vendredi 31 mai 2013

Brèves du 31 mai 2013



Je ne sais pas si vous êtes comme moi (auquel cas vous devez à n’en point douter être des personnes d’une qualité rare et d’une fréquentation exquise * mode cirage de pompes « off » *) ; vous avez certainement eu l’impression que l’actualité récemment ressemblait à la météo… Oui, je sais, j’aborde des sujets sensibles qui risquent de provoquer des piloérections mais que voulez-vous, vous êtes de grands garçons et des grandes filles, je crois qu’on peut vous parler franchement…

L’actualité souffle à la fois le chaud et le froid ces jours-ci…

Pour le chaud, je vous remercie de vous en préoccuper, mais mon chauffe-eau va bien, il pourra dès ce soir me procurer la flotte tiède que son prédécesseur s’était imaginé me prive…

Pour le froid, ben évidemment c’est cette p…n de météo de chiotte qui nous déconnecte de la réalité du calendrier… Eh oui, nous sommes quasiment au mois de juin, et on s’habille comme à la fin de l’automne ! Mais, l’espoir serait permis de penser pouvoir caresser le commencement d’un début d’amélioration à compter de ce weekend… Bon, ne vous attendez pas à 35° à l’ombre, ne vous précipitez pas chez l’esthéticienne pour faire réaliser cette épilation « mer d’huile » (pas un poil de vent, ou devant, si vous avez de l’ortograf) qui fera grimper au rideau (forcément, comment avoir la tringle, sinon ?) tous les mâles en manque de culbute…

Pour le chaud, une nouvelle qui va certainement faire un tabac, puisque notre ministre de la santé, Marisol Touraine (l’épouvantail à mec avec sa perruque de traviole et ses yeux de vache de l’aubrac sous ectasy), souhaite désormais interdire la cigarette électronique dans les lieux publics et aux moins de dix-huit ans… Elle préconise la pipe en remplacement…

Froid, toujours, avec cette nouvelle douche écossaise pour l’exécutif avec les mauvais chiffres du chômage, ce qui établit un nouveau record… Et Pépère qui maintient son objectif de renversement avant la fin 2013… C’est lui qui est renversé ou quoi ??? Allô, non mais allô quoi ? T’es Président normal et t’es même pas équipé pour voir le bordel majuscule dans lequel on patauge ? Remarquez, il s’en contre-cogne, il a son job assuré pour encore quatre ans, alors le sort des français… eheheheheheheheheh…

Froid toujours, mais dans le dos, en apprenant qu’un ressortissant français est détenu depuis 20 ans au Cameroun et que Pépère a froncé les sourcils en indiquant que c’était inadmissible… Le genre de réflexion qui fait faire dans leurs frocs les démocrates africains… Bon il a quand même été condamné là-bas pour détournement de fonds… Ici, il aurait eu la légion d’honneur et un maroquin…

Guère plus chaud, cette découverte du corps de dix poilus, en Meuse… L’histoire ne dit pas si leur cercueil a été profané, ou si ce sont des fouilles qui ont mis à jour leurs restes en violant leur sépulture due aux tranchées de la première Guerre Mondiale… Ou alors, cette « découverte du corps de dix poilus » sous-entend le strip-tease de dix mâles au système pileux très développé…

Chaud, comme l’ambiance qui règnera ce soir un peu partout en France, au cours de la Fête des Voisins…. Une riche idée, ce truc dont on n’avait au final nul besoin et dont les plus poètes d’entre-nous diront qu’on en a strictement rien à carrer… Se retrouver nez à nez avec le gros empaffé du 3ème qui vous vrille les tympans tous les dimanches avec sa saloperie de perceuse à percussion, tailler une bavette avec la mémère à cheveux bleus du rez de chaussée qui récupère tous les chats du quartier dans son studio qui n’a pas été aéré depuis 1975 et qui vous laisse entrevoir olfactivement ce qu’on pu endurer les poilus à Ypres en 1915, faire risette à la morue du premier qui s’obstine à faire pisser son clebs dans le hall, un réservoir de pisse ambulante qu’on pourrait reconvertir en arroseuse municipale à peu de frais… Ça méritait bien une journée !

C’est la mode en ce moment, les journées célébrant quelque chose…Généralement, c’est parfaitement inutile, voire inepte, et presque toujours complètement ignoré par nos contemporains… Ainsi voit-on s’égrener tout au long du calendrier la journée de la saucisse de Morteau mi-cuite à l’ancienne, la journée des hypermétropes transformistes à gros seins, celle de la lutte contre les nuisances sonores au Sahara, ou encore la journée des sodomisateurs de diptères les nuits de pleine-lune…

Chaud au cœur d’apprendre que Frédéric François fête ses quarante ans de carrière… Sachant qu’il a commencé par les demi-finales de la sélection belge pour Concours Eurovision 1970, soit il arrêté de chanter voici trois ans, soit il ne sait pas compter…

Froid, voir réfrigéré ce jeune papa de 25 ans qui ne trouve rien de plus intelligent, agacé par les cris de son bébé de 6 semaines, de l’enfermer pendant une heure dans le réfrigérateur… La fillette s’en sort avec un traumatisme crânien, un bras et une jambe cassée… A mon avis, ce n’était pas le frigo, c’était la machine à laver…

Chaud, comme le sang du rappeur Orelsan qui a été condamné à 1.000 euros d'amende avec sursis pour injure et provocation à la violence à l'égard des femmes par le tribunal correctionnel de Paris pour certains passages de ses chansons, notamment pour les termes "mais ferme ta gueule ou tu vas t'faire marie-trintigner". Provocation à la violence, ça ? Alors, votre prochaine feuille d’impôt sera une incitation au flingage de Moscovici…

Chaude comme cette aide-soignante grenobloise qui vient d’écoper d’une condamnation pour abus de faiblesse, après avoir soutiré plus de 300.000 euros à un octogénaire… Le premier qui me demande si elle lui avait pompé ça en liquide devra écouter du Christophe Maé tout le weekend…

Et quoi de mieux, avant le weekend que d’égrener une fois encore les anniversaires du jour ? En ce 31 mai, il faut retenir qu’en 1949, Beaudelaire, condamné en 1857 pour obscénité, se voit enfin réhabilité, 82 ans après sa mort ; en 1961, la jeunesse se passionne pour l’émission « Age tendre et tête de bois » sur l’unique chaîne de la RTF ; en 1963, c’est la sortie du film « Huit et demi » de Fellini ; et en 1976, la chanson « Daddy cool » de Boney M. est un succès mondial… alors que les interprètes n’en ont jamais chanté une seule ligne ! 

jeudi 30 mai 2013

Brèves du 30 mai 2013

« Les cloches sonnent, tout carillonne
Pour que jamais je n'oublie
Le plus beau jour de ma vie
Ding dong, ding dong »

Ce couplet final, c’est la voix acidulée de Mony Marc, antédiluvienne chanteuse belge, qui le vocalisait le jeudi 24 mai 1956, sur la scène du Teatro Kursaal de Lugano, au cours de la transmission du premier Grand Prix Eurovision de la Chanson Européenne. C’était gentillet, déjà à l’époque, doucement niaiseux, et rempli d’une guimauverie cucul sur le moment précis du mariage…

Qui pouvait penser que cinquante-sept ans et cinq jours plus tard, on allait unir, en France, en grande pompe et devant les caméras du monde entier, deux messieurs ?

