Rien n’est plus certain que
la mort, rien n’est plus incertain que l’heure d’icelle… Je vous rassure, même
si certains souhaitent me faire passer pour un fossile cacochyme, je ne suis
pas l’auteur de cette formule, qui remonterait au moins à Saint Augustin… C’est
vous dire la barbe qu’elle traine ! On dirait presque Amanda Lear au
réveil après une nuit d’amour avec Line Renaud… Rien de très frais sous le
soleil…
Ah oui, je parle de soleil,
parce qu’il fait beau, depuis quelques jours… Quel plaisir tout de même de voir
fleurir les chemisettes et les corsages léger, où l’on voit souvent pointer le
sein d’une jeunesse, et tomber le robert d’une pouffiasse… Quelle joie de voir
s’exhiber les petons dans des tongs offrant également à la vue les cors, la
couenne et la corne du talon… Quel bonheur de se filer en apnée dès qu’on
croise un passant visiblement réfractaire au rituel de la douche matinale ou
une morue maquillée comme un 38-tonnes dérobé et déguisée en cône d’autoroute
flashy, exhalant sous l’eau de toilette bon marché une fragrance évoquant fort
distinctement le vasier et un parc à moules à marée basse en pleine canicule… Après
une matinée à cheminer en ville, on peut faire concurrence aux meilleurs
apnéistes du moment, tels Guillaume Néry ou Pierre Frolla…
Rien de très frais sous le
soleil, en cette veille de weekend qui promet une fois encore d’être pourri,
alternant pluie, orages et refroidissement des températures… Je ne voudrais pas
vous paraître vieux jeu ni encore moins grossier mais l’homme de l’Ouest-Hérault, parfois rude, reste
toujours courtois, mais la vérité m’oblige à vous le dire : les bécasses
de la météo commencent à me les briser menu !
Bon, il vaut mieux ça que de
repartir direction la maison mère, terminus des prétentieux… Et question
macchabées, en ce moment, ça tombe plus qu’à Gravelotte, ça part sévère les
droits de succession !
D’abord, le jeune Clément
qui quitte la vie sous les coups de néo-nazis qui se sont a priori fait serrer…
Vu son état, c’était hélas prévisible, et quelque part souhaitable pour lui…
(et puis, la Sécu a un trou tellement immense qu’on croirait celui d’un
partouzeur en plein mois d’août au Cap d’Agde…)
Ensuite, l’ex-premier
ministre Pierre Mauroy, le premier Premier de Tonton, un monument qui a mis en œuvre
le socle du changement, mais qui n’a jamais pu trouver un sculpteur pour faire
quelque chose… un premier ministre daltonien qui affirmait sans rire que les
clignotants de l’économie étaient au vert, en pleine crise pétrolière…
Enfin, Esther Williams est
partie nager avec d’autres sirènes à l’âge de 91 ans… Celle qui fut une vedette
des années d’or du cinéma américain et qui jamais n’hésita à se mouiller pour
ses rôles a marqué toute une génération… Aujourd’hui, pour faire rêver la
jeunesse et mouiller les pisseuses grâce à une piscine, on a Loana qui se fait
farcir la motelette par un blondas mononeuronal ; ou Totophe Beaugrand qui
se prend des plats en moulebite fluo… O tempora, o mores…
Oui, les mœurs changent, et
tout éclate, tout explose, comme le chantait avec des trémolos hocqueteux dans
la voix le véritable Monsieur 100.000 volts, Claude François : Vladimir
Poutine, le pitre du Kremlin annonce publiquement son divorce d’avec
Lioudmilla, ex-hôtesse de l’air avec qui il avait depuis longtemps cessé de s’envoyer
en l’air… C’est (encore) une révolution en Russie où la vie privée des
dirigeants était jusqu’à présent farouchement tenue secrète… On n’avait d’ailleurs
appris la mort de Tchernyenko que deux mois celle-ci… Faut dire que lorsqu’on
nous l’eurovisionnait sur la Place Rouge, mort ou vif, on ne voyait guère la
différence, tant il respirait la vigueur et la pétulance…
En parlant de vigueur et de
pétulance, voyons un autre spécimen qui ferait presque passer Cyril Hanouna en
crise de délirium tremens pour un Chartreux contemplatif muet et shooté au
Moustaki, le survolté Michel Denisot qui décide de quitter les manettes du
Grand Journal de Canal Plus… Alors que les audiences de l’émission se
belgifient (oui, elles s’effritent…), on évoque la poursuite de l’aventure avec
aux commandes Ali Badou (c’est qui, cette merguez ?) ou Maïtena Biraben…
Bref, que des pointures !
