mercredi 31 janvier 2018

Brèves du 31 Janvier 2018

Boooourrraaaaeeeurrkkkk !

Excusez-moi, mais j’ai vomi… Oui, pardonnez-moi ma gerbance comme vous pardonnez aussi à ceux qui vous ont régurgité sur les godasses… Absolvez ma régurgitation sans serrage des quenottes pour opérer la récupération des plus gros morceaux, comble de la gourmandise ; mais j’avais le cœur au bord des lèvres et le petit-déjeuner à l’orée des boyaux en parcourant, badin, la presse de ce matin…

Oui, j’ai rempli tout un sac prêt à être recycler chez KFC tant la matutinale lecture des insignifiances journalistiques quotidiennes m’a flanqué une irrépressible nausée, un peu comme lorsque, ballonné par un repas trop copieux à base de choucroute aux fraises et à la mayonnaise de rollmops frits au saindoux de gnou, je parcours un ancien numéro de Minute pour me dégager à coup sûr la tuyauterie digestive…

Eh oui, j’ai dégueulé mes tartines beurrées et confiturées avec amour en lisant la débectante prose d’un corbeau à bavette relative à l’actualité fait-diveresque…

L’avocat de Johnathann « Siffler ce train » Daval a allègrement franchi toutes les frontières connues de la plus élémentaire bienséance en accablant avec la légèreté du trente-huit tonnes pulvérisant une Smart sur l’autoroute un matin de fort brouillard Alexia, l’accusant de tous les maux et des autres calamités intersidérales…

Faut pas le vouer aux Gémonies et à une jolie petite peine incompressible, ce pauvre chérubin strangulateur compulsif ! Madame avait ses ragnagnas et montait dans les tours aussi sûrement qu’une Dyane bloquée en première à quarante à l’heure…

Prenez garde à ne pas le traîner dans la soue de l’opprobre collectif parce qu’il a inconsidérément privé sa moitié d’air et de ses soixante ans d’espérance de vie restants, et aveuglément obéi à l’incantation de l’idole prandiale (l’idole déjeune) en allumant le feu…

Oh ! l’ignominieuse Gorgone ménagère qui pète les plombs à en faire sauter la centrale EDF pour un pet foireux de traviole dans les draps en soie à cent boules la paire, ou un coup trop rapidement expédié avec essuyage final dans les rideaux fleuris de Tante Marthe !

Comme c’est facile de faire porter tous les malheurs du monde et des environs à une morte dont il ne reste plus que des cendres ! Combien il est aisé de se rabaisser à l’enfantine manie du « C’est pas moi, c’est l’autre » en guise de bégayante argumentation ! Que c’est peinard Balthazar de se dédouaner pépère sur l’affreuse virago qui n’a plus aucun moyen de défense !

J’aimerai bien te causer déontologie, mon cher Randall.. T’entretenir quelques minutes des serments qu’on prête la main sur Code Civil quand on revêt la robe noire et qu’on entre en avocature comme d’autres entrent en religion ou dans bobonne le samedi soir après le film de boules de Canal Plus… Te rappeler les cinq piliers de la religion avocate : dignité, conscience, indépendance, probité et humanité… Rayer les mentions inutiles…

Défendre ! Défendre, tonnait Jacques Isorni, un des cadors de la profession… Les défendre tous, renchérissait Albert Naud, qu’on classe habituellement dans la catégorie des Aconcagua avocatesques… Naturellement, évidemment… Mais pas de n’importe quelle manière, pas à n’importe quel prix ; pas au prix, surtout, de bassesses inavouables et impardonnables et de ristournes invraisemblables sur les inamovibles impératifs de la profession, même en période de soldes !

Premier pilier explosé comme un fétu de paille anorexique au beau milieu d’un tempétueux mistral ! Ventilée, atomisée, éparpillée façon puzzle, la dignité qui sied au sein des prétoires mais qui pèse horriblement lourd face aux micros et aux caméras avides de révélations croustillantes !

Johnathann a dû encore verser une grosse larmiche de crocodile accommodée au sérum physiologique en entendant tes déclarations définitives à la presse et à la radio-télévision, mon cher confrère… Encore que dans le cas présent, je sois terriblement tenté, nonobstant le cinquième pilier, de l’écrire en deux mots…

Eh oui… Dignité, humanité… Autant de mots et de concepts qu’il convient d’appliquer plus que de raison en des moments où il est si tentant d’en faire fi et de jeter l’épitoge par-delà les moulins… Mais ça, Randall, tu ne peux pas comprendre…

Tout comme on ne peut pas comprendre les nouvelles scènes d’émeutes dans les Intermarché proposant des promotions sur les couches… A croire que les gamins ne sont plus langés avec, mais qu’ils les bouffent au petit-déjeuner…