Ah oui, à moins d’habiter sur Neptune, de remonter d’une ballade de six mois dans la fosse des Mariannes, d’être le digne héritier de Beethoven ou d’avoir les capacités intellectuelles de comprenotte d’une pouffiasse fortement nichonnée de télé-réalité, vous ne pouvez pas ignorer qu’on a célébré hier, à Montpellier, le premier futur divorce pour tous…

Et comme dans la chanson précitée, à force de faire résonner les cloches de la médiatisation, on nous a mis la tête comme le bourdon de Notre Dame.

Une cohue médiatique savamment orchestrée, et voulue, car il ne faut tout de même pas oublier que l’un des mariés est le responsable local de la LGBT… Je ne suis pas certain que Monsieur X et Monsieur Y auraient eu droit à une couverture médiatique identique…

Que le moment soit à retenir, je n’en disconviens pas… Que les tenants du divorce pour tous aient voulu river leur clou aux anti, c’est évident… Que l’on fasse de tout ce ramdam LA nouvelle de l’année et que des feuilles de chou titrent en gras sur cinq colonnes à la une « HISTORIQUE ! », c’est franchement regarder les choses par le tout petit bout de la lorgnette…

Il y a des problèmes de société bien plus important que l’union civile entre deux paires de couilles ! Le chômage grimpe en flèches tel un DSK sous perfusion de Viagra, Pépère ressemble de plus en plus à Rainman tant il est imperméable à tout conseil et répète tel un 78 tours rayé qu’il maintiendra son cap…

Eh oh ! Hello ! Il serait temps de se réveiller, d’ouvrir grand ses mirettes et d’agir, ENFIN ! Bruxelles commence à nous enguirlander en envoyant des directives à la France, et l’autre Flamby, tout ce qu’il trouve d’intéressant à répondre, c’est que la Commission n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire, et que c’est « à nous seuls de dire quel est le bon chemin »… S’il cherche le plus court chemin vers le mur, il l’a trouvé, pas de souci…

Le plus enquiquinant, c’est que le premier Sinistre lui-même, le rigolard Z’Ayrault s’attend à ce que les chiffres du chômage ne soient pas bons… Et Hollandouille qui maintient que la courbe du chômage s'inversera sous peu… Qu'on nous prenne pour des neuneux, depuis les émissions-jeu de Guy Lux et le Loft, on en avait un peu l'habitude… Mais qu'on essaie de nous la mettre aussi profondément avec une candeur qui confine à la stupidité intégrale, faut dire que c'est quand même inédit…

Comme si ce marasme économique et politique ne suffisait pas, les météorologistes en rajoutent une couche, en nous prédisant un été pourri… Bah, pour faire pire que ce printemps, faudrait se lever de bonne heure, alors… Ah si ! Se taper encore la couette un 30 mai, mettre un gilet par-dessus la chemise et allumer le chauffage le soir… ne me dites pas que c'est un temps de rêve… Alors que normalement, on tente les chemisettes, on s'essaie aux tongs le weekend et on rêve de bermudas; on se surprend à rêvasser d'une couverture polaire…

Temps de merde également chez Bernard Tapie… Le sévèrement burné voit les têtes tomber tout au tour de lui, puisque c'est aujourd'hui au tour du juge-arbitre d'être mis en examen… Je ne sais pas si l'on gagnait beaucoup à connaître Nanard les grosses boules, mais ce qui est certain est qu'on risquait gros…

Retour de bâton dans la trombine du juge Gentil (vous savez, cet inqualifiable magistrat d'ultra-gauche qui avait osé l'excommunicatif sacrilège de lèse-majesté de mettre Nico les talonnettes en examen) puisqu'on s'aperçoit que le médecin-expert qui a examiné Mémé Gaga serait une proche, elle aurait été témoin à son mariage… Et les avocats de Sarko qui se frottent les mains, la larme à l'œil et la nullité à la pointe du stylo… En v'là un qui aurait mieux fait de ne pas se marier…

Des nouvelles des vieilles gloires de la pop anglaise, puisque George Michael (le ténébreux grec au brushing à la lionne qui a terminé sa carrière en se faisant jouer un solo de flûte à yaourt dans les waters d'un restau routier) vient de sortir de l'hôpital… George a été victime d'un accident de la route à la mi-mai, étant tombé de la voiture dont il voulait refermer correctement la portière et ayant failli être écrasé par la conductrice d'un autre véhicule…. Une bonne femme et une bagnole… voila bien les deux seules choses qui ne sont pas passées sur Georgios Kyriákos Panagiótou…

Rassurez-vous, nous ne passerons pas sur les anniversaires du jour, un 30 mai qui restera dans les mémoires comme le jour d'après… d'après le premier futur divorce pour tous (et n'en déplaise à Titine, la fin du monde ne s'est pas produite)… Mais pas seulement : le 30 mai 1431, on créait à Rouen le méchoui à la pucelle ; en 1778, Voltaire passe l'arme à gauche; en 1960, c'est au tour de Boris Pasternak de déquiller (il était l'auteur du Docteur Jivago qui dans son adaptation cinématographique à fait détremper des tonnes de kleenex); en 1968, manifestation monstre de soutien au Général, qui aura réussi à mater la chienlit; en 1975, Pivot réussit un grand coup en invitant Vladimir Nabokov, créateur de "Lolita", sur le plateau d'Apostrophes (eh oui, il fut un temps où la télé ne programmait pas QUE de la merde)…

Et en 1969, c'est le succès au Théâtre de la Porte Saint Martin de la comédie musicale Hair, où débutent entre autres Gérard Lenorman et Julien Clerc… On a longtemps jasé sur les cheveux longs des artistes sur scène, et de leurs scènes en nu intégral… Alors, le Juju à la voix de chèvre, monté comme un âne ?
 

mercredi 29 mai 2013

Brèves du 29 mai 2013



« Dis oui – au moins nous s'rons ensemble
Dis oui – on est plus fort ensemble »…

chantait Mélanie Cohl, belge eurovisuelle en 1998… Visionnaire, la petiote ? Voire ! Quinze ans avant le divorce pour tous, l’Eurovision lançait déjà le pavé dans la mare… Oh ! bien gentiment, puisqu’au Concours, il faut prendre garde de ne pas hérisser la ménagère portugaise (vue les salades qu’elle a sous les bras, ce n’est pas chose aisée), de flatter le maçon suédois, de ne pas indisposer la duègne espagnole et de faire mouiller la pisseuse lettone et le minet irlandais… La douce Mélanie ne disait à aucun moment si son aimé était armé d’un service trois pièces ou non, et toutes les interprétations étaient possibles.

Et ce n’est pas d’hier que l’Eurovision de la Chanson joue sur l’ambiguïté : en 1961, déjà, « Nous les amoureux » de Jean-Claude Pascal soulevait la question de l’amour entre messieurs (les rombières de l’époque ont pensé qu’il s’agissait d’un amour adultère)… « Mais l'heure va sonner des nuits moins difficiles Et je pourrai t'aimer sans qu'on en parle en ville »… Merveilleux double sens ! Encore mieux, le Grand Prix 1958, « Dors mon amour » par André Claveau (qui en était) reste dans la même trempe…

Je ne vais pas vous faire un exposé sur l’Eurovision, les tantes et les têtes-à-queue (euh, pardon, les double sens) parce qu’on serait parti pour deux heures, non !

