lundi 17 juin 2013

Brèves du 17 juin 2013



Il y a des matins comme ça, où l’on n’est plus sur de rien, où toutes vos connaissances semblent s’être volatilisées, où le poids de votre cerveau est inversement proportionnel à celui de la boule de pétanque qui va et vient dans votre gorge en lieu et place de votre pomme d’Adam… Ce matin, ça mouille… Ça mouille à l’extérieur puisqu’après deux jours d’à peu près potables, la plupart des régions se voient gratifiées d’orages (avec la canicule subie depuis des lustres, c’est logique, non ?)…Ça mouille aussi à l’intérieur, dans les petites culottes et les boxers à bosse, sous les bras… Et la chaleur n’est pas en cause, pas plus que la vue d’une bimbo à carrosserie bosselée ou d’un minet imberbe et généreusement fourni en dessous de la ceinture…

La raison de ces tracas, de ces boules dans le ventre, de ces envies de popo soudaines ? Le bac, ma bonne dame ! La philo ! Oui, je sais bien que ce n’est pas la philo qui sera la matière irremplaçable de votre vie si vous vous destinez à une brillante carrière de glandeur pro, mais du haut de vos dix-huit ans, c’est une matière qui vous tétanise… Surtout lorsque, et c’est le cas pour la plupart, vous vous êtes appliqués à ne pas en ficher une pendant les cours, préférant opter pour la lecture d’un magazine cochon où vous avez longuement reluqué le mode d’emploi de la pipe à la neige, pour les causeries façon salon de thé-petits-fours ou pour les longues séances de branlette (intellectuelle) devant une feuille blanche…

La philo donne le coup d’envoi des épreuves du Bac 2013, sorte de simulacre d’exam qui ne donne plus droit à rien du tout, si ce n’est soit l’assurance d’une place à Pôle Emploi, soit le départ vers des amphis surchargés et bruyants, bruissants de glandos et de fumistes, au sein desquels surnagent quelques véritables étudiants…

Elle est bien révolue, l’époque pas si lointaine où le Bac était un diplôme encore significatif… De nos jours, vu le taux de réussite démentiel, on est forcé de constater que les épreuves ne sont plus aussi difficiles qu’à l’époque… Surtout lorsque une étude internationale vient à point nommé remarquer que le niveau des élèves français baisse régulièrement depuis dix ans… Les profs vous diront que c’est la faute aux élèves qui ne veulent rien apprendre ; les parents vous diront que ce sont les profs (de dangereux gauchistes avec des barbes cache-sexe, des cheveux aux épaules, et avec un halitose à décoller le papier-peint) qui n’enseignent plus rien de valable… La vérité n’est pas loin de se cacher dans un mix de tout cela…

En tous cas, les jeunes ont bossé ce matin sur des sujets à la con et sur un texte hermétique… Parmi les sujets ? « Le langage n’est-il qu’un outil », « Qu’est-ce qu’un jugement vrai », « Interprète-t-on à défaut de connaître ? », et « Que devons-nous à l’Etat ? » Question 1 : Pour Pépère, c’est le seul outil dans sa boite… Question 2 : C’est le contraire d’un jugement faux ; Question 3 : Oui, regardez toutes les chèvres qui bêlent à la Satr Ac’ : elles interprètent des chansons sans connaître la musique, Question 4 : le montant de nos impôts… Next !

On ne passera pas sous silence la victoire du modéré Rohani en Iran, ou une hypothétique possibilité d’un éventuel assouplissement du régime… Héhéhéhé, il y a quelques enturbanés qui doivent se bouffer la merguez jusqu’aux poils de n’avoir pu conserver la mainmise sur le pays…

Et pendant ce temps, Pépère nous rejoue Kaa du Livre de la Jungle, en affirmant et réaffirmant qu’il est capital de maintenir le cap… Bon, qu’il soit un peu têtu, voir carrément borné, on se dira qu’il est socialo, ok… Mais continuer à croire à l’inversion de la courbe du chômage avant la fin 2013, ce n’est plus de l’optimisme, c’est de l’autisme profond ! Maintenir le cap… Qu’est-ce à dire ? Se faire encore plus profondément ausculter le fondement par les services fiscaux ? Se serrer encore d’un cran la ceinture pendant quelques années et comme ça, on y sera habitués ?

Le pire, c’est que Flamby estime avoir agi rapidement… Heureusement d’ailleurs, je vous laisse imaginer l’état de la France s’il avait lambiné avant d’agir… A moins qu’il ne parle d’actions à grand spectacle et à moindre coût… Parce que de ce côté-là, il nous a fait un festival, le porcinet surdoripare de Tulle : le divorce pour tous, avec son cortège de plumes dans le cul, de folles hystériques, de jupes plissées bleu marine et de foldingues de tous genre, en est l’exemple topique…

Allez, je ne vais pas vous demander de philosopher et de réfléchir trop longtemps dès le lundi (y en a qui ferment de bonne heure parmi les lecteurs), puisque certains souhaitent passer une journée tranquille (coucou Jeff), je vais juste vous lancer quelques anniversaires en pâture :

Le 17 juin 1940, le Maréchal Pétain demande l’armistice (et l’on a tous en mémoire le message chevrotant radiodiffusé de cet incapable vieillard) ; le 17 juin 1944 , l’Islande devient une république indépendante (ça, c’était le truc que vous mourriez de savoir) ; le 17 juin 1956, Georges De Caunes présente le premier tiercé télévisé (ce qui deviendra très vite la chose de Léon Zitrone) ; le 17 juin 1972, cambriolage au Watergate (ce qui lancera l’affaire du même nom) ; le 17 juin 1978, Olivia Newton-John et John Travolta (une ancienne candidate au Grand Prix Eurovision et un scientologue qui aime bien sucer des queues, quel duo !) sont numéro 1 au Royaume-Uni avec la chanson « You’re the one that I want » (que Topaloff et Sim pasticheront en « Où est ma ch’mise grise »… 

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