Lui, on lui a fait passer le goût du pain puisque son dernier repas sera fait de sciure, de terre et de vers… Pierre Péchin est mort à l’âge de soixante-dix ans. Cet imitateur spécialisé dans les accents nord-africains et alcoolisés avait connu son heure de gloire avec des canulars téléphoniques sur Europe 1 au tournant des années 80 et des disques pas drôles…

Mais au demeurant toujours plus drôle que la dernière farce de mauvais goût de Notre Drame de Paris, Anne Hidalgo, qui a claqué près de 225.000 euros pour un rapport de quatorze pages sur la propreté de Paris… Alors qu’il suffit de faire quinze mètres sur n’importe quel trottoir parisien pour s’en rendre compte, visuellement, et olfactivement… Seize mille euros la page… C’est du papyrus antépharaonnique relié au fil d’or vingt-quatre carats, ou bien ?

Après le flux, le reflux… Après s’être fait mettre par un personnage haut placé de l’état, aussi haut que ses élyséennes fonctions le lui permettent, voila que Matthieu Gallet (surnommé la Galette fourrée présidentielle) se fait démettre de la présidence de Radio France par le CSA… Mettre, démettre… Il a intérêt à avoir du lubrifiant, Mattounet…

Et puisqu’on parle de graissage de patte et de beurrage de biscotte, voici la dernière catégorie des Oscars, qui seront distribués le 4 mars prochain : la catégorie des plus mauvais acteurs dans un premier rôle amateur. Seront nominés : Johnathann Daval dans « J’ai flambé ma femme par hasard » ; Cécile Bourgeon dans « Aidez-nous à retrouver Fiona » ; Théo dans « Comment je me suis fait sodomiser par un poulet », et enfin Jawad Bendaoud dans « Loge-moi si tu peux »… Ça sent l’ex-aequo tout ça…

Et le 31 janvier 1974 naissait à Paris Ary Abittan, issu d’une famille juive d’Afrique du Nord, et qui essaie désespérément de faire rire ses contemporains de films lourdingues en one-man-show cataclysmiques… Mais quand ça veut pas, ça veut pas… Et c’est pas Randall qui vous dira le contraire…

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mardi 30 janvier 2018

Brèves du 30 Janvier 2018

« Et donc, Madame le Président, je vous affirme qu’on peut envisager sans désemparer à la lueur des lumineuses révélations sur les obscurs penchants de mon Client, mis en lumière par les sombres révélations d’une partie civile tout en clair-obscur, que toute la lumière n’a pas été faite avec la clarté qui s’impose ; entraînant ainsi dans la ténébreuse noirceur de l’incertitude qui entre chien et loup au crépuscule agonisant d’une accusation en mal de lumière les blafardes incriminations qui, en moins d’un jour, ne passeront pas la nuit ! »

Je ne serai pas long, confrère… Pas long, tu parles ! Vingt minutes qu’il calamistre son introduction, qu’il polit son incipit liminaire, qu’il lustre ses prémices de début du commencement de sa plaidoirie ! C’est pas un avocat, c’est un Diesel !

Ah je comprends maintenant le pourquoi du comment de son surnom de « Relaxator », à notre cher maître Ducon-Moretto ! Il endort les juges, il somniférise les assesseurs, il fait ronquer le Tribunal à en faire de néfastes effets Larsen avec les micros trop sensibles !

Bon, puisque je suis bloqué pour encore au moins vingt minutes (il ne se déplace pas pour un dépôt de dossier commenté à l’arrache et encore moins au tarif de l’Aide Juridictionnelle), autant essayer de tuer le temps de manière agréable et sans témoins… Tiens, le journal que l’Huissier audiencier a oublié… « Valeurs actuelles d’aujourd’hui en France » ? Ben dis donc, on ne se mouche pas avec le coude, question feuille de chou…

Voyons, voyons…

« Les vieux crèvent en Ehpad »… Ben, qu’on vote une dotation supplémentaire de rustines, et le tour est joué… Décidément, le Gouvernement ne fait rien pour améliorer la situation…

« Les flics se suicident (le 7ème depuis le début de l'année) »… Encore une immolation d’un policier… Inconscience ! Ils savent ce que ça coute en allume-feu, toutes ces conneries… Et puis, je sais pas vous, mais le poulet grillé, au bout d’un moment, on s’en lasse…

« Les pots de Nutella à prix réduits se vendent au marché noir »… Vu la couleur, j’aurai plutôt parié sur le marché marron… Par contre, la superméga promo sur les fleurettes de brocoli à cinquante centimes la brassée n’a pas fait beaucoup de vagues dans l’océan de l’indifférence…