Les média s’en chargent fort bien, aujourd’hui de nous mettre le divorce pour tous à toutes les sauces, de la plus sirupeuse et écœurante à l’aigre-douce intégrale… Pensez donc ! Le premier futur divorce pour tous est célébré en grand pompe (je ne sais si l’expression est heureuse en l’espèce) à Montpellier, aujourd’hui. Et l’on s’attend presque à un évènement de portée mondiale… Sans vouloir diminuer la chose, ce genre de truc se produit depuis plus de dix ans chez certains de nos voisins européens ; alors hurler à la nouveauté me paraît un peu déplacé…

Tout comme il est déplacé de saisir la balle (et non pas les balles, petits canaillous) au bond et d’annoncer sa volonté d’incriminer davantage l’homophobie… Sacré Manu Valls ! Toujours fourré dans les bons coups, lui !

On ne reviendra pas sur les derniers délires de Titine, qui fond définitivement les plombs en se voyant entourée de gays, et vitupérant sur son mariage avec son cousin… De déphasée, la pauvre gourdasse est passée rapidement à i-conne de la stupidité… Bon on se doutait depuis l’épisode de la Bible dans l’hémicycle que les connexions ne se faisaient pas forcément dans le bon sens, mais les dernières déclarations de la Broutin démontrent qu’elle est tellement à la masse qu’elle pourrait faire sauter la centrale EDF…

Une suggestion aux journalistes, interviewers et radioteurs de tous poils, arrêtez de lui tendre un micro ; ça l’excite : elle s’imagine que c’est le manche de son cousin, et qu’elle doit le faire reluire… En fait, Titine, c’est la Madame Pliz nouvelle version…

Quoique… il faut tout de même beaucoup d’intelligence pour parler à des cons avec des mots qu’ils comprennent…

Bon, rangeons dans le placard les robes immaculées, les talons hauts pointure 45 et les plumes dans le cul… provisoirement, parce qu’on aura droit très vite à la réplique télévisée des célébrations de futurs divorces pour tous ! Eh oui ! France 3 proposera bientôt au travers de son soap quotidien « Plus belle la vie » les premières épousailles de tarlouzes, en la personne de Thomas et Gabriel… Mais alors, Larqué et Roland n’étaient pas mariés ?

Laissons les amateurs de cigare à moustaches se fumer tranquillou et avaler le fumée, pour nous intéresser aux amateurs de calibre inférieurs, les grilleurs de cigarette, et plus précisément de cigarette électronique. Les experts anti-fumette ne savent pas exactement sur quel pied danser, et disons-le, ne mégotent pas sur le sujet : oui, on peut s’adonner à la clope électronique, sous certaines conditions… De l’art et de la manière de dire qu’on n’a aucune idée sur les effets nocifs de la chose…

Pavé dans la mare d’espérance béate de Pépère, l’OCDE annonce sans ménagement que le chômage augmentera dans l’hexagone au moins jusqu’en 2014… Bon, ça n’est pas un scoop pour nous autres, français moyens… Mais pour le français normal, ça a dû lui en mettre une sacrée secousse, lui qui imagine renverser la courbe dans moins de six mois, et revenir au plein emploi fin 2015…

Décidément, les bleus n’ont peur de rien, puisque la première voiture équipée d’un radar embarqué débarque en Corse et sillonnera le sud de l’île dès le mois de juin… Et finira dans un ravin dès la fin juin… M’est avis que nos compatriotes corses n’auront guère à cœur de se faire prendre par l’arrière…

Deux cent quarante sodomisations profondes et sans lubrifiants dans l’Aude, chez Spanghero, dont l’intégralité des salariés sera licenciée… Triste épilogue de la saga des lasagnes de cheval… Je ne dis pas que certains salarié(e)s n’apprécient pas de s’en faire mettre un coup dans l’oignon, mais là, le coup est rude…

Rude également les secousses dans l’affaire Tapie, Lagarde et l’arbitrage maudit : on apprend la mise en garde à vue d’un juge-arbitre, et de l’avocat de Tapie, Maître Lantourne… Pour le coup, il aurait mieux fait de s’appeler Maître Lantourloupe…

Une dernière info ? On apprend que les stations-service disparaissent dramatiquement vite du paysage français, et les automobilistes de certaines régions se trouvent confrontés à un désert de pompes… bref, on fait le plein de fermetures… Autant vous dire qu’il faut parfois courir pour se faire remplir (le réservoir, bien entendu)… Le français est définitivement accro à la pompe, mais ça, depuis Félix Faure, on le savait…

Ne nous croyons pas César, pour ne pas mourir Pompée, et jetons incontinent un œil sur les anniversaires du 29 mai : en 1825, le roi de France Charles X se fait sacrer à Reims en grande pompe (pour rester dans le registre fellatoire) ; en 1913, « Le sacre du printemps » de Stravinski fait scandale à Paris ; en 1952, le Journal de Mickey revient enfin dans les kiosques ; en 1953, l’Everest est vaincu ; en 1963, « Le Guépard » de Visconti remporte la Palme d’Or à Cannes ; en 1979, l’actrice de cinéma muet Mary Pickford quitte la scène, suivie en 1982 par Romy Schneider, inoubliable Sissi ; en 1985 c’est l’émeute mortelle du Heysel ; et en 1997, le chanteur est guitariste Jeff Buckley meurt noyé…

Heureusement qu’en 2010, l’Allemagne remporte pour la deuxième fois le Concours Eurovision de la Chanson, avec une godiche de 18 ans, Lena, qui susurre un « Satellite » qui marchera du feu de Dieu en Europe… Et la France obtient une douzième place honorable grâce à Jessy Matador (que les fans français avaient voué aux Gémonies avant même d’avoir entendu la chanson) et son « Allez ola olé » qui sera numéro un en France… Pour le coup, les eurofans se la sont fait mettre profond… Y en a qui ont aimé… 

mardi 28 mai 2013

Brèves du 28 mai 2013



« Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville,
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ? »

D‘un quatrain, le génial Verlaine décrivait à 130 ans de distance ce que tout un chacun peut ressentir actuellement…
Il pleure dans mon cœur… Qui n’a pas en ce moment un pincement au cœur en payant ses impôts, en écrivant la dernière page d’une histoire d’amour ou en mouillant son kleenex (à défaut de tremper sa culotte) devant la nouvelle d’un décès félin, parodiant Agnès…
Comme il pleut sur la ville… Je ne vous fais pas un dessin, on pourrait envisage de se rendre au bureau en combi de plongée avec palmes assorties, tant le temps est positivement merdique et les températures feraient bander un esquimau cryophile…
Quelle est cette langueur…Car le moral des français n’est pas précisément au beau fixe économiquement parlant, et la consommation des ménages se fait de plus en plus languissante, bien en deçà des lendemains qui chantent que nous promettait Pépère… Ou alors, ces lendemains chantent par voix de Carla Bruni…
Qui pénètre mon cœur… A la veille de la célébration du premier futur divorce pour tous, il n’y aura pas que(ue) le cœur des jeunes mariés qui sera pénétré…

