J’ai
perdu le do de ma clarinette,
Ah
si papa savait ça, tra la la…
J’ai
perdu le do de ma clarinette… Mais c’est tout de même positivement incroyable
la propension qu’on les gens de nos jours à tout perdre…
Certains
paument leurs clés dans le bazar de leur sac à main, égarent leurs lunettes au
beau milieu de leur front reconverti en aérogare à diptères, perdent leur
virginité dans des trous perdus, paument le dernier boulon de leur raisonnement
chancelant, égarent la vue de considérations distinguées, voire perdent une
bonne raison de se taire…
Le
pompon de la palme académique avec palmes et fourragère revenant sans nul doute
à l’interprète de cette comptine enfantine qui paumerait sa caboche si elle n’était
solidement arrimée à son corps…
J’ai
perdu le do de ma clarinette… Et c’est certainement pour ça que Raticha Dati a
très tôt pris l’habitude de jouer du pipeau, voire de la flûte à un trou lorsqu’elle
était introduite sous les brocarts et ors républicains, sans qu’il me soit permis
de vous préciser plus avant si elle était introduite par un ou plusieurs et
dans quelles positions…
Raticha,
qui n’est jamais meilleure que lorsqu’on lui flanque quelque chose dans la
bouche, ouvre toujours et encore son intarissable robinet à conneries
politiques, se déclarant choquée de l’inaction et du mépris du Grand Doudou
vis-à-vis du mécontentement de l’administration pénitentiaire… On va reparler
de son mépris vis-à-vis des juridictions françaises, lorsqu’elle était Garde
des Seaux et qu’elle s’était entichée de réformer tout à trac la carte
judiciaire…
J’ai
perdu le ré de mon grand pipeau… Un pipeau plaqué-or qui avait eu l’honneur des
journaux télévisés tellement c’était grandiosement pipeauté et si naïvement
faussement étonné… Le procès de Jawad le loueur au grand cœur et à la stupidité
intégrale qui aurait fait passer Nabilla et Steevy pour les futurs Prix Nobel
de Littérature mention traduction commentée en moldo-slovaque médiéval des
travaux de Yankélévitch en version swahili, a débuté aujourd’hui. Parmi les
révélations explosives, on aurait retrouvé son ADN sur une ceinture d’explosifs…
Quand on vous disait qu’il aimait mettre la main à la pâte…
J’ai
perdu le mi de ma grosse caisse… Parce que la grosse caisse, ça raisonne toujours
mieux que les boîtes crâniennes de ces juges portugais qui, sans doute après un
abus de vinho verde et de liqueur de queue de bacalhao aux vrais poils de Linda
de Suza, ont ordonné l’expertise psychiatrique d’un défunt… On attend pour
notre part les résultats du test mnémotechnique d’Aragon, et le test
psychiatrique de Jauni, dont la température anale était ce matin de guère plus
de six degrés…
J’ai
perdu le fa de mon piano… Et même carrément la fa… la foi en la vie puisque
dans un grand défaut de savoir-vivre, Paul Bocuse s’en est aller mitonner sa
cuisine fine et roborative au chœur des anges qui en avaient marre de se serrer
la ceinture… Le gône de la cuisine raffinée était notamment le créateur de l’omelette
VGE (qui n’est pas comme son nom l’indique des œufs brouillés aux vieux
croutons mais une tuerie à la truffe). Par contre, le mec qui est en charge de
son incinération a plutôt intérêt à foirer le temps de cuisson…
J’ai
perdu le sol de ma télécommande… Parce que si je la retrouvais, je ferai bien
évidemment comme cette majorité de français qui en ont plein le dos de voir
Cyril Hanouna, la pelle à merde de l’inculture télévisée, s’encadrer sur le petit
écran alors qu’on ne peut plus l’encadrer. Je zapperai ! Surtout que l’écervelé
à rire d’hyène épileptique projette d’ouvrir une école pour tous, la « Baba
school », où ne serait admis des élèves que la crème… pour le baba, bien
entendu…
J’ai
perdu le la de ma grammaire… Et c’est rapport au sujet duquel que c’est que je
voulusse m’entretenationner avec vous qui savé causer le françouze d’une
manière plus que parfaite qu’c’est pas permis… Alors que le Ramoneur de vieux
cageots et le grand Doudou nous causent de la grandeur de la France (il n’est
pas exclu de penser qu’ils causent de leur vipère de broussailles affectueusement
surnommée ainsi), la littérature s’enfonce dans le marasme, la médiocrité et l’intégrale
de Marc Lévy en vélin pur jus et reliure en galuchat de Micronésie septentrionale…
Après
les mémoires de Nabilla (vendu avec la pochette de feutres pour colorier), les
pensées de Ribéry (éditées en format timbre-poste avec une police de caractère
pour aveugles) et le dernier pamphlet de Zemmour (irremplaçable émétique en cas
de nausées), voici que la nouvelle traduction du Club des Cinq perd son passé
simple… Déjà que les mioches hurlent à la mort en voyant un livre, alors
imaginez les traumatisme sur douze générations si d’aventure ils croisaient un
passé simple au détour d’une page… Qu’eussiez-vous espéré qu’ils fissent lorsqu’ils
le vissent ? A part un quintuple AVC…
J’ai
perdu le si de ma paire de lunettes à paillettes roses fluo… La plus célèbre
moumoutte du Royaume-Uni Lady Elton John, a annoncé sa dernière tournée
mondiale de trois ans, car il souhaite ensuite se consacrer à l’éducation de
ses deux enfants… Comme si les mioches avaient besoin de la vieille folle
hystérique pour s’éduquer… Ce serait faire offense à la tripotée de précepteurs
engagés… Et puis vous voyez l’autre en fauteuil roulant cavaler derrière les
gamins de seize ans pour les surveiller ?
J’ai
perdu le do de ma flûte à grelots… Car dans les coulisses, on peut arriver à le
faire monter jusqu’au contre-ut, si on y met les dents… on nous le présente d’ores
et déjà comme le futur hexagonal au Grand Prix de l’Euromachinchose passeke c’est
actuel, ses origines sont lusitaniennes et c’est un mégatube en France… Sauf
que les européens se contrecognent le coquillard de savoir si le futur Mister
Touchage-de-Coucougnettes 2018 fait mouiller les pisseuses et raidir les
invertis ; ils ne feront qu’entendre une soupe eurovisuelle…
Allez,
essayons de retrouver le do, et le reste de ma clarinette pour pouvoir chanter
correctement ce samedi… Eh oui, ce sera du live intégral, et on verra si le do
manquant de sa flûte à grelots l’envoie jusqu’à Lisbonne en paquet fado…
Et
le 24 janvier 1965, Sir Winston Churchill cassait sa pipe, bien qu’il fût un
gros fumeur de cigares arrosés au whisky honteusement tassé. Le vieux lion qui
avait affronté la gitane autrichienne avec la mèche ridicule et qui n’avait pu
promettre que des trucs peu ragoutants à ses compatriotes durant la Blitzkrieg
s’éteignait à plus de 90 ans. Il faisait partie de cette générations de
politiciens roués et finauds, qui ne s’en laissaient pas compter et à qui il
était impossible de jouer du pipeau, voire de la clarinette, fût-ce avec un do
manquant…
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