« Le procès de Jawad est une parodie »… Ça, ça m’étonnerait parce que l’orignal serait nettement moins drôle… Un mec qui arrive à vouloir se dédouaner en invoquant un sandwich escalope-Boursin, théorise sur des soirées de Snoop Dogg chez Ben Laden et en arrive à montrer sa merguez en pleine audience après avoir provoqué un confrère sur la taille de l’engin… Il est sponsorisé par Djamel et son Comedy Club, pas possible…

« Le bon Théo aurait menti… » Le jeunot qui avait provoqué des remous l’année dernière parce qu’il se serait pris un truc long et dur entre les miches (alors que tant et tant de semblables en font autant et en ruinent plutôt un slip de plaisir) aurait présenté un déroulement des fait quelque peu arrangé… Ce qui semble être confirmé par la vidéo intégrale de son interpellation… Ah, le vilain petit enculé…

« Le fondateur d’Ikea, Ingvar Kamprad, est mort à 91 ans »… Ses obsèques auront lieu aussitôt que son cercueil, le modèle Ingrominsrovgmätvistøk, sera fini de monter après avoir suivi la notice en vingt six pages, quarante-huit croquis et cent dix huit instructions en moldoslovaque médiéval… K.I.T., Mister Ingvar…

« Le terme viol ne s'applique pas à tous les ministres »… Remous dans un verre d’eau à propos de l’enquête pour viol visant Gérald Darmanin, le ministre des Comptes Publics, qui à l’époque, bien que n’étant pas encore ministre, avait eu envie de se vider les bourses… Mais sinon, je confirme que le terme de viol ne s’applique pas à tous les ministres… Certains sont carrément inviolables…

« Une alpiniste sauvée in-extremis de l’Himalaya »… Franchement, faut être vraiment conne (ou s’appeler Eve Angeli) pour aller se balader là-haut en plein hiver… ou alors, y avait une promo sur le Nutella au sommet…

« Le mari d’Alexia Daval avoue l’avoir tuée accidentellement »… Ben tiens ! Avec ses airs de faux-cul et ses larmes de crocodile… C’est bien connu, on étrangle tous nos partenaires accidentellement, et on les crame par inadvertance… D’accord, c’était une femme au foyer qui n’aimait pas être prise à la gorge par les évènements… Mais que l’avocat du mari vienne nous vendre l’auto combustion de la morte… A moins qu’elle n’ait eu le feu aux fesses, je ne vois pas… Et le confrère qui en rajoute que ce pauvre mec qui sera jugé « pour trois, quatre secondes de sa vie »… Et l’éternité de la mort d’Alexia, on en cause, mon cher confrère ?

« Le vapotage accroitrait les risques de cancer et de maladies cardiaques »… Pour les neuneux qui s’imaginent que c’est sans aucun risque, et qui s’imaginent aussi que le Coca fait maigrir, que l’eau de Javel est parfaite pour blanchir la peau et que les ondes téléphoniques sont inoffensives… Comme le dirait Guy-Louis, ça n’est pas grave, si l’on n’avale pas la fumée…

« Le zouave a de l'eau jusqu'à la ceinture »… Ah ben ça rassurera la main de ma sœur qui avait peur que le militaire susnommé ne reste de marbre à ses sollicitations manuelles… Le Zouave du Con de l’Alma mouille ! Et il fait de la concurrence aux meilleures femmes fontaines !

Et le 30 janvier 1969 sort le film "La Piscine" où Delon exhibe sa poutre apparente pendant la moitié du film, qui est de loin la partie la plus saillante de son jeu d’acteur… « Car non, Madame le Président, mesdames du Tribunal, mon Client n’est pas de la race de la vermine racaillesque qui peuple votre prétoire, hante vos rêves humides et remplit les geôles de nos prisons surpeuplées par les innocents aux mains pleines… » Eh oh ! Tu pourrais pas nous faire du Delon au temps du muet, ça nous reposerait les esgourdes…

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lundi 29 janvier 2018

Brèves du 29 Janvier 2018

A y est !

On a les noms de la ritournelle et des interprètes qui se mangeront une tôle parfumée à la morue le 12 mai prochain…

On sait qui et avec quoi la France se ramassera la plus belle déculottée eurovisuelle depuis Dominique Walter, son balai dans le derche et sa navrante pochade « Chez nous »…

On connaît enfin l’identité du futur Grand Prix Eurovision 2018 qui dégagera enfin Morue Myriam de son trône de dernière gagnante française eurovisuelle…

Vous avez les cartes en main, rayez la mention inutile…

A la suite d’une finale télévisée en direct qui a réservé quelques surprises et n’a pas su résister à la concurrence de « The Voice », nous savons qui succède au Requiem du Con de l’Alma.