Puisque nous parlons du divorce pour tous, allons plus profond dans le sujet (j’en connais qui affutent leurs olisbos et débouchent le tube de vaseline) puisque la célébration de ce mercredi, à Montpellier se transforme en un évènement de dimension mondiale… C’est tout juste si on n’eurovisionnerait pas l’échange des consentements en direct…. Pour une communauté qui aspire à la normalité, faire tant de mousse et de boucan autour d’un acte désormais « normal » paraît anormal… Mais bon, on ne refuse jamais un tête à queue…

C’est en définitive l’évènement au cours duquel il faudra absolument se faire voir ; les sinistres du Gouvernement l’ont bien compris, et c’est à qui mieux-mieux depuis lors : Machin viendra, Truc ne viendra pas, Bidule sera là à titre personnel… Une chose est entendue, Rigide « Choucroute » Barjot ne sera pas là, et Titine Broutin s’est faite porté pâle… Déjà qu’elle se rêve entourée de pédales, on ne va pas l’introduire (façon de parler…) dans une mini-Gay Pride… Elle risquerait de se prendre une main au derche, vu sa trombine de drag queen mal maquillée…

En parlant de chefs d’œuvre en péril façon Jeanne Moreau au lendemain d’un quadruple pontage coronarien sans anéesthésie, notre « Ah que » national, Jean-Phiphi, qui au micro d’Europe 1, se déclare « ni pour ni contre » le divorce pour tous, tout en plaidant pour la liberté pour chacun de fonder une famille avec la personne de son choix… Mais c’est qu’il serait finalement moins con qu’il n’en a l’air, Jojo !

Puisqu’on parle des cons, restons dans le domaine de la politique, avec Harlem Désir, le Président de Touche pas à mon PS, qui déclare que Copé devrait stopper le baiser de la mort avec le FN… Tiens, j’ignorais que Marine avait de l’herpès…

Après le Festival de Connes, et son défilé d’has-been et de has-never been au milieu desquels surnagent quelques acteurs, les abonnés à Gala sont à nouveau comblés par le Tournoi de Roland-Garros et ses mémères emperlouzées en polo Lacoste et carbonisées aux UV qui font craquer leur arthrose cervicale à suivre les échanges entre deux mecs en short qui simulent un orgasme à chaque coup de raquette… Remarquez, Roland-Garros sert au moins à vérifier que Belmondo n’est pas mort, et que Nelson Monfort n’a toujours pas appris à parler à voix basse…

Fait exceptionnel, il y a toujours des français en lice à Roland-Garros… Vous me direz que c’est vraisemblablement dû au fait que la plupart des rencontres ont été retardées ou repoussées à cause de la pluie…

Le Parisien, encore une fois, donne dans le titre à sensation capable de capter l’attention du lecteur en pantoufles qui va siroter son petit noir (aucune allusion grivoise à un pervers pépère qui irait se délecter du sirop d’homme de son jeune amant africain…) : les musulmans ont peur de l’amalgame, suite aux récents faits tragiques de l’actualité… Le problème, c’est que lorsqu’on fait une omelette, une fois le blanc (les gentils bougnoules) et le jaune (les vilaines merguez-boulettes) mélangés, il ne reste que la couleur jaune…

On ne se lasse pas d’entendre et de réentendre notre Titine Broutin nationale, le seul spécimen de ratage politique intégral, à vision panoramique réduite à la meurtrière et à faciès de fin de race entre consanguins syphilitiques, qui ose quand même nous pondre que « la République l’autorise à se marier avec son cousin »… Et son cousin en est, elle divorce ?

J’oublias de vous parler du Club Med’, qui va bientôt passer sous pavillon chinois… Bah, de toute façon, les vacances qu’on passait au club, c’était généralement nippon ni mauvais, alors…

Parmi les anniversaires du jour, notons que le 28 mai 1961, l’AS BEZIERS remporte pour la première fois le Championnat de France de rugby ; le 28 mai 1970, Barbara publie « L’aigle noir », une de ses plus belles réussites ; le 28 mai 1972, Edward VIII meurt ; le 28 mai 1978, l’Italie légalise l’avortement.

Et le 28 mai 1976, la Palme d’Or du Festival de Connes récompense le film « Taxi-Driver », et la performance de Robert De Niro, en taximan insomniaque qui pète un câble…. On est bien loin du niaiseux « Pas de taxi » d’Annie Philippe… 

lundi 27 mai 2013

Brèves du 27 mai 2013

Dans la vie faut pas s’en faire… Ces petites misères seront passagères… Tout ça s’arrangera… Si je n’avais pas le respect des ainés, je ferais allègrement bouffer son canotier à Momo Chevalier, pour avoir osé chanter des couplets d’un primesautier si achevé… Déjà, se taper une queue de trois quarts d’heure sur l’autoroute à cause d’un pauvre pépé qui s’est planté de sens de circulation, ça met pas forcément en joie, mais quand vous vous apercevez que la cuve de votre cumulus est très probablement percée, et que vous allez devoir le remplacer, vous n’êtes pas forcément jouasse… Allez, on y rajoute, pour la bonne forme un bon coup d’insomnie jusqu’aux quatre heures du matin, et vous aurez à peu près le joyeux état d’esprit de l’auteur de ces lignes ce matin…

Bon, on ne fait même plus attention au temps de chiottes qui ferait passer le climat du Nunavut pour une réplique subsaharienne, et aux dossiers « méga-super-urgents-à conclure avant la semaine dernière »… Heureusement que parfois, une petite satisfaction vient se glisser dans tout cela, sous forme d’un délibéré plutôt favorable…

Sinon, avouez qu’il y aurait de quoi se tirer une balle en ouvrant le gaz de la cuisinière électrique…

D’autant que le moral dans les futilités de l’actualité n’est pas précisément au beau fixe pour débuter la semaine…

Regardez par exemple l’ex-maire d’Hénin-Beaumont qui comparaît devant le Tribunal Correctionnel de Béthune pour avoir un peu trop trempé sa mimine dans le pot à confiote des subventions publiques, et qui ne trouve rien de mieux que de faire citer à comparaître Pépère en qualité de témoin…Y en a qui ne manque pas d’air, vraiment…

Regardez aussi Angélina Jolie, qui deux semaines après s’être fait raboter les boites à lait perd sa tante des suites d’un cancer du sein… La pauvrette, elle ne sait vraiment plus à quel sein se vouer, désormais…

Regardez encore la manifestation anti-divorce pour tous d’hier à Paris… Avec ce cortège de collier en perles, jupes plissé-soleil bleu marine, foulard de soie et autres pantalons en velours qui bafoue la fête des mères pour battre le pavé contre la Loi désormais applicable… Mais c’est une contestation des valeurs établies ! Vite, Anne-Sophie, Louis-Ferdinand et autres consorts, une séance de contrition et de génuflexion publique, pour laver cet affront qui à dû faire se retourner vos ancêtres dans leurs tombeaux…

La preuve qu’ils ne sont pas du tout introduits dans le milieu, ces fins de race et autres réactionnaires pur jus, les organisateurs sont fidèles au « plus c’est gros, mieux ça passe » (alors que le petit monde du Marais vous dira que ce n’est pas toujours le cas à moins de dispositions physiques particulières) et ne frémissent pas de bombarder une participation d’un million de personnes ; là où les forces de police dénombrent à tout casser 150.000 pékins… à peine sept fois plus…

Et je ne compte pas là les enc… de tous poils, depuis les casseurs qui en ont profité pour en découdre avec les forces de l’ordre jusqu’aux politiques qui ont tout fait pour récupérer politiquement le mouvement… Y en a vraiment qui ne reculent devant rien pour ramasser des voix…

Et dans le même temps, le Festival de Connes fermait ses portes, on remballait les rails de coke, on remisait les godes-ceintures, on nettoyait les moquettes souillées, on rangeait les distributeurs automatiques de capotes ; bref, la fête est bel et bien finie, après le dernier coup d’éclat de la bite sur pattes du FMI qui s’est payé le luxe de gravir les marches… Franchement, à quoi cela rimait-il (à moins qu’il ne souhaite publier sa sex-tape) ?