En parlant de godasses, vous
connaissez la pointure d’un joueur de tennis ? Parce que pour garder la tête
sur les épaules et les pieds sur terre avec le battage médiatique qui s’abat
sur Roland Garros, soit il faut être sourd-muet-aveugle (et non-voyant pour un
tennisman, c’est assez gênant), soit avoir le QI de Steevy (ou d’une huitre c’est
sensiblement équivalent, mais avec un net avantage de deux neurones (soit
moitié plus) pour le mollusque)…
La Tsongamania va-t-elle
perdurer au-delà de la demi-finale que Jo-Wilfrid disputera aujourd’hui face à
Ferrer, un pou espagnol à mobylette ? Espérons-le, car c’est tellement
rare qu’un tennisman français gagne (tennisman, et non pénis-man comme on
pourrait le croire si la réception radio n’est pas bonne)… Et surtout, c’est le
seul moyen de l’empêcher de tourner une nouvelle pub Kinder Bueno !
Et la question alors qui se
pose c’est : « comment empêcher Pépère de se ridiculiser chaque fois
qu’il ouvre son claquemerde ? » En lui greffant l’organe de Carla
Bruni ? Risqué : s’il en plus, il se met à faire des chansons
déprimantes, on ne pourra pas sauver Z’Ayrault, il va ouvrir le gaz ! En
lui interdisant de sortir du territoire ? Pas bête, parce qu’il a quand même
trouvé le moyen de présenter ses condoléances « au peuple chinois »
en évoquant les morts japonais sur le site gazier algérien…
Déprimant… mais tout de même
pas au point de se faire sauter le caisson avec son arme de service, comme ce
policier de Marignane… On prend grand soin de souligner avec les grands sabots
journalistiques qu’il s’agit bien d’un suicide… C’est vrai, les règlements de
compte maquillés en suicides par deux balles, c’est monnaie courant dans les
Bouches du Rhône…
Et pour finir, non pas sur
un coup de fusil, ou par une histoire démoralisante de nature à vous mettre plus
de plomb dans la cervelle que dans l’aile, ce témoignage rapporté par
Libération Champagne (et pourquoi pas Le Figaro Mousseux tant qu’on y est…) de
deux hommes qui « renoncent à se marier à Bar-sur-Aube »… Ben, faut
dire qu’ils ne sont pas gays, ne s’aiment pas et n’ont strictement rien à
foutre à Bar-sur-Aube… Et en plus, pas question que l’un des deux s’épile pour
enfiler la robe à traine…
Sur les étagères de nos
souvenirs, il faudra ne pas oublier de se souvenir de penser qu’en ce 7 juin
1905, la Norvège devenait indépendante de la Suède (c’est bête, elle aurait pu
éviter ainsi de se manger des tôles à l’Eurovision si elle était resté suédoise…) ;
en 1966, Howard Hawks présente « El Dorado », une resucée à peine
modifiée de « Rio bravo » ; en 1973, Willy Brandt est le premier
chancelier allemand à se rendre officiellement en Israël (il parait qu’il dit
que le chauffage de sa chambre sentait le gaz, mais pour éviter le four, on
dira que ce n’est qu’un détail…) ; en 1979, ont lieu les premières
élections au Parlement Européen…
Et en 1998, à l’issue d’une
finale 100 % chorizo à Roland Garros, le jeune Carlos Moya l’emporte sur son
compatriote Alex Corretja… Deux noms que la postérité ne retient pas vraiment…
Mais mieux vaut passer à la Poste hériter qu’à la postérité, non ?
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