Petite revue de détail des huit finalistes :

« Mamma mia » : Toujours aussi incolore et insipide même si Louka fait le job comme il faut, mais ne transmet strictement rien. C’est du sous-cellophane aseptisé et calibré pour éviter un gros désastre, mais guère plus. Le résultat final est logique, de par son passage en ouverture du show et de par la faiblesse intrinsèque de la chanson…

« Lisboa Jerusalem » : La jolie valse d’Igit paraissait bien fade en début de programme, et si le petit pantin O’Cedar apportait un côté ludique à la prestation, il était maladroit de lui faire remonter le réveil, et encore plus de laisser apparaître les marionnettistes. Ou comment faire du simili Melodifestivalen (Mans Zelmerlow et son pantin en 2015) avec les moyens d’une RTF en grève… Igit a tout de même raisonnablement plu à l’international et au national.

« OK ou KO » : Deuxième solution au final pour Emmy Liyana, visiblement déçue de sa quatrième place due à un vote français très défavorable. Et pourtant, elle s’était amélioré la petiote, avec au surplus une chorégraphie agréable et des clones bien trouvés. Le look sans doute n’est pas passé auprès des téléspectateurs hexagonaux…

« Mercy » : …Ou l’exception culturelle française, qui consiste à voter en masse pour une chanson à message que l’Europe risque de ne pas entendre comme il se doit… Troisièmes pour les jurys internationaux, Madame Monsieur doivent leur ticket lisboète au télévote français qui apparemment aime les chansons qui délivrent un message… reste à savoir si la chanson sera fédératrice ou si elle laissera de marbre… Sera-t-on à la mercy de jurys, devra-t-on leur dire mercy ou implorera-t-on leur « mercy » en mai prochain ? Trop tôt encore pour casser du sucre sur le dos de Madame Monsieur ou les encenser comme les futurs successeurs de Morue Myriam… Souhaitons leur juste bonne chance, et merci Mercy…

« Eva » : Le chouchou des jurys internationaux, notamment de Christer Björkman qui s’en est ruiné un slip molletonné, le wonderboy et vainqueur annoncé a bu la ciguë jusqu’à la lie ultime. Lisandro a fait son boulot comme il sait le faire, entre chorégraphie qui rappelle le « Popular » d’Eric Saade (Suède 2011) et touchage de coucougnettes au travers de son futal en similicuir du meilleur goût douteux. Ou comment les français ne comprennent toujours rien à l’Eurovision et voient le grand raout international comme un ramassis de merdouilles datées et de branlettes intellectuelles à messages universels…

« Ailleurs » : A défaut de mettre le feu, on enflamme la scène pour tenter de réchauffer le public. Max est toujours aussi gentillet et sympa, il chante toujours autant en yaourt et c’est toujours aussi ingénument amateur. A remarquer qu’« Ailleurs » est la seule chanson de la soirée qui aura reçu des points de tous les jurys internationaux. Une belle unanimité qui hélas n’aura pas suffi…

« Rêves de gamin » : Même s’il faut reconnaître que Nassi a appris à moins chanter comme un asthmatique après trois minutes d’apnée, la chanson reste toujours un joyeux fourre-tout aux relents de soupe « Kendji Giracienne » avec au final une impression persistante de capharnaüm. La pénultième place reflète la juste valeur de ces cauchemardesques rêves de mioche…

« Ciao » : Malo’ est apparu plus posé, moins hystéro que lors de la demi-finale, et c’est vraisemblablement pour ça qu’il est passé inaperçu auprès des jurés internationaux. Par contre, l’Ed Sheeran du pauvre peut dire un grand merci à son passage en dernière position qui a permis d’interpeller les téléspectateurs encore devant la deuxième chaîne et qui lui ont permis de faire une belle cabriole dans le classement et accrocher le poduim.

Un palmarès assez homogène, avec une pointe de déception pour les contre-performances d’Emmy Liyana et d’Igit (qui présentaient des titres trop « pointus »), et une autre pointe de vengeance vis-à-vis de Mister Touchage-de-Coucougnettes 2018 qui se voyait déjà à Lisbonne…

Au final, on envoie à Lisbonne en paquet fado une chanson facilement mémorisable, qui peut impressionner au niveau européen pour peu qu’on hérite d’un ordre de passage favorable. Mais « Mercy » possède le handicap d’une chanson à message typiquement française, sur un sujet casse-gueule (on couine sur les migrants mais on refuse de les accueillir)…

Espérons juste que les européens ne prendront pas « Mercy » pour un appel à la pitié…

En guise de conclusion, un essai de sélection nationale fort honorable, à renouveler en raccourcissant quelque peu le format (reprises et duo inutiles). En un mot, à l’heure de se quitter, Madame, Monsieur, au revoir et Mercy… 

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