Un Festival de Connes qui a certainement dû provoquer du tangage dans la choucroute crailleuse de Putride Cageot avec la Palme d’Or décernée à un film de brouteuse, réalisé par un couscous-merguez… Titine Broutin est toujours en réanimation à la Pitié-Salpêtrière, un olisbos-crucifix d’une main, et une bible version Mgr Lefèvre dans l’autre…

Et au vu de ce qui se prépare cette semaine, les infirmiers ont intérêt à préparer les électro-chocs et les sels d’ammoniac en bidon de 5 litres… C’est en effet mercredi que le premier futur divorce pour tous sera célébré à Montpellier… Ces messieurs vont (se) tirer les premiers…

Ne reculant pas devant le titre éculé qui attirera l’attention du lecteur en pantoufles, le Parisien affiche à propos de la manif pour tous : « La France coupée en deux », une accroche que n’aurait pas renié Roger Gicquel… A défaut d’être pliée en quatre…

Certes, en ce moment, les occasions de se marrer sont rares… Carla Bruni n’a pas sorti récemment de disque, Marc Levy n’a pas fini de relire les épreuves de son nègre, et Mélenchon n’a pas prévu de discours dans les jours qui viennent… Rajoutez-y une météo positivement déprimante (les meuh-meuh lozériennes sous la neige c’est joli, mais pas au mois de mai) qui risque de lancer l’industrie des tongs fourrées et des moulebites chauffants (pour ceux qui ont le feu au derche), et vous obtiendrez toute une population avec le moral dans les godasses, qui n’arrive même pas à se passionner pour les émissions de téléréalité, c’est vous dire…

Arrivera-t-elle à se passionner pour les anniversaires de ce 27 mai ? On peut le penser, sachant qu’en 1944, c’est la première de « Huis Clos » de Sartre ; en 1955, le premier vol de Caravelle, le premier avion à réaction français ; en 1964 s’éteint Nehru ; en 1966, les Pierres qui roulent veulent tout peindre en noir ; en 1968, on conclut les accords de Grenelle…

Et en 1966, le Festival de Connes chabadabadise en consacrant « Un homme et une femme », de Claude Lelouch. Quarante-sept ans plus tard, on sacre « une femme et une femme »… O tempora…


vendredi 24 mai 2013

Brèves du 24 mai 2013



Ne niez pas, tout est découvert !

Cette apostrophe n’est pas destinée à provoquer de la tachycardie façon tambours du Bronx à des boursicoteurs marrons, des fraudeurs fiscaux massifs et autres ministres toutes colorations politiques confondues… Elle vous est adressée, vous qui prenez le temps de me lire cinq jours par semaine et qui sortez vivants de cette aventure, ou tout du moins en état satisfaisant pour notre industrie pharmaceutique.

Vous aurez certainement remarqué que, dans plusieurs domaines de la vie quotidienne, lorsqu’on a rien à dire, on le répète. Si, si, je vous assure : lorsqu’on a rien à dire, on le répète. Mais alors, me questionnerez-vous d’un air interrogateur et le sourcil soulevé en accent circonflexe : est-on certain que lorsqu’on a rien à dire, on le répète ? Vi vi vi ! Lorsqu’on a rien à dire, on le répète ! Et si je ne craignais de me répéter, je vous le redirai bien encore une fois…

Le monde actuel a peur du vide (c’est pour cela que tant de personnes aiment à se remplir… ou à se faire remplir, tout dépend de la position, de l’envie du moment et des préférences affectives). Et cette regrettable tendance à la répétition (oui, car je ne sais si je vous l’ai dit, mais lorsqu’on a rien à dire, on le répète) s’observe dans tous les domaines :

Dans le domaine du cinéma, et plus particulièrement dans une certaine branche du cinéma où des actrices, généralement dotées d’appas inversement proportionnels à leurs capacités cérébrales, passent leur temps à répéter des « oh oui, oh oui » sur tous les tons possibles et imaginables enfin, lorsqu’elles peuvent parler de manière intelligible… Dans le domaine de la politique, on en a connu un beau cas voici un peu plus d’un an, un culbuto sudoripare qui ne cessait de répéter « moi président » à la tévé… Dans le domaine de la chanson, où certains paroliers ont pu faire fortune avec un vocabulaire à peine inférieur à celui d’un candidat des « Ch’tis à Mykonos »…

Mais aussi et surtout dans le domaine de l’actualité… Qui n’a jamais vu les reportages en direct des chaînes tout-info où un pauvre type se caille les miches devant un ministère et révèle à chacune de ses interventions des infos de nature à faire s’ébranler l’Elysée du style « Monsieur Truc est arrivé à bord d’une grosse berline française » (tu le voyais arriver en 4L le mec ?), « on a aperçu derrière les fenêtres Bidule aller et venir » (ben voui, il a envie de démouler un cake, et les tinettes sont occupées depuis un quart d’heure), ou le pire « rien ne s’est passé depuis ma dernière intervention » (alors, boucle-là, ducon !).

En ce moment, on nous rebat les oreilles de terrorisme.  Certes, la menace de ces connards enturbanés qui veulent tout péter ici bas pour se faire turlutter la merguez à l’œil par des nymphettes au terminus des prétentieux faute de se la faire gâter par leurs mouquères encouscoussées ne doit pas être négligée depuis la grande représentation de crash-test aérien du 11 septembre. Mais arrêtez de nous enfler la cougourde avec des prétendus terroristes dès qu’un mec un peu basané et pas mal siphoné en descend un autre !

A ce compte-là, le terrorisme est partout : on nous terrorise avec les discours de Copé qui ont un doux relent années 30 assez ranci ; on nous terrorise avec le dernier album de Christophe Maé ou de la tante Moire, dont le seul effet positif est qu’il fait se décoller tout seul le papier-peint et fuir tout insecte nuisible à deux kilomètres ; on nous terrorise visuellement avec les photos de Lara Fabian dans Gala (elle a bien fait de choisir un magazine grand format, dans Télé Poche, c’était mal barré), quoique là, il n’y a que demi mal, vu qu’elle ne chante pas ; on nous terrorise auditivement avec les miaulements de gnous en chaleur des tafioles de The Voice et les dégueulis de tripes en version mégaphone des pétasses de service du Concours de l’Eurovision…

Puisqu’on parle de tatas et de connasses, évoquons l’énième manifestation contre le divorce pour tous… Il y a des gens qui n’ont vraiment rien de mieux à foutre un dimanche de Fête des Mères que d’aller battre le pavé pour une cause dont on sait qu’elle est irrémédiablement perdue, et dont les média se désintéressent complètement. La preuve ? Morbide Fardeau n’ira pas exhiber sa choucroute garnie et Titine la gazée est aux abonnés absents…

