clone rebondi de Josiane Balasko ayant piqué les lunettes de Nana Mouskouri et la perruque à Rosy Varte, les Zébulons à paillettes lettons, les z’armée-du-salutiens suisses, la momie rouge macédonienne, les gratteux albaniais et les tambourinaïres bulgares…

Le choix se fera donc entre une rockeuse française, une shooté lituanien, une moldave à la choucroute alambiquée, une finlandaise brouteuse et survoltée, des espagnols incolores, un belge au sourire niais, une estonienne soporifique, une bimbo bélarusse, un sympatoche maltais, une russe démodée, une grosse saucisse allemande, des rockers arméniens chevelus, une néerlandaise sous prozac, un roumain qui se les coince dans la porte, une anglaise regonflée, un minet suédois, un Christophe Willem hongrois, une danoise craspec mais favorite, un islandais chevelu, un fade azéri, des alcoolos grecs, une ukrainienne vulgaire (pléonasme), une tante italienne, une norvégienne blonde, des géorgiens mièvres et une tapette irlandaise…

Et avec en prime, pour ouvrir le show, la Joconde suédoise du football, Zlatan Ibrahimovic qui viendra faire admirer sa coupe de cheveux et sa trombine renfrognée…

Pour passer le temps avant cet évènement irremplaçable, voyons quelques anniversaires à fêter comme il se doit en ce 17 mai : en 1973, le film de Marco Ferreri « La Grande bouffe » fait scandale à Cannes ; en 1995, Tonton passe les rênes du pouvoir au mangeur de pommes, en 2006, le « Da Vinci code », pâlotte adaptation du best-seller est accueilli par des sifflets lors de sa présentation au Festival de Connes… Décidément, ils ont toujours bon goût… 

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