Mais Henri Guaino est toujours présent et déclare à qui veut bien l’entendre qu’il est prêt à « protester indéfiniment » contre l’accouplement officiel des brouteuses de minou et des suceurs de queues. Quand on vote « oui » à la Loi de Tante Titine, on joue un ton et demi en dessous, et on va jouer à la poupée gonflable…

Dans la même veine d’andouilles patentés aux chevilles surdimensionnées, le taulier d’Universal qui se fait mousser sur la dépouille encore chaude de Monsieur 1 Volt, en écrivant carrément en guise d’hommage « Avec Georges Moustaki c'est une des dernières légendes, artiste et poète, qui disparaît ! Ses plus grands succès sont chez Universal ! RIP »… De la grande classe…

De grande classe aussi, l’annonce en catimini de l’abandon du projet de loi sur le plafonnement du salaire des grands patrons, une promesse de Pépère… Et l’on sort les avirons rue de Solférino pour expliquer cette nouvelle pirouette, affirmant qu’il ne s’agit pas d’une « reculade, mais la crise est très complexe »… Elle a bon dos, la crise… Un conseil, essayez de convaincre votre boss que c’est la faute à la crise si vous arrivez en retard au taf…

Mais par pitié, avant le weekend, ne me parlez plus de la météo ! Quand on voit la neige dans certaines régions de France, quand on se surprend à supporter la couette même dans nos contrées méridionales où l’on st déjà en chemisette et tongs à cette époque de l’année, quand on enfile un pull comme d’autres enfilent leur copain, on est pris d’envies de meurtre dès qu’un pékin nous cause réchauffement climatique… Et les greluches de la météo télévisée qui nous annoncent l’air catastrophé qu’il a fait froid… On se FOUT du temps qu’il a fait ! Nous, on veut savoir le temps qu’il fera ! Remarquez, pour savoir qu’on va claquer des meules pendant encore un certain temps, mieux vaudrait n’avoir rien à dire… et le répéter !

Répétons en guise de conclusion les anniversaires de ce 24 mai : En 1873, Mac-Mahon succède à Thiers à l’Elysée ; en 1966, Bob Dylan et sa voix de porte qui couine se produit pour la première fois à l’Olympia ; en 1967, « Belle de jour » de Bunuel propose la glaciale Deneuve en pute de luxe (rôle de composition ?) ; en 1974, Duke Ellington part jouer de la trompette aux anges ; et en 1979, la Palme d’Or du Festival de Connes est attribuée conjointement à « Apocalypse now » et au « Tambour »… « Le tambour », et ce gamin aux yeux de batracien sous acide qui a fait frémir plus d’un cinéphile, et terrorisé plus d’un moutard… Le terrorisme, toujours et encore… 

jeudi 23 mai 2013

Brèves du 23 mai 2013

mercredi 22 mai 2013

Brèves du 22 mai 2013


Il y a pire que les matins où vous vous levez du pied gauche… Il y a ces matins brumeux, à l’heure blême où l’on entend le laitier battre la crème fraiche à coups de marteau et où les boulangers font les bâtards en enfournant avec délectation leur baguette craquante au fin fond du four, ces matins où les paupières collent au moins autant que les chaussettes au fond des chaussures, où votre bouche ressemble à une terrine de pâté oubliée à la devanture d’une charcuterie non réfrigérée et où la simple idée de devoir actionner un bras pour dégommer du geste auguste du discobole l’affreux mécanisme sonneur qui vous titille depuis cinq minutes les tympans avec la grâce discrète du marteau-piqueur sur un mur en béton armé vous paraît d’une complète inhumanité…
Bref, y a des matins où vous vous réveillez avec les mirettes en trou de bite, la caboche dans le coaltar et l’esprit dans le gaz… Et ce sont précisément ces matins de gloire intérieure où TOUT va aller de traviole… Vous vous brosser les dents avec la mousse à raser, vous vous balancez une giclée de Fa « Aisselles qui fouettent » dans l’œil, vous salez votre café au lait, vous tournez pendant vingt minutes pour trouver une place interdite… Et les emmerdements continuent au bureau : associé qui fait une crise de flemme camouflée en soudaine maladie justement le jour où son planning de rendez-vous est pété de clients caramel, dossier merdique au Correctionnel en visioconférence (dont la fiabilité et la qualité feraient passer les premiers essais d’Eurovision en 1954 pour de la TVHD), cliente casse-burette qui te tient la jambe au téléphone pour te parler de ses artères…
Et vous voulez qu’en plus, on ait le sourire ? J’en connais qui aiment vivre dangereusement et qui semblent tenter par une dispersion aux quatre coins de l’hexagone façon puzzle…

Après ce genre de matinée, tout vous semble rose, joyeux, agréable, primesautier…

On poufferait presque de cet illuminé d’extrême-droite qui ne trouve rien de mieux que de se faire sauter le caisson en pleine cathédrale de Notre-Dame, avec la prétendue justification de sa violente opposition au divorce pour tous… Vous croyez que Titine la gazée et Rigide Fardeau seraient tentées ?

Le pire dans cette affaire, outre que même suicidé dans un lieu consacré, ce qui aurait pu raccourcir le trajet jusqu’à Saint Pierre, cet andouille d’écrivain est condamné à errer dans les limbes du fait de sa mort violente, c’est la justification et la récupération qu’en fait le Bouldogue blond, celle qui se casse le cul dans une piscine vide… Ça sent le gaz, tout cela…

En parlant de gaz, GDF vient de décider d’une énième hausse des tarifs du gaz qui prendra date au début de l’été… Vu les températures ambiantes, ils ont vachement bien calculé leur coup, les comiques de GDF… Sa chauffer est un luxe, et se suicider au gaz est au dessus des moyens de bien des usagers…

Ça sent aussi le gaz au PS, où une députée vient de se prendre un an d’emprisonnement ferme derrière les oreilles pour détournement de fonds publics, condamnation dont elle a évidemment fait appel… Bah, avec une petite enveloppe à la Cour d’appel, ça devrait s’arranger pense-t-elle…

Mystère en Algérie, où le Président Bouteflika n’est plus apparu en public depuis plusieurs semaines, suite à une hospitalisation parisienne… Hum, ça sent bon les meilleures années de l’Algérie ça, avec les politiques à moitié-déglingués dont on nous affirme avec la main sur le cœur qu’ils sont en parfaite santé… Le dernier algérien dont on nous a assuré qu’il allait parfaitement bien, c’était Ben Bella…

Eh non, tout ne va pas bien, notamment au niveau de la météo qui nous propose des températures de Toussaint au moment où l’on devrait normalement se découvrir, et révéler au monde ébahi nos abdos Nutella et notre délicat teint Jacob & Delafont… Et la « bonne » nouvelle, c’est que ça va encore plus se rafraîchir en fin de semaine !

Ne nous plaignons pas, tout de même, car nous échappons à ce phénomène climatologique désastreux que sont les tornades, à l’image de celle qui a dévasté Oklahoma City, semant la mort et la désolation… Voila comment ils stimulent l’économie aux States : ils font tout péter pour reconstruire ensuite… D’ici à ce que le 11 septembre ait été commandité par l’industrie des Travaux Publics…

Du nouveau au procès du Médiator, qui a heureusement repris : Jacques Servier a dû quitter l’audience pour raisons de santé… Ses victimes aussi ont dû quitter l’audience… Définitivement pour certaines d’entre-elles…

Instantané d’une France qui gagne : après le brillant résultat (23ème sur 26) de l’Hexagone au Concours Eurovision, on apprend aujourd’hui la fuite d’une cerveau aux Etats-Unis : le nageur Yannick Agnel (vous savez, la grande saucisse en moulebite au regard de poulpe mort) s’exile aux States et se paye l’entraîneur de Michael Phelps… Il va se marrer lui, quand il va voir l’autre se pointer…

En Picardie, nouvelle affaire qui ne sent pas bon le slip prépubère taché et la soutane tripoteuse : un curé mis en examen pour agressions sexuelles aimait aller au cinéma avec les jeunes… pour voir des films de gladiateurs ? A moins que ce ne soit « L’arrière-train sifflera trois fois » ou « Le gland des siciliens »…

Enfin, un mot de Niko Karabatic, le handballeur au nom de hardeur tchétchène, toujours impliqué dans une affaire de paris truqués… Et pas futé pour deux sous, puisqu’il semblerait qu’une appli de son portable ait servi pour les fameux paris contre son équipe… On soupçonnait déjà à entendre certains footballeurs que les sportifs en avaient nettement plus dans le slip que dans la tête… On en a désormais la confirmation, sans qu’il soit nécessaire d’aller explorer le moulebite de Niko…

A défaut d’exploration moulebitesque, que diriez-vous de jeter un œil sur les anniversaires du jour ? Car le 22 mai est porteur d’évènements irremplaçables : en 1946, sort sur les écrans le dessin-animé Pinocchio (quand on parlait de long truc dur qui s’allonge…) ; en 1964, Maria Callas est à l’Opéra Garnier pour huit représentations de Norma ; en 1980, paraît le nouveau jeu vidéo Pac-Man et en 1981, « La Porte du Paradis », western américain de Michael Cimino absolument interminable, signera la faillite d’United Artists, puisque le film sera un échec cuisant à sa sortie…


mardi 21 mai 2013

Brèves du 21 mai 2013

C’est quand même marrant comme, parfois, on a une furieuse envie d’appuyer sur la touche FFWD, afin de voir si, par pur miracle, on ne pouvait pas grignoter quelques heures, voire une ou deux journées, histoire de laisser passer l’orage, ou tout simplement d’éluder une journée qui ferait passer les pires exemples du livre « Vie de merde » pour un roman Harlequin… Lorsque vous arrivez, frais, dispos, l’haleine fraîche, l’aisselle désodorisée au Mennen 92H – fraîcheur super-maxi-extrême, le pli nickel sur la chemise repassée et la godasse tout récemment baranisée, au bureau et qu’à peine franchie la porte vous apercevez la pile d’urgences (et les toiles d’araignées qui se sont formées sur le bas de ladite pile), les dossiers à traiter dans la semaine, avec évidemment au dessus une série de DAM (dossiers à merde)… Vous vous retrouvez comme un nonagénaire parkinsonien et cacochyme, avec une halitose qui incommoderait un poney, et des auréoles sous les bras ; bref, une catégorie inférieure de sous-merde…

Ne me dites pas Damart à cette remarque… (froid moi, jamais !), ne venez pas m’argumenter que cela ne vous est jamais arrivé… Même nos amis fonctionnaires ont connu ce coup de stress lundi-matinesque… Coup de stress encore plus terrible lorsqu’il survient un mardi…

Et lorsqu’il survient après un weekend eurovisionnesque et pentecôtesque, c’est la cata !

Vous attendiez certainement le billet du jour, avec les petites futilités de l’actualité qui font rire, sourire ou grincer des dents, et vous vous doutiez qu’il allait faire la part belle au Concours Eurovision de la Chanson, qui a eu fort à faire face à la finale de The Voice…

Eh bien, vous vous gouriez ! Faute de temps, je ne pourrais me consacrer aujourd’hui qu’au passage en revue de l’Eurovision, mais me direz-vous, y a de quoi faire !

Ya de quoi faire avec cette introduction, somme toute mignonne, qui louche vers les Jeux Olympiques et ses artistes défilant derrière leurs drapeaux… Et surprise, notre Amandine déboule la première… Eh oui, pour la première fois depuis 1983, la France débute la compétition…

Rien à redire sur sa prestation, Amandine a été pro, concernée par la chose et n’a pas laissé transparaître de stress… Elle a bien défendu sa chanson, trop typée pour plaire au plus grand nombre, surtout en débutant la compétition. N’en déplaise aux détracteurs de « L’enfer et moi », la France a perdu avec les honneurs cette année.

Venait ensuite le lituanien, qui débitait un texte sans grande conviction, mais avec un regard de drogué un peu moins marqué qu’en demi-finale… Il avait fini son trip ?

Quant à la moldave, défendant une fort jolie chanson, il fallait qu’on nous explique la signification de son calamar mort sur la tête…

La Finlande faisait dans le mariage gay avec son « Marry me » d’inspiration américaine sixties pas désagréable et son baiser saphique final qui a dû en faire mouiller quelques un(e)s…

L’Espagne, c’était d’un creux sidéral, avec les fausses notes de la chanteuse pieds nus, tellement creux que personne ne se souvient de la chanson.

Lui succédait la Belgique avec son inverti pur sucre apeuré et son regard de lapin dans les phares d’une voiture, et l’Estonie dont la mièvrerie a fait ronfler la moitié de la salle qui ne s’était pas suicidée après la prestation espagnole.

La bimbo belarusse et sa mini robe purent réveiller quelques volontés chancelantes, là où le maltais et son sourire bloqué version « Le Joker » s’appliquait à la faire vaciller avec sa chanson simplette et mignonne.

La russe, qui avait une forte ressemblance avec Anne-Marie David, une robe moche et une chanson potable était agréable, alors que l’allemande, une grosse saucisse du nom de Cascada, faisait un copié-collé de la chanson gagnante de l’an dernier…

Vous l’avez vu, Jésus était réincarné en arménien, avec les sourcils d’Emmanuel Chain… Anouk, la batave, a fait déprimer une bonne partie de l’audimat, mais sa chanson plate d’où se dégageait une ambiance a convaincu !

Et venaient ensuite deux numéros spéciaux… Cezar le roumain, sa gomina dans les tifs, sa robe de gonzesse et sa voix qui laissait à penser qu’il l’avait coincé dans une porte… Et ses danseurs en lycra qu’on pouvait penser totalement nus…. Et puis le monument national, l’ancienne gloire qui fait le concours pour tenter de se remettre en selle dans toute sa splendeur : Bonnie Tyler, trente ans et autant de kilos en plus, un visage tellement juvénile qu’on a dû la passer au papier de verre et une chanson classe, mais certainement pas faite pour le concours… Sans parler de la voix qui n’a plus rien à voir…

On ne va pas s’attarder sur la tapette suédoise qui miaulait un truc sans intérêt, et à peine moins sur le clone hongrois de la Tortue avec une chanson dépouillée et charmeuse…

Le Danemark, archi-favori, nous a offert un de ces petits moments de fraîcheur et de simplicité, avec une chanson assez banale mais que le flutiau, les tambours et les vingt ans de cette Manon des sources de chez Andersen ont transfiguré…

Arrivant derrière cette tornade, le jésus islandais n’a rien plus faire, malgré une chanson frisquette qui vous met les poils, pas plus que la tata azérie et sa guimauve dégoulinante formatée pour plaire…

Alors qu’on pensait que la Grèce allait se vautrer avec ce sirtaki interprété en jupette et chaussettes, ce qui ne fut pas le cas, c’est l’Ukraine qui impressionne avec ce géant de 2 mètres 34 portant la chanteuse, atteinte de tourista tant elle se tortillait pendant sa prestation…

Passons aussi sur l’italien victime d’un accident de coiffure et sa bluette transparente, et sur la norvégienne dont le titre éléctro-pop a su se trouver un public… Quant aux géorgiens, c’en était presque pathétique de cucul-lapralinitude…

Heureusement qu’on finit en beauté avec la tafiole irlandaise toute de cuir moulée et ses danseurs choristes exhibant leurs tatouages et leurs muscles saillants sous des aisselles glabres et transpirantes…

Au final me direz-vous ? Une victoire danoise méritée, un médaille d’argent azérie imméritée, une troisième place ukrainienne… et une vingt-troisième place française injuste…. Ce dont Amandine s’est excusée, et le geste est sportif !

Mais pour le Danemark, ce sont seulement des larmes… de joie !


vendredi 17 mai 2013

Brèves du 17 mai 2013



C’est incroyable, tout de même, le nombre de conneries que les gens peuvent débiter en un temps record… Les coiffeurs, les bistroquets, les buralistes vous le diront : lorsqu’on se fait tripoter le cuir chevelu, mettre sa tournée ou gratter les grilles du Loto, on est enclin à se lâcher et a délivrer la substantifique moelle de nos pensées les plus enfouies, les plus secrètes… et le plus souvent les plus andouilles, remplies d’une beauferie et d’une crétinerie crasse…

J’en entends déjà qui roumèguent, qui marmonnent et qui sont tous prêts à clavinoter qu’ils attendent des preuves… Aha ! On joue les Saints Thomas ? On veut mettre le doigt là où ça fait mal ? Okie, il suffit de passer en revue les faits marquants de la journée d’hier pour avoir des preuves irréfutables…

Eh oui !! Flamby ne se contente plus de compter les mouches au plafond, désormais il parle… Bon d’accord, il parle pour ne rien dire, mais ça fait passer du temps, ça occupe les journalistes, et au final, ça donne du boulot à quelques salariés… Mais ce n’est pas comme ça qu’il inversera la courbe du chômage…

Pépère a insisté sur son volontarisme et la nécessité d'agir dans la durée, écartant dans l'immédiat tout remaniement du gouvernement… Eh oui, il brasse de l’air, et persiste à continuer à ne rien tenter… Le changement ? Ça n’est toujours pas pour maintenant… Hollandouille ne change rien, et c’est ça qui change tout…

Autre débiteur de conneries dans la presse (c’est d’ailleurs bien le seul endroit où il est débiteur, demandez voir à UBS Genève…), Jéjé Cahuzac qui se lance à la reconquête de ses mandats électoraux (et risque de ne prendre qu’une mandale électorale) au moment même où le chevelu de Bercy annonce que Jéjé touche toujours ses indemnités de ministre… Entre copains de gauche, on n’allait pas le laisser dans la mouise…

Je ne m’attarderai pas sur l’attitude inqualifiable des clients qui se sont rués sur les soldes d’un Virgin moribond, tels des charognards… Ce qui en dit hélas long sur la nature humaine…

Faut-il aussi laisser de côté le jambon de Ruisseau, le Beckham pour les lettrés qui pratiquent la langue de Milton et de Shelley, qui a annoncé sa retraite, après trois matchs au PSG… Il se payerait notre tête le rosbif qu’il ne s’y prendrait pas autrement…

Toujours dans le domaine des connasses en short, le capitaine de l’équipe de France rappelle Samir Nasri en équipe nationale… Vous savez, c’est l’agaçante merguez qui se croit tout permis alors qu’il a encore du jus de datte qui lui coule du pif…

Les conneries, c’est par omission, paroles, mais aussi par action, et dans ce domaine, on en a une belle avec ce type qui ne trouve rien de mieux que de faire sauter le caisson dans une maternelle… S’il était encore en maternelle à 50 ans, on comprend qu’il soit désespéré… Ou comment créer ne bonne pelletée de traumatisés…

Traumatisés, va y en avoir un sacré wagon dès demain soir, avec la finale du 58ème Concours de l’Eurovision qui va mettre aux prises 26 participants… Traumatisés auditifs et visuels, tant les vocalises et les costumes vont piquer les yeux et les oreilles, donnant des envies de télé noir et blanc… et sans son…

La deuxième demi-finale a eu lieu hier soir, et elle nous a donné à entendre, outre dix-sept chansons de qualité inégale mais assez potables, les commentaires parfaitement dispensables de Bruno Berbérès, un eurofan qui a débité ânerie sur ânerie concernant l’historique du Concours, quand il ne gloussait pas en bavant sur les candidats mâles ou prétendus tels… Je ne sais pas s’il a déroulé du câble mais il est évident qu’il a débité des conneries au micro…

Les qualifiés pour la Grande Sauterie de samedi soir ne sont pas toujours ceux qu’on attendait ou qu’on espérait, et l’élimination de certaines bouses fait hurler la meute des fans, persuadés de leur bon goût ultime en matière eurovisuelle…

Au revoir donc la guimauve san-marinaise cucul-la-praline et son chaplet de poncifs musicaux, la jolie mais désespérément classique rengaine israélienne interprétée par un clone rebondi de Josiane Balasko ayant piqué les lunettes de Nana Mouskouri et la perruque à Rosy Varte, les Zébulons à paillettes lettons, les z’armée-du-salutiens suisses, la momie rouge macédonienne, les gratteux albaniais et les tambourinaïres bulgares…

Le choix se fera donc entre une rockeuse française, une shooté lituanien, une moldave à la choucroute alambiquée, une finlandaise brouteuse et survoltée, des espagnols incolores, un belge au sourire niais, une estonienne soporifique, une bimbo bélarusse, un sympatoche maltais, une russe démodée, une grosse saucisse allemande, des rockers arméniens chevelus, une néerlandaise sous prozac, un roumain qui se les coince dans la porte, une anglaise regonflée, un minet suédois, un Christophe Willem hongrois, une danoise craspec mais favorite, un islandais chevelu, un fade azéri, des alcoolos grecs, une ukrainienne vulgaire (pléonasme), une tante italienne, une norvégienne blonde, des géorgiens mièvres et une tapette irlandaise…

Et avec en prime, pour ouvrir le show, la Joconde suédoise du football, Zlatan Ibrahimovic qui viendra faire admirer sa coupe de cheveux et sa trombine renfrognée…

Pour passer le temps avant cet évènement irremplaçable, voyons quelques anniversaires à fêter comme il se doit en ce 17 mai : en 1973, le film de Marco Ferreri « La Grande bouffe » fait scandale à Cannes ; en 1995, Tonton passe les rênes du pouvoir au mangeur de pommes, en 2006, le « Da Vinci code », pâlotte adaptation du best-seller est accueilli par des sifflets lors de sa présentation au Festival de Connes… Décidément, ils ont toujours